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Finimore
Bure : « On cherche à nous terroriser »

vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=M_Hf6pV5FfA

Lundi 25 juin, la justice a ordonné la restitution immédiate du matériel saisi par la police chez l’avocat des opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires, Cigéo. Étienne Ambroselli, inscrit au barreau de Paris, défenseur de plusieurs militants de Bure (Meuse), avait vu son domicile-bureau perquisitionné
Finimore
A Bure comme ailleurs, les autorités ciblent l’autodéfense juridique

21 JUILLET 2018 PAR CHRISTOPHE GUEUGNEAU ET JADE LINDGAARD

À la suite d’une vague de perquisitions et de gardes à vue le 20 juin, y compris de l’avocat des anti-Cigéo Étienne Ambroselli, six personnes ont été mises en examen pour association de malfaiteurs. Comme ailleurs en Europe, les autorités ciblent en particulier la legal team, ce réseau d’autodéfense juridique développé par les opposants.

Surveillance téléphonique, fichage, contrôles lors de passages de frontières… À Bure (Meuse), des militant·e·s opposé·e·s au projet de site d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo font l’objet d’opérations policières et de renseignement d’une grande ampleur. Dix ans après le début de l’affaire Tarnac, le fantôme d’un des plus grands fiascos judiciaires de ces dernières années plane plus que jamais sur ce dossier dans lequel les renseignements territoriaux traquent une supposée organisation « anarcho-autonome ».
Les autorités ciblent en particulier la legal team, ce réseau d’autodéfense juridique développé par les opposant·e·s, et l’automédia, une forme de communication collective et autogérée. Ces deux modes d’auto-organisation sont centraux dans les pratiques militantes du mouvement antinucléaire et sont perçus par les enquêteurs comme des faits répréhensibles en soi.
Le 20 juin, à la suite d’une vague de perquisitions et de gardes à vue, y compris de l’avocat des anti-Cigéo Étienne Ambroselli, six personnes ont été mises en examen pour association de malfaiteurs. Selon le juge d’instruction, Kevin Le Fur, les personnes poursuivies sont accusées d’avoir participé à un « groupement formé » ou à une « entente établie en vue de la préparation d’un ou plusieurs délits », et ont commis des délits « en bande organisée ».

Lire la suite sur le site de Médiapart
Finimore
Avec Bure, nous sommes toutes et tous des malfaiteurs !

https://reporterre.net/Avec-Bure-nous-sommes-toutes-et-tous-des-malfaiteurs

Dénonçant une opération d’intimidation contre les opposant·e·s au projet d’enfouissement nucléaire, des intellectuel·le·s affirment leur solidarité avec les militant·e·s antinucléaires : « Si les chouettes et les hiboux de Bure devaient constituer une association de malfaiteurs, nous en ferions partie. »

Les opposant·e·s au projet d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure ont récemment fait l’objet d’une vague de perquisitions et d’arrestations sans précédent. Dans le cadre d’une enquête ouverte l’an dernier, une commission rogatoire permet désormais de procéder à des perquisitions, auditions, interpellations de toute personne ayant été en relation, même ponctuelle, avec les opposant·e·s au projet. La tentative pour isoler et transformer ainsi une lutte collective en « association de malfaiteurs » dit bien la volonté de l’État de réduire au silence la résistance contre un projet industriel qu’il cherche à imposer par tous les moyens possibles, alors même que subsistent un grand nombre de risques et d’incertitudes. Pour cela, un juge d’instruction n’a pas hésité la semaine dernière à perquisitionner et mettre en garde à vue un des avocats qui défend les opposant·e·s. Bien que celui-ci ait été relâché - pour l’instant sans charges -, on peut s’inquiéter du procédé qui consiste à priver des militant·e·s de leur défense au moment même où plusieurs d’entre eux·elles faisaient l’objet d’une garde à vue.

Nous, intellectuel·le·s, auteur·e·s, chercheur·e·s, artistes, éditeur·rice·s, journalistes, avocat·e·s, scientifiques, élu·e·s, ami·e·s, n’acceptons pas ces méthodes. Nous exigeons l’abandon des poursuites contre les opposant·e·s et la fin des opérations d’intimidation. Nous appelons à organiser et/ou rejoindre les rassemblements du mercredi 27 juin à 19h appelés par les associations de lutte partout en France et ailleurs.

Pour faire corps ensemble face à la répression de l’État, une large solidarité est plus que jamais nécessaire. Si les chouettes et les hiboux de Bure devaient constituer une association de malfaiteurs, nous en ferions partie.

