On peut considérer que oui, c\'est la position de Kouchner.
C\'est également la position de l\'[i]ingérence humanitaire[/i] TOTAL.
Les USA souhaitaient intervenir militairement, toujours au nom des bons sentiments. [/citation]');">
Xuan a écrit :
La question est que les droits de l'homme l'emportent sur la souveraineté d'Etat ou non.
On peut considérer que oui, c'est la position de Kouchner.
C'est également la position de l' ingérence humanitaire TOTAL.
Les USA souhaitaient intervenir militairement, toujours au nom des bons sentiments.
Xuan |
Melestam |
![]() Message édité le 28-06-2007 à 16:44:28 par Melestam |
Finimore |
![]()
Manifestement tu cherches à relancer la discussion sur la t3m ? "la ligne selon laquelle le social-impérialisme soviétique était le plus dangereux" est a resituer dans son contexte voire LA THÉORIE DU PRÉSIDENT MAO SUR LA DIVISION EN TROIS MONDES, IMPORTANTE CONTRIBUTION AU MARXISME-LÉNINISME |
Xuan |
CMC |
![]() On est dans la même configuration que la prétendue "aide internationaliste" des sociaux-impérialistes soviétiques dans les années 60 et suivantes envers certains mouvements anti-impérialistes", et qui n'était en fait qu'une "aide" visant à gagner des positions économiques de type néo-coloniales. A noter qu'à l'époque, la Chine soutenait, elle, d'autres mouvements (en Afrique, par exemple) clairement affichés comme favorables à l'impérialisme occidental, appliquant la ligne selon laquelle le social-impérialisme soviétique était le plus dangereux ! L'analyse de l'impérialisme aujourd'hui, et des contradictions inter-impérialiste, est une tâche nécessaire du mouvement communiste. |
CMC |
![]() Les communistes se basent sur le droit du prolétariat de se battre par tous les moyens pour renverser la bourgeoisie. Ils pratiquent l'internationalisme prolétarien. Le PCC et l'Etat chinois, s'ils étaient encore communistes appliqueraient ce principe et soutiendraient les peuples et les prolétariats et les partis communistes en lutte dans les pays dominés et dans pays capitalistes. Ce qui n'est pas trop dans la logique de "la souveraineté d'Etat" ! Que les impérialistes occidentaux utilisent le prétexte des "droits de l' homme" pour intervenir contre des pays qui leur résistent, tout à fait d'accord ! Mais la position des chinois consiste à soutenir des régimes compradores qui n'ont rien de populaire, mais vers qui ils développent une politique de séduction pour renforcer leur offensive économique qui entre en contradiction avec les intérêts occidentaux. Soutenir des régimes, pas les peuples! |
Xuan |
![]() La question des Droits de l'Homme y est abordée dans le cadre de l'ONU. Comme bien d'autres, cette question ne peut pas être considérée indépendamment ni de la lutte des classes ni des rapports de domination impérialistes. Les droits de l'homme l'emportent-ils vraiment sur la souveraineté d'Etat ? Ces dernières années, certains pays occidentaux font tous leurs efforts pour prôner l'importance des droits de l'homme qui selon eux passent avant la souveraineté d'Etat. Ce genre d'allégation a pour but de demander aux autres pays de renoncer à celle-ci pour préserver ces droits. Cela est en fait la reproduction de la politique de diktat de l'époque du colonialisme dans la conjoncture actuelle. C'est un prétexte fabriqué par des pays occidentaux afin de pouvoir utiliser la question des droits de l'homme pour intervenir dans les affaires intérieures d'autrui. La souveraineté d'Etat est un principe fondamental des lois internationales. Le respect de la souveraineté d'Etat doit être le principe directeur de base dans le règlement et la solution des problèmes des droits de l'homme dans le contexte international. Le principe des droits de l'homme doit sans conteste obéir au principe de la souveraineté d'Etat et il ne doit être jamais placé au-dessus de celui-ci. La souveraineté d'Etat est le plus important des droits collectifs de l'homme. L'indépendance et la souveraineté d'un pays sont la base et la condition préalable de la jouissance de ces droits. Pour un pays qui a perdu sa souveraineté et son indépendance, on ne pourrait en aucun cas faire allusion aux droits de l'homme. Le problème des droits de l'homme de par sa nature relève de la sphère de la souveraineté d'Etat. Le respect de celle-ci et la non ingérence dans les affaires internes d'autrui sont des principes préconisés par les lois internationales et universellement reconnus. C'est pourquoi ces principes sont applicables dans tous les domaines des relations internationales et naturellement ils conviennent également aux problèmes des droits de l'Homme. Dans la Charte des Nations Unies, il est prescrit dans l'article 2, paragraphe 7 : " La présente Charte juge qu'il n'est pas autorisé à l'ONU d'intervenir dans les affaires internes du ressort de n'importe quel pays." Les documents concernés adoptés par l'ONU prescrivent explicitement : " Aucun pays ou groupe de pays n'a le droit, sous aucun prétexte, d'intervenir directement ou indirectement dans les affaires politiques intérieures et dans les affaires diplomatiques d'un autre pays. ", " Tous les pays ont l'obligation de s'abstenir d'utiliser et de donner une fausse interprétation au problème de droits de l'homme comme un moyen pour susciter méfiance et troubles au sein d'autres pays ou groupes de pays ou bien entre eux.". Pour la Chine, elle se prononce pour le respect mutuel de la souveraineté d'Etat et elle s'oppose à l'ingérence dans les affaires internes d'autrui sous le prétexte des droits de l'homme. Naturellement le problème des droits de l'homme a son aspect international. Face à des agissements portant préjudice à la paix et à la sécurité mondiales, tels que le colonialisme, le racisme, l'invasion et l'occupation étrangères qui violent gravement les droits de l'homme, ainsi que la discrimination raciale, le génocide, le trafic des esclaves et les actes d'empiètement des droits de l'homme par les organisations terroristes internationales, la communauté internationale doit s'unir pour intervenir, empêcher et mettre fin. La protection internationale des droits de l'homme est un important objet du renforcement de la coopération internationale dans le domaine des droits de l'homme. Mais cela n'est pas un argument pour dégager la conclusion les droits de l'homme l'emportent sur la souveraineté d'Etat. La coopération internationale dans le domaine des droits de l'homme, tout comme dans les autres domaines, doit être basée sur l'égalité de la souveraineté d'Etat. Xinhua le 10.05.2006 |