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Xuan
Je dois reconnaître que je me suis laissé influencer par les médias en annonçant "le soufflé retombe".
Ce n'est pas parce qu'un fasciste raconte des mensonges plus gros qu'une montagne qu'il sera discrédité. Croire cela c'est faire confiance au pouvoir de la persuasion et du bon sens, mais le passé montre qu'il n'en est rien.
La montée au pouvoir du fascisme repose avant tout sur la lutte des classes, l'incapacité de la bourgeoisie à poursuivre dans la voie "démocratique" et l'incapacité du prolétariat de l'en empêcher faute de parti révolutionnaire et faute d'organisation.

Il est à peu près certain que la bourgeoisie va écarter de façon définitive la social-démocratie, qui ne représente plus qu'elle-même et une fraction de la moyenne bourgeoisie.

Zemmour a rassemblé en quelques semaines 85 000 adhérents à 30 € et il est assuré d'un bon financement.
Le Pen a touché un financement de 10 millions d'une banque européenne.
Mais il reste un sujet de fond entre la fraction en place et l'extrême droite, c'est le conflit ente l'OTAN et la Russie. Zemmour comme Le Pen ont pris position pour elle.

De son côté Pécresse défend une Europe "de l'Atlantique à l'Oural" et qui n'intègre pas l'Ukraine dans l'OTAN.


Edité le 01-02-2022 à 20:17:15 par Xuan


Finimore
Une vidéo de Marie-Estelle Dupont est (comme par hasard !) visible sur le site de VA+ (Valeurs Actuelles +) https://www.youtube.com/watch?v=eqybV-8X8LY
Xuan
Quelques réactions hostiles à "face à baba".
Elles restent en deçà de la position juste de F. Roussel demandant l'invalidation de la candidature de Zemmour.
D'autre part le bruit autour de Zemmour vise aussi à détourner la campagne électorale de l'appauvrissement des masses, de la domination US et du risque de guerre.



HANOUNA : HERROU ET KHERFI REFUSENT DE DÉBATTRE AVEC ZEMMOUR

Le premier invité de sa nouvelle émission "Face à Baba" n'est autre qu'Éric Zemmour. Cyril Hanouna a prévu de faire défiler des contradicteurs devant le désormais candidat… mais certains, tels que Cédric Herrou ou Yazid Kherfi, ont refusé tout net, craignant autant Hanouna que Zemmour, expliquent-ils à "Arrêt sur images".
Pour lancer sa nouvelle émission de direct sur C8, dont il prenait soin de préciser qu'elle n'était pas "politique", Cyril Hanouna a néanmoins choisi de faire venir, ô surprise, Éric Zemmour. Dans un communiqué diffusé le 23 novembre, sa société H2O Productions annonçait qu'y seraient invitées "les personnalités qui font l'actualité du moment", notamment autour des "questions que se posent les Français". Le soir même, dans son émission 6 à 7, Hanouna expliquait qu'il allait animer Face à Baba "avec deux ou trois éditorialistes", tout en promettant à son premier invité "un exercice un peu particulier pour lui, qui va le sortir un petit peu de ce qu'il fait habituellement". Sans donner la moindre information supplémentaire.

Ceci n'est pas une émission politique
Communiqué de presse, C8, 23 novembre 2021
Selon ce qui a été dit à de potentiels invités de cette émission de lancement que nous avons interrogés, Hanouna compte faire défiler les problématiques devant Zemmour, une toutes les dix minutes : sa vision des femmes, la place de l'islam dans la République, l'immigration, les quartiers populaires ou l'économie devraient faire l'objet de séquences. Jusque là, rien d'incroyablement nouveau… si ce n'est que chaque thématique devrait être abordée, jeudi 16 décembre, avec un contradicteur par sujet survolé.

