| Dernières réponses | |  On voit aujourd'hui :
- François Pinault finance la campagne d’Hidalgo
- Bernard Arnault et Xavier Niel financent Macron
- Eric Zemmour est financé par Bolloré |
| | Depuis quelques semaines la question de la multiplication des sondages (électoraux) est revenu en force, notamment dans le cadre de la campagne pour les prochaines présidentielles.
Mais à y regarder de près, ce sujet n'est pas nouveau. Dans le n°642 (bis) du journal du PCRml (Le Quotidien du peuple) en date du mardi 28 février 1978, une enquête 'Voyage à l'intérieur des sondages' est publiée. Elle s'étale sur plusieurs numéros (du 642b au 648).
il est intéressant de noter dans l'introduction de cette enquête (page 12).
http://editions-proletariennes.fr/Dochml/presse/articles/quotidiendupeuple/dates/1978/fevrier1978/qdp642b.pdf
les indications suivantes :
• Depuis 1936, date A laquelle le sondage d'opinion fit son apparition lors d'une campagne électorale aux USA, les sondages ont pris de plus en plus d'importance. De gadgets un peu mystérieux qu'ils étaient au départ, ils sont devenus l'argument le plus prisé des hommes politiques bourgeois ou de leur presse. De la formulation vague de Libération en 1944 ("Les personnes interrogées ont répondu que...»), on en est venu è l'argument sans appel : «83 % des Français sont d'accord avec Poniatovski pour enrayer le criminalité».
La vive polémique entretenue a propos de leur publication en période électorale s'est pour l'instant calmée. La loi votée l'an dernier, après de multiples allers et retours parlementaires, y est pour quelque chose, puisqu'elle interdit toute publication de sondage une semaine avant le premier tour.
Mais si vifs et si moralisants qu'aient été les arguments échangés, ils n'ont curieusement pas porté sur I'ensemble des sondages d'opinion. Bien au contraire, ceux qui crient au «viol de la démocratie» à propos des sondages électoraux, sont les premiers à se féliciter da leur utilisation systématique â propos de tel ou tel événement.
Empressement compréhensible, car les hommes politiques bourgeois, ou leurs relais dans les médias savent que le sondage est devenu instrument du pouvoir, moyen de «faire passer" des idées, de se faire plébisciter à bon compte.
D'autant plus que les conclusions auxquelles il donne lieu se parent de l'objectivité scientifique, du résultat chiffré, et mieux encore, produit par l'ordinateur t Bien des mécanismes, des possibilités de manipulation sont cachées derrière cette
prétendue objectivité. Le Quotidien du Peuple en ouvre le dossier. |
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