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Xuan
Sur l'article de Communistes ,
on remarquera qu'il décrit une guerre d’agression impérialiste dirigée par les USA, et rejette l’ingérence française dans la région.

Mais au passage le site Communistes parle d’une guerre « inter-impérialiste » ce qui ne correspond pas à la description qu’il en donne.

Communistes devrait adapter son analyse aux faits qu’il constate par lui-même et accorder son propre violon.

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A propos de l’article de l’Huma :

« Il nous faut d’abord respecter le temps du deuil et non pas engager des polémiques obscènes comme celles des élus de la droite hégémonique dans les Alpes-Maritimes »

Effectivement les réactions de ces partis sont purement électoralistes. On comprend un peu le commentaire du niçois Tosel qui est bien placé pour parler d’une ville martyr depuis des décennies, mais on peut en dire tout autant du cinéma de Hollande, Valls, Cazeneuve, des commémorations à répétitions, des mensonges sur la protection policière, des tentatives ridicules de dissimulations de preuves, où il apparaît que le peuple n’est nullement protégé par la police contre les attentats, quand celle-ci a été lancée avec violence contre des manifestants pacifiques. Mais là Tosel est muet et reprend mot pour mot les indignations de Valls, sauf une critique extrêmement timorée :

« réduire au silence la raison sous l’injonction d’unité obéissante émanée du pouvoir politique » …c’est affligeant, on croirait lire une déclaration de Bayrou.

Deuxièmement le philosophe Tosel « oublie » juste un détail qui est l’ingérence française dans cette région, ses bombardements et son soutien aux bandes terroristes prétendues « modérées » au prétexte de « virer Bachar », quand aucun pays n’a le droit de « virer » qui que ce soit chez ses voisins et pour quelque prétexte que ce soit.

On lit encore :

« Dans le cadre d’une concurrence impitoyable émergent les stratégies impériales rivales des quelques grands États-nations pour l’hégémonie et l’appropriation des ressources conduisant à des états de guerres multiples. »

D’abord qui sont ces grands Etats-Nations rivales pour l’hégémonie ? Tosel désigne évidemment les USA et la Russie ou la Chine sans les nommer mais ne cite à aucun moment notre pays, dont il ne met jamais en cause la politique étrangère impérialiste.

Là aussi Tosel définit une guerre "inter-impérialiste" et se garde bien de dénoncer une guerre impérialiste d’agression dont notre pays est partie prenante pour ne pas dire un des va-t-en guerre les plus acharnés, le fer de lance et le boutefeu de l’impérialisme occidental dans cette région.

Pour parler franchement les silences de Tosel sont juste la traduction de sa position social-chauvine et de larbin de l’impérialisme français.

A propos de ses propres "errances ", lire sa bio dans Wikipedia (pas dans les luminaires).
Xuan
Deux articles sur le massacre de Nice, le premier de Communistes , le second dans l’Humanité.
L'un et l'autre méritent quelque commentaire.


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Communistes

Derrière Nice, quoi ?


Le lâche attentat perpétré à Nice est le produit direct d’une guerre qui ravage depuis plusieurs années tout le Moyen et Proche Orient.

C’est dans cette région du monde, région particulièrement riche de pétrole, riche aussi de grands développements économiques et située au cœur d’un axe stratégique mondial, c’est donc dans l’ensemble de cette région que s’affrontent les grands groupes capitalistes mondiaux, ceux des Etats-Unis en tête, ceux de l’Union Européenne avec la France et l’Allemagne en particulier, ceux d’Israël, ceux des grands groupes capitalistes de l’Arabie Saoudite, du Qatar, des Emirats Arabes Unis, de la Jordanie…

Une guerre d’une telle dimension mondiale qui ravage les peuples de Syrie, d’Irak, du Liban, de Lybie et d’autres encore ne peut être réduite à une simple guerre de religion.

C’est une guerre inter-impérialiste pour la conquête de cette région du monde. DAECH et l’ETAT ISLAMIQUE sont d’abord et de très loin, de grands groupes capitalistes.
Les USA qui se déclarent en lutte contre DAECH refusent en même temps de classer cette organisation comme groupe terroriste à part entière. L’Arabie Saoudite finance DAECH avec la Turquie et le Qatar. La Turquie qui combat les Kurdes du PKK luttant pour leur indépendance finance et soutient en même temps les bandes armées du Front Al Nostra et de DAECH.

