Forum Marxiste-Léniniste
Forum Marxiste-Léniniste
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
Xuan
Ci-desous un texte communiqué par Michel Peyret :

A PROPOS DES « NATIONALISATIONS »


« Difficile de comprendre le rôle des nationalisations sans comprendre celui de l’État. Ce sont les États, par leur puissance financière et leur bras armé qui ont permis au capitalisme de se développer et de perdurer. Les nationalisations ne sont qu’une facette de l’intervention des États dans le fonctionnement de l’économie capitaliste, pour cette économie. »
Il fallait que ce soit dit, et dit clairement . Il est regrettable que d'autres ne puissent le dire ainsi. A moins que ce ne soit une façon de ne pas avouer un refus de sortir vraiment du capitalisme et de son État.
Parce que, ainsi que le rappelle l'article, il y a eu des périodes où les « nationalisations » ont été nombreuses et conséquentes en France, mais est-on pour cela sorti du capitalisme ?
Et pourquoi donc le refus de parler d'appropriation sociale ?
Michel Peyret.


Site Convergences Révolutionnaires,
revue publiée par la fraction L'Etincelle de Lutte Ouvrière


Nationalisations : l’État au service des capitalistes !


28 janvier 2013

Difficile de comprendre le rôle des nationalisations sans comprendre celui de l’État. Ce sont les États, par leur puissance financière et leur bras armé qui ont permis au capitalisme de se développer et de perdurer. Les nationalisations ne sont qu’une facette de l’intervention des États dans le fonctionnement de l’économie capitaliste, pour cette économie.

L’état capitaliste nationalise pour trois raisons essentielles


L’une est l’incapacité des capitalistes privés de développer des pans entiers de l’économie nécessaires à son fonctionnement ou de prendre en charge des secteurs non rentables. C’est le cas des nationalisations d’après-guerre : EDF, SNCF, Charbonnages, Santé… Les investissements nécessaires à la relance de la machine économique étaient tellement énormes que seuls les États (France, Angleterre, Allemagne, etc.) étaient en capacité de le faire sans pour autant que ce soit une socialisation des moyens de production. Une autre raison des nationalisations, comme celles faites par Mitterrand en 1981, est de permettre de restructurer l’appareil de production capitaliste en difficulté. La troisième raison est d’absorber par la nationalisation les pertes du secteur privé, comme ce fut le cas pour la sidérurgie, entre autres.

En 1982, vague de nationalisations sous Mitterrand


Les quatre grandes banques françaises (Crédit Lyonnais, Société générale, Comptoir national d’Escompte et BNCI qui devaient donner la BNP) avaient été nationalisées en 1946 sous de Gaulle. En 1982, sous Mitterrand, nationalisation de seize autres banques (dont Parias, Suez, CIC, Crédit du Nord, Crédit commercial de France, Banque Rothschild, Banque Worms…) Nationalisation également de Dassault et Matra et de cinq groupes industriels (CGE, Rhône-Poulenc, Saint-Gobain, Pechiney-Ugine-Kuhlmann, Thomson-Brandt).

Pour le milieu de gauche de l’époque, naissait l’espoir que ces nationalisations pourraient être un début de socialisation de l’économie, espoir bien entretenu par le PC et le PS aux commandes gouvernementales. La droite hurlait au loup, plus pour faire monter les enchères que par spoliation, car elle comprenait parfaitement la nécessité de cette intervention de l’État dans la première crise d’après-guerre que connaissait le monde capitaliste. Ces entreprises n’étaient pas en difficulté financière, mais ne pouvaient et ne voulaient plus investir pour faire face à la concurrence mondiale.

En tout premier lieu, les actionnaires des entreprises nationalisées ont touché la modique somme de 40 milliards de francs d’indemnisations, soit plus de 30 % de ce qui était prévu initialement ! Somme qu’ils ont naturellement fait fructifier ailleurs.

En second lieu, l’État a investi dans ces entreprises nationalisées 50 milliards de Francs en 3 ans, ce que les capitalistes ne faisaient plus, en modernisant et restructurant, c’est-à-dire en supprimant des milliers d’emplois ! L’état s’est comporté comme n’importe quel capitaliste privé, à la différence que toutes les restructurations se sont faites en ponctionnant les contribuables directement !
Mais ce que les socialistes avaient en vue, par l’intermédiaire des nationalisations du gouvernement Mauroy, c’était uniquement de relancer la machine économique par l’injection aux capitalistes d’argent frais suite aux indemnisations ou injections dans le capital des banques. Mais aussi nourrir le capital privé par le biais des investissements publics faits dans le secteur nationalisé.

Ajoutez à cela les multiples cadeaux fiscaux aux capitalistes pour maintenir l’activité économique dans la même période et l’on assiste à une montée de l’endettement de l’État, qui pour en limiter les dégâts, se voit contraint de brader ses « bijoux de famille ». Entreprises et banques nationalisées en 1982, remises à flot par l’État, retournent dans les années 1980 et 1990 les mains du privé, et certaines pour une bouchée de pain.
Dans ces nationalisations de 1981-82, les travailleurs n’y ont rien gagné, par contre pour les actionnaires, ce fut du gagnant-gagnant. Gagnant sur l’indemnisation, gagnant sur le rachat.
René SENS
________________________________________


La nationalisation de la sidérurgie : 75 000 emplois supprimés !


