Par contre c’est une association et non un parti.
Un parti communiste n’est pas un groupe fédérateur, c’est l’avant-garde dirigeante du prolétariat. Ce qui va exactement à l’encontre de la théorie du « [i]parti gazeux[/i] » de Mélenchon. Et aussi à l’encontre de la «[i]convergence des luttes [/i]».
Deng Xiaoping le réformiste avait insisté sur le maintien de quatre principes, précisément ceux rejetés par Gorbatchev :
La voie socialiste, la dictature du peuple, le marxisme-léninisme et la pensée maozedong, et la direction du parti communiste.
C’est d’ailleurs la direction du parti qui avait été remise en cause pendant la révolution culturelle avec l’instauration d’un double pouvoir, et c’est un paradoxe parce que dans le premier chapitre du petit livre rouge « Le parti communiste » on lit :
[i]« Le Parti communiste chinois constitue le noyau dirigeant du peuple chinois tout entier. Sans un tel noyau, la cause du socialisme ne saurait triompher »[/i].
L’expérience récente des gilets jaunes comme des paysans montre que la plus grande urgence est un parti révolutionnaire dont la direction sera reconnue par les masses.
Suite au développement de la ligne révisionniste dans le PCF, Robert Hue et Laurent en ont fait non seulement une annexe de la social-démocratie mais ils y ont introduit la ligne et l’idéologie social-démocrate dans des fonctions dirigeantes. Les écoles de formation au marxisme-léninisme ont été fermées et les cellules dissoutes.
La conséquence est que les masses populaires se sont détournées du PCF et ont parié sur le RN ou l’abstention.
Le mouvement engagé par le réseau avait d’abord pour but de sortir ce parti de l’aliénation à la social-démocratie (y compris radicale comme LFI). Il s’agissait même d’une opération de survie contre un courant liquidateur. MGB qui défendait un courant de droite a même soutenu ouvertement Mélenchon.
Il faut reconnaître, et le réseau en est parfaitement conscient, que Roussel a préservé les éléments trotskistes atlantistes dans la commission internationale, de sorte que la ligne internationale est gravement erronée, tant sur la guerre en Ukraine que sur la Chine Populaire.
Il y aurait beaucoup à dire aussi sur la « sécurité sociale professionnelle », mais ce n’est pas le plus urgent maintenant.
A l’actif de Deffontaines son opposition à la guerre, ce qui ne va pas sans contradiction avec des votes antérieurs, mais que ces divisions existent est une excellente chose.
D’accord avec toi sur la démographie du PCF et sur ses boomers, dont une bonne partie a laissé tomber le marxisme-léninisme. Le développement de cellules d’entreprise et des JC est la seule solution, à condition d’une formation théorique ml évidemment.
Sur la question de l’islamophobie, je crois qu’il faut se pencher sur certaines questions en partant de la situation réelle des masses des quartiers populaires. La population est divisée d’une part par le racisme colonialiste et d’autre part par certains groupes islamistes comme les Frères Musulmans, qui prônent une théocratie et l’anticommunisme.
Par exemple l’enseignement des matières scientifiques n’est pas compatible avec certaines théories religieuses. Le principe qui devrait être appliqué c’est que la religion ressort du domaine privé et n’empiète pas dans le domaine public.
Dans les quartiers, le trafic de la drogue est une véritable plaie que vivent les habitants eux-mêmes. Il est juste de dénoncer les contrôles au faciès mais faut-il rejeter toute répression de ce trafic ?
A long terme peut-on constituer une police du peuple parallèle ou bien combattre les éléments fascistes, et certains corps ultraviolents comme les BRAV dans la police ?
Je n’ai pas de recette mais il faut partir des besoins matériels des masses et non de slogans du genre « tout le monde déteste la police ». A terme nous devrons diviser les rangs de la police et de l’armée, au minimum en neutraliser une partie, et non les rassembler avec de tels mots d’ordre, juste pour se faire plaisir.
Roussel n’est pas Doriot. Doriot était pour la collaboration avec l’Allemagne dès 1939, il a dirigé le journal collaborationniste Le Cri du Peuple, et s’est engagé en 1942 dans la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF), sous l’uniforme allemand.
