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Xuan
Il y a 60 ans, le 11 février 1957, Fernand Iveton, militant communiste membre du FLN, était guillotiné sur l'ordre de l’État français. Le ministre de la justice était François Mitterrand



Xuan
marquetalia a écrit :

il faut bien se rappeller que le pcf,que vous accusez de s etre détourné des masses,d etre révisionniste,..a ardemment soutenu la lutte du vietminh...de 1946 a 1954


Dix ans plus tard, tandis que le parti devenu révisionniste défilait sous la banderole "paix au Vietnam" , les communistes marxistes-léninistes soutenaient le combat du peuple vietnamien avec le mot d'ordre "FNL vaincra !" .
C'est en lisant le Courrier du Vietnam qu'ils diffusaient, que j'ai rencontré les marxistes-léninistes dans un Comité Vietnam de base.



Le Courrier du Vietnam (source) et l'Humanité Nouvelle



photo 17 juin 1967 d'un correspondant de l'Humanité

Extrait de 1967-1977 : PCMLF 10 ans de lutte, 100 affiches - site : Les Editions Prolétariennes :

"De 1964 à 1967, dans l'arène internationale, l'agression américaine au Vietnam devient le fait dominant. En février 1965, les yankees ont commencé à débarquer leurs troupes à Da-Nang; en décembre 1966, ils bombardent Hanoï odieusement et poursuivent l'escalade face à un peuple toujours plus uni du sud au nord, toujours plus déterminé à vaincre. La guerre du peuple fait merveille au Vietnam et tient en échec la première armée de ce temps; les patriotes élargissent les zones libérées au Sud et libèrent Da-Nang, super-base US, en juillet 67; le Nord tient bon sous l'acier, les bombes à billes et le napalm et soutient vigoureusement le Sud.

Jusqu'en 1964-1965, les révisionnistes soviétiques font la sourde oreille et n'envoient aucune arme au Vietnam. Mais la pression internationale est trop forte, il leur faut bien changer d'attitude sous peine d'être démasqués. Restent leurs calomnies sur le blocage des armes en Chine populaire, régulièrement démenties par les combattants vietnamiens. En France, même attitude des dirigeants du PCF. N'ont-ils pas appelé les travailleurs à respecter une minute de silence pour l'impérialiste Kennedy en novembre 1963 ?

L'indignation est grande dans notre peuple; en décembre 1966, comme en 1967, des dizaines de milliers de manifestants descendent dans la rue pour soutenir le Vietnam. Et, tandis que les révisionnistes font crier le mot d'ordre de démission "Paix au Vietnam" , éclate de plus en plus fort et de plus en plus souvent : "FNL vaincra !" , sous l'impulsion des marxistes-léninistes.

Le 5 mai 1967, le Comité central du PCF envoie son service d'ordre attaquer militairement un meeting de solidarité au peuple vietnamien organisé par le MCF ; de nombreux camarades, dont André Druesne, ouvrier métallurgiste parisien, y sont blessés. Le portrait de Ho Chi Minh est mis en pièces par les révisionnistes."
batalov
j'ai un film sur "front rouge" dans lequel il est question de fernand Yveton et de l'engagement des années 70. il existe en dvd il dure 1H55 il a été projeté en salle en mai dernier à nanterre avec débat; (bon.)
marquetalia
il faut bien se rappeller que le pcf,que vous accusez de s etre détourné des masses,d etre révisionniste,..a ardemment soutenu la lutte du vietminh,les militants du parti faisaient dérailler les convois militaires francais qui partaient vers l indochine.c était de 1946 a 1954,maintenant,le pcf n est plus ce qu il était,melenchon n est crédité que de six pourcents,alors qu il représente le pcf,les décus de la socialdémocratie et ce fameux pcof.
zorba
Pourquoi ne pas laisser Bigeard retrouver l'autre criminel que fut Napoléon? Entre militaires et tueurs, il sera à sa place. Au milieu des crevures de l'histoire de France.
Le gouvernement vietnamien a pris une bonne décision en lui refusant Dien Ben Phu qui n'a pas à devenir un lieu de pèlerinage pour tous les crimes commis par les militaires de l'impérialisme français et américain.
Les communistes ne doivent que leur mépris aux assassins honorés aux Invalides.
Espérons qu'une prochaine Commune de Paris y mettra le feu! Comme aux Tuileries jamais reconstruit ce palis inutile.
Finimore
Vu dans l'Humanité du 17 décembre 2011
http://www.humanite.fr/culture/tribune-n%E2%80%99oublions-jamais-fernand-iveton-communiste-algerien-486159
et sur l'Humanité du 28 décembre 2011
http://www.humanite.fr/tribunes/n%E2%80%99oublions-jamais-fernand-iveton-486670