• Contact : buretribune@riseup.net
• Pour signer cette tribune
• Pour soutenir financièrement la lutte après les perquisitions
• Liste des premiers signataires
par ordre alphabétique :

Sara Aguiton, chercheuse
Pierre Alferi, écrivain
Maud Alpi, réalistatrice
Charles Alunni, universitaire
Santiago Amigorena, réalisateur, écrivain
Janie Arnéguy, conseillère municipale de Nîmes
John Badour, éditeur
Jean-Christophe Bailly, écrivain
Ludivine Bantigny, historienne
Alexandre Beaumarchais, auteur
Esther Benbassa, sénatrice et sociologue
Emmanuelle Berger, universitaire
Judith Bernard, metteure en scène, enseignante, journaliste
Arno Bertina, écrivain
Olivier Besancenot, porte-parole du NPA
Eric Beynel, porte-parole de Solidaires
Lorenzo Bianchi, réalisateur et producteur
Françoise Bloch, collectif IndWHO
Dénètem Touam Bona, prof de philo en Guyane
Sébastien Bonetti, journaliste
Christophe Bonneuil, chercheur
Anne-Laure Bonvalot, enseignante-chercheuse
Maguy Borras, féministe
Yasmine Bouagga, sociologue
Patrick Bouchain, architecte
Baptiste Boulba-Ghigna, enseignant de philosophie
William Bourdon, avocat
Bruno Boussagol, metteur en scène
Célima Boustol, comité de soutien Bure Longwy
Françoise Bouvier, amie
Annabelle Bouzom, productrice
Sophie Bruneau, cinéaste et enseignante
Fabio Bucci, étudiant, Longwy
Sylvaine Bulle, sociologue
Noëlle Burgi-Golub, chercheuse CNRS
Gilbert Cabasso, professeur de philosophie retraité
Isabelle Cambourakis, éditrice
Jacques Capet, syndicaliste CGT
Isabelle Carlier, vidéaste, directrice d’association
Françoise Chanial, Amis de la Terre-France et ADN (Arrêt du nucléaire)
Gérard Chaouat, directeur de recherche CNRS
Vincent Charbonnier, universitaire
Denis Chartier, enseignant-chercheur
Etienne Cherrier, militant décroissant
Michel Collot, universitaire
Maxime Combes, économiste
Jean-Baptiste Comby, sociologue
Alessandro Comodin, cinéaste
Philippe Corcuff, maître de conférences de science politique à l’IEP de Lyon
David Cormand, secrétaire national EELV
François Cornilliat, chercheur
Fanny Cottençon, actrice
René Coucke, psychanalyste
Annick Coupé, secrétaire générale d’Attac
Gérard Courant, cinéaste
Jean-Patrice Courtois, poète, écrivain
Thomas Coutrot, économiste
Catherine Croizy-Naquet, professeur d’université
François Cusset, historien des idées et auteur
Gaspard D’Allens, auteur, journaliste
Alain Damasio, écrivain
Dominique Damour, psychologue, membre du Collectif Pour le Triangle de Gonesse
Danakil, groupe de musique
Etienne Davodeau, auteur de bande dessinée
Daniel Débatisse, retraité
Marielle Debos, politiste, Université Paris Nanterre
Stéphanie Dechézelles, politiste
Alessi Dell’Umbria, auteur
Céline Depretz, artiste plasticienne
Jean-Marie Dermagne, avocat
Louise Desbrusses, écrivaine
Arnaud des Pallières, cinéaste
Benjamin Dessus, ingénieur et économiste
Cyril Dion, écrivain, réalisateur
Elsa Dorlin, philosophe
Bernadette & Julien Durand, syndicalistes paysans
Jean-Pierre Duret, réalisateur et preneur de son
Sylvain Duthu, artiste (Boulevard des Airs)
Julien Englebert, cinéaste
Catherine Fagnot, traductrice
Dominique Fagnot, enseignant de philosophie
Jules Falquet, sociologue
Denise et Guy Feller, éditeurs à Paroles de lorrains
Michèle Fogel, historienne
Jacques Fradin, économiste
Eric Fraj, chanteur
Isabelle Frémeaux, activiste, habitante de la ZAD
FSU Dordogne
Fanny Gallot, historienne
Nadia Garnoussi, sociologue
Jean-Claude Garrot, éditeur
Jean-Jacques Gandini, avocat, ancien président du Syndicat des Avocats de France
Hélène Gaudy, écrivaine
Vincent Gay, enseignant en sociologie
Valérie Gérard, philosophe
Denis Gheerbrant, cinéaste
Barbara Glowczewski, anthropologue, DR CNRS
Jean-Christophe Goddard, anthropologue
Antoine Godinot, docteur en géologie
Julie Gorecki, chercheuse, militante
Martine Grandcolas
Ninon Grangé, philosophe
Anahita Grisoni, chercheuse
Nacira Guénif-Souilamas, sociologue, universitaire
Emilie Hache, philosophe
Nicolas Haeringer, 350.org
Alain de Halleux, réalisateur
Cedric Herrou
Khaled Hamida, médecin, membre du comité central de la Ligue des droits de l’homme
Marion Hänsel, actrice, réalisatrice et productrice
Éric Hazan, éditeur
Odile Hélier, anthropologue
Benjamin Hennot, réalisateur
Odile Henry, sociologue
Clothilde Hesme, actrice
Suzanne Husky, artiste
Nicole Jacques-Lelièvre, professeur des universités émérite