Réduire un tel affrontement qui menace de s’étendre à l’échelle mondiale à du « terrorisme fanatique » comme l’écrit le journal « l’Humanité », c’est incroyable !

Le « terrorisme » c’est celui que fait régner le capitalisme sur cette région du monde. Sa militarisation accélérée ouvre la voie à tous les pays fournisseurs d’armements Un exemple : l’Arabie Saoudite vient d’augmenter son budget militaire de 17%. Les avions de combat « Rafale » sont vendus à l’Egypte, au Qatar, à l’Arabie Saoudite. Ces ventes ne sont que la partie visible du commerce des armes dans la région.

Cette guerre n’est surtout pas une guerre de « civilisation » comme l’affirment d’une même voix les dirigeants politiques du Parti Socialiste, des Républicains, du Front National etc… qui en son nom prolongent l’état d’urgence et restreignent les libertés démocratiques dans notre pays. Il s’agit une guerre impérialiste pour la domination des richesses mondiale et l’exploitation des peuples.

Il faut contraindre le gouvernement français à rompre avec cette politique. La seule issue positive pour la France c’est qu’elle agisse pour la Paix au Moyen Orient, c’est qu’elle défende les droits des peuples de cette région à décider de leur avenir.

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Dans l’horreur, raison garder et exercer


ANDRÉ TOSEL, PHILOSOPHE / LUNDI 18 JUILLET 2016 / L'HUMANITÉ

Quatre jours après l’attentat qui a plongé sa ville natale « dans le chaos de la violence mondiale », le philosophe André Tosel analyse la situation politique actuelle pour mieux sortir de cette spirale meurtrière.

L’histoire bégaye . Par trois fois, la France a été frappée d’attentats innommables qui massacrent des victimes innocentes de tout âge et de toute condition. La compassion et l’indignation ne peuvent être que nos premières réactions. Il nous faut d’abord respecter le temps du deuil et non pas engager des polémiques obscènes comme celles des élus de la droite hégémonique dans les Alpes-Maritimes alors que les dépouilles des victimes ne sont pas inhumées. Ainsi, Christian Estrosi fait sans vergogne son marché électoral en déplorant l’insuffisance des services de sécurité surpris par une forme d’attaque inédite, et Éric Ciotti, sans davantage de pudeur, reprend son antienne de défenseur de la civilisation chrétienne libérale contre la barbarie (effective, bien sûr) de l’acte meurtrier. Tous deux oublient que leur mentor Nicolas Sarkozy a supprimé des milliers de postes de policiers pour des raisons d’économie et a laissé se dégrader la situation des populations les plus démunies, notamment les plus jeunes qui sont les plus tentés par la rage et la radicalisation. La promesse de passer au karcher les délinquants n’a rien de républicain ni de social.

Une des pires conséquences de ce crime pourrait être de réduire au silence la raison sous l’injonction d’unité obéissante émanée du pouvoir politique et d’empêcher la compréhension de ce qui peut paraître incompréhensible. Un Tunisien vivant et travaillant à Nice depuis des années, affecté de troubles de caractère, s’est, en effet, transformé en quelques mois de petit délinquant en islamiste, présenté par Daech comme un soldat de l’islamisme le plus radical, capable de mourir pour la cause du califat universel dans la lutte contre l’Occident mécréant et impérialiste. Il faut comprendre que l’émergence de l’« État islamique » relève d’une stratégie réfléchie au contenu volontairement effrayant, exposée dans un ouvrage de 2004, signé d’Abu Bakr Naji, traduit sous le titre Gestion de la barbarie en 2007 (Éditions de Paris, Versailles). La traduction anglaise rend plus visible la modernité de l’intention en évoquant le « Management of Savagery » qui est défini comme l’étape la plus critique que doit traverser la réalisation de l’oumma, c’est-à-dire de la communauté universelle de l’islam mondialisé. Cette entité politique n’a rien d’archaïque en ce qu’elle se veut une alternative à la mondialisation identifiée à la domination de l’Occident colonisateur, corrompu, antimusulman et impie. Elle fait de ses adversaires musulmans, sunnites ou autres, des hérétiques à éliminer ou soumettre comme les mécréants. Daech n’est pas anticapitaliste de principe ; il se veut protecteur social de ses membres obéissants ; il sait gérer les compromis avec les forces locales, user de l’arme du pétrole et amasser un capital prédateur. La violence, la cruauté, la terreur, le massacre sont des moyens nécessaires qui, relayés par la mise en spectacle assurée par les médias contemporains, imposeront au monde l’ordre du jour de Daech.