la mémoire de l’affaire Iveton n’est-elle pas au cœur du communisme d’aujourd’hui
N’oublions jamais Fernand Iveton
Par Alain Ruscio, historien.


Le Centre culturel algérien honorait, cette semaine, la mémoire du militant communiste et patriote algérien Fernand Iveton, guillotiné le 11 février 1957, poursuivi par la haine tenace d’un gouvernement dont le ministre de la « Justice », et donc principal décideur, s’appelait François Mitterrand. Par Alain Ruscio, historien

Son « crime » ? Avoir projeté de poser une bombe pour saboter une tuyauterie dans l’usine à gaz d’Alger. L’engin avait été programmé pour exploser à 19 h. 30, c’est-à-dire à un moment où les lieux étaient déserts. Il ne pouvait donc pas faire de victime. Il avait d’ailleurs été découvert avant l’heure et désamorcé. En temps « normal », la sanction aurait dû être de quelques années de prison. Oui, mais… la guerre d’Algérie a été une permanente anormalité dans l’histoire française et, en particulier, de la justice.

Fernand Iveton faisait partie de ces militants du Parti communiste algérien – plus nombreux que ce que veut bien dire une certaine historiographie – qui avaient épousé très tôt la cause de l’indépendance de son pays. Oui, son pays. Car Iveton, cela fut rappelé avec force lors de cette soirée, était un fils de ce peuple, un Algérien à part entière, sans formule complémentaire (du type « d’origine européenne »). Avec ses camarades Maurice Laban, Henri Maillot, Maurice Audin, Henri Alleg, bien d’autres encore, il ne se posait pas la question des « origines » de ses camarades de combat : son pays, l’Algérie, était la proie d’un système honni, le colonialisme, il fallait l’en débarrasser, c’était aussi simple que cela.

Lorsque Fernand Iveton fut arrêté, la propagande coloniale, haineuse, accentua immédiatement ses accusations anticommunistes : elle tenait la « preuve » de la manipulation par le PCF, donc par Moscou, du mouvement patriotique algérien. Est-ce cette situation qui amena ce Parti à faire preuve de prudence et à ne pas s’engager dans la défense militante d’Iveton ? Jean-Luc Einaudi, auteur il y a vingt-cinq années d’une histoire de ce drame, maintint sa sévère analyse de cette attitude. D’autres présents, dont de nombreux anciens cadres du FLN, nuancèrent cette sévérité et rappelèrent la fraternité d’armes d’antan, malgré les divergences politiques.

Si le contexte particulier de cette époque permet de comprendre (approuver est une autre question) cette prudence, il faut que la mémoire communiste, aujourd’hui, se réapproprie Fernand Iveton. Il fut un pur héros, mort pour son idéal. Au pied de l’échafaud, il ne baissa pas les yeux. Il embrassa ses deux compagnons d’infortune, eux aussi condamnés à mort, Mohamed Ouenouri et Mohamed Lakhnèche. Puis jeta aux yeux de ses bourreaux – et de la France colonialiste – un vibrant « Vive l’Algérie ! ».

Cette affaire reste en tout cas une tache indélébile dans l’histoire de la France contemporaine. Mais la particularité du cas Iveton ne doit pas faire oublier que le sang a été répandu à flots durant cette période : 221 autres patriotes algériens, classés, eux « musulmans », furent guillotinés, dont 44 durant la période où François Mitterrand était Garde des Sceaux.