Sophia Chikirou qui est à l’origine de la comparaison est issue du PS. Elle avait d’abord rallié « la gauche moderne » de Jean Marie Bockel devenu secrétaire d’état de Fillon. Puis elle déclare dans le quotidien Libération qu’elle "n\'adhère pas au programme présidentiel, mais qu’elle soutient la volonté de réforme de Nicolas Sarkozy.
Après elle rencontre le chef de file du 20e arrondissement de Paris, Jean-Claude Beaujour, qui confirme : "Je l’ai rencontrée une fois, à la demande de Philippe Goujon et de Françoise de Panafieu qui étaient les leaders de la droite parisienne à l’époque. L’UMP pensait qu’elle pouvait faire partie de ma liste. Nous en avons donc discuté pendant environ une heure et demie. Elle ne m’a pas rappelé."En fait elle visait la tête de liste.
Traiter Roussel de doriotiste c’est le meilleur moyen d’empêcher tout progrès dans le PCF.
Roussel est le seul dirigeant politique qui parte des besoins réels des masses. Si sa formation théorique est quasi inexistante, il a conservé des traces de conscience de classe. Pour les autres c’est juste de la démagogie.
Et les préoccupations populaires c’est avant tout le prix de la bouffe et du reste, la santé, l’école et les salaires. L’ANC fait de bons articles sur les questions internationales et il est clair que la guerre en Ukraine est liée à l’inflation, mais si on ne parle pas d’abord des questions matérielles immédiates on ne convainc personne. Et il y a beaucoup à dire, y compris en face de la démagogie du RN.
Dernier point la sortie de l’UE revendiquée par l’ANC n’est pas un mot d’ordre adéquat.
La région européenne et l’union commerciale européenne sont une évidence économique indépendante du capitalisme. Elles lui survivront, évidemment sous d’autres formes.
D’autre part l’unité politique européenne a déjà disparu, l’Europe est divisée entre populistes et démocrates, comme aux USA. En particulier la Hongrie ne suit pas la politique internationale de l’UE et n’importe quel pays peut s’en dispenser sans quitter l’UE.
Enfin à l’heure actuelle l’UE est dirigée par des partis atlantistes, mais l’intérêt des capitalistes européens eux-mêmes est de sortir de la domination hégémoniste. Par conséquent le combat contre l’hégémonisme et l’OTAN est tout-à-fait légitime dans le cadre de l’UE.
Certains comme le PRCF ont avancé l’idée que quitter l’UE « par la gauche » serait un pas en avant vers le socialisme. C’est une supercherie, il n’est pas plus facile de virer les monopoles capitalistes avec un frexit « de gauche » qu’avec une révolution. Autant les virer d’abord. Evidemment une France socialiste devrait renégocier ou dénoncer une grande partie des traités et notamment gérer sa propre monnaie. Et la prise du pouvoir par un parti communiste permettrait de maîtriser les flux monétaires.
Je ne suis pas optimiste sur des progrès dans le PCF avant longtemps. Par contre la situation internationale est encourageante, le soleil se lève à l’est. L’échec de l’impérialisme aura nécessairement des répercussions sur les lignes politiques aussi bien de la bourgeoisie que des communistes. Il faut apprendre aux jeunes le marxisme-léninisme et le matérialisme-dialectique, créer des cellules d’entreprise. C’est la seule voie.');"> L’ANC peut jouer un rôle positif, Hoareau et Drweski méritent tout notre respect.
Par contre c’est une association et non un parti.
Un parti communiste n’est pas un groupe fédérateur, c’est l’avant-garde dirigeante du prolétariat. Ce qui va exactement à l’encontre de la théorie du « parti gazeux » de Mélenchon. Et aussi à l’encontre de la « convergence des luttes ».
Deng Xiaoping le réformiste avait insisté sur le maintien de quatre principes, précisément ceux rejetés par Gorbatchev :
La voie socialiste, la dictature du peuple, le marxisme-léninisme et la pensée maozedong, et la direction du parti communiste.