Usinor et Sacilor, deux grosses sociétés sidérurgiques françaises, étaient lourdement endettées. Installations en partie vétustes, défaut d’investissement, difficulté face à la concurrence, il n’en fallait pas moins pour qu’un gouvernement de droite les nationalise en 1978. Et c’est un libéral, Raymond Barre, qui en est à l’origine ! L’état injecte 22 milliards de Francs et devient actionnaire majoritaire. Dans le Nord et dans l’Est, 22 000 emplois sont supprimés.

> En 1981, l’État remet 21 milliards de Francs dans le pot. 12 000 emplois sont de nouveau supprimés.
> En 1984, injection de 30 milliards de francs et 21 000 emplois disparaissent.
> En 1986, nouvelle recapitalisation d’une dizaine de milliards et encore 20 000 emplois de moins.
> En 1989, après que l’État eut déboursé près d’une centaine de milliards de francs et viré plus de 75 000 salariés, la sidérurgie dégageait enfin des bénéfices, critère capitaliste pour que les actionnaires veuillent bien en reprendre les commandes. Ce fut chose faite en 1995 sous Juppé.

Parfait exemple, malheureusement, où la nationalisation sert à remettre en selle un secteur de production non rentable par l’État pour le remettre entre les mains du privé une fois toiletté. Mais dans tous les cas, privé ou étatisé, ce sont les travailleurs qui trinquent !
________________________________________


La socialisation… des dettes du Crédit Lyonnais

En 1981, l’État achève la nationalisation du Crédit Lyonnais. Il éponge ses dettes à hauteur de 800 millions de francs. Une bagatelle au regard des 100 milliards de francs que les contribuables paieront pour renflouer la banque en vue de sa privatisation en 1999. C’est qu’entre temps, les spéculateurs du Lyonnais avaient vidé les caisses dans des opérations autant hasardeuses que bénéfiques pour nombre d’industriels !

Nationalisés ? Les milliers de salariés qui ont vu leur emploi supprimé pour les futurs actionnaires en gardent un goût amer !
Xuan
robertbibeau a écrit :


Une fois nationaliser par la volonté des capitalistes si l'affaire se révèle le moindrement avantageuse le communiste doit expliquer au travailleur que ce n'est pas ca le socialisme mais que ces quelques avantages sont bons à prendre en attendant jusqu'au jour ou la boutique fermera ou que l'État voudra privatiser.


Les nationalisations dans ce cadre servent généralement à refinancer des entreprises avec l'argent public, c'est-à-dire avec les impôts payés par le peuple.

Il n'est pas garanti que des nationalisations dans le cadre du capitalisme permettent de préserver des emplois.

Les nationalisations effectuées au début des années 80 n'ont absolument rien apporté de positif pour les salariés concernés, avant que les investissements injectés ne soient engloutis par les nouveaux actionnaires après les privatisations.

Il serait utile d'examiner le sujet également sous l'angle de la concentration capitaliste.
robertbibeau
Quel fatras vingt pages avant d'en finir avec toute cette magouille à propos des nationalisations.

De grâce ne citez plus THOREZ - en 1934 il avait déjà des formulations spécieuses et alambiquées et il mentait - il mentait tellement - radottant la position de l'Internationale sans y croire et sans la comprendre qu'a la libération il proposera de sauver la France des capitalistes.

Les nationalisations ne sont jamais jamais une mesure socialiste à moins que ce soit la nationalisation expropriation non pas demandé come écrivais Thorez mais imposé par la force des armes pour tous les moyens de production et d'échanges - plus question de NEP dans nos économies hyper avancée - sans compensation cela va de soit et le tout placé sous l'État de la dictature du prolétariat

Sans cette condition sine qua non une nationalistaion d'entreprise n'est jamais une mesure socialiste - Le socialiste ça ne se compte pas au nombre de votes C'est un mode de production avec ses rapports de production.

Maintenant doit-on avoir un programme de nationalisation ? NON. Les communistes ne croient pas que d'accumuler les nationalisations nous amènera au socialisme - donc 10 usines nationaliser de plus qu'osse ca donne en terme révolutionnaire ? RIEN on a pas avancé d'un pouc vers la révolution.

Si la bourgeoisie décide de nationaliser à la suggestion du PCF on ferme sa gueule et on laisse faire à moins que ce soit une mesure pourrie (EXEMPLE : Au Canada le gouvernement nationalise l'industrie de l'amiante à la demande des compagnies qui couraient à la faillite. L'État a acheté et encaisser la faillite à la charge des payeurs de taxes). On devait s'objecter à cette nationalisation.

Une fois nationaliser par la volonté des capitalistes si l'affaire se révèle le moindrement avantageuse le communiste doit expliquer au travailleur que ce n'est pas ca le socialisme mais que ces quelques avantages sont bons à prendre en attendant jusqu'au jour ou la boutique fermera ou que l'État voudra privatiser.
Dans les deux cas un communiste dans la plupart des cas doit s'objecter et mobiliser pour empêcher la privatisation mais seulement pour sauver ces jobs et ou ces avantages sans JAMAIS laisser croire que c'est ça le socialisme

EXEMPLE À PROPOS DE L'HYDRO-QUÉBEC http://humaniterouge.alloforum.com/hydro-privatisation-t4081-1.html
Xuan
Les jeunesses communistes marxistes_léninistes de Pau publient :


Samedi 20 avril 2013

Complément historique à notre brochure sur le mot d'ordre de nationalisation




I. DOCUMENTS :
UN PRECEDENT HISTORIQUE



POLEMIQUE ENTRE LE PARTI SOCIALISTE
ET LE PARTI COMMUNISTE
SUR LE MOT D’ORDRE DES NATIONALISATIONS.



