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marquetalia
zorba,démocratie signifie"le pouvoir du peuple",ce terme est incompatible avec la misère
marquetalia
le site "futur rouge" voit les naxalites au pouvoir en inde avant 2050...
Xuan
Cet article était paru initialement dans The Hindu, puis dans Comité de Soutien à la Révolution en Inde
La grève a très largement touché tout le secteur public, mais aussi et c’est une nouveauté les travailleurs du commerce, du transport, de la construction, du textile et de la construction automobile, et de nombreux travailleurs inorganisés.
Voir The Hindu

Les syndicats se préparent pour une grève générale nationale


par Sunny Sebastian
5 février 2012
Le dirigeant du Parti Communiste d’Inde et secrétaire général du All India Trade Union Congress (AITUC) Gurudas Dasgupta a qualifié l’appel commun à la grève par les syndicats pour le 28 Février comme la plus grande démonstration d’unité par la classe ouvrière et les pauvres.
Tous les syndicats de premier plan, y compris l’INTUC (Indian National Trade Union Congress), affilié au parti du Congrès, et le Bharatiya Mazdoor Sangh (BMS) affilié au Bharatiya Janata Party (BJP), outre les syndicats de gauche – le CITU (Centre for Indian Trade Unions) et le All India Trade Union Congress (AITUC) – participeront à la grève.
« Il ne s’agit pas de ces seuls syndicats. Le syndicat de la Shiv Sena dans le Maharashtra et le syndicat affilié à la Ligue Musulmane du Kerala ont également apporté leur soutien à l’appel à la grève. Outre les organisations au niveau national, des centaines de syndicats non affiliés et des syndicats locaux sont en grève, que l’on peut appeler la plus grande de ces derniers temps, » a affirmé M. Dasgupta.
M. Dasgupta était dans la capitale du Rajasthan ce vendredi, ainsi que Sanjeev Reddy, député et président de l’INTUC ; B.N. Roy, secrétaire général de BMS ; et Tapan Sen, député et secrétaire général du CITU, afin de mobiliser les cadres et les travailleurs pour la grève.
« C’est peut-être la première fois que les dirigeants de grands syndicats voyagent ensemble dans tout le pays pour la préparation de la grève, » a noté M. Dasgupta . « Nous avons gardé la grève hors du champ de la politique par souci de l’unité syndicale. »
Les dirigeants syndicaux ont jusqu’à présent fait une tournée l’Andhra Pradesh, du Bengale occidental, du Karnataka, du Maharashtra, du Kerala, du Chhattisgarh, du Madhya Pradesh et du Rajasthan. Ils visiteront également le Tamil Nadu, le Punjab, le Bihar, le Jammu-et-Cachemire, le Sikkim et l’Himachal Pradesh dans les prochains jours, a déclaré le dirigeant du PCI.
La « misère croissante » des gens ordinaires, les bas salaires, les journées de 10 heures dans des conditions de travail misérables, les suppressions d’emplois, le chômage énorme et le nombre croissant de contrats/emplois intérimaires ont été données comme raisons de l’appel à la grève. « Ce n’est qu’un appel au réveil. Il s’agit d’un signal d’avertissement au gouvernement de l’Alliance Progressive Unie, dont les politiques du néo-capitalisme ont amené cette situation dans le pays, » a affirmé M. Dasgupta.
Il a dit qu’alors que le gouvernement n’avait pas de temps pour les travailleurs, il pouvait tenir des discussions sur la gestion de la crise avec Kingfisher Airlines, qui a été confronté à un problème financier.
« Nous avons essayé d’avoir un dialogue avec les autorités depuis un mois et demi, mais personne n’y a prêté attention. En fait, le Parlement ne réussit pas à s’acquitter de sa responsabilité envers les syndicats, » a allégué M. Dasgupta, membre du Rajya Sabha.


Lire également : "Grève générale historique en Inde : 100 millions de grévistes, avec un rôle moteur des communistes, contre la politique de casse sociale du gouvernement de centre-gauche"
sur le site solidarité internationale pcf
zorba
Ce pays, en fdèle continuateur de la démocratie anglo saxonne, a toujours maintenu ses pauvres à l'abri des influences communistes et libératrices, ce qui explique les 700 millions de pauvres. Et ce ne sont pas les oeuvres des curés qui risquent de changer l'ordre impérial séculaire d'exploitation capitaliste.
Quand on dit Inde, on pense : Misère et Démocratie.
Une foutaise.
marquetalia
il y a 700 millions de déshérités en inde;esperons que les naxalites y prennent le plus tot possible le pouvoir,balayant théocratie,système des castes,et la bourgeoisie compradore inféodée aux usa et a israel.
zorba
A condition que les organisations marxistes léninistes prennent le rôle qu'elle doivent jouer pour renverser l'ordre capitaliste dominant.
L'affaire sera rude; les alliés fidèles peu nombreux.


Edité le 29-02-2012 à 04:36:14 par zorba


Xuan
Grève générale sans précédent en Inde


Les onze syndicats indiens - y compris affiliés au gouvernement - ont appelé les salariés à la grève générale.

La grève touche de nombreux secteurs, dont les banques du secteur public, les ports et les docks, les chemins de fer, les assurances, les transports routiers, l'énergie, les mines et l'aviation. Elle aurait mobilisé cent millions de grévistes.

Des millions d’indiens ont manifesté pour plusieurs revendications :
> augmentation et extension du salaire minimum
> des contrats à durée indéterminée pour les 50 millions de travailleurs temporaire, les mêmes droits et protections pour les travailleurs temporaires et contractuels que les travailleurs permanents.
> la résistance aux atteintes aux droits syndicaux
> le maintien du droit du Travail et l’arrêt de la hausse des prix.
> la modération des hausses de prix
> la création d'une sécurité sociale nationale
> l'augmentation des pensions de retraite
> la lutte contre la corruption.

Ces derniers mois les luttes ouvrières se sont multipliées comme les grèves pour la reconnaissance d'un syndicat dans le secteur automobile (occupation de deux jours d'une usine de Hyundai), la grève sauvage par le personnel d'Air India, les débrayages des travailleurs des télécommunications et des mineurs de charbon contre les plans de privatisation .

Malgré un taux de croissance d'environ 9% chaque année, plus de quatre cents millions d'Indiens vivent dans la pauvreté absolue.
Les conditions de travail et de vie sont au mieux égales à celle des pays africains qui n'ont pas encore décollé. L'inflation annuelle de l'Inde a connu sa progression la plus basse depuis 26 mois en janvier à 6,55%.

Ce mouvement de masse sans précédent et animé par la classe ouvrière marque un tournant.
C'est la réponse du prolétariat à la crise du capitalisme et à ses "plans de relance" et d'austérité, et à ses conséquences dans tous les pays du monde.
La bourgeoisie indienne devra s'incliner.
Les capitalistes occidentaux qui ont délocalisé dans les pays émergents pour accroître leurs profits comprennent à présent le sort qui les attend tôt ou tard.
L'écho de cette grève immense retentira non seulement dans les pays émergents mais aussi dans les pays impérialistes.



manifestation lundi à Siliguri dans le nord-est

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