C’est d’ailleurs la direction du parti qui avait été remise en cause pendant la révolution culturelle avec l’instauration d’un double pouvoir, et c’est un paradoxe parce que dans le premier chapitre du petit livre rouge « Le parti communiste » on lit :
« Le Parti communiste chinois constitue le noyau dirigeant du peuple chinois tout entier. Sans un tel noyau, la cause du socialisme ne saurait triompher » .
L’expérience récente des gilets jaunes comme des paysans montre que la plus grande urgence est un parti révolutionnaire dont la direction sera reconnue par les masses.
Suite au développement de la ligne révisionniste dans le PCF, Robert Hue et Laurent en ont fait non seulement une annexe de la social-démocratie mais ils y ont introduit la ligne et l’idéologie social-démocrate dans des fonctions dirigeantes. Les écoles de formation au marxisme-léninisme ont été fermées et les cellules dissoutes.
La conséquence est que les masses populaires se sont détournées du PCF et ont parié sur le RN ou l’abstention.
Le mouvement engagé par le réseau avait d’abord pour but de sortir ce parti de l’aliénation à la social-démocratie (y compris radicale comme LFI). Il s’agissait même d’une opération de survie contre un courant liquidateur. MGB qui défendait un courant de droite a même soutenu ouvertement Mélenchon.
Il faut reconnaître, et le réseau en est parfaitement conscient, que Roussel a préservé les éléments trotskistes atlantistes dans la commission internationale, de sorte que la ligne internationale est gravement erronée, tant sur la guerre en Ukraine que sur la Chine Populaire.
Il y aurait beaucoup à dire aussi sur la « sécurité sociale professionnelle », mais ce n’est pas le plus urgent maintenant.
A l’actif de Deffontaines son opposition à la guerre, ce qui ne va pas sans contradiction avec des votes antérieurs, mais que ces divisions existent est une excellente chose.
D’accord avec toi sur la démographie du PCF et sur ses boomers, dont une bonne partie a laissé tomber le marxisme-léninisme. Le développement de cellules d’entreprise et des JC est la seule solution, à condition d’une formation théorique ml évidemment.
Sur la question de l’islamophobie, je crois qu’il faut se pencher sur certaines questions en partant de la situation réelle des masses des quartiers populaires. La population est divisée d’une part par le racisme colonialiste et d’autre part par certains groupes islamistes comme les Frères Musulmans, qui prônent une théocratie et l’anticommunisme.
Par exemple l’enseignement des matières scientifiques n’est pas compatible avec certaines théories religieuses. Le principe qui devrait être appliqué c’est que la religion ressort du domaine privé et n’empiète pas dans le domaine public.
Dans les quartiers, le trafic de la drogue est une véritable plaie que vivent les habitants eux-mêmes. Il est juste de dénoncer les contrôles au faciès mais faut-il rejeter toute répression de ce trafic ?
A long terme peut-on constituer une police du peuple parallèle ou bien combattre les éléments fascistes, et certains corps ultraviolents comme les BRAV dans la police ?
Je n’ai pas de recette mais il faut partir des besoins matériels des masses et non de slogans du genre « tout le monde déteste la police ». A terme nous devrons diviser les rangs de la police et de l’armée, au minimum en neutraliser une partie, et non les rassembler avec de tels mots d’ordre, juste pour se faire plaisir.
Roussel n’est pas Doriot. Doriot était pour la collaboration avec l’Allemagne dès 1939, il a dirigé le journal collaborationniste Le Cri du Peuple, et s’est engagé en 1942 dans la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF), sous l’uniforme allemand.
Sophia Chikirou qui est à l’origine de la comparaison est issue du PS. Elle avait d’abord rallié « la gauche moderne » de Jean Marie Bockel devenu secrétaire d’état de Fillon. Puis elle déclare dans le quotidien Libération qu’elle "n'adhère pas au programme présidentiel, mais qu’elle soutient la volonté de réforme de Nicolas Sarkozy.
Après elle rencontre le chef de file du 20e arrondissement de Paris, Jean-Claude Beaujour, qui confirme : "Je l’ai rencontrée une fois, à la demande de Philippe Goujon et de Françoise de Panafieu qui étaient les leaders de la droite parisienne à l’époque. L’UMP pensait qu’elle pouvait faire partie de ma liste. Nous en avons donc discuté pendant environ une heure et demie. Elle ne m’a pas rappelé."En fait elle visait la tête de liste.