Evelyne Jacquey, CNRS, Nancy
Yannick Jadot, député européen
Joan Jakobowski, artiste
François Jarrige, historien
Florence Johsua, enseignante-chercheuse en science politique, Université Paris Nanterre
Eva Joly, députée européenne, ancienne juge d’instruction
John Jordan, artiste, activiste, habitant de la ZAD
Pierre de Jouvancourt, philosophe
Michel Kajman, journaliste retraité
Michel Kokoreff, sociologue
Caroline Lamarche, autrice
Nicolas Lambert, auteur et acteur
Bouli Lanners, comédien, scénariste, et réalisateur
Anthony Lapia, producteur
Bernard Laponche, physicien
Anne Larue, professeure des universités
Sandra Laugier, philosophe
Stéphane Lavignotte, pasteur
Patrick Leboutte, historien du cinéma
Jérôme Lèbre, philosophe
Bernard Leclerc, président de la section de Metz de la Ligue des droits de l’homme
Philippe Leclercq, militant anti-nucléaire, ancien conseiller régional de Lorraine
Dominique Lefèvre, professeure des écoles
Jean-Marie Lelièvre, professeur retraité
Yves Lenoir, auteur
Jorge Léon, cinéaste
Thomas Le Roux, historien
Thibaut Le Texier, chercheur
Roland Lethem, cinéaste
Jean-Louis Lhermitte, plasticien
Ligue des droits de l’homme, section de Sarlat
Frédéric Lordon, économiste
Bernard Loup, président du Collectif pour le Triangle de Gonesse
Patrice Maniglier, philosophe
Veronique Marcot, collectif INdWHO
Patrick Mario Bernard, réalisateur, scénariste
François Martig, artiste sonore
Maxime Martinot, réalisteur
Isabelle Masson-Loodts, journaliste, auteure et réalisatrice
Lilian Mathieu, sociologue, CNRS
Cy Lecerf Maulpoix, journaliste
Philippe Menut, journaliste, documentariste
Carolyn Merchant professor of environmental history, philosophyt University of California, Berkeley
Stéphane Mercurio, réalisatrice
Hélène Merlin-Kajman, professeure des universités
Guillaume Meurice, humoriste
Magali Molinié, maîtresse de conférence, Université Paris 8
Tessa Namias, monteuse
Delphine Noels, réalisatrice
Emilie Notéris, travailleuse du texte
Nancy Oddo, enseignante-chercheuse
Albert Ogien, DR CNRS.
Mariana Otero, réalisatrice
Marcel Otte, professeur ordinaire &mérite, ULg
Romain Ozanne, ingénieur du son
Yves Pagès, écrivain
Mathilde Panot, députée France Insoumise
La Parisienne Libérée, chanteuse
Céline Pessis, historienne
Paula Pi, chorégraphe
Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération Paysanne
Mathias Pinieiro, réalisateur
Sylvain Piron, historien
Christine Planté, chercheuse
Geoffrey Pleyers, sociologue
Dominique Plihon, économiste, porte-parole d’ATTAC
Emmanuelle Posse, professeur de philosophie
Christine Poupin, porte-parole du NPA
Philippe Poutou, porte-parole du NPA
Raphael Pradeau, porte-parole d’ATTAC
Loïc Prudhomme, député de la France insoumise
Geneviève Pruvost, chercheuse
Serge Quadruppani, écrivain
Nathalie Quintane, écrivaine
Josep Rafanell i Orra, psychothérapeute
Gianfranco Rebucini, chercheur
Xavier Renou et les Désobéissants
Marion Richez, philosophe, auteure
Jacqueline Riès, adjointe au maire, Maxéville
Mathieu Rigouste, sociologue
Michèle Rivasi, députée européenne
Marie-Monique Robin, journaliste, réalisatrice, écrivaine
Jean-Marc Rochette, auteur de bande dessinée, peintre et sculpteur
Emilie Roi, directrice de l’Œil de Poisson
Kristin Ross, écrivaine
Christian Rouaud, réalisateur
Juliette Rousseau, militante
Muriel Rueff, avocate
Sylvana Scarpa infirmière à Nancy
Raquel Schefer, chercheuse et cinéaste
Oliwia Siemion, AESH, Sud éducation Lorraine
Philippe Simon, cinéaste et critique
Yves Sintomer, professeur de sciences politiques Paris 8, member of the University President’s Board Nuffield College, Oxford University
SNUTER FSU Nouvelle Aquitaine
Alessandro Stella, chercheur CNRS
Isabelle Stengers, philosophe
Antoine Thirion, critique
Stephane Tonnelat, chercheur
Sezin Topçu, chercheuse
Jean-Louis Tornatore, anthropologue
Rémy Toulouse, éditeur
Aurélie Trouvé, enseignante chercheuse
Anna Lowenhaupt Tsing, professeure d’anthropologie Santa Cruz, Californie, Aarus, Danemark
Jean-Baptiste Vidalou, philosophe bâtisseur
Anne Waldman, poète, USA
Catherine Zambon, auteure
Victor Zebo, chef opérateur prise de vue
Pierre et Christiane Burguière, paysans du Larzac
Jean-Paul Jaud producteur, réalisateur
Béatrice Camurat Jaud productrice et réalisatrice
Finimore
Un siècle de nucléaire français dans le sous-sol de Bure