En ces temps de réhabilitation tous azimuts du colonialisme, en ces temps où un pouvoir sarkozyste aux abois utilise le mythe Bigeard pour chasser sur les terres du Front national (1), il est bon de rappeler que ce système, né dans la violence, ne s’est perpétué que par le sang, avant de s’écrouler lamentablement.

Alain Ruscio


(1) Rappelons que la pétition contre le transfert des cendres de ce tortionnaire est toujours d’actualité : nonabigeardauxinvalides.net

Alain Ruscio


Edité le 30-12-2011 à 17:14:06 par Finimore


marquetalia
en l occurence,la nouvelle calédonie.
zorba
Mitterand et ses amis socialistes ne tremblaient pas pas pour faire exécuter des communistes, avec et en appui des idées de la droite la plus réactionnaire.
Une histoire à ne jamais oublier dans le contexte d'alignement aux thèses colonialistes pour les prochains épisodes guerriers.
Xuan
GUERRE D'ALGERIE : HOMMAGE A FERNAND IVETON AU CENTRE CULTUREL ALGERIEN: PARIS, 15 DECEMBRE 2011 à 18 h 30



Sous ce titre, J. Tourtaux publie une lettre de Mohamed REBAH


FERNAND IVETON
MORT POUR L’INDEPENDANCE DE SON PAYS, L’ALGERIE.




A l'approche de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, je voudrais dédier cet hommage à deux Algériennes exceptionnelles : Jacqueline Guerroudj et Raymonde Peschard. Et, à travers elles, à toutes celles et tous ceux qui ont mis leur vie en péril en s'engageant dans la lutte pour l'indépendance nationale.

Jacqueline Guerroudj, qui avait remis la bombe à Fernand Iveton, est une rescapée de la guillotine. Elle vit toujours à Alger. Retraitée de l'université d'Alger, elle a contribué à la formation des premiers étudiants de l'Algérie indépendante.

Raymonde Peschard, qui était assistante sociale à l'EGA avant de prendre le chemin du maquis, est tombée au champ d'honneur dans les monts des Bibans, au sud de Bejaia, le 26 novembre 1957. Capturée, elle fut froidement exécutée par un officier français.

-------------O------------


Avec l'exécution, le 11 février 1957, de Fernand Iveton, sur l'échafaud dressé dans la nuit à la prison de Barberousse, le bourreau Maurice, Meyssonnier, descendant d'immigrés européens, patron de bar de son état, était à sa treizième victime parmi les patriotes algériens.

Fernand Iveton était lui aussi descendant d'immigrés européens. "C'était un pied noir typique: père français, mère espagnole" , écrit son avocat, membre du PCF, Joë Nordmann, dans son livre "aux vents de l'histoire" , paru aux éditions Actes sud, en 1996. Mais " celui-là n'est pas comme les autres" , avait dit, un jour, Didouche Mourad à son ami Ahmed Akkache. S'il y en avait beaucoup comme lui, cela aurait changé bien des choses" . C'était au quartier de La Redoute, vers la fin des années 1940.

Par "les autres" , Didouche Mourad désignait ceux qui, contaminés par le racisme, formaient la communauté française. "Cette société des "Français d'Algérie" dont parle Henri Alleg dans son livre "La Guerre d'Algérie". "Si diverse et si contradictoire, écrit-il, (elle) avait au moins une certitude commune qui faisait la force idéologique et politique de la grosse colonisation. Elle ne jouissait de ces "privilèges", pour aussi misérables qu'ils fussent, que parce qu'elle était l'heureuse élite, celle à qui la providence avait confié la tâche de régner sur les indigènes. Cela chacun l'apprenait avant même de savoir lire." L'éducation familiale du mépris de l'indigène fut relayée par l'école.

L'école française a grandement contribué à la construction et à la diffusion du racisme avec notamment l'institution de la section "A" pour les enfants européens et la section "B" pour les indigènes, et à travers les livres et les manuels scolaires, car, comme l'écrit Aimé Césaire, "il n'y a pas de colonialisme sans racisme" .