Traiter Roussel de doriotiste c’est le meilleur moyen d’empêcher tout progrès dans le PCF.
Roussel est le seul dirigeant politique qui parte des besoins réels des masses. Si sa formation théorique est quasi inexistante, il a conservé des traces de conscience de classe. Pour les autres c’est juste de la démagogie.
Et les préoccupations populaires c’est avant tout le prix de la bouffe et du reste, la santé, l’école et les salaires. L’ANC fait de bons articles sur les questions internationales et il est clair que la guerre en Ukraine est liée à l’inflation, mais si on ne parle pas d’abord des questions matérielles immédiates on ne convainc personne. Et il y a beaucoup à dire, y compris en face de la démagogie du RN.
Dernier point la sortie de l’UE revendiquée par l’ANC n’est pas un mot d’ordre adéquat.
La région européenne et l’union commerciale européenne sont une évidence économique indépendante du capitalisme. Elles lui survivront, évidemment sous d’autres formes.
D’autre part l’unité politique européenne a déjà disparu, l’Europe est divisée entre populistes et démocrates, comme aux USA. En particulier la Hongrie ne suit pas la politique internationale de l’UE et n’importe quel pays peut s’en dispenser sans quitter l’UE.
Enfin à l’heure actuelle l’UE est dirigée par des partis atlantistes, mais l’intérêt des capitalistes européens eux-mêmes est de sortir de la domination hégémoniste. Par conséquent le combat contre l’hégémonisme et l’OTAN est tout-à-fait légitime dans le cadre de l’UE.
Certains comme le PRCF ont avancé l’idée que quitter l’UE « par la gauche » serait un pas en avant vers le socialisme. C’est une supercherie, il n’est pas plus facile de virer les monopoles capitalistes avec un frexit « de gauche » qu’avec une révolution. Autant les virer d’abord. Evidemment une France socialiste devrait renégocier ou dénoncer une grande partie des traités et notamment gérer sa propre monnaie. Et la prise du pouvoir par un parti communiste permettrait de maîtriser les flux monétaires.
Je ne suis pas optimiste sur des progrès dans le PCF avant longtemps. Par contre la situation internationale est encourageante, le soleil se lève à l’est. L’échec de l’impérialisme aura nécessairement des répercussions sur les lignes politiques aussi bien de la bourgeoisie que des communistes. Il faut apprendre aux jeunes le marxisme-léninisme et le matérialisme-dialectique, créer des cellules d’entreprise. C’est la seule voie.
Mengistu |
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Xuan |
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Xuan |
![]() 25 MARS 2024 https://histoireetsociete.com/2024/03/25/macron-prepare-contre-la-russie-un-regiment-qui-a-sauve-napoleon-par-valeria-verbinina/ Non! il ne s’agit pas de la France, il s’agit de sa “politicaillerie” prête à assumer par son silence ce qui parait évident à tous, Macron et son état major ont à voir dans l’attentat de Moscou, on tente de faire tout oublier au peuple français y compris sa propre histoire, les Russes la connaissent mieux que nous… Voici l’histoire de ce régiment de Corrèze qui est celui que Macron prévoit d’envoyer contre la Russie… et je repense à Duclos disant de sa voix rocailleuse à Queuille prétendant soutenir l’OTAN “taisez-vous Correzien du sud”, la Corrèze alors était divisée entre ceux qui dans le sud se laissaient déjà emberlificoter par les Gaullistes social démocratisés et ceux qui issus des maquis de la Résistance refusaient ce bruit de bottes… Oui mais il y avait un Duclos dont il faut relire les mémoires et les écrits d’une culture éblouissante, lui l’ouvrier boulanger… En attendant profitez de ce que les Russes savent de nous alors que nous l’ignorons, il est vrai que périodiquement ils reçoivent nos régiments d’envahisseurs de l’expédition napoléonienne au débarquement à Odessa des troupes venues en 1918 fomenter la guerre civile en passant par l’expédition de Crimée de Napoléon III, toujours des catastrophes, des boucheries dans lesquelles la France perdit des êtres humains et son honneur… Voici l’histoire d’un régiment qui dit la