HANOUNA A-T-IL MENTI AUX INVITÉS POTENTIELS ?
Entre ce qui avait été annoncé aux potentiels invités de Face à Baba mentionnés dans cet article, et la réalité de l'émission du 16 décembre, il y avait finalement un gouffre. Dans un texto que nous nous sommes procuré, envoyé à l'un de ces invités le 6 décembre, un programmateur de Face à Baba décrivait ainsi l'émission : "Le concept est simple, Eric Zemmour sera l'invité principal et devra répondre à une longue série de contradicteurs, chacun venant débattre d'une problématique donnée durant dix minutes. L'idée étant non pas de lui donner une tribune mais bien de lui opposer de la contradiction sur les différents axes de son programme. […] Nous souhaiterions faire en sorte que Zemmour débatte dix minutes à chaque fois avec des personnalités qu'il n'a pas l'habitude d'avoir en face de lui. Cyril souhaiterait donc vous proposer d'être l'un de ces contradicteurs. Connaissant votre combat […] nous estimons que votre voix est importante face à un Zemmour toujours plus virulent sur ces questions." Sauf qu'au soir du 16 décembre, étaient présents sur le plateau cinq opposants… et cinq soutiens, tous ou presque habitués des passages télévisés et des joutes avec Zemmour. Un dispositif très différent de ce qui avait été annoncé quelques jours plus tôt pour appâter des invités de gauche.
À quelques minutes d'intervalle, le lundi 6 décembre, deux de ces potentiels contradicteurs ont annoncé très publiquement leur refus de participer à cette émission. Le premier, c'est l'agriculteur Cédric Herrou, défenseur des exilés qu'il accueille dans la communauté Emmaüs Roya. Déjà sollicité pour venir dans Touche pas à mon poste (TPMP), par exemple afin de débattre avec un porte-parole du groupuscule d'extrême droite dissous Génération identitaire, il avait toujours refusé. Cette fois-ci invité pour débattre d'immigration, il a de nouveau rejeté la proposition. "Son émission ne laisse pas de place au débat, ce n'est pas une émission journalistique, qui veut du bien à la population, ce n'est pas de l'éducation populaire, analyse-t-il auprès d'ASI. C'est du business : on fait de l'audimat, on fait de l'argent, on fait du buzz, on n'est pas là pour amener les gens à réfléchir mais pour exciter le cerveau des gens. […] Je ne vais pas faire Breil-Paris pour filer de la thune à Hanouna."

"On ne discute pas avec le néo-fascisme"
Cédric Herrou, Twitter, 6 décembre 2021
Méfiant envers le dispositif télévisuel de l'émission, Herrou l'est tout autant à propos de ce que Zemmour représente désormais, "reflet des émissions d'Hanouna, produit mercantile de l'audimat destiné à faire du buzz", lance-t-il. Avant de se faire plus précis, et surtout plus politique, à l'aide du film Brice de Nice : "Je compare la gauche à un surfeur niçois, sur une mer calme et plate, qui attend la vague pour surfer, exister, avancer. La gauche, depuis des décennies, surfe sur les vagues de droite et d'extrême droite pour exister, et si on passe notre temps à démontrer que nos adversaires ont tort, on perd du temps à ne pas montrer que nous avons raison." Bref, s'il se garde bien de blâmer ceux qui accepteraient de s'y rendre, lui estime que sa propre participation serait "faire le jeu de cette télé-poubelle et du racisme".
LIRE AUSSI
TPMP : "HANOUNA A RENDU SYMPATHIQUES LE PEN ET MESSIHA"

Hanouna, porte-voix de l'extrême droite ?

Autre thème, "les banlieues", autre invité, Yazid Kherfi, ancien braqueur devenu médiateur nomade, visiteur de prisons et expert en prévention de la violence. S'il n'était de toute façon pas disponible le 16 décembre, il ne souhaitait pas venir "faire de l'audimat pour Zemmour", explique-t-il à ASI. Lui aussi craint le dispositif télévisuel et son invité d'extrême droite : "J'ai sûrement des choses à dire, mais je n'ai pas envie d'y aller. Ce sera une émission trop polémique, il va mettre en avant mon passé de délinquant plutôt que ce que je suis devenu aujourd'hui. J'ai une certaine crédibilité, je suis reconnu pour ce que je fais, je ne veux pas prendre le risque de perdre tout ça." Il a rendu public ce refus sur Facebook le 6 décembre, tout en invitant "un mec ou une femme de banlieue qui souhaite contredire Zemmour" chez Hanouna à le contacter pour le faire savoir à la production.

