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![]() Edouard Philippe, impliqué dans le pillage de l’uranium du Niger par Areva et dans un conflit d’intérêt Source: Observatoire du Nucléaire Edouard Philippe, impliqué dans le pillage de l’uranium du Niger par Areva… … et dans un conflit d’intérêt en tant que maire du Havre au profit de son ancien employeur Areva ![]() L’Observatoire du nucléaire dénonce la nomination au poste de premier ministre de M. Edouard Philippe qui n’est en rien le personnage "modéré" que la communication macronienne tente de mettre en scène. Bien au contraire, M. Philippe a les mains très sales, ou plutôt… radioactives. En effet, lorsqu’il travaillait pour la multinationale atomique Areva, il a participé à de sombres manœuvres dans les coulisses uranifères de la Françafrique. En octobre 2007, Edouard Philippe est nommé directeur de la communication et directeur des affaires publiques d’Areva. Son activité principale est alors de s’assurer de la collaboration de parlementaires acquis au lobby de l’atome. Il est ainsi en contact rapprochés avec Marc Vampa, député de l’Eure et président du groupe d’amitié France-Niger à l’Assemblée Nationale (*). C’est précisément pendant cette période, le 13 janvier 2008, qu’un accord est signé entre Areva et le pouvoir du Niger concernant l’exploitation de l’uranium, accord immédiatement contesté par le Mouvement des Nigériens pour la justice, mouvement touareg en rébellion contre le pouvoir central de Niamey (**). En effet, les maigres revenus de l’uranium, largement sous payé depuis des décennies par Areva, ne bénéficient en rien à la population, et encore moins aux Touaregs, alors que les mines d’uranium sont situées dans leurs zones traditionnelles de vie. Il est donc logique de considérer que les manoeuvres en coulisse de M Philippe ne sont pas étrangères aux graves troubles qui ont eu lieu par la suite dans la zone sahélienne (Niger/Mali) et dans le fait que, poussés par la misère, des groupes Touaregs aient fini par s’allier à des mouvements djihadistes. Mais, surtout, il est légitime de se demander pour qui agit M Philippe lorsqu’il est en charge des affaires publiques, que ce soit auparavant comme maire du Havre et désormais comme premier ministre. Une première réponse est apportée par le fait que, à peine assis dans le fauteuil de maire du Havre (aimablement offert par son prédécesseur qui a démissionné en cours de mandat !), Edouard Philippe a offert un pont d’or… à son ancien employeur Areva, pour qu’il installe deux usines d’éoliennes off-shore, projet finalement abandonné piteusement en septembre 2016 : il serait intéressant d’enquêter pour voir ce que la sympathie d’Edouard Philippe pour Areva a finalement coûté aux citoyens-contribuables… On notera d’ailleurs que, de 2007 à 2010, M. Philippe a cumulé sans état d’âme son poste chez Areva et son mandat d’adjoint au maire du Havre mais, aussi, que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) lui a infligé un blâme pour avoir refusé de fournir des informations sur sa déclaration de patrimoine de 2014, pourtant exigées par la loi. (*) cf Charlie Hebdo, 29 avril 2009 (**) cf AFP, 17 janvier 2008 |
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![]() http://www.youtube.com/watch?v=ychwDoh5GIo |
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![]() Présidentielle : les quinze qui font tourner la machine Macron 10 MAI GREGOIRE POUSSIELGUE Le 26/04 à 11:51 ![]() De gauche à droite : Benjamin Griveaux, Julien Denormandie, Stéphane Séjourné, Ismaël Emélien, Jean-Marie Girier et Jean Pisani-Ferry. – Marc Chaumeil-Divergence (2)/REA (3)/AFP Le candidat d’En Marche à l’élection présidentielle s’appuie sur une équipe resserrée, issue pour une bonne part de son cabinet à Bercy. C’est une technostructure qui joue avec les manettes du numérique pour mieux saisir les attentes des Français et les diriger, ils sont complétés par de vieux politiciens comme Gérard Collomb qui travaillent les alliances et les ralliements. Le tout étant managé par le grand capital qui a choisi l’alliance transantlantique et qui a tiré bilan de l’épisode Trump. Le plus gros danger de cette équipe est la guerre qu’elle nous prépare contre la Russie, voire la Chine pour maintenir l’hégémonie américaine. Il faut beaucoup de moyens financiers pour avoir monté pareille opération. et il est à peu près assuré