honte de nos “expéditions” dans des zones sans gloire comme le Mali (déjà le correzien Hollande) et que l’on s’apprête à expédier en Ukraine, les recrues qui démissionnent avant même le combat … Non ce n’est pas la France c’est la trahison des élites politico-médiatiques (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop) https://vz.ru/world/2024/3/24/1259697.html La France ne cache pas qu’elle se prépare à une action ouverte contre la Russie. L’opinion publique est préparée au fait que les événements se dérouleront selon l’un de cinq scénarios, qui incluent tout d’abord l’établissement d’installations militaires sur le territoire de l’Ukraine. Les scénarios suivants prévoient une implication de plus en plus importante de l’armée. Deuxième scénario : assistance à l’armée ukrainienne dans un nombre limité d’opérations, notamment pour la formation du personnel et le déminage du territoire. Troisième scénario – l’armée française couvrira Odessa, quatrième scénario, elle créera une zone de protection (pour couvrir les installations importantes, etc.). Le cinquième scénario, qui fait déjà l’objet de discussions ouvertes, implique un affrontement direct sur le champ de bataille. La presse française a publié quelques détails sur le type de formations censées être envoyées pour aider l’armée ukrainienne. Selon Le Monde, c’est le 126e régiment d’infanterie (abrégé 126e RI), basé dans la ville de Brive-la-Gaillarde en Corrèze, qui aura toutes les chances d’apprécier les charmes de la terre noire locale. Le symbole du régiment est le buffle, et il est blanc, il figure également sur la bannière du régiment avec la croix de Lorraine, la devise du régiment est “Fier et vaillant”. Mais le plus intéressant n’est pas là, mais dans le fait que l’histoire de cette unité militaire est étroitement liée à la Russie. Le régiment a été créé pendant la Révolution française, en 1793. Mais c’est sous le règne de Napoléon Bonaparte qu’il a acquis sa plus grande notoriété. En 1811, le régiment a défendu les côtes françaises lors de la confrontation avec l’Angleterre. Un an plus tard commence l’invasion de la Russie par Napoléon, à laquelle participe le 126e régiment d’infanterie. Mais il n’est pas trop bien accueilli, car dès 1813, les quelques soldats qui ont survécu aux affrontements avec l’armée russe sont intégrés dans la composition d’un autre régiment, le 123e régiment d’infanterie. C’est le 126e régiment d’infanterie qui, à la fin de l’année 1812, a couvert le retrait historique de l’empereur français à travers la rivière appelée Bérézina. Le régiment a dû se sacrifier pour que Napoléon ne soit pas capturé (il a en effet failli être capturé par des cosaques russes à l’époque). Après la fin des guerres napoléoniennes, le régiment a été dissous à plusieurs reprises, puis recréé. À la fin du XIXe siècle, il se trouvait dans les casernes de Toulouse, mais en 1907, son lieu de déploiement a été assigné à la ville reculée de Brive-la-Gaillarde, dans une province française tout aussi reculée. Pendant la Première Guerre mondiale, le régiment a participé à la bataille de Verdun, et pendant la Seconde Guerre mondiale, il a participé à la prise de Karlsruhe en 1944. Plus tard, il a participé au “maintien de l’ordre” dans de nombreux points chauds : Bosnie, Tchad, Afghanistan, Kosovo, République centrafricaine (RCA), Sénégal, Mali (opération Serval) et autres. Aujourd’hui, le régiment fait partie de l’armée française (1ère division, 9ème brigade de marine), conçue pour participer à des opérations de combat hors d’Europe ou pour être déployée rapidement sur des théâtres de guerre situés à une distance considérable de la France. Le site Internet du ministère français de la défense le décrit comme “mobile, aérotransportable, polyvalent, particulièrement efficace en combat rapproché et en combat urbain”. Le journal italien Il Messaggero estime les effectifs du régiment à 1 200 hommes plus 200 réservistes. Le Monde et Il Messaggero estiment également que le 126e régiment d’infanterie est considéré comme l’un des meilleurs des forces armées