Les communistes, dans leur grande majorité (pour ne pas dire plus), ne connaissent pas l’histoire du Parti Communiste Français, y compris parmi ceux qui en revendiquent l’héritage révolutionnaire.
Dans cet article, le ROCML remet en mémoire quelques aspects ignorés ou occultés de cette histoire et en particulier la position du PCF sur les nationalisations, dans les années 1930. Les textes apportés donnent un éclairage sur la valeur de ce mot d’ordre que le PCF révisionniste mit au centre de son programme après la seconde guerre mondiale. Ce mot d’ordre, aujourd’hui relégué par ce parti, est maintenant ressorti par des organisations qui déclarent avoir rompu avec le révisionnisme et qui se réclament pour certaines du marxisme-léninisme. Nous ajoutons ici quelques pièces destinées à éclairer et à approfondir le débat.
Voici un premier texte dont nous laissons au lecteur le soin d’en découvrir l’auteur :


« Le Parti … réclame le pouvoir :
Pour éliminer les grands monopoles capitalistes, pour en restituer le profit à la nation, pour en remettre la gestion aux travailleurs et aux usagers associés sous le contrôle de l’Etat.
Mines, dont les ouvriers connaissent le chômage et la misère, au moment où les besoins de la France l’obligent à importer le tiers de sa consommation charbonnière ;
Assurances privées, dont la gestion collective avec le concours des agents et des assurés libèrerait l’Etat de la souveraineté d’une oligarchie de financiers et permettrait sans frais ni impôts d’assurer le fonctionnement d’un système général d’assurances couvrant les risque-y compris le chômage et les calamités agricoles ;
Grandes industries métallurgiques, chimiques, électriques, qui pillent le budget de l’Etat et soufflent sur les conflits mondiaux dont ils profitent ;
Transports, dont le fonctionnement anarchique coûte quatre milliards par ans à l’Etat ;
Crédit et banques pour :
Protéger la petite épargne abandonnée au pillage des écumeurs,
Assurer la répartition rationnelle du crédit aujourd’hui soumis à la capricieuse dictature du capital financier,
Pour préserver enfin du chantage et de la souveraineté des puissances financières, l’indépendance de l’Etat républicain, de la presse et du suffrage universel. »
Fin de citation.

Voilà un discours que l’on croirait directement sorti du PCF des années 70 ou de l’URCF, PRCF, PCOF… des années 2010…

Hé bien, qu’on se détrompe et que l’on s’étonne ! Il s’agit d’une partie du rapport prononcé par Paul Faure, secrétaire national du Parti Socialiste, au trentième congrès national du Parti Socialiste en mai 1934. Référence : Paris, Librairie Populaire, 12 rue Feydau, 1934.

Et le PCF alors, il devait applaudir des deux mains ?...

Hé bien non, encore une fois, qu’on se détrompe et que l’on s’étonne !


Voilà comment ce programme du PS était traité dans les CAHIERS DU BOLCHEVISME :


« Que disent le plan de Toulouse et le plan de la CGT : ils préconisent notamment la nationalisation du crédit et des grandes entreprises industrielles, le contrôle et la direction des branches maîtresses de l’économie.
Dire que de telles mesures peuvent être l’œuvre d’un gouvernement formé dans le cadre du régime actuel, ne pas voir qu’il s’agit là des mesures fondamentales consacrant le passage du régime capitaliste au régime socialiste et que par conséquent la dictature du prolétariat est la condition politique préalable, c’est commettre une grande erreur.
Nous pensons, toujours fidèle à la doctrine de Marx et de Lénine, que la socialisation des moyens de production et d’échange ne peut être que l’œuvre du pouvoir prolétarien instauré après une bataille victorieuse contre les forces du vieux régime.
Oh, nous connaissons les arguments des partisans de la méthode qu’on nous propose. Ils disent :« Nous savons très bien que la classe capitaliste opposera des résistances, mais nous sommes décidés alors à les briser par tous les moyens. » (alors est en italique dans le texte)
ALORS…, c’est-à-dire qu’on reconnaît en somme que l’heure de la guerre civile sonnera quand il s’agira d’imposer le plan.
Quelle garantie a-t-on de la victoire des travailleurs à ce moment ? Qui peut affirmer que les conditions du succès des exploités dans la guerre de classes seraient précisément réalisées au moment où, le gouvernement ayant été légalement occupé par des adversaires des privilèges, la bourgeoisie engagerait le combat ?
Toute la question est là. Il n’y a aucune raison (et on ne peut citer aucun exemple historique à, cet égard) pour qu’un parallélisme existe, d’une part, entre l’accession au gouvernement d’hommes disposés à prendre des mesures socialistes, et d’autre part, la réalisation des conditions requises pour le triomphe du prolétariat dans la guerre civile. »
Fernand Fontenay

LES CAHIERS DU BOLCHEVISME, N° 13, 1er Juillet 1935.