"Pour le contredire sur son discours détestable"
Yazid Kherfi, Facebook, 6 décembre 2021
L'un de ceux-ci est un éducateur spécialisé des quartiers Nord de Marseille : Mohammed Benmeddour avait notamment échangé avec Emmanuel Macron devant les caméras des chaînes info, le 1er septembre, lors de la visite à Marseille du président de la République. "Je suis partant pour confronter M. Zemmour à ses mensonges, le contredire et mettre la vérité sur la table, expliquer que non, la banlieue, les quartiers ne sont pas un terreau d'islamisme et de trafiquants, ni une zone de non-droit", assure-t-il à ASI. Si son expérience télévisuelle est limitée par rapport à Kherfi ou à Herrou – son parcours de réinsertion avait fait l'objet en 2014 d'un reportage de l'émission de France 2 Toute une histoire –, Benmeddour se montre plutôt confiant. "Je n'ai rien à perdre, contrairement à M. Zemmour." Vendredi 10 décembre, après publication de cet article, la production de Face à Baba lui avait confirmé son invitation. Mais ne l'a jamais rappelé comme il était convenu lundi 13 décembre, privilégiant manifestement des invités habitués des plateaux de télévision.

VENIR CHEZ HANOUNA ? "ASI" A HÉSITÉ AUSSI
Les trois témoins de cet article ne sont ni les premiers, ni les derniers à s'interroger sur la pertinence d'accepter une invitation dans l'une des émissions de Cyril Hanouna. Y compris la rédaction d'ASI récemment confrontée à la question. Suite à notre article à propos des allégations de séquestration formulées par un journaliste de Livre Noir envers l'humoriste Yassine Belattar, il nous a été proposé de venir sur le plateau de TPMP. Et nous avons hésité : la rédaction était divisée entre ceux qui estimaient vain autant que dangereux d'y venir (dont Daniel Schneidermann), et ceux qui se demandaient si, malgré tout, notre présence ne pouvait être utile à ASI ainsi qu'à la propagation des faits établis par notre enquête – à titre personnel, l'idée d'un reportage de l'intérieur, en tant qu'invité, me semblait une bonne raison d'y aller. In fine, nous avons refusé.
Sollicitée par ASI, la direction de la communication de C8 n'a pas répondu.


À l'heure de la candidature Zemmour, pour un militant, un politique de gauche ou un journaliste, accepter de venir débattre sur le plateau d'une chaîne "Bolloré" (CNews, C8), est-ce servir la soupe à un agenda d'extrême droite, ou au contraire se donner la chance de contrer un discours et de convaincre certains téléspectateurs ? Pour en débattre, Daniel Schneidermann reçoit le journaliste et essayiste Aymeric Caron, la chercheuse spécialiste des médias Claire Sécail (qui était venue chez nous analyser la banalisation des idées d'extrême droite chez Cyril Hanouna), le militant Cédric Herrou, et le socialiste et universitaire Eduardo Rihan Cypel, qui a accepté de participer à l'émission Face à la rue, de Jean-Marc Morandini avec Jordan Bardella, tournée dans le quartier de la Guillotière à Lyon.