Ainsi une stratégie de guerre antioccidentale se fait explicitement stratégie d’hyper violence et d’horreur volontaires exigées par la foi. Comment expliquer le succès de cette stratégie dans des franges déterminées de la jeunesse française qui n’est pas nécessairement musulmane pratiquante ? On doit se contenter d’énoncer en gros les causes complexes qu’il faudrait analyser finement.



Tout d’abord, Daech profite du vide laissé par la disparition de cette alternative de dimension mondiale que fut le communisme abhorré des intégristes. Il en abandonne l’anticapitalisme internationaliste et la dimension éthico-politique du commun. Il en est la caricature, mais il sait capitaliser la rage des populations stigmatisées comme ethnies inassimilables, vouées à subir les inégalités de leur condition subalterne et les discriminations imposées par les dirigeants occidentaux. Il est invincible à toute revendication de laïcité si celle-ci dégénère en laïcité punitive, réduite au rang de pièce du patrimoine national exclusif et est sacralisée comme partie de l’héritage chrétien.

Dans le cadre d’une concurrence impitoyable émergent les stratégies impériales rivales des quelques grands États-nations pour l’hégémonie et l’appropriation des ressources conduisant à des états de guerres multiples. S’ensuivent l’affaiblissement de certains États, voire leur disparition, et celle de leur fonction relativement protectrice, la production d’un chaos ouvrant des brèches pour le surgissement d’entités politiques radicales compensatoires fondées sur le ressentiment et la haine de l’autre et légitimée, sur des bases confessionnelles (sunnites versus chiites au Moyen-Orient musulman).
Dans le cadre de l’Union européenne se généralisent l’imposition de politiques néolibérales organisant le chômage, l’exploitation de la force de travail internationale, la pénalisation des États endettés et la réduction de leur souveraineté à peu de choses (voir la Grèce), la destruction par la mise en concurrence des solidarités ouvrières, la racisation des conflits sociaux en conflits identitaires, la fragmentation du monde du travail sous le joug d’un capital de plus en plus autonome.

Dans le cadre de la France s’aggrave le maltraitement général de la jeunesse populaire des villes  : absence d’avenir et de sens, stigmatisation des populations musulmanes françaises « de papier », montée des racismes opposant la population majoritaire française, dite de souche, apeurée par la menace de l’invasion étrangère qu’accrédite le terrorisme, et les populations musulmanes minoritaires de plus en plus insécurisées. Tout se passe comme si Daech visait l’émergence de réactions violentes des populations majoritaires blanches afin de créer un état permanent de quasi-guerre civile qui justifierait son anti-occidentalisme et sa cruauté comme contre-violence.

Le renforcement nécessaire des mesures de sécurité ne suffira pas à changer la situation. Les grandes puissances ne créent pas les conditions de l’affaiblissement durable de la victoire militaire sur Daech car la politique néolibérale n’attaque pas les causes de la fascination vénéneuse que peut exercer le radicalisme islamique sur leur territoire. Elle est en réalité la cause majeure d’un effet qui est son double sanglant. La politique de compétitivité et de restriction économique suivie par la droite et le PS n’a rien pour apaiser la rage et le dégoût qu’éprouve une partie de la jeunesse, entrée en émeutes réelles ou virtuelles depuis les émeutes de 2005. Elle est impuissante à dissiper le scepticisme légitime de cette jeunesse quant aux capacités sociales et culturelles des politiques suivies par le parti unique de la droite – incluant le PS – et ses factions rivales.