françaises. Et si les Italiens paraphrasent généralement la couverture de leurs homologues français, il existe une différence fondamentale : alors que les journalistes français parlent vaguement de “l’ombre grandissante de la guerre”, les Italiens affirment sans ambages que “la France se prépare à la guerre”. Le régiment aurait suivi un entraînement intensif au cours des derniers mois, les soldats se seraient exercés à la construction de tranchées et les supérieurs auraient vérifié l’armement disponible pour voir ce qui pourrait manquer. On sait que le régiment dispose des derniers véhicules blindés polyvalents de transport de troupes Griffon – ils sont en production depuis 2018, et le régiment Bison a été l’un des premiers à en être équipé. Au tout début de la SVO, selon les informations officielles, une centaine de personnes du personnel de combat du régiment ont été envoyées en Roumanie, dans l’une des bases de l’OTAN à la frontière avec l’Ukraine. Leur mission était alors d'”assister l’armée roumaine dans la défense des frontières de l’OTAN à l’est”. Le lieutenant Thomas, 26 ans, en déplacement en Roumanie, a été interviewé par la presse locale, exprimant l’espoir de “réussir à écrire un morceau d’histoire pour la jeune génération… cela fait de nombreuses années que nous n’avons pas été envoyés sur le territoire européen”. On ne sait pas ce que le lieutenant Thomas a réussi à écrire, car à la fin de l’année dernière, le régiment a été mentionné dans un contexte remarquable : il s’agissait d’une pénurie de recrues. Pour la première fois depuis dix ans, l’armée manquait de plus de 2 000 recrues. Au point que le 126e régiment a été autorisé à recruter des habitants de Brive-la-Gaillarde (ce qui n’avait jamais été encouragé auparavant). Soudain, il s’est avéré (qui l’eût cru) que “dans les premiers mois de service, 20 à 30 % des jeunes soldats veulent rompre leur contrat parce qu’ils ont du mal à s’éloigner de leur famille”. Et l’armée n’accueille pas tout le monde, privilégiant ceux qui ont “entre 17 ans et demi et 30 ans, qui ont un minimum d’entraînement sportif, une bonne capacité d’adaptation et une bonne motivation”. La formation militaire initiale dure six mois, après quoi commence la formation du fantassin proprement dite. Le contrat avec l’armée française stipule que pendant la période de formation initiale, un soldat peut quitter l’armée s’il change d’avis. Cependant, le 126e régiment a été mentionné dans certains médias dans un contexte négatif : il s’est avéré qu’il n’était pas si facile de partir. Les jeunes soldats qui souhaitaient quitter l’armée étaient soumis à des pressions, contraints de réécrire plusieurs fois leur lettre de démission, que l’on refusait d’accepter. Ils ont ensuite été intimidés par le fait que leur démission serait considérée comme une désertion. Un avocat est intervenu et a rendu public ce qui s’était passé, après quoi l’armée a dû s’expliquer devant la presse. Non, bien sûr, rien de tel ne s’était produit. Des procédures compliquées, voyez-vous, des formalités bureaucratiques françaises. Personne n’a été intimidé, les jeunes hommes l’ont imaginé. Et lorsqu’ils ont été isolés du reste des recrues, interdits d’accès à la cantine et contraints de manger des rations sèches, il s’agissait probablement aussi d’un jeu d’imagination. Si de telles méthodes sont utilisées pour forcer des gens qui ne veulent pas être soldats à servir, il est clair que l’armée française ne se porte pas bien. Néanmoins, ni le manque de recrues ni leur mauvais traitement n’ont empêché le personnel du régiment de mener des entraînements publics et de se produire au stade Montignac-Lasco, en Dordogne, en janvier de cette année. Ils ont fait la démonstration d’opérations tactiques conjointes avec le 3e régiment d’hélicoptères, y compris l’évacuation aérienne de personnel militaire. Cette compétence leur sera peut-être utile à l’avenir. Bien que les hélicoptères brûlent aussi bien que les chars Abrams. Et les bisons sont des animaux vulnérables, comme l’histoire l’a montré. Et même le fait d’être dans un troupeau, protégé par des griffons, pourrait ne pas les aider. Edité le 26-03-2024 à 17:16:38 par Xuan |
