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Xuan
Écouter les commerçants européens d'électricité est très, très effrayant

26 août 2022

Quelle: www.bloomberg.com
https://www.saurugg.net/2022/blog/stromversorgung/listening-to-european-electricity-traders-is-very-very-scary?fbclid=IwAR286YqQoa-dOgpYIIkmSc9Rc6LfaNPDHm6XDKC7hIGc8AhodPdpNSIlZt8

Chaque semaine, les commerçants de l'électricité au Royaume-Uni interrogent les gestionnaires du réseau national pendant une heure. Les écouter devient de plus en plus effrayant de semaine en semaine - et suggère que garder les lumières allumées cet hiver 🚨 sera beaucoup plus difficile que ne l'admettent les gouvernements européens.

La téléconférence de l'industrie suggère que le problème est plus large que la simple augmentation des coûts. De plus en plus, les mots « urgence » et « pénurie » sont utilisés.

"À quel point l'hiver pourrait être mauvais pour quiconque sait faire les calculs." ⚠ Le même interlocuteur a été franc sur les propres prédictions de la grille : "Je ne pense pas que vous croyez ce que vous avez écrit, et personne d'autre ne le fait."

Comparez le ton avec l'insistance du gouvernement britannique sur le fait qu'il n'y a rien à craindre. "Les ménages, les entreprises et l'industrie peuvent être sûrs qu'ils obtiendront l'électricité et le gaz dont ils ont besoin pendant l'hiver", a déclaré Downing Street plus tôt cette semaine. "C'est parce que nous avons l'un des systèmes énergétiques les plus fiables et les plus diversifiés au monde." [Genau so, wie überall sonst auch 😒]

Le forum traite généralement de problèmes obscurs d'échange de pouvoir. Mais ces dernières semaines, l'attention s'est portée sur la gestion de crise.

Bien sûr, l'appel doit se concentrer sur les problèmes potentiels à venir - il existe pour anticiper et résoudre les problèmes. Mais après avoir écouté à plusieurs reprises au cours des derniers mois, j'ai trois points à retenir.

- Premièrement, l'urgence énergétique qui se profile est pire que ne le reconnaissent publiquement de nombreux dirigeants de l'industrie, et beaucoup plus dangereuse que ne l'admet le gouvernement.
- Deuxièmement, les prix élevés sont un gros problème, mais la sécurité de l'approvisionnement est également menacée.
- Troisièmement, le temps presse pour se préparer avant que les températures ne commencent à baisser.


Edité le 26-08-2022 à 23:02:52 par Xuan


Xuan
1000% d’augmentation en un an : le prix de gros de l’électricité en France à un niveau stratosphérique


Le prix de gros de l’électricité en France pour 2023 vient de franchir le pallier de 1000 euros le mégawattheure. Plus de dix fois plus qu’il y a un an.
https://www.leparisien.fr/economie/1000-daugmentation-en-un-an-le-prix-de-gros-de-lelectricite-en-france-a-un-niveau-stratospherique-26-08-2022-IRV4PKGTZNHLDKVAZPSN4C2YL4.php?xtor=AD-366&fbclid=IwAR30vSnD3NLNHv30420XbDT4M_zYZNCMMM28g8DbzqRRfmXwckpYRpkaaCo


Par Le Parisien avec AFP
Le 26 août 2022 à 15h09, modifié le 26 août 2022 à 15h43
Dans une semaine folle pour les cours de l’énergie en Europe, les prix de gros de l’électricité pour 2023 en Allemagne et en France ont battu vendredi de nouveaux records à respectivement 850 euros et plus de 1000 euros le mégawattheure (MWh).

Il y a un an, les prix étaient pour ces deux pays d’environ 85 euros/MWh. Plusieurs causes sont à l’origine de l’explosion des cours, à commencer par le tarissement des flux de gaz russe vers l’Europe depuis le début de la guerre en Ukraine - nombre de centrales thermiques utilisent le gaz pour produire de l’électricité, et l’arrêt de nombreux réacteurs nucléaires français d’EDF, notamment en raison d’un problème de corrosion. Seuls 24 des 56 réacteurs nucléaires d’EDF fonctionnent en effet en ce moment, notamment en raison d’un problème de corrosion, ce qui réduit la production électrique française à un niveau historiquement bas, et fait mécaniquement augmenter les prix.

Pour décembre prochain spécifiquement, le mégawattheure d’électricité s’échange déjà à plus de 1600 euros, un niveau extraordinaire.