vidéos :
https://www.youtube.com/watch?v=1TkqjGGUFnI

REPORTAGE - Manifestation contre le projet CIGÉO à Bar-le-Duc
https://www.youtube.com/watch?v=Ogpi0MEGpTg

Sortir du nucléaire
https://www.youtube.com/watch?v=oY-CNTQSBOo


Edité le 26-06-2018 à 08:27:35 par Finimore


Finimore
Nous ne laisserons pas Bure devenir la nouvelle affaire Tarnac !

Communiqué commun - Réseau « Sortir du nucléaire », Bure Zone Libre,
BureStop55, Cedra 52, EODRA, ACDN- 22 juin 2018

Ce mercredi 20 juin, le mouvement d’opposition au projet Cigéo à Bure a été frappé par la vague de répression la plus massive que nous ayons jamais connue en plus de 20 ans de lutte. 11 lieux militants, lieux de vie et lieux de travail ont été perquisitionnés, des portes ont été défoncées sans sommation, des militants jetés à terre et menottés, des intimités ont été violées, du matériel et des documents personnels et militants ont été embarqués. 9 personnes de notre mouvement ont été arrêtées. À l’heure où nous écrivons, plusieurs sont encore en garde à vue et nous ne savons pas si elles vont être libérées ou placées en détention.

Militant.e.s membres des associations ou sans-étiquette, investi.e.s de longue date ou ayant récemment fait le choix de s’installer sur le territoire pour y vivre : dans leur diversité, les personnes arrêtées ont en commun un fort engagement contre le projet Cigéo. Parmi elles, on compte également un avocat de la lutte, qui assistait nombre de militant.e.s. Son bureau a été perquisitionné, suite à quoi il a été arrêté : or comme l’ont rappelé 50 de ses confrères, cette arrestation porte atteinte au droit de défendre et d’être défendu. Il s’agit donc d’un acte extrêmement grave.

Les chefs d’accusation qui pèsent sur nos ami.e.s sont insensés, amalgamant pêle-mêle : association de malfaiteurs, violence en réunion, accusation d’avoir « dirigé le black block » au G20 de Hambourg... Nous savons trop bien à quoi rime ce délire : en réponse aux critiques fondées formulées à l’encontre de Cigéo, à la montée d’une exaspération légitime contre ce projet imposé, les promoteurs du projet n’ont d’autre recours que de saisir n’importe quel prétexte et instrumentaliser des faits isolés pour criminaliser les opposant.e.s. Nous voyons ici se monter sous nos yeux une nouvelle « affaire Tarnac », dont l’objectif est de détourner l’attention des risques réels du projet Cigéo, de construire de toute pièce des suspects et d’affaiblir la lutte. En s’attaquant à des personnes engagées, l’État criminalise celles et ceux qui s’organisent et tente de semer la peur et la division dans les milieux militants.

