| Un aspect positif des révoltes arabes et qui témoigne du soutien populaire envers lutte nationale palestinienne, malgré les tentatives euro-US d'acheter les bourgeoisies du maghreb :
L'EGYPTE ROUVRIRA LE POSTE FRONTIERE DE RAFAH LE 28 MAI http://www.convergencedesluttes.fr/index.php?post/2011/05/26/OUVERTURE-OFFICIELLE-DE-LA-FRONTIERE-DE-RAFAH LE CAIRE (Reuters) - L'Egypte rouvrira sa frontière avec la bande de Gaza au point de passage de Rafah "sur une base quotidienne" à compter du 28 mai afin d'alléger les restrictions pesant sur la population palestinienne de cette étroite bande côtière soumise à un blocus israélien, a annoncé mercredi l'agence de presse officielle Mena. Cette mesure, qui a toutes les chances de soulever des objections de la part de l'Etat hébreu, est, semble-t-il, une nouvelle illustration de l'inflexion de la politique égyptienne depuis "la révolution du Nil" qui a renversé le 11 février le président Hosni Moubarak. Sous le "raïs" aujourd'hui déchu, les autorités égyptiennes n'entrouvraient que périodiquement le poste-frontière de Rafah pour faire entrer des vivres, des médicaments ou des personnes, essentiellement des blessés ou des étudiants cherchant à se rendre en Egypte ou dans des pays tiers via ce pays. La nouvelle décision - la frontière sera ouverte tous les jours, sauf vendredi, jour férié, de 9 heures à 17 heures - s'inscrit "dans le cadre des efforts déployés par l'Egypte pour faire cesser les divisions entre Palestiniens et mettre un point final à leur réconciliation", a ajouté l'agence égyptienne. Début mai, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait annoncé que Le Caire envisageait d'ouvrir le poste-frontière de Rafah de manière permanente pour soulager la vie du million et demi de Palestiniens soumis au blocus israélien. |
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| Les développements récents des insurrections arabes montrent que les situations diffèrent d'un pays à l'autre. Des classes bourgeoises peuvent s'accaparer le soulèvement des jeunes à leur profit. La jeunesse possède aussi des caractéristiques de classe et l’aspiration à la liberté des enfants des classes aisées n’est pas identique à l’aspiration au travail des enfants de prolétaires ou de paysans pauvres. C'est d'ailleurs une observation qu'on a pu faire à propos de mai 68, qui comprenait des facettes très variées. Durant les événements une fraternité révolutionnaire unissait tous ceux qui manifestaient alors dans le rejet du gouvernement bourgeois, avec le mot d'ordre "dix ans ça suffit !". D’ailleurs des inconnus qui se rencontraient dans les rues de Paris parlaient naturellement de projets révolutionnaires comme s’ils se fréquentaient de longue date… C’est une des manifestations du pouvoir extraordinaire d’un mouvement de masse. Lorsque la bourgeoisie a repris la main par la menace, puis assuré sa "légitimité" au moyen d'élections approuvées par la gauche, les diverses composantes de la « révolution » sont apparues, notamment la jeunesse radicale issue de la bourgeoisie ou de la petite bourgeoisie. Certains parmi elle se sont agités dans des organisations d’extrême gauche pendant quelques années, pratiquant davantage l’anti communisme que l’anti révisionnisme. Ils ont fini leur parcours comme Cohn Bendit, dans les bras de la réaction et de l’impérialisme. D’autres se sont ralliés au révisionnisme ou au réformisme et défendent maintenant eux aussi le capitalisme et ses visées bellicistes contre les peuples du Tiers Monde. Seul un petit nombre est resté fidèle à des engagements révolutionnaires et à l’idéologie prolétarienne. Finimore, qui est de ma génération te dirait vraisemblablement quelque chose d’approchant, et Gorki ne se prive pas de dénoncer la petite bourgeoisie radicale et ses prétentions à diriger le prolétariat. Il faut donc être vigilant envers les slogans de révolte « à bas le tyran ! Liberté ! Démocratie ! ». S’ils reflètent les besoins des masses, ils recouvrent aussi des intérêts de classe différents. C’est encore une fois pour cette raison que le prolétariat a le besoin impératif d’un parti distinct, indépendant de toutes les autres classes. |
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| Xuan a écrit :
J'ajouterai que pour faire la révolution il faut un parti révolutionnaire, et pour faire la révolution socialiste il faut un parti révolutionnaire de la classe ouvrière. Le développement inégal et dans des conditions très différentes de tous les pays ne doit pas être négligé, mais cet enseignement que nos anciens ont appris en versant leur sang, reste valable partout. |
Les difficultés de la révolution en Egypte et en Tunisie confirment tes écrits. La contrerévolution est l'affût de la moindre faille, et, il y en a énormément. Les révisionnismes de toutes sortes dans les pays arabes ainsi que la répression terrible avaient mis dans l'impasse la construction et l'avance de partis révolutionnaires de masse, on voit l'exemple malheureux au Soudan contre le parti de feu Abdelkhalek Mahjoub. Et aussi, les succès de la contrerévolution en ex-URSS avait été un grand découragement effroyable contre les progrès de tout parti révolutionnaire dans les pays arabes. Je n'annonce rien de nouveau en écrivant cela, n'est ce pas. |
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