Nice n’a pas été choisie, hélas, au hasard par la criminelle stratégie de Daech. Elle a été frappée comme un symbole de ce que hait le radicalisme islamiste : capitale nationale et internationale de cette grande entreprise hyper rentable qu’est le tourisme. Sous l’action de forces économiques et politiques dominantes néolibérales subtilement racistes, Nice est devenue une capitale du tourisme national et international, une ville de consommation de loisirs de masse et de spéculation immobilière, plus intéressée par le football et son super-stade que par le devenir de ses populations laborieuses, surtout de celles de confession musulmane. Faut-il rappeler que la mairie de Nice a refusé d’autoriser la construction d’une mosquée (400 places) et que seule la rigueur républicaine du préfet a permis son ouverture et le respect de la loi de laïcité ? Faut-il souligner que les responsables politiques de l’hyper-droite hégémonique ont refusé l’extension de la ligne n° 1 de tram au quartier populaire de l’Ariane, jugé racialement dangereux, en stigmatisant et pénalisant ainsi les habitants de ce quartier et en faisant apparaître que les citoyens français musulmans ne sont pas des citoyens comme les autres ? Comment accepter qu’à Nice parade en toute impunité une extrême droite identitaire qui se flatte d’organiser des soupes au porc pour les pauvres afin que les musulmans refusent de les consommer ?

Tout ceci n’ôte rien évidemment au refus radical de la violence terroriste. Tout ceci plaide pour que naisse à Nice et en France et ailleurs une radicalité sociale et culturelle, politique et économique, qui puisse créer un espace commun interculturel de réflexion et de proposition, une dynamique de lutte réunissant Niçois et non-Niçois, Français musulmans ou non, résidents de toute couleur et confession. Il y a urgence avant que ne se franchisse à Nice même un autre pas vers l’abîme de la haine. Il faut penser les raisons de cette haine de l’Occident et les conjurer. L’Occident a beaucoup à faire de son côté pour changer radicalement la politique aveugle qui le conduit dans le mur et qui fait de ses dirigeants des somnambules cyniques. N’oublions pas, en effet, que l’Occident attire autant qu’il repousse, comme nous le rappelle sur la Côte d’Azur même l’exode massif des réfugiés qui fuient la guerre et la misère pour venir s’échouer sur nos rivages au péril de leur vie. Pendant que nous pleurons comme il se doit nos morts et rendons le dernier hommage dû aux vies sacrifiées dans ce carnage abject, aujourd’hui, entre Menton et Vintimille, à la frontière franco-italienne, s’entassent un millier de réfugiés privés de tout et secourus par les organisations humanitaires. Cela se passe dans l’indifférence générale. Les autorités françaises locales et nationales sont avant tout soucieuses de refouler ces indésirables, et l’Union européenne a pour souci de les marginaliser et achève ainsi discréditer un peu plus l’humanisme dont elle se prévaut hypocritement. Il ne s’agit pas d’opposer ces deux situations inverses l’une de l’autre, il s’agit de prendre la mesure d’une conjoncture d’ensemble caractérisée par l’excès de ce qu’on pourrait nommer l’inhumain dans l’humain et d’y porter remède. Il s’agit d’inventer une politique de la solidarité contre l’hyper capitalisme et les terrorismes, contre les barbaries de l’un et des autres et de produire du commun.

Nice a un grand effort à accomplir pour apprendre la solidarité citoyenne et la fraternité active. La tragédie vécue, la plus grande de son histoire, devrait l’inviter à se reconnaître dans les héros de la radicalité solidaire qu’ont été Blanqui et Garibaldi, non dans les chefs populistes des clientèles affairistes et racistes qui scandent une histoire trop souvent dépourvue de dignité éthique et politique.
Xuan
D'une part l'incurie du gouvernement, de l'autre un état d'urgence institutionnalisé.
Progressivement le PS s'enfonce vers le fascisme.

Plus la crise s'aggrave, plus la bourgeoisie est isolée et peine à duper les masses avec des candidats plus déconsidérés les uns que les autres, et plus la tentation est grande pour elle de recourir au fascisme.