"FACE À BABA", UN CAS D'ÉCOLE
La soirée du 16 décembre est un cas d'école. Dans le cadre de sa nouvelle émission, Face à Baba, Cyril Hanouna souhaitait mettre des contradicteurs face à Éric Zemmour, comme cela avait été présenté à plusieurs de ceux qui ont été sollicités, ainsi que nous le racontions ici. Certains d'entre eux avaient reçu ce mail : "Nous souhaiterions faire en sorte que Zemmour débatte dix minutes à chaque fois avec des personnalités qu'il n'a pas l'habitude d'avoir en face de lui. Cyril souhaiterait donc vous proposer d'être l'un de ces contradicteurs. Connaissant votre combat […] nous estimons que votre voix est importante face à un Zemmour toujours plus virulent sur ces questions."
Xuan
Attend, Hanouna se vante déjà de promouvoir un nouveau projet de politique-spectacle : "face à baba"
Dont le premier invité sera ... Eric Zemmour !
https://www.programme-tv.net/news/tv/289425-face-a-baba-cyril-hanouna-devoile-le-nom-des-premiers-contradicteurs-de-lemission-avec-eric-zemmour/
Finimore
TPMP est un laboratoire de l'idéologie fascisante. Sous prétexte d'infos et de pluralisme, l'émission d'Hanouna faisait innocemment la promotion des thèses d'une certaine Marie-Estelle Dupont
https://www.youtube.com/watch?v=Rk05S_HL3cM
Cette personne est également mise en avant par le site anticommuniste et fascisant d'Epoch Times :
https://www.epochtimes.fr/crise-sanitaire-sacrifier-la-vie-pour-eviter-la-maladie-cest-absurde-estime-marie-estelle-dupont-1744616.html

https://www.epochtimes.fr/marie-estelle-dupont-on-fait-du-mal-aux-gens-on-les-meprise-on-les-divise-on-les-culpabilise-1897233.html
Finimore
https://www.programme-television.org/news-tv/Vous-avez-ete-toute-votre-carriere-dans-la-roue-de-l-Extreme-droite-Eric-Naulleau-critique-dans-TPMP-VIDEO-4680677

Le masque d'Eric Naulleau, tombe !

ÉRIC NAULLEAU : FAUX HOMME DE GAUCHE, VRAI PROMOTEUR DES FACHOS

https://www.youtube.com/watch?v=KDbsOEGFu88


Edité le 14-12-2021 à 07:10:29 par Finimore


Xuan
L'Humanité et F. Roussel demandent l'inéligibilité de Zemmour
https://www.humanite.fr/presidentielle-zemmour-candidat-plus-jamais-ca-729411

Présidentielle. Zemmour candidat, plus jamais ça

Mercredi 1 Décembre 2021
Julia Hamlaoui

Condamné pour ses déclarations racistes, le polémiste d’extrême droite a déclaré sa candidature pour 2022. Jeudi, une proposition de résolution des députés PCF sera débattue à l’Assemblée nationale pour encourager le recours aux peines d’inéligibilité dans de tels cas.

Des mois de précampagne à grand renfort de propos plus outrancièrement emplis de haine les uns que les autres, et une déclaration ce mardi : Éric Zemmour est candidat à l’élection présidentielle pour « reprendre (le pouvoir) aux minorités qui ne cessent de tyranniser la majorité, et aux juges qui substituent leur férule juridique au gouvernement du peuple » (sic). Il s’est ainsi fait prétendant pour 2022, au moins potentiellement puisque l’incertitude demeure quant à la collecte des parrainages nécessaires. Mais une autre question s’impose, plus urgente pour la démocratie : est-il normal qu’un condamné pour provocation à la haine ou à la discrimination raciale puisse prétendre à l’Élysée ?

Cette question, par le hasard du calendrier, se posera dès jeudi à l’Assemblée nationale. Une proposition de résolution visant à mettre un coup d’arrêt à la banalisation de tels discours dans le débat public y sera débattue. « Nous réclamons, dans le prolongement de la loi sur la liberté de la presse et de la loi Gayssot, qui réprime l’incitation à la haine raciale et la négation des crimes contre l’humanité, que soit rendue inéligible toute personne condamnée pour racisme » , explique Fabien Roussel. Le candidat communiste à la présidentielle s’en fera le promoteur dans l’Hémicycle et rappelle que ces « délits portent atteinte à l’unité de la nation, menacent l’ordre public et les droits et libertés d’autrui » .