qu’ils ont non seulement assuré la présence de leur poulain au second tour mais celui de Marine le Pen, la candidate qu’ils étaient sûrs de battre et qui de ce fait valorisait l’idée européenne et transntlantique. (note de danielle Bleitrach) _________________________ Il faut aller au sixième étage du QG d’Emmanuel Macron pour trouver l’équipe resserrée du candidat (une quinzaine de personnes, en grande majorité des hommes), qui font tourner la machine à côté des élus ralliés comme Richard Ferrand, Renaud Dutreil, Gérard Collomb ou Corinne Lepage. Les membres de cette garde rapprochée apparaissent peu dans la lumière. Emmanuel Macron suscite auprès de ses troupes une admiration certaine. « Il est la principale raison pour laquelle on est là », confirme l’un d’entre eux. La plupart sont jeunes, parfois moins de trente ans. Beaucoup sont aussi des orphelins de Dominique Strauss-Kahn. Fin 2015, début 2016, quand Emmanuel Macron était encore ministre de l’Economie, les plus proches ont participé aux premières réunions – « tenues nuitamment », précise l’un – visant à mettre sur orbite le mouvement du futur candidat, lancé en avril suivant. A l’époque, il n’était officiellement pas question d’une candidature à la présidentielle. Mais tout le monde y pensait, sans vraiment le dire. « Il était clair qu’on ne faisait pas ça pour témoigner », se souvient un participant. Les anciens de Bercy se retrouvent aujourd’hui au coeur de l’organigramme de campagne, dans le premier cercle d’un homme qui aime les multiplier. C’est le conseiller stratégie, campagne et mouvement du candidat. Discret, il a connu Emmanuel Macron à la Fondation Jean Jaurès, peu avant la présidentielle de 2012. Ancien membre de l’équipe Strauss-Kahn pour la primaire socialiste de 2006 (il était alors encore étudiant), Ismaël Emelien est au coeur de la démarche du candidat depuis le tout début. Consulter les Français, repérer leurs priorités, leur laisser la parole, faire naître un vrai mouvement politique. S’emparer des nouvelles technologies de traitement de données pour analyser les résultats de la « grande marche » de l’été dernier. « Elle nous a permis d’établir un baromètre des préoccupations des Français, qui est en décalage avec les baromètres habituels », explique-t-il. Julien Denormandie (36 ans) Cet ancien directeur adjoint du cabinet d’Emmanuel Macron à Bercy, occupe le poste de secrétaire général adjoint d’En Marche. Il est ingénieur des Eaux et Forêts, titulaire d’un MBA en Economie. Avec Ismaël Emelien, il devait créer une start up avec Emmanuel Macron après son départ de l’Elysée, en avril 2014, mais la nomination de l’intéressé à Bercy, en août de la même année, a changé les plans. Il a rejoint En Marche au début de l’été 2016 pour mettre en place la structure. « Au début on était deux salariés. Avec seulement 10 mois d’existence, on est aujourd’hui plus de 55, avec aussi 400 experts, et 100 référents », explique-t-il. Stéphane Séjourné (31 ans) Venu à la politique via la lutte contre le contrat première embauche (CPE) en 2006, est un ancien du cabinet de Jean-Paul Huchon à la région Ile-de-France. Il a été conseiller parlementaire d’Emmanuel Macron à Bercy. « Quand la loi Noé [Nouvelles opportunités économiques, NDLR] a été débranchée, Emmanuel Macron a considéré qu’il fallait créer une nouvelle organisation politique. Une structure qui pourrait porter un projet majoritaire », se souvient-il. Sa mission : collecter, avec le maire de Lyon, Gérard Collomb, les parrainages, mais aussi préparer les législatives et conseiller le candidat dans ses relations avec les élus et les politiques. Il se définit lui-même comme la « cabine téléphonique » d’Emmanuel Macron auprès des élus. Jean-Marie Girier (32 ans) Ce diplômé de Sciences politiques et de communication est encore adhérent au PS. Il a été le chef de cabinet du maire de Lyon, Gérard Collomb, pour qui il a créé le pôle des réformateurs au sein du PS. Il a rejoint l’équipe du candidat début 2016. Il apporte, comme il le dit lui-même, une « couleur locale » à l’équipe d’Emmanuel Macron. Pas de compte Twitter ni de présence sur Facebook, contacts rarissimes avec la presse… Jean-Marie Girier est un acteur de l’ombre. Il est pourtant un des grands ordonnateurs de la campagne, le seul à avoir l’expérience d’une présidentielle, après avoir participé à celle de François Hollande en 2012. « Autour