Le PS pour les nationalisations, le PCF contre, ça devrait faire réfléchir, non ?
Dans un numéro précédent des CAHIERS DU BOLCHEVISME, l’un des dirigeants de l’Internationale Communiste, Clément GOTTWALD avait démonté dans le détail l’illusion que représentent les nationalisations avant la prise du pouvoir par le prolétariat.
Voici cet article… qui laisse à penser que le PCF, à l’époque, a dû être « aidé » par l’Internationale Communiste pour engager la lutte contre cette mystification.


K. GOTTWALD
Ma réponse aux socialistes français
Cahiers du Bolchevisme – Numéro 4
15 Février 1935



En novembre 1934, notre Parti frère, le Parti communiste français, a proposé au Parti socialiste un programme d'action du « front populaire du travail, de la paix et de la liberté ». La réponse du Parti socialiste fut très évasive. Je l'ai lue et voici comment j'aurais répondu aux social-démocrates français :

Voici quel est notre raisonnement : Parler de la « réalisation progressive du socialisme » dans les limites du capitalisme, tant que les capitalistes sont au pouvoir et disposent de tous les moyens de production, c'est une utopie.
(…) Nous doutons beaucoup de la justesse de certains points de votre programme. Vous y parlez de la « nationalisation du crédit, des banques et des assurances ». Dans un autre point, vous promettez «l'ordre et la justice à la production par la socialisation des grands monopoles capitalistes, la propriété collective des grands moyens de production et d'échange qui mettra fin au règne du profit et à l'exploitation du travail salarié ». Comme vous ne mentionnez même pas dans votre projet le renversement de la bourgeoisie, il faut supposer que vous concevez toutes ces mesures dans le cadre du capitalisme, c'est-à-dire dans une situation où le pouvoir est aux mains de la bourgeoisie.
(…)
Supposons que l'État capitaliste réalise la « nationalisation » que vous proposez, soit, à, vrai dire, l'étatisation des banques, des sociétés de crédit et des assurances. Dans ce cas, une question surgit immédiatement: Que deviendront les anciens actionnaires et propriétaires des banques, des établissements de crédit et des compagnies d'assurances ?
Personne ne croira que l'Etat capitaliste est capable d'exproprier ces capitalistes. Ce qu'il fera tout au plus, c'est leur acheter les établissements financiers « nationalisés » au comptant ou à crédit (souligné par nous). En tout cas, l'Etat capitaliste ferait payer par les petits contribuables les frais d'une telle « nationalisation ». De sorte que le premier effet de cette « nationalisation » sera, avant tout, d'augmenter les impôts qui pèsent sur les grandes masses de la population. Ensuite, admettons que les banques, les instituts de crédit et les compagnies d'assurances passent aux mains de l'Etat capitaliste, leur caractère capitaliste disparaîtra-t-il de ce fait ?

Certes, non. Nous le voyons par l'exemple de l'Allemagne et de l'Autriche où la majeure partie du capital-actions des grandes banques contrôlant la plupart des entreprises industrielles de ces pays est aux mains de l'Etat capitaliste. Or, il ne viendra jamais à l'idée de personne d'affirmer que la Deutsche Dikonts Bank de Berlin ou le Kreditanstalt sont des établissements socialistes. Pourquoi les Etats capitalistes autrichien et allemand ont-ils acheté la majorité des actions de ces banques ? Tout le monde le sait : simplement pour les « assainir » aux frais de l'Etat. Peut-on convaincre les masses que précisément l'Etat capitaliste français pourrait ou voudrait un jour «nationaliser » les banques dans un autre but que pour les « assainir » aux dépens des contribuables ? Cela signifie donc que la seconde conséquence d'une telle « nationalisation » serait de rejeter sur les grandes masses des contribua¬bles les pertes subies par les banques capitalistes.
Il en est de même pour la « socialisation des grands monopoles-capitalistes », que vous proposez. Vous avez manifestement en vue l'étatisation de ces monopoles, leur transfert aux mains de l'Etat capitaliste. Mais, dans ce domaine, nous avons déjà une foule d'exemples à l'échelle internationale. Il existe des monopoles d'Etat dans différents Etats : tabac, allumettes, sucre, pétrole, alcool, etc. Quelle est la chose qui saute aux yeux en ce qui les concerne ? C'est que ces monopoles d'Etat spéculent sur les objets de grande consommation encore plus que les monopoles privés. La signification de ces monopoles d'Etat est en réalité celle-ci : ils permettent à l'Etat capitaliste de frapper les grandes masses, avec plus de facilité et de commodité, d'impôts supplémentaires et indirects. Est-ce pour cela que nous devons nous battre en France ? Je doute qu'on puisse le proposer sérieusement aux travailleurs, aux paysans et aux artisans français.