Au quartier populaire du Clos-Salembier où il est né le 12 juin 1926, Fernand Iveton était connu pour ses solides convictions communistes et très estimé, pour sa droiture, par les militants du PPA-MTLD qu'il côtoyait au syndicat des gaziers-électriciens de la CGT. Il aimait l'ambiance sportive. Le samedi après-midi, on le trouvait sur un terrain de football avec ses camarades de travail, Algériens et Européens, portant les couleurs du club corporatif de l'EGA, affilié à la Fédération gymnique et sportive du travail (FSGT), raconte son camarade du parti, Maurice Baglietto.

Le dimanche, à la sortie du stade, avec ses camarades de la section du PCA du Clos-Salembier, il vendait à la criée l'hebdomadaire Liberté, organe du Parti communiste algérien auquel il adhéra l'été 1946. Chaque semaine, par la plume de son rédacteur en chef, Ahmed Akkache, Liberté développait l'idée de l'indépendance nationale Fernand Iveton y croyait. Il avait foi en une Algérie indépendante, juste et solidaire. Il avait suivi le chemin choisi par son père, militant communiste et syndicaliste, ouvrier à la société d'électricité Lebon avant qu'elle ne soit nationalisée en 1946. Il retrouve, au début de l'année 1950, à l'école élémentaire du Parti, Henri Maillot qu'il connut au Mouvement des jeunesses communistes et à l'Union de la jeunesse démocratique algérienne (UJDA).

Fernand Iveton acquit les principes de liberté et d'indépendance nationale au cours des luttes ouvrières menées côte à côte avec les travailleurs musulmans, en grande majorité des militants du PPA-MTLD.

C'est sur le terrain des luttes ouvrières et politiques, qui connurent un essor formidable entre 1947 et 1954, qu'il faut chercher les racines de son intégration à la nation algérienne

Le principe de l'indépendance nationale - plus précisément l'idée de séparation - était loin d'être partagé par tous les adhérents d'origine européenne du PCA, malgré les efforts d'éducation politique prodigués par leur parti qui, d'ailleurs, "se demande, dans un de ses écrits, si les efforts nécessaires faits en la direction des travailleurs européens, y compris les efforts de réflexion, d'élaboration, n'ont pas été effectués au détriment de ceux prioritaires en direction des masses algériennes."

Seule une élite a pu se dégager de la mentalité colonialiste, souligne le PCA dans le document "Essai sur la nation algérienne" . Iveton était de cette élite. « Il avait très tôt assimilé cette notion d'indépendance, témoigne Henri Alleg, à l'image d'autres Européens militants du PCA, comme Henri Maillot, Maurice Laban, Maurice Audin et d'autres. La seule issue, à ses yeux, pour les Européens, était de se détacher du système colonial. »

Il s’engage dans la lutte armée, dès la création, en 1955, des Combattants de la libération- la branche armée du PCA- puis, à sa dissolution, en juin 1956, dans l'ALN.

Il fit partie du groupe de fidas du Ruisseau dirigé par M'Hamed Hachelef. Leur objectif, clairement exprimé, était, selon l'idée émise par Fernand Iveton qui connaissait bien les lieux, de placer des bombes sous les tuyaux à un endroit choisi pour que les dégâts empêchent l'usine de fonctionner, privant ainsi Alger d'électricité, comme témoigne Jacqueline Guerroudj, ancienne condamnée à mort, dans son livre "Des douars et prisons" .

Jacqueline Guerroudj était chargée de remettre à Fernand Iveton les deux bombes réglées par Abderrahmane Taleb pour exploser à 19 heures 30, lorsque l'usine est vidée de son personnel.

Mais sa musette ne pouvant les contenir toutes les deux, il n'a pu en prendre qu'une seule. En arrivant à l'usine, il mit sa musette dans son placard. Son contremaître qui le surveillait, a entendu le "tic-tac" et prévenu la police. Fernand Yveton est arrêté et embarqué au Commissariat central d’Alger.