d’Emmanuel Macron, beaucoup étaient issus de Bercy. Pour ma part, j’apporte un regard avec l’expérience de nombreuses campagnes électorales », précise-t-il. Jean-Marie Girier a la haute main sur l’agenda stratégique du candidat, proposant, par exemple, d’aller labourer les terres de gauche (Nevers, Clermont-Ferrand, Quimper, le Nord…), en janvier, pendant la primaire du PS. Benjamin Griveaux (39 ans) C’est le seul dans la garde rapprochée à avoir eu un mandat électif. Porte-parole, chargé de la riposte, il a rejoint Emmanuel Macron fin 2015 via Ismaël Emelien. Il participait aux premières réunions préparatoires. Diplômé de Sciences Po et d’HEC, ancien strauss-kahnien passé par le cabinet de Marisol Touraine, il a été vice-président du Conseil général de Saône-et-Loire et vice-président de l’agglomération de Châlons-sur-Saône. Il a aussi fait un passage dans le privé à Unibail. Par son biais, on apprend qu’Emmanuel Macron est un grand lecteur de la presse régionale, à laquelle il accorde un entretien à chaque déplacement. Jean Pisani-Ferry (65 ans) Il a intégré l’équipe d’Emmanuel Macron en janvier, après avoir conseillé le candidat depuis de nombreux mois. En charge du pôle idées, il coordonne le programme qui a été dévoilé début mars après le cadrage budgétaire. Ancien membre du cabinet de Dominique Strauss-Kahn à Bercy, ancien directeur du « think tank » Bruegel à Bruxelles, commissaire général de France Stratégie jusqu’au mois dernier, il est une recrue de choix pour le candidat. LIRE AUSSI Jean Pisani-Ferry, le chef d’orchestre du programme Macron Sophie Ferracci (40 ans) Ancienne cheffe de cabinet d’Emmanuel Macron à Bercy, dont elle est par ailleurs une proche, cette juriste et avocate de 40 ans a repris les mêmes fonctions au sein de l’équipe de campagne du candidat. Sa principale fonction est d’organiser les – nombreux – déplacements du candidat. Sylvain Fort (45 ans) Normalien, agrégé de lettres classiques et docteur ès lettres, il est arrivé juste après la démission d’Emmanuel Macron, le 30 août. Directeur de la publication du site forumopéra, il est passé par BNP Paribas et l’agence DGM de Michel Calzaroni avant de monter sa propre agence de communication. Conseiller à la communication du candidat, il relève trois challenges : « faire comprendre le logiciel Macron, qui n’est pas comme les autres, faire face à un afflux de curiosités, parfois irrationnelles, ne pas sortir l’artillerie lourde dans un contexte politique déjà violent ». Sibeth Ndiaye (37 ans) Elle est en charge de la communication et de la presse. Titulaire d’un DESS en économie de la santé, elle est passée par la case du syndicalisme étudiant. De tendance strauss-kahnienne, elle est au PS depuis 2002 où elle a été secrétaire nationale en charge de la petite enfance. Ancienne des cabinets d’Arnaud Montebourg et d’Emmanuel Macron à Bercy, elle a aussi dirigé le service de presse de Claude Bartolone au département de Sein-Saint-Denis. Quentin Lafay (27 ans) Diplômé de Sciences Po et passé par l’Ecole normale supérieure (ENS), il a fait partie du cabinet de Marisol Touraine avant de rejoindre celui d’Emmanuel Macron à Bercy. Il participe à la coordination du programme avec Jean Pisani-Ferry et contribue aux discours, exercice compliqué. « Pour les discours importants, c’est lui qui tient la plume. Il y a beaucoup d’allers et retours avant la version finale », commente-t-il. Ludovic Chaker (37 ans) Diplômé des Langues O en chinois, du Celsa et de Sciences Po (où il a aussi travaillé avec l’ancien directeur Richard Descoings), il est chargé de la direction des opérations. Il a lui aussi fait partie des tout débuts d’En Marche après avoir tenté de se faire élire député en 2012. Il est chargé notamment de l’organisation des meetings. Grégoire Potton (28 ans) Il est diplômé en droit international et en économie. Il a fait ses premières armes en politique aux côtés du secrétaire d’Etat Thierry Mandon, dont il a été le chef de cabinet . Au sein d’En Marche, il chapeaute les ressources humaines, le juridique, les finances et la logistique. Parmi les autres proches, il faut aussi citer Mounir Madjoubi , (32 ans) ancien président du Conseil national du numérique, David Amiel (24 ans), qui coordonne le programme avec Jean Pisani-Ferry, Valérie Lelonge , l’assistante personnelle d’Emmanuel Macron à Bercy, qui l’a suivi à En Marche. En savoir plus sur |