Mais le peuple n\'est pas un troupeau d\'avinés braillards.');"> C'est surtout une façon de se présenter comme le chef des mécontents à la place du FN. Mélenchon suit la même logique et dans un cas comme dans l'autre, surenchère et violence dans les propos, ça fait "peuple".
Mais le peuple n'est pas un troupeau d'avinés braillards.
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![]() Dans le Val D'Oise 19,09% de participation dans la 1ère circonscription |
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![]() 1 - la démocratie bourgeoise parlementaire a du plomb dans l'aile, et pas seulement en France. selon l'atlas des statistiques et le classement de The Economist Intelligence Unit, la "démocratie complète" concerne 25 pays soit 15 % et 11,3 % de la population mondiale. radio canada Malheureusement un problème technique indépendant de leur volonté fait qu'il n'y a que du gris et du rouge... Il vient que depuis dix ans la démocratie parlementaire est en recul dans le monde. Comme son représentant de commerce est les Etats Unis ce n'est pas surprenant. En France la Ve république avait déjà plombé la république des partis. A présent le parlement n'a plus aucune utilité. Le bipartisme aboutissant à entraver les réformes antisociales, le modèle parlementaire bourgeois s'est pour ainsi dire auto-détruit. 2 - le second aspect, parce que les élections ne sont pas seulement un "piège à cons" mais aussi un indicateur sur la conscience des masses, c'est que l'opposition n'a pas de soutien populaire. Autrement dit le peuple n'a pas de représentant politique reconnu. On a pu observer que les manifestations, y compris syndicales contre la retraite et les lois travail, avaient toujours un arrière-fond politique, inévitable s'agissant de revendications contre des décisions gouvernementales, mais aussi lié à une perspective de changement : soit le départ de Sarkozy, soit celui de Hollande. Mais à présent il n'y a plus aucun recours politique électoral, plus de modèle de société non plus, et le recul des mobilisations est lié à cette absence de perspective. 3 - Comme corollaire, pas de parti communiste ni de programme immédiat pour une société socialiste. |
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![]() Elections partielles à Belfort et dans le Val d'Oise : LREM et LR restent au second tour, déroute pour le FN Par Paul Conge Publié le 29/01/2018 à 07:50 http://www.marianne.net/politique/elections-partielles-belfort-et-dans-le-val-d-oise-lrem-et-lr-restent-au-second-tourmarianne A Belfort et à Pontoise, des élections législatives partielles doivent déterminer qui siègera finalement dans l'Hémicycle. Deux scrutins avaient été invalidées par le Conseil constitutionnel. Un test après plus de six mois de pouvoir pour la Macronie et la réorganisation de l'opposition. Ce week-end, deux sièges de députés étaient remis en jeu. Des élections législatives partielles se déroulent ces dimanches 28 janvier et 4 février à Pontoise et sur le territoire de Belfort, dans un désintérêt quasi-unanime, après que le Conseil constitutionnel a annulé en novembre et en décembre les scrutins de juin 2017. A midi, seuls 8,5% des électeurs s'étaient déplacés dans le principal bureau de vote de Belfort, selon France 3 Bourgogne-Franche-Comté. Voici, finalement les premiers résultats. A Pontoise, avec 20,3% de participation seulement, LREM est arrivée en tête. La candidate concoure pour sa réélection : • Isabelle Muller-Quoy (LREM) : 29,3% • Antoine Savignat (LR) : 23,7%. • Leïla Saïb (LFI) : 11,5% (troisième mais non qualifiée) Dans la première circonscription des territoires de Belfort, avec 29,5% de participation, le candidat LR est arrivé largement en tête et part comme favori pour sa réélection : • Ian Boucard (LR) : 39% • Christophe Grudler (LREM) : 26,7% • Anaïs Beltran (LFI) : 11,6% (troisième mais non qualifiée) A Pontoise, un suppléant inéligibl e Dans sa circonscription du Val-d'Oise, l'élection de la macroniste Isabelle Muller-Quoy avait été retoquée par le Conseil constitutionnel en raison de l'inégibilité de son suppléant. Elle avait rassemblé 54,23% des voix au second tour. Avec ce nouveau scrutin à Pontoise, où se présentent douze candidats, cette enseignante en droit public avait été épaulée à la fois par Christophe Castaner, patron des macronistes, et Agnès Buzyn, ministre de la Santé, qui ont fait le déplacement pour la soutenir. Signe que, cette circonscription, la Macronie ne veut pas la perdre... Bastion de la droite depuis 30 ans, la circo était à nouveau briguée par Antoine Savignat, candidat LR malheureux au second tour. A Belfort, des faux tracts Sur le territoire de Belfort, dans la première circonscription, les dés sont là aussi à nouveau jetés. Le candidat déçu du deuxième tour (49,25%), Christophe Grudler (MoDem-LREM), avait dénoncé une supercherie électorale, déposant le 27 juin 2017 un recours auprès de l'institution chargée du contrôle des élections, qui a invalidé en décembre celle de Ian Boucard (LR). L'équipe de campagne de ce dernier avait en effet eu une lumineuse idée... Distribuer, à deux jours du deuxième tour, des tracts factices aux couleurs du FN et de la France insoumise, appelant à voter pour lui. Au soir du second tour, seules 279 voix séparaient les deux hommes. Des scores très serrés et un scrutin que LREM espère remporter. Jeudi 25 janvier, François Bayrou et Christophe Castaner sont venus soutenir en personne leur candidat. Tollé pour le FN Ce scrutin faisait aussi office de test pour le parti Les Patriotes de Florian Philippot. Il a, depuis les législatives, fait scission avec le FN. Sa candidate "patriote" Sophie Montel, affrontait aujourd'hui le frontiste Jean-Raphaël Sandri, qui était arrivé 3e avec 17,50% des suffrages en juin. Elle n'a finalement emporté que 2% des voix contre 7,5% pour le candidat FN. Soit tout de même 10 points de moins pour lui par rapport à juin 2017. A noter : l'effondrement est tout aussi dur dans cette circo pour le PS qui disparaît presque du paysage politique local avec 2,6% des voix contre près de 9,1% en 2017. A Pontoise, le candidat FN recueille 10,1% des voix. Son adversaire Les Patriotes n'était autre que... la candidate FN de juin, Denise Cornet. Cette dernière, avec sa nouvelle étiquette politique, ne rassemble plus que 1,2% des voix, contre 15,3% lorsqu'elle concourrait pour le FN l'an passé. L'enjeu reste moins important qu'en juin 2017, où une vague macroniste avait littéralement raflé 311 sièges de l'Hémicycle, jouissant de la toute récente élection du Président. Aujourd'hui, la crainte de l'abstention domine. En règle générale, une législative partielle attire rarement plus de 30% des électeurs. Edité le 29-01-2018 à 21:09:46 par Xuan |