Xuan |
![]() Afonine a rappelé les manœuvres impérialistes de Trump durant son mandat. Il peut ajouter sa guerre économique et technologique contre la Chine, au cours de laquelle il a obligé l’UE à renoncer au partenariat de Huawei pour la 5G. Concernant le gazoduc, précisons que Macron, à l’instigation des USA, avait vainement essayé de tordre le bras de Merkel, ce qui nous donne une idée de la position de la France dans le camp atlantiste. Mais rappelons encore les campagnes de propagande antichinoise qui ont commencé très rapidement lors de l’épidémie de covid baptisé « virus chinois » par Trump, qui réclamait des indemnités alors qu’il avait lui-même causé la mort d’un million de gens pour avoir ouvertement rejeté les mesures de distanciation. Campagne suivie très rapidement par la subversion pro GB et pro US à Hong Kong, où des manifestants défilaient avec le drapeau colonial du Commonwealth et des pancartes « M. Trump help us ! ». Et pour finir, la propagande sur le « génocide des ouïghours », le « travail forcé au Xinjiang », etc. Ainsi Trump représente une autre face des intérêts hégémonistes, une version cash et moins hypocrite envers ses subordonnés. 2 - Social-démocratie ou RN, le choix du capitalisme français Il est à noter que notre social-démocratie, qui pleurnichait sur la « mort cérébrale de l’OTAN, qui ricanait sur le « populiste »Trump et qui le vomit encore, n’a pas eu honte de répéter comme des chapelets de prières les pires de ses énormités. Ceci nous indique que sur le fond la social-démocratie reste atlantiste y compris lorsqu’elle est menée à coups de schlague. Le RN avait pris parti à ces occasions pour « l’Empire », comme il prend aujourd’hui parti pour l’Ukraine. Plus récemment nous avons bien vu Bardella applaudir Zelensky debout au Parlement européen et nous l’avons entendu sur TF1 dénoncer « à l’évidence » la Russie : « nous avons été extrêmement clairs et nous avons été les premiers à condamner l’agression, la violation de la souveraineté territoriale de l’Ukraine par la Russie. La Russie conteste au moment où nous parlons les intérêts français que ce soit au large de nos côtes mais aussi sur nos zones d’influence historique comme l’Afrique. » On voit ici que la position parfaitement opportuniste du RN sur le conflit en Ukraine, comme sur le frexit, comme sur « l’Empire », cherche avant tout à glaner des voix d’une part, et se faire accepter et financer par le grand capital d’autre part. Il ressort que les contradictions entre les clans de la grande bourgeoisie ont pour point commun la soumission à l’hégémonisme US, les intérêts impérialistes français, et la haine de la Chine Populaire et des pays émergents. La version « populiste » n’est que la version sans fard d’une social-démocratie aujourd’hui discréditée, et le grand capital n’a apparemment pas d’autre ressource après avoir usé jusqu’à la trame le repoussoir Le Pen. La succession des révoltes populaires et la nécessité de sacrifier davantage le budget social et les services publics impliquent des mesures ouvertement dictatoriales, voire terroristes envers les associations, partis et syndicats. 3 - FEU SUR LE QUARTIER GENERAL En direction des communistes influencés par le trotskisme et la social-démocratie, il est nécessaire de clarifier le bouillon où ils plongent indifféremment Biden, Poutine, Xi Jinping et tous les dirigeants des régions émergentes : L’hégémonisme US est l’ennemi n°1des peuples et des nations du monde et le principal danger pour la paix. Les pays impérialistes européens se soumettent à sa domination, et la grande bourgeoisie de notre pays entretient une collusion particulièrement étroite avec lui. Les communistes doivent s’unir contre l’hégémonisme US, viser la tête de l’impérialisme mondial et dénoncer la soumission de notre bourgeoisie. |
Xuan |
