pzorba75 a écrit : Raccourci "hors sujet" et sectaire : résumer les choix politiques du P"C"F des années 1970 à la défense de l'impérialisme français, avec de telles fondations les révolutionnaires ne sont pas près de s'unir pour renverser les vainqueurs de la lutte des classes, car vainqueurs il y a et les vaincus sont bien les communistes. |
Xuan |
pzorba75 |
Finimore |
Xuan |
![]() Déjà la notion de "parti père" n'existe plus et c'est sans doute une des nos difficultés principales, arriver à faire du vélo sans les roulettes et définir nos objectifs sans les conseils d'un grand frère. En même temps ce défi est un grand progrès, celui de nous pencher vraiment sur la réalité de notre pays pour le transformer. |
pzorba75 |
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D'accord pour conclure que l'organisation des "révolutionnaires" n'est pas à l'ordre du jour, les communistes sincères sont d'avantage des historiens d'un monde du passé qui ne reviendra pas. W. Poutine très justement déclarait il y a une vingtaine d'années : "Celui qui ne regrette pas l'URSS n'a pas de coeur, celui qui pense la rebâtir n'a pas d'idées"? (citation de mémoire et approximative.) J'applique modestement cette articulation au Parti Communiste Français. Même en déplaisant à Tatie Danielle... |
Xuan |
![]() En résumé… il faut partir des faits, et la lutte des foyers SONACOTRA a montré le caractère extrêmement néfaste de la ligne révisionniste. Cette ligne est la cause principale de nos échecs pour avoir mis au pouvoir la social-démocratie et jeté aux orties tout ou presque l’héritage marxiste-léniniste du PCF. Le gauchisme a aussi sévi chez les communistes marxistes-léninistes. Il s’est traduit par le dogmatisme, le sectarisme et l’esprit de scission, aboutissant à la destruction de près de vingt ans d’efforts. Je ne parle pas des mouvements non communistes, trotskiste ou « maoïstes » comme la Cause du Peuple, qui ont ajouté à la confusion et continuent aujourd’hui. Par contre il existe toujours des communistes authentiques dans le PCF et à l’extérieur du PCF et le combat idéologique doit être mené à la fois contre les dirigeants liquidateurs de ce parti et pour l’unité des communistes marxistes-léninistes dans et hors du PCF. Il n’est pas encore établi que le PCF puisse se redresser en chassant de ses rangs la clique de P. Laurent, ou qu’il doive faire la part du feu dans un nouveau congrès de Tours, ou encore qu’il puisse se reconstruire séparément, parce que la lutte des idées n’est pas achevée parmi les révolutionnaires. La question de l’organisation n’est donc pas encore à l’ordre du jour. |
pzorba75 |
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En résumé, les micro groupuscules révolutionnaires s'appuyant sur le maoïsme et le marxisme léninisme n'ont plus de groupuscules révisionnistes face à eux, ils n'ont plus de soutien extérieur, il sont orphelins dans une famille sans descendants et n'ont plus de combats idéologiques à mener, tant le bilan de la gestion "socialiste" a été désastreux pour les peuples qui ont été trahis par leurs dirigeants devenus oligarques ou milliardaires. Quand aux pseudos révolutionnaires éclairés par la théorie, ils font pâle figure comparés aux brillants exemples à la BHL ou autres maoïstes convertis au libéralisme. Dans ce paysage, le fractionnement des scories du parti communiste ne permettra pas, à échéance raisonnable, de créer le moindre espoir pour renverser ceux qui ont mené et gagné la lutte des classes en faisant disparaître les militants communistes ayant essayé de lutter. Je reste confiant, une victoire est souvent suivie d'une défaite, c'est ce que l'histoire montre, au moins depuis la révolution française. |
Xuan |
![]() Le combat des foyers SONACOTRA dans les années 70 était une juste lutte de masse de travailleurs particulièrement exploités et les communistes auraient dû être les premiers à la soutenir, c'est ce qu'on fait les marxistes-léninistes. La lutte contre le révisionnisme a échoué lorsque la social démocratie a été propulsée à la tête de l'Etat. Maintenant des communistes recommencent à faire l'autocritique de cette ligne erronée dans le PCF, cette autocritique doit aller à son terme pour remettre le PCF sur les rails du marxisme-léninisme, et non légitimer les erreurs du passé au nom de la "défense du communisme", mais d'un "communisme" qui ne l'était plus. Il y a eu longtemps une lutte entre deux voies sur la question de la colonisation. Le PCF s'est opposé justement à la guerre du RIF. Sauf des initiatives individuelles courageuses, sa direction a été beaucoup plus timorée pendant la guerre d'Algérie. Il ne faut pas tout rejeter en bloc mais il est nécessaire de remettre en cause le chauvinisme de puissance impérialiste ou l'opportunisme envers lui, et cette question n'est toujours pas résolue. En particulier l'attachement totalement injustifié à la République bourgeoise et à sa forme de démocratie est un obstacle sérieux à toute orientation révolutionnaire et anti impérialiste. Edité le 28-09-2020 à 09:15:04 par Xuan |
pzorba75 |
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On peut aussi s'interroger sur ce qu'ont fait ceux qui dénonçaient les révisionnistes du PCF pour installer l'internationalisme et la solidarité prolétarienne, et la c'est aussi le néant absolu. Comme quoi hurler avec les loups contre les communistes qui géraient les foyers de l'immigration n'a pas contribué à régler les problèmes, autrement que par des mots en laissant les sectes religieuses, pas toutes islamiques, prendre place durablement dans les paysages de la banlieue ex rouge. |