Au-delà de ces deux pays, toute l’Europe est frappée. Le Premier ministre tchèque, dont le pays assure la présidence de l’Union européenne, a annoncé vendredi que son pays convoquerait une réunion d’urgence.

Bien que les gouvernements se veuillent publiquement rassurants contre tout risque de coupure de courant dans des sociétés qui se sont habituées au confort de l’électricité en continu, les marchés disent une autre histoire, avec des opérateurs prêts à acheter des électrons plus de dix fois plus cher qu’ils ne le faisaient il y a un an. Les Etats européens ont dépensé des dizaines de milliards d’euros cette année pour protéger leurs citoyens des hausses de prix, mais ce « bouclier » devient de plus en plus difficile à financer. L’exemple du Royaume-Uni le montre : le régulateur a annoncé vendredi que les tarifs règlementés de l’énergie augmenteraient de 80% à partir d’octobre dans le pays, et que les factures de gaz et d’électricité pourraient progresser encore « considérablement » en 2023.

Le plan de bataille des Etats membres

En France, le président Emmanuel Macron a appelé mercredi à l’« unité » devant la fin de « l’abondance ». Avec pour mot d’ordre la « sobriété énergétique », tandis que des dizaines de milliers de clients migrent de fournisseurs privés d’électricité vers l’énergéticien public, EDF, et son tarif fixe. Ici aussi certains ménages devront payer plus cher leur énergie l’an prochain, le bouclier tarifaire que finance l’Etat français depuis l’automne dernier devant être remplacé dans quelques mois par des aides ciblées sur les plus pauvres.

L’Europe entière s’inquiète de son approvisionnement. La riche Suisse se demande si elle pourra importer de l’électricité allemande ou française l’hiver prochain, comme elle le fait d’habitude quand ses barrages hydroélectriques sont en sous-régime. L’Union européenne et les Etats membres sont en train de mettre en place des plans d’économies d’énergie et de sobriété. Il faudra définir quelles industries, quelles entreprises seront prioritaires et lesquelles devront réduire, voire arrêter leur production. Le plan de Bruxelles - qui doit encore être validé par les Etats - prévoit que chacun des 27 pays réduise, entre août 2022 et mars 2023, sa consommation d’énergie d’au moins 15% par rapport à la moyenne des cinq dernières années sur la même période.
Xuan
https://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/les-entreprises-mondiales-ont-verse-des-dividendes-record-au-deuxieme-trimestre-2022_5324197.html

https://www.zonebourse.com/cours/action/JANUS-HENDERSON-GROUP-PLC-35098610/actualite/Les-dividendes-mondiaux-atteignent-un-nouveau-record-au-2e-trimestre-Janus-Henderson-41516621/
pzorba75
Les dates ne vont pas avec la position de cette personne, meilleure en spéculation boursière qu'en droit du travail, on s'en doutait quand elle avait été nommée ministre du travail! Aucune raison de se faire du souci pour cette personne ni attendre quoique ce soit d'elle non plus.
Xuan
09/12/2021
Ce soir la ministre du travail Muriel Penicaud vient d’annoncer qu’il n’y aura pas de hausse du smic au motif « que cela détruit des emplois ». Indécence la plus totale.

Une parole au goût d’insulte pour celle qui a réalisé en 2013 une plus-value de 1,13 million d’euros sur ses stock-options en tant que dirigeante de Danone, profitant de la flambée en Bourse qui a suivi l’annonce de 900 suppressions d’emplois du groupe en Europe.

Un argent qui à l’odeur du sang. Celui de 900 femmes et hommes licenciés par la multinationale. Car si les stock-options ont été attribuées à la ministre dès le 23 avril 2009, celle-ci a levé l’option d’achat en 2013. Elle l’a de plus fait au tarif de 34,85 euros l’unité fixé en 2009, pour le revendre au tarif de 2013, qui venait de flamber à 58,41 euros l’unité à la suite de l’annonce du plan de suppression d’emplois.
Xuan
Bolloré mange Lagardère

Episode dans la concentration du capital monopolistique, mais il s'agit ici des grands médias.
On ne peut pas isoler ce fait économique des prochaines élections, peut-être pas non plus du bruit autour de Zemmour et des querelles qui agitent tous les partis bourgeois à son sujet.
Zemmour illustre le cynisme le plus froid du grand capital.
Xuan
Bourse. Pourquoi le CAC40 grimpe malgré la crise sanitaire

Vendredi 13 Août 2021
Clotilde Mathieu
https://www.humanite.fr/bourse-pourquoi-le-cac40-grimpe-malgre-la-crise-sanitaire-716301

Boostés par des résultats inespérés, les indices boursiers s’envolent. Surfant sur la reprise, après avoir sabré l’emploi, les groupes du CAC 40 vendent leurs actions à prix d’or.