Enfin, vous parlez de la propriété collective des grands moyens de production et d'échange ». Là encore, nous ne pouvons interpréter cela autrement que comme une proposition visant l'étatisation des grandes entreprises et du commerce de gros. Nous nous voyons de nouveau dans l'obligation de croire que vous envisagez leur passage aux mains de l'Etat capitaliste, leur étatisation. De même que pour les banques, se pose la question d'une indemnisation des, anciens propriétaires de ces entreprises. Doivent-ils être indemnisés ou non? En se plaçant au point de vue de l'État capitaliste et dans les cadres du capitalisme, on ne peut faire autrement que répondre par l'affirmative à cette question, si on ne veut pas se leurrer soi-même et tromper les masses travailleuses. Alors surgit la question : « Qui doit payer cette indemnité ? » Il va de soi que ce ne sont pas les capitalistes puisque ce sont eux qui la recevront. De sorte que c'est la population travailleuse des villes et des campagnes qui doit acquitter la facture d'une telle « collectivisation » de la grande industrie et du commerce de gros. C'est un côté de la médaille inacceptable, évidemment, pour les masses. Mais il y a encore l'autre côté. Les ouvriers et les employés se poseront, certes, cette question très pratique : Notre situation s'améliorera-t-elle, nos droits politiques seront-ils plus grands dans les grosses entreprises et maisons commerciales d'État que vous nous proposez ?
Là encore, c'est la pratique qui nous donne la meilleure réponse ? Par exemple, nous avons déjà en France des arsenaux de l'Etat, il y existe des chemins de fer de l'Etat, des fabriques de tabac, des mines, des forêts, des domaines, etc., appartenant à l'Etat. Or, la seule différence en ce qui concerne les conditions de travail dans ces entreprises et les entreprises privées, c'est que l'Etat refuse à ses salariés le droit de défendre leurs intérêts par la grève, -- moyen qu'ils ont la faculté d'employer dans leur lutte contre les patrons privés. Ne lutte-t-on pas précisément en France contre l'attaque gouvernementale visant le droit de grève et de coalition des fonctionnaires? De sorte que conseiller aux ouvriers français de se battre pour l'étatisation des grandes entreprises par l'Etat capitaliste cela revient à leur recommander de remplacer l'exploiteur individuel par l'exploiteur collectif. Non, les ouvriers français n'accepteront pas de pareilles choses. Ils ne tiennent nullement à tomber de Charybde en Scylla. Voilà en quoi votre projet de programme commun provoque principalement nos craintes et nos doutes. Si vous insistez sur la nécessité d'énumérer dans le programme d'action du « front populaire », sous forme de déclaration, les mesures les plus importantes que la classe ouvrière réalisera dans l'intérêt de tout le peuple travailleur lorsqu'elle sera devenue la classe dirigeante, c'est-à-dire lorsqu'elle aura conquis le pouvoir, alors nous sommes évidemment d'accord avec vous. Mais il aurait fallu en tout cas développer logiquement dans ce programme la pensée suivante :

En luttant pour la réalisation de toutes ces revendications pressantes des ouvriers, des paysans, le front unique du prolétariat déclare à toutes les couches travailleuses de la population qu'on ne peut garantir d'une façon certaine leur existence et leurs intérêts qu'en arrachant le pouvoir des mains de la bourgeoisie et qu'en instaurant le pouvoir de la classe ouvrière et des paysans travailleurs; sous la direction du prolétariat, et seuls les moyens révolutionnaires permettent de le réaliser. Une telle révolution aboutira à la création d'un gouvernement ouvrier et paysan qui s'appuiera sur les Soviets des ouvriers, des paysans, des artisans et des soldats et sur la force du prolétariat armé.
Le gouvernement ouvrier et paysan expropriera sans indemnité toutes les banques et établissements financiers, mettra sous séquestre les comptes courants des riches, mais laissera intactes les épargnes des petits déposants. Le gouvernement ouvrier et paysan expropriera sans indemnité toutes les fabriques, les usines et le commerce de gros, et en fera, selon leur importance, soit la propriété de l'Etat ouvrier, soit des municipalités, soit des coopératives ouvrières et paysannes, tout en laissant intacte la propriété privée des petits commerçants et artisans. Le gouvernement ouvrier et paysan expropriera sans aucune indemnité toutes les terres appartenant aux gros propriétaires et à l'Eglise et les distribuera gratuitement, avec l'outillage, aux paysans travailleurs, tout en protégeant la propriété de ces derniers. Le gouvernement ouvrier et paysan annulera toutes les dettes des paysans travailleurs, des artisans et des petits commerçants envers les banques et les sociétés de crédit. Le gouvernement ouvrier et paysan réduira considérablement les impôts des paysans travailleurs, des artisans, etc. Nous pensons que c'est ainsi seulement que peut être posée, dans le programme d'action, la question de ce que fera la classe ouvrière immédiatement après la prise du pouvoir et que c'est ainsi seulement qu'on peut y répondre. »






Il ne suffit pas d’affirmer avoir rompu avec le révisionnisme ou le réformisme. Des camarades communistes sincères qui ont rompu tardivement ou qui rompent actuellement avec le PCF social-démocratisé n’ont pas complètement analysé les causes idéologiques qui ont mené le PCF hors de la voie révolutionnaire. Ils en reproduisent aujourd’hui les fautes politiques.

Le ROCML considère que la lutte de principe contre ces vestiges de la social-démocratie et du révisionnisme est une de ses contributions principales à la construction d’un véritable parti communiste marxiste-léniniste en France.


lesjeunesmarxistesdepau

PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ VOUS !!!


Xuan
la fusion CDF /Suez constituerait un monopole à l'échelle européenne, et certains pays européens ont commencé à s'en inquiéter, à telle enseigne que les promis ont annoncé la cession de certaines activités pour ne pas paraître trop envahissants.
Contrairement aux allégations des révisionnistes, qui présentent "l'hyperpuissance européenne" comme une menace pour la France, l'impérialisme français cherche à prendre le leadership en Europe, à travers le jeu des fusions.

On ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec les déclarations de Le Pen à Valmy le 20 septembre, et les diatribes du Front National sur le "magma euromondialiste".
Tous les partis bourgeois se sont alors empressés de faire leur pélerinage à Valmy, histoire de ne pas se faire confisquer le symbole de la "République en danger" .
Niemen
Faut-il lutter, pour les nationalisations existantes,contre les privatisations en cours ou envisagées ? GDF/Suez, voyageurs SNCF, etc..
Sachant que Suez est une multinationale et que ,comme tout groupe capitaliste "la recherche du profit dans un minimum de temps est leur seul raison d'être."
que 94% de la population est contre, évidemment à cause de la hausse des tarifs du gaz, inéductable (recherche du sur-profit /exemple des pays scandinaves)
Sachant que les privatisations entrainent des déferlantes de licenciement.

la revendication pour les nationalisations en régime capitaliste :
Carrément le programme du PcF !bien sûr ....)
La meilleur que j'ai entendu à ce sujet, ce sont des gens, sortis du Pcf
depuis 16ans! qui expliquent qu'il faut nationnaliser maintenant,
car ça seras plus facile pour "une alternative révolutionnaire."

ils oublient simplement que l'Etat doit recapitaliser les entreprises, dans ce cas . Car sans rapport de force en faveur du Prolétariat, les actionnaires vont planquer leurs pognons aus bahamas
qui paie la note :le peuple par les prelevements fiscaux et sociaux.

Merci Ossip pour les documents sur les nationnalisations
çà va me servir pour mener la lutte anti-révisionniste et faire peut-être avancé le débat sur la transition concrète au socialisme !
ossip
J'ai encore retrouvé ça:

Citation :