Concrètement, le texte invite le ministre de la Justice, « dans le cadre de sa responsabilité de conduite de la politique pénale, à préciser aux juridictions compétentes les conditions d’application de la loi » contre les coupables des délits visés par l’article 24 de la loi sur la liberté de la presse, et « à examiner la possibilité de retenir la peine complémentaire d’inéligibilité si le délit s’avérait particulièrement odieux ou répété ». « La loi prévoit déjà des peines d’inéligibilité pour différents délits tels que la corruption, le blanchiment d’argent, le détournement de fonds… C’est aussi le cas pour les auteurs de propos racistes, antisémites, discriminants en fonction du sexe. Sauf que c’est très peu appliqué. Ma résolution demande d’appliquer la loi, toute la loi, rien que la loi », résume le secrétaire national du PCF.

« Des propos qui ne sont pas des opinions, mais des délits »
« Nous partageons le constat d’une progression des idées de haine dans le discours public, et partageons le fait qu’il y a assez peu de peines d’inéligibilité prononcées »
, abonde Ugo Bernalicis. Le député FI, dont le groupe votera la résolution, ne souhaite cependant donner aucun « faux espoir » quant à l’éligibilité d’Éric Zemmour. Car, dans son cas, une traduction concrète immédiate semble compromise : les dispositions législatives ne sont pas rétroactives, et même s’il était condamné lors de son procès en cours pour ses propos sur les mineurs migrants, dont le délibéré est attendu le 17 janvier, il pourrait faire appel. « Je ne sais pas si ça l’aurait empêché de prétendre incarner la plus haute fonction de la République. Mais cela permet de porter un discours politique fort sur notre attachement à ce que les institutions de la République ne soient pas entachées par ce type de propos, qui ne sont pas des opinions, mais des délits, je le rappelle » , estime la députée PS Lamia El Aaraje.

Derrière le polémiste, qui de Londres à Marseille voit son début de campagne se heurter à une certaine résistance (lire ci-contre), ce sont également les conséquences de telles candidatures sur le climat politique et les passages à l’acte qui sont en cause. « La résolution que je défends ne vise personne en particulier, assure Fabien Roussel. J’appelle simplement à ce que le débat public à l’occasion d’une présidentielle puisse être mené sans ces propos. » Et rappeler la règle républicaine au bon souvenir des prétendants. Car, en matière de banalisation, les dégâts vont bien au-delà du seul Zemmour. Sa candidature et celle de Marine Le Pen se font la courte échelle : « Certains ont cette croyance que ce ne serait pas plus mal qu’ils cohabitent car cela divise les voix, mais on sait pertinemment que les deux se confortent » , note Joséphine Delpeyrat, secrétaire générale de l’Observatoire de l’extrême droite.

« Comparer la primaire de 2017 et de 2022 de la droite est un bon test de la fascisation d’une partie du monde politique, car elle s’est, cette fois, tenue sur les bases de l’extrême droite avec son langage et ses obsessions. De ce point de vue, Zemmour a déjà gagné » , ajoute le sociologue Ugo Palheta. « Toute une série de censures sont tombées au fil des vingt dernières années » , constate ce spécialiste de l’extrême droite, qui estime que « l’islamophobie a joué un rôle fondamental comme porte d’entrée pour toutes les autres formes de racisme » . Tout comme le soutien d’un « secteur très minoritaire mais assez virulent du capital, autour de Vincent Bolloré » . Un climat dont la Macronie n’est pas non plus exempte de responsabilité, entre projets de loi en série sur les thèmes chers à l’extrême droite et multiplication des attaques contre les « islamo-gauchistes » ou le « wokisme » .