Nous sommes le mercredi 14 novembre 1956. Durant trois jours, il est soumis à d'atroces tortures, tortures qu'il relate dans un Mémoire qu'il remit à son avocat, Joë Nordmann.

Le 25 novembre 1956, il est condamné à mort par le Tribunal militaire d'Alger « au motif qu’il avait voulu faire sauter Alger » selon les propres mots de Jacques Soustelle, ancien gouverneur d'Algérie. Le procès se déroule dans un climat de haine raciale, alimenté et dirigé par des groupes fascistes, partisans féroces de l’Algérie française, qui avaient créé en janvier 1956 un comité de Défense et d'Action pour l'Algérie française et qui, plus tard, formèrent l’OAS sous la direction du général Salan.

Le 11 février 1957, soit 80 jours à peine après son procès, la lame de la guillotine, symbole de la barbarie fasciste, s’abat sur sa tête. Dans le couloir qui le conduit à l'échafaud, Fernand Iveton lance un vibrant « l’Algérie libre vivra » .

C'est un des descendants de ces oiseaux de proie qui se sont abattus sur nos rivages dès 1831, comme l’écrit le PCA en 1958, « des trafiquants, aventuriers, spéculateurs, pègre des ports méditerranéens de France, d’Espagne, d’Italie, de Grèce, de Malte… » , Maurice Meyssonnier, qui fait tomber la lame.

Le recours en grâce lui avait été refusé le 10 février 1957 par le Président de la République, René Coty, en accord avec le garde des sceaux, François Mitterrand et le secrétaire général de la SFIO, Guy Mollet, Président du conseil.

C'était le moment où, à l'Assemblée générale de l'O.N.U., était inscrite "la question algérienne" . Guy Mollet avait adressé une lettre à cette institution (publiée par les quotidiens en Algérie) pour dire que la guerre d'indépendance était dirigée par les communistes. Il voulait créer un climat général de peur en exagérant la participation des communistes dans la guerre de libération. Faire peur également au FLN qui misait sur l'ONU.

Pour le gouvernement français, la décapitation rapide du communiste Fernand Iveton devait absolument servir d'exemple.

Elle fut effectivement un exemple. Un exemple qui a « éclairé la route » de milliers d’autres patriotes dans la lutte pou briser les chaînes de la servitude.

Au greffe, calme et détendu, il prononce ces paroles recueillies par son avocat : "La vie d'un homme, la mienne, ne compte pas. Ce qui compte, c'est l'Algérie, son avenir..." Paroles qu'il laisse comme un message aux générations qui vivront dans l'Algérie indépendante.

De cet homme aux vues lointaines, Joë Nordmann a gardé un souvenir fervent. «Sa droiture, sa clarté d’esprit, sa fidélité aux principes de liberté et d’indépendance m’impressionnèrent beaucoup lorsque, pour la première fois, je le rencontrai à la prison Barberousse d’Alger. Il avait trente ans » , écrit-il.

Un souvenir partagé par ses compagnons d'armes de l'ancienne Zone Autonome d'Alger, à laquelle il a appartenu, qui, chaque année, se recueillent sur sa tombe, au cimetière de Saint Eugène (aujourd'hui Bologhine), évoquant son courage exceptionnel.

De son côté, l'organisation nationale des moudjahidine, à travers l'association "Machaal ech Chahid (Le Flambeau du Martyr)" , a tenu, l'an dernier, à Alger, une conférence, portant sur son glorieux parcours.

"Le personnage de Fernand Iveton, héros modeste et clairvoyant... imprégné d'un idéal communiste qui l'a conduit à la lutte anti-colonialiste et à l'adhésion au FLN... méritait une étude" , souligne Jacqueline Guerroudj dans son ouvrage.

Un chapitre important lui est consacré dans un Mémoire de licence soutenu en juillet 2011, par deux étudiantes de l’institut des sciences de l’information de l'Université d'Alger, sur l'engagement des Algériens d'origine européenne.


"Reçu de mon camarade Mohamed REBAH " J. Tourtaux


Edité le 17-12-2011 à 00:39:24 par Xuan


 
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