HN n°72 – 26 octobre 1967

Houillères du Nord A PROPOS des NATIONALISATIONS DES PROMESSES AUX RÉALITÉS

A nouveau an entend parler de « nationalisation ». Ainsi les programmes électoraux de divers partis reprennent cette « solution miracle » et la présentent comme un moyen de combat contre la toute puissance des monopoles capitalistes.
Certes disent les dirigeants révisionnistes du P.C.F.; « les nationalisations ne sont pas des mesures de caractère socialiste, néanmoins elles ont un caractère démocratique et progressiste, car elles éliminent des monopoles capitalistes et permettent d'affaiblir sensiblement la puissance du capital monopoleur. » Et ils ajoutent « A force de nationalisations, on détruira la puissance économique et politique des monopoles si bien que ceux-ci ayant été écrasés, la voie sera ouverte pour passer pacifiquement de la société capitaliste à la société socialiste. »
Voilà brièvement résumé le « programme » des dirigeants révisionnistes du P.C.F., nouvelle mouture des programmes réformistes chers aux Kautsky, Blum, Mollet et autres dirigeants de la classe ouvrière.
Notre camarade Mao Tsé-toung a indiqué que le caractère de toute « nationalisation est déterminé par la nature de la classe qui est au pouvoir. »
En effet toutes les modifications des structures économiques, sont toujours effectuées avec l'accord et sous le contrôle de la classe qui est au pouvoir.
En conséquence, en régime capitaliste, toute nationalisation a pour but, la défense des intérêts de la classe capitaliste au pouvoir. C’est la raison pour laquelle, les nationalisations effectuées en France depuis 50 ans, ont été votées par l’écrasante majorité des représentant de la bourgeoisie capitaliste au parlement, et parfois même à l'unanimité.
Le gouvernement gaulliste lui-même a procédé à la nationalisation de certains secteurs bancaires. Même si à certaines époques, le pouvoir semblait échapper à la grande bourgeoisie capitaliste (1936 et 1945) ce n'était là que pure illusion, car il ne suffit pas de remplacer un gouvernement de droite par un gouvernement de gauche, pour chasser la grande bourgeoisie capitaliste du pouvoir. La bourgeoisie capitaliste exerce le pouvoir grâce à l'état, à travers l'état bourgeois qui est selon l'expression de Marx « l'instrument de domination d'une classe sur d'autres classes ». L'état c'est d'abord l'armée et la police. En régime capitaliste tout « gouvernement » qui manifesterait réellement sa volonté de s'attaquer aux intérêts fondamentaux de la bourgeoisie serait ou contraint de se démettre, ou balayé par l'armée et la police au service de la bourgeoisie.
Marx, Lénine, Staline, Mao Tsé-toung ont fustigé ces pseudo dirigeants « ouvriers » qui prétendaient conquérir le pouvoir par une « victoire » électorale qui les aurait installés au « gouvernement ».
Electoralisme et « nationalisations » voilà à présent le programme essentiel des néo-réformistes du PCF et de leurs amis de la « gauche ». Or les raisons qui conduisent la bourgeoisie à nationaliser, sont de plusieurs ordres. Primo : sauver un capital menacé dans un secteur non rentable de l'économie, et parfois au bord de la faillite (chemins de fer, charbonnages). Secundo: permettre aux capitaux libérés de ces secteurs « en perte de vitesse » de s'investir dans des secteurs à haute rentabilité et constituer de puissants monopoles. Tercio : développer un secteur de l'économie vital pour la prospérité et l'expansion capitaliste (électricité, charbonnages, transports).
Ainsi par exemple, la nationalisation des charbonnages, votée en 1946, par tous les parlementaires bourgeois (sauf 6) a permis une exploitation poussée et rationalisée des mines de charbon.
Le développement par l'état capitaliste de la technique a permis d'augmenter considérablement la productivité.
En même temps, une importante bourgeoisie bureaucratique, exécutant docilement les volontés de l'état capitaliste, se constituait dans les houillères.
Présentement l'état capitaliste liquide peu à peu les charbonnages, car il juge le temps du charbon révolu ; en réalité les capitalistes estiment avoir tiré des « houillères nationales », comme d'une « bonne vache à lait » l'essentiel de ce qu'elles pouvaient donner.
En effet les capitalistes ont obtenu des houillères nationales de multiples « cadeaux », notamment l'achat du charbon aux houillères à un prix dérisoire, alors qu'ils vendent au prix fort, leur matériel aux dites houillères.
Mais maintenant, ils liquident les houillères et interdisent que celles-ci se reconvertissent vers la production de produits susceptibles de concurrencer leurs entreprises, d'où la grave menace planant sur des dizaines de milliers de mineurs et leurs familles.
Pourtant en 1946 les gouvernements bourgeois et les dirigeants du P.C.F. présentaient la nationalisation des charbonnages, comme particulièrement bénéfique pour les travailleurs de la mine.
20 ans après, les mineurs font le bilan de cette nationalisation et constatent amèrement qu'on les a abominablement trompés.
Concernant les mines du Nard et du Pas-de-Calais, en 1948 il y avait 150 000 mineurs fond et jour, il en reste actuellement 80000.
Dans le même temps la production journalière par mineur de fond, qui était de 950 kg passe à 2 000 kg.
Par contre les salaires sont toujours aussi maigres et la majorité des mineurs gagne moins de 750,00 F par mois.
Avec le développement de la technique, les conditions de travail sont devenues infernales, les cadences ont été accélérées, de ce fait les accidents dus à l'insécurité ont terriblement augmenté, ainsi que les ravages provoqués par la silicose.
II y a actuellement 6 accidents mortels par mois dans les mines du Nard, Pas-de-Calais et 30 000 mineurs silicosés, dont beaucoup ont moins de 40 ans.
Pour augmenter la productivité, les houillères ont concentré les mineurs de plusieurs fossés sur 1 seul puits d'extraction, ce qui oblige beaucoup d'ouvriers mineurs à effectuer de longs déplacements qui allongent sauvent de plus d'une heure la journée de travail. La fatigue accrue pour les mineurs, provoque chez des ouvriers mineurs de moins de 40 ans, ce que le corps médical appelle « une usure prématurée ».
A cela s'ajoutent les brimades et amendes frappant tous ceux qui refusent de se laisser traiter comme des bêtes de somme.
Quant au conditions de vie de nos camarades mineurs et de leurs familles, elles sont souvent déplorables ; des logements vétustes, sans salle d'eau, au bien des baraquements, ainsi que les maigres salaires, font que l'état sanitaire de la corporation est le plus mauvais de toute la population française. La tuberculose fait 3 fois plus de ravages dans le bassin minier que dans l'ensemble de la France.
La mortalité infantile y est de 38 pour mille, au lieu de 16 pour mille, pour l'ensemble' de la France.
On pourrait encore trouver des exemples, illustrant la situation de nos camarades Mineurs nationalisés. Mais arrêtons-nous là et posons fermement la question :
Qui a profité de la nationalisation des charbonnages, les mineurs ou les capitalistes ?
La réponse est simple et claire, alors que les monopoles capitalistes sont plus florissants que jamais, et tiennent toujours les rênes de l'Etat. Les mineurs sont surexploités.
Mais cela n'empêche pas les dirigeants révisionnistes du P.C.F. de mystifier à nouveau, et de proposer de nouvelles nationalisations, comme moyen de « combattre les monopoles ». Ainsi dans l’Humanité révisionniste du 22-2-1966, le citoyen Jacques Kahn, s'écrie à propos de la sidérurgie :
« Le jour où la nationalisation sera réalisée, la France aura les aciéries les plus modernes, de taille internationale, donc bien plus puissantes qu'actuellement, mais cette fois au service, des travailleurs et du pays. »
Et il termine en lançant « Vive la sidérurgie de France, société unique, qui sera la propriété de la nation ».
Eh bien nous disons au révisionniste Kahn, venez donc dans le Nord, voir comment les houillères nationalisées sont « au service des travailleurs » et la « propriété de la nation », et si après cela vous criez encore « Vive les houillères de France », alors, tâchez de mettre une bonne distance entre vous et les mineurs, faute de quoi vos fesses pourraient en souffrir.
Mais écoutez M. Kahn ce que déclare, dans le journal bourgeois « Nouvel Observateur » du 4-10-1967, le bourgeois de gauche Gilles Martinet « La situation dans le secteur de la sidérurgie est telle, que la plupart des patrons ne considéreraient pas la nationalisation comme une catastrophe ».
Ainsi ce journal bourgeois confirme que les intérêts des capitalistes de la sidérurgie ne sont pas en contradiction avec une prochaine « nationalisation ».
C'est pourquoi les travailleurs des secteurs nationalisés et privés, rejetteront les charlatans et se prépareront au combat.
Ils formeront leurs comités de lutte à la base; pour la défense de leurs revendications immédiates, et pour leur droit à une vie décente.
Toutefois ils ne doivent jamais oublier que pour assurer définitivement leur avenir et celui de leurs enfants, ils doivent par l'action révolutionnaire briser l'état capitaliste, et installer leur état, l'état du prolétariat.
Pour cela ils nous aideront à reconstituer le vrai parti communiste du prolétariat, armé de la théorie marxiste-léniniste, digne continuateur des glorieux communards de 1871.