Les actes de violences antimusulmans en hausse
Fabien Roussel alerte : « Quand Zemmour parle de grand remplacement en dénonçant nos compatriotes musulmans, il lâche la bride à des mouvements d’extrême droite violents. » « Cette banalisation, rappelle-t-il, se traduit déjà par une augmentation d’actes violents : l’année 2020 compte 53 % d’actes antimusulmans de plus que 2019, et 2019 compte 27 % de faits à caractère antisémite de plus que 2018. » Le candidat PCF à la présidentielle entend mettre chacun face à ses responsabilités, à commencer par la majorité. Au moment d’examiner la loi « pour la confiance dans la vie politique » en 2017, celle-ci a voté un amendement approuvé par l’exécutif pour élargir les cibles de la « peine complémentaire obligatoire » d’inéligibilité instituée par le texte. « En sus des infractions les plus graves que constituent les crimes et les atteintes à la probité et à la confiance publique, le dispositif proposé concerne les faits de discrimination, injure ou diffamation publique, provocation à la haine raciale, sexiste ou à raison de l’orientation sexuelle. Le gouvernement est favorable à cette démarche, qui (…) intègre des infractions nous semblant porter atteinte aux valeurs républicaines que tout élu doit partager » , arguait la garde des Sceaux de l’époque, Nicole Belloubet.

Une disposition finalement retoquée concernant les délits de presse par le Conseil constitutionnel, qui y a vu « une atteinte disproportionnée » à la liberté d’expression. Le député LaREM Roland Lescure préfère aujourd’hui rappeler que « le juge peut déjà prononcer une telle peine » et qu’ « on combattra Zemmour dans les urnes plutôt qu’avec des dispositions de ce type ». « Ce n’est pas au législateur d’automatiser les peines » , insiste-t-il.

Pour éviter cet écueil, la résolution débattue entend laisser la main aux juges. Néanmoins, « si la liberté d’expression est l’une des libertés les plus précieuses en démocratie, elle ne saurait servir de paravent aux discours de haine, au risque de saper le pacte républicain au motif de la défendre » , arguent les députés PCF. « En réalité, dans l’espace public et médiatique actuel, la liberté d’expression est bien davantage en faveur de la ribambelle d’idéologues d’extrême droite qui passent leur temps à cracher sur les minorités. On est dans une situation particulièrement asymétrique » , observe Ugo Palheta.

De quoi renforcer un constat assez largement partagé : mettre au ban de la campagne les idées du candidat délinquant devra être un combat de tous les instants pendant les quatre mois et demi à venir.

Une manifestation contre la «grand-messe fasciste »
Ne pas céder d’un pouce : «Nous ne pouvons pas laisser un leader fasciste s’exprimer dans notre ville sans construire une riposte politique et sociale » , écrivent les trois organisations (UD CGT Paris, Solidaires et la Jeune Garde Paris), à l’origine de l’appel à une grande manifestation antifasciste, en riposte au meeting d’Éric Zemmour au Zénith de Paris ce 5 décembre. Il s’agit de marquer l’opposition à son « discours de haine » , mais également aux « groupes fascistes (qui) se sentent pousser des ailes et multiplient les exactions ». Le rassemblement est prévu à 13 heures à Barbès-Rochechouart (18e arrondissement).
Xuan
Les partis bourgeois dézinguent Zemmour maintenant. Il a circulé dans Marseille au milieu de l'hostilité ou de l'indifférence, s'est singularisé avec un geste infantile, en pompant des images sans respect pour les droits d'auteur, Philippe de Villiers l'a lâché, etc.
De fait sa campagne ne comporte pas de programme de gouvernement à part l'immigration.

Reste la fascisation de l'Etat.


Edité le 30-11-2021 à 20:44:19 par Xuan


Xuan
Le soufflé retombe

Depuis peu le buzzemmour s'essouffle et perd ses soutiens.
Charles Gave retire son financement pour lequel il ne voit pas de retour sur investissement.
JM Le Pen le laisse tomber, puis Ménard. Son soutien à Pétain l'a catalogué définitivement révisionniste.
Il ressort que la campagne orientée uniquement sur l'immigration ne répond pas aux besoins et ne prend pas.
Xuan
Intéressant, un peu ancien déjà et Zemmour hante les plateaux.
Pour info il faut signaler qu'un des financiers de Zemmour est Charles Gave
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Gave


Edité le 31-10-2021 à 00:26:41 par Xuan


 
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