C'est une autre forme de la dictature bourgeoise, que le PS est parfaitement capable d'endosser.
Xuan
L'Union Sacrée a un peu du plomb dans l'aile en ce moment, sauf dans les faits sur la loi travail. L'incurie du gouvernement fait le tour du monde :



France/Attaque de Nice: l'exécutif accusé d'avoir menti sur le dispositif policier (presse)


2016-07-21 18:57:00 xinhua


Le journal français Libération remet en question, dans son édition de jeudi, le dispositif policier déployé sur la promenade des Anglais à Nice le 14 juillet au moment de l'attentat meurtrier tuant au moins 84 personnes, accusant l'exécutif d'avoir au minimum "travesti la réalité".
"Contrairement à ce qu'a affirmé le ministère de l'Intérieur, l'entrée du périmètre piéton de la promenade des Anglais n'était pas protégée par la police nationale le 14 juillet au soir" , explique le quotidien.

Dans un communiqué publié le 16 juillet, la préfecture des Alpes maritimes avait indiqué que "la mission périmétrique était confiée pour les points les plus sensibles à des équipages de la police nationale, renforcés d'équipages de la police municipale" et que "c'était le cas notamment du point d'entrée du camion (du tueur Mohamed Lahouaiej Bouhlel), avec une interdiction d'accès matérialisée par le positionnement de véhicules bloquant l'accès à la chaussée" .

Le même jour, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait décrit un dispositif analogue, indiquant que " la police nationale était présente et très présente sur la promenade des Anglais" et que " des véhicules de police rendaient impossible le franchissement de la promenade des Anglais" .

Mardi dernier, c'était au tour du Premier ministre Manuel Valls d'enfoncer le clou en déclarant qu'il le laissera " jamais dire qu'il y a des failles là où il n'y en a pas ".

Mais "contrairement à la version avancée au plus haut sommet de l'Etat, le dispositif policier sur la promenade des Anglais ce 14 juillet au soir était en réalité bien plus léger ", écrit Libération, ajoutant que "la communication du gouvernement a, au minimum, travesti la réalité" .

" De nombreux témoignages recueillis par Libération en attestent, ainsi que des photographies, que nous avons pu consulter, prises quelques minutes avant l'entrée du camion conduit par Mohamed Lahouaiej Bouhlel sur la partie piétonne de la Promenade" , poursuit le quotidien.

Sur le cliché que le journal publié en une, "seuls deux agents de la police municipale sont alors placés au milieu de la chaussée" , tandis que "les six voies dévolues à la circulation automobile sont coupées par des barrières métalliques et des plots rectangulaires rouge et blanc" , souligne le journal, ajoutant que " c'est également la version d'un témoin présent sur les lieux le soir du drame, qui confirme n'avoir vu que des agents de la ville" .

Il n'y avait donc au moment de l'attaque au camion, vers 22h30, " nulle trace, dans ce périmètre très précis, d'effectifs de la police nationale" , ces derniers ayant "été relevés aux alentours de 20h30 par leurs collègues municipaux ", note Libération, précisant qu' "il n'y (avait) donc aucune voiture de police nationale susceptible de barrer la chaussée, comme l'assurait la préfecture ".

Enfin, selon une source policière qui a pu visionner les images de la vidéosurveillance, "un seul véhicule de police, celui des agents municipaux, se trouvait au milieu de la chaussée, côté mer", "sans pour autant être en mesure de bloquer le passage" , assure Libération.

"Le dispositif constaté est exactement celui qui avait été prévu. Mais pas du tout celui décrit a posteriori par la Place Beauvau et la préfecture. Puisque ces derniers assuraient qu'il y avait une présence de la police nationale à l'entrée de la zone piétonne ", conclut le quotidien.

Le 14 juillet vers 22h30 heure locale, Mohamed Lahouaiej Bouhlel a commencé à foncer sur la foule avec son camion sur deux kilomètres, faisant 84 morts et plus de 200 blessés avant d'être abattu par les forces de l'ordre.
marquetalia
l état d urgence permet d avaliser les lois antisociales en créant "l Union Sacrée" et en criminalisant les forces syndicales-en fait,surtout la Cgt-.ainsi,le 14 juillet,à 13h,Francois Hollande avait annoncé la levée prochaine de l état d urgence.comme par hasard,dix heures plus tard,eurent lieu les attentats de Nice;drole de coincidence...
 
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