Roger GRONIER

ossip
Si besoin est, je peux scanner, à plus ou moins brève echéance des extraits de L'Histoire de la fédération des Cheminots de Sémard (1934) ou de Histoire du mouvement ouvrier en France de la Commune à la première guerre mondiale, aperçu historique de Vidal, ayant trait aux nationalisations (sur le second relatifs aux erreurs de Guesdes sur ce sujet des nationalisations). J'ai aussi un article des cahiers du bolchévisme assez intéressant pour "éclairer" ce sujet, traitant de la lutte contre les rationalisations.

Message édité le 11-09-2006 à 21:01:07 par ossip
ossip
connolly a écrit :

mon pauvre Xuan tu as du mal à faire bouger ton cerveau engourdit par tant d'années de dogmatisme mais inutile de t'en prendre aux communistes en déformant ce qu'ils disent
les nationalisations par exemple accomplies par le gouvernement d'Unité Populaire au Chili ont suscitées la riposte des usa car elles affaiblissaient le capital
au Venezuela aujhourd'hui idem
en France en 81 idem
en 45 idem
bref les nationalisations PEUVENT etre un outil parmi d'autre pour la transition au socialisme
à partir de là tu peux délirer tant que tu veux tu ne changera pas les faits
et aujourd'hui les travailleurs de la SNCF et d'EDF font gréve pour sauver des entreprises PUBLIQUES, NATIONALISEES de la privatisation!!!!!!


ossip a écrit :

Desormais tu défends les nationalisations de 1981... Mittérand, Mittérand mon amour...

Soit disant les ecrits de Politzer contradirait "nos" thèses, mais là, les ecrits de tous les communistes avant 1953, y compris Thorez, mis à part dans une interview sur laquelle il a plus ou moins fait une auto-critique, contredisent tes "thèses" révisionnistes...


Et pour finir, une intervention de finimore:
Connolly a écrit :

Bien sûr que je défends les nationalisations de 81.
En revanche, celles-ci ont été laissées en friche par la politique de trahison de Mitterrand.


Il n'y a rien d'étonnant qu'en tant que fidèle soutien du révisionnisme tu défendes la ligne de l'union de la gauche -à gauche grâce au P"C"F - c'est-à-dire la collaboration avec la social-démocratie et surtout l'axe central du projet de capitalisme d'Etat du P"C"F les nationalisations.

C'est bien le P"C"F qui a remis sur les rails la vieille social-démocratie et Miterrand la Francisque (normal pour Marchais le Kollabo).

Finimore
ossip
Une intervention de Xuan

Connolly a écrit :

Tu ne réponds pas, tu ne prends pas en compte la réalité concréte, tu te référes à des dogmes, sans liens avec la réalité de la lutte des classes, tu plaques des schémas théoriques abstraits sur des réalités qui n'ont rien à voir avec tes références, en tous les cas pas de la maniére mécaniste qui est la tienne.
ce que tu dis pourrait s'appliquer à tous et donc à rien. Tu te mets en position de ne rien comprendre à ce qui se passe par exemple au Vénézuela d'où d'ailleurs les lignes politiques toujours erronées des gauchistes qui ont la bouche toujours pleine de citations de Lénine etc sans jamais en comprendre la signification.


Connolly a trouvé la panacée universelle avec la nationalisation ; sans tenir compte des conditions concrètes propres aux pays impérialistes ou dominés, il applique le dogme de la nationalisation , "petit pas vers le socialisme" partout et en toutes circonstances, en dépit de ses vertueuses protestations.

Connolly a écrit :

JE ME DEMANDE BIEN POURQUOI CETTE TROUILLE DE DIRE COMMENT VOUS, VOUS QUALIFIEZ CHAVEZ ET SURTOUT LE PROCESSUS EN COURS........en fait vous etes incapable de voir le réalité de la lutte des classes, incapables de saisir les contradictions, incapables d'analyse concréte, vous etes des disques rayés qui psalmodient toujours la meme chanson obsoléte.


Inutile de t’égosiller et de psalmodier tes imprécations, la position anti impérialiste de Chavez n’a rien à voir là-dedans. Elle confirme simplement ce que nous disons sur la question des pays dominés par l’impérialisme.

Connolly a écrit :

…le rapport entre le sujet et Chavez c'est que vous etes incapables de saisir les moments de transitions avec leurs potentialitées et donc de concevoir les nationalisations par un gouvernement populaire comme un moyen d'affaiblir le capital


C.Q.F.D., ou comment passer en contrebande sa camelote sur la panacée universelle de la nationalisation en effaçant précisément les conditions concrètes de leur mise en œuvre derrière le concept passe-partout du « gouvernement populaire ».
 
Retour au forum
 
créer forum