En réponse à cette construction politique et policière délirante, nous réaffirmons notre unité et notre solidarité. N’en déplaise aux promoteurs de Cigéo, notre mouvement ne se laissera pas écraser ainsi et nos associations ne plieront pas par peur d’être les prochaines sur la liste.

Nous constatons qu’il n’est pas anodin que ce coup de force survienne précisément maintenant, quelques jours après la plus grande manifestation contre Cigéo survenue à Bar-le-Duc depuis une douzaine d’années, marquant un renouveau du soutien populaire à l’opposition à ce projet qui révèle de jour en jour son infaisabilité. Alors même que des ateliers devaient avoir lieu cette semaine à Bure pour ancrer la mobilisation dans la durée. Si cette mobilisation - qui prend de l’ampleur - gêne, c’est bien que le gouvernement est aux abois ! L’État réprime aujourd’hui ce qu’il a tenté d’étouffer pendant des années.

Il n’est pas anodin non plus que la répression frappe alors que la filière nucléaire est en pleine déconfiture, les failles de Cigéo ne faisant que s’ajouter aux retards de l’EPR de Flamanville et aux difficultés économiques d’EDF, qui poursuit sa fuite en avant et refuse de fermer des réacteurs.

Enfin, cette vague répressive survient alors que le gouvernement, suite à l’expulsion du Bois Lejus et à la vague d’émotion qu’elle a suscitée, a annoncé de nombreuses « consultations » et un débat sur les déchets radioactifs à l’automne. De qui se moque-t-on ? Qui peut prétendre que les conditions du débat sont réunies, alors que des personnes fortement impliquées contre Cigéo sont jetées en garde à vue pendant des jours et blessées dans les manifestations ?

Nous ne nous laisserons pas intimider. Nous appelons toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans cette lutte à dénoncer cette répression et à ne pas être dupes des discours du gouvernement.

Nous appelons d’ores et déjà à des rassemblements de protestation et de solidarité mercredi prochain 27 juin dans toute la France à partir de 19h pour soutenir nos ami.e.s, les modalités pratiques seront précisées au fur et à mesure.

La répression ne nous fera pas taire, nous sommes solidaires !

Déchets radioactifs : ni à Bure, ni ailleurs. Ne pas enfouir, arrêter d’en produire !

On ne nous atomisera jamais !

Contacts presse :

Pour le Réseau « Sortir du nucléaire » : Laura Hameaux - 06 85 23 05 11
Pour le CEDRA 52 : Juliette Geoffroy - 06 50 69 72 61

Pour l’EODRA : Jean-Marc Fleury - 06 16 27 14 91

Chargée de communication :

Charlotte Mijeon - 06 64 66 01 23
Finimore
Il faut également signaler que la France est le seul pays européen à utiliser des armes explosives dans les manifestations.

Voir
Bure : dossier radioactif - C Politique - 17/09/17
https://www.youtube.com/watch?v=MZLZeZ2bVTI

Bure : les grilles de l'Andra sont tombées !
https://www.youtube.com/watch?v=u23hqajNbBo


Edité le 24-06-2018 à 08:12:41 par Finimore


Finimore
Bure: des voix s’élèvent contre la fabrication d’une «nouvelle affaire Tarnac»

Par Jade Lindgaard

Au moins trois personnes mises en examen et interdites de territoire, un avocat en garde à vue, une dizaine de lieux perquisitionnés : les méthodes de la police et de la justice contre le mouvement anti-Cigéo inquiètent de plus en plus de défenseur·e·s des droits humains.

Lire la suite sur le site de Médiapart
https://www.mediapart.fr/


Edité le 24-06-2018 à 07:14:02 par Finimore


Finimore
Halte à la répression contre les militants antinucléaire à Bure

NUCLÉAIRE
A Bure, une vague de perquisitions sans précédent de militant·e·s anti-Cigéo
https://www.mediapart.fr/journal/france/200618/bure-une-vague-de-perquisitions-sans-precedent-de-militant-e-s-anti-cigeo

NUCLÉAIRE
Bure. 7 interpellations et perquisitions en cours chez des militants anti-Cigéo
https://www.ouest-france.fr/grand-est/meuse/bure-interpellations-et-perquisitions-en-cours-chez-des-militants-anti-cigeo-5835782
 
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