Le CAC 40, indice phare de la Bourse parisienne, n’en finit plus de grimper. Après avoir retrouvé son niveau d’avant-crise en treize mois, à 6 100 points, il atteignait son plus haut niveau enregistré depuis septembre 2000. Il se rapproche, à l'ouverture de la Bourse ce vendredi 13 août, des 6 900 points, pas très loin désormais de son record historique (6 922 points). Et les menaces de quatrième vague ne semblent pas altérer le moral des boursicoteurs, rassurés encore et toujours par l’arsenal massif déployé par les gouvernements et les banques centrales. Fin juillet, la Fed (banque centrale américaine) avait d’ailleurs dissipé les doutes en annonçant le maintien de sa politique monétaire accommodante. Soit la poursuite de son programme de 120 milliards de dollars de rachat d’actifs par mois et le maintien de son taux directeur dans la fourchette de 0 à 0,25 %.

Cette euphorie s’explique par les résultats affichés par les multinationales composant l’indice. En effet, ces publications gonflent le prix des actions puisqu’elles laissent espérer de somptueux dividendes. Le bénéfice net par action (BNPA) des entreprises européennes a bondi de 159 % sur un an au deuxième trimestre. Par ailleurs, la BCE a décidé de « ne pas prolonger au-delà du mois de septembre 2021 sa recommandation aux banques de limiter les dividendes ».

Un bénéfice net de 3,996 milliards d’euros pour l’assureur Axa
La croissance du chiffre d’affaires des 33 entreprises ayant déjà publié leurs résultats est en moyenne de 20 % sur un an, à données comparables. Certes, les entreprises du CAC 40 ne reflètent généralement pas les performances de l’économie nationale. Mais cette évolution à deux chiffres interroge, alors que le rebond de l’économie n’est que de 5 % dans son ensemble, et que le retour à la normale d’avant-crise n’est pas attendu avant le printemps 2022.

Bref, les résultats sont supérieurs aux attentes, faisant oublier les inquiétudes vis-à-vis du variant Delta. Assurances, banques, pharmacies, services mais aussi industries enregistrent des retours en force. Le géant français de l’assurance Axa a même effacé de ses comptes les signes de la crise sanitaire. Avec un bénéfice net de 3,996 milliards d’euros au cours du premier semestre 2021, l’assureur l’a multiplié quasiment par trois par rapport à l’an dernier à la même époque ; mais, surtout, ce dernier a augmenté de 71 % par rapport à la même période en 2019, avant le début de la crise sanitaire. Et ce malgré les litiges entre l’assureur et les restaurateurs qui se sont multipliés depuis le début de la pandémie. Les mesures Covid-19 ont ainsi grevé les comptes de 1,5 milliard d’euros, dont 400 millions pour les restaurateurs.

Des résultats dûs à la reprise et à des restructurations drastiques
Hier, c’était cette fois la Société générale qui affichait un résultat net en hausse de 13,5 %, à 2,65 milliards d’euros, au titre du premier semestre 2021, contre les 10 % attendus par les places financières. De son côté, la BNP, plus grosse banque du Vieux Continent, a gagné 2,9 milliards d’euros au deuxième trimestre, soit le meilleur trimestre de son histoire. De bons résultats qui s’expliquent par la baisse des sommes provisionnées par la banque pour faire face aux risques de défaut de ses emprunteurs.

La reprise de l’activité réussit aussi aux géants de l’industrie. TotalEnergies, ArcelorMittal, Saint-Gobain ou encore Renault et Airbus ont également redressé leurs comptes. Le groupe au losange, qui avait essuyé des pertes record de 8 milliards d’euros en 2020, a renoué avec les bénéfices au premier semestre (368 millions d’euros).

Ces résultats sont le produit de la reprise, mais aussi et surtout de restructurations drastiques. À l’instar du constructeur, dont le nouveau PDG se félicitait de la réussite de son plan « axé sur la rentabilité », qui, d’après lui, « commence à porter ses fruits ». Depuis 2019, Renault a déjà réduit ses « coûts » de 1,8 milliard d’euros. Et envisage de supprimer d’ici à la fin de l’année 14 700 postes, dont 4 700 en France. Idem pour la Société générale, qui fin novembre annonçait la suppression de 640 emplois en France, principalement dans sa banque de financement et d’investissement.
 
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