![]() Fin d’un mercenaire français et leader néo nazi dans la débâcle d’Adviivka César Ozhar était un des leaders du groupe néo nazi “Zouaves de Paris”, alias le GUD, alias Occident. On se rappelle que lors de l’incendie criminel de la maison des syndicats d’Odessa, une des colonnes du bâtiment avait été taguée avec le même sigle de la croix celtique. Ce fait divers nous éclaire sur la présence avérée de mercenaires français en Ukraine. L’information est parue sur topwar ci-dessous https://topwar.ru/238031-pod-avdeevkoj-likvidirovan-lider-francuzskih-neonacistov-voevavshij-v-nacbate-azov.html?fbclid=IwAR1i49XG1-AVaLZZhDByVJDcVwtY__ZrzAvv-_gqzv2hykE-FCMh1aujVzM mais aussi sur svpressa https://svpressa.ru/war21/news/407768/ ainsi que sur avia-pro.fr https://avia-pro.fr/news/pod-avdeevkoy-unichtozhen-glavar-francuzskih-naemnikov-sezar-ozharom Ci-dessous le compte rendu de topwar : Le chef des néonazis français, César Ozhar , qui combattait aux côtés des forces armées ukrainiennes, a été liquidé près d’Avdiivka. Cette information est apparue sur les sources ukrainiennes. Aujourd’hui, 19:38 Le chef des néo-nazis français César Ozhar , qui combattait aux côtés des Forces armées ukrainiennes, a été liquidé près d’Avdiivka. Ces informations sont apparues sur les ressources ukrainiennes. Un néo-nazi et l’un des leaders du groupe fasciste des “Zouaves de Paris”, ainsi que des ultras du football français, proches de l’alliance d’extrême droite Groupe Union Défense, serait arrivés en Ukraine il y a un an pour « combattre les Russes ». Ozhar a signé un contrat avec la 3e Brigade d’assaut distincte des forces armées ukrainiennes, créée sur la base des vétérans du bataillon national Azov (une organisation terroriste interdite en Russie), avec laquelle il a combattu. En février, la brigade a été transférée à Avdeevka pour arrêter l’offensive russe, et le Français y est resté quelque part dans la région de Koksokhim. Le néo-nazi français a publié une page sur l’un des réseaux sociaux interdits en Russie, la dernière entrée y remonte au 16 Février, sous laquelle il est écrit dans les commentaires qu’il est resté à Avdiivka comme le “deux centième”. La chaîne TG du 3e OShBr n’a pas signalé le décès d’Augharome, l’information a été diffusée par d’autres ressources. Il est également rapporté qu’Ozhar travaillait pour les services de renseignement français, c’est une information vérifiée et confirmée. Récemment, les pertes parmi les mercenaires étrangers ont fortement augmenté, car ils ont commencé à être jetés dans les directions les plus dangereuses afin d’empêcher les troupes russes de percer la défense. Récemment, les ressources russes et ukrainiennes ont écrit sur l’élimination d’un groupe de mercenaires colombiens qui sont venus en Ukraine “pour gagner de l’argent”. |
Xuan |
![]() Macron avait pour objectif de réaliser l’Union Sacrée autour de la candidature de son parti aux européennes, autour du camp atlantiste, et autour de l’économie de guerre, contre la Russie, et cela sous toutes les formes possibles. D’abord lundi Bardella a été “extrêmement clair” et a dénoncé l’agressivité de la Russie envers l’occident et particulièrement envers la France. “La Russie conteste les intérêts français que ce soit au large de nos côtes mais aussi sur nos zones d’influence historiques comme l’Afrique” https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/jordan-bardella-invite-du-20h-de-tf1-29337566.html Il y a deux jours, Roussel a refusé que notre pays devienne co-belligérant, comme de signer l’accord de sécurité avec l’Ukraine mais il veut “soutenir l’Ukraine avec des armes de défense”, et “envoyer des armes pour permettre à l’Ukraine de se défendre” https://www.youtube.com/watch?v=wd8eT7xxczs On ne peut pas pratiquer nous aussi l’ambiguïté stratégique. Derrière elle il y a quand même la guerre, la guerre sous toutes se formes, des missiles stratégiques refusés par Roussel jusqu’aux conseillers militaires, aux trousses de premier secours, et aux barbouzes “humanitaires”. Tout en faisant des critiques sur les ambiguïtés du PCF et l'oubli du slogan "sortie de l'OTAN", il est nécessaire de soutenir toutes les initiatives qui s'opposent à la guerre et signer largement la pétition ci-dessus. |