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Xuan
Ria Novosti
J. Tourtaux

France: le nombre de SDF en hausse de 44% en 11 ans




17:20 19/11/2014
MOSCOU, 19 novembre - RIA Novosti

Le nombre de sans-domicile fixe a augmenté en France de 44% en 11 ans pour atteindre 112.000 en 2012, a annoncé mercredi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

"En 2012, dans les agglomérations d'au moins 20.000 habitants de France métropolitaine, 81.000 adultes, accompagnés de 31.000 enfants, sont sans-domicile (...). 10% des sans domicile fixe sont sans-abri, c'est-à-dire qu'ils dorment dans des lieux non prévus pour l’habitation (rue, pont, jardin public, gare, etc.)" , indiqué l'Insee dans la nouvelle version de son étude annuelle "Portrait social de la France" .

Selon l'étude, 45.000 adultes sans domicile sont nés à l'étranger. Parmi eux, près de 60% sont originaires d'un pays d'Afrique: 23% du Maghreb et 35% d'Afrique subsaharienne.
Un tiers des SDF nés à l'étranger ne parlent pas le français et deux tiers des 16.000 SDF non francophones "sont nés dans un pays d'Europe de l'Est ou en ex-URSS" .

Un sans-domicile sur trois vit avec moins de 300 euros par mois. "Parmi les sans-domicile nés à l'étranger, 45% sont dans ce cas" , précise l'Institut.
Les femmes représentent une part importante parmi les SDF français (38% en 2012), d'après l'étude de l'Insee.

Plus des trois quarts des SDF français sont au chômage ou inactifs. Toutefois, les 24% qui travaillent ont des emplois "précaires et peu qualifiés. Leur niveau de diplôme faible et leurs difficultés dans la maîtrise du français compliquent leur insertion sur le marché du travail" , conclut l'Insee.
Xuan
Source

Près d'un Français sur six travaille le dimanche

Publié le 19 novembre 2014 par SYLVAIN AUBRIL

Environ un quart des Français de plus de 15 ans travaille le week-end, au moins une heure, dont 17 % le dimanche, d'après l'Insee. Un chiffre en hausse qui concerne le commerce, l’agriculture, la restauration et les transports. Le phénomène devrait se renforcer à l'occasion de l'adoption de la loi Macron, l'an prochain, sur l'ouverture des
magasins le dimanche...


" Le travail dominical touche donc de plus en plus de personnes. C'est d'autant plus vrai si l'on prend en compte toutes les personnes travaillant de manière habituelle ou occasionnelle le dimanche" , selon une étude que vient de publier l’Insee. L'Institut fait même une découverte étonnante. Environ un quart des Français de plus de 15 ans travaillent le week-end – samedi et dimanche- et ce chiffre reste stable depuis 25 ans. En revanche, c’est la proportion de personnes travaillant le dimanche qui augmente, passant de 13 à 17 % sur la période observée, à savoir entre 2006 et 2010.

COMMERCE ET AGRICULTURE...

Le travail du week-end est concentré dans certains secteurs d'activité : le commerce, l’agriculture, l'hôtellerie-restauration et les transports, où un actif sur trois travaille le samedi ou le dimanche. Cette tendance s'est en revanche inversée parmi les cadres et les professions libérales (21% en 2010, contre 35% en 1986). L’assouplissement de l’encadrement du travail le dimanche dans le commerce, prévoit 12 dimanches d’ouverture par an pour les magasins, sauf ceux qui sont dans les zones commerciales ou touristiques, qui pourront ouvrir tous les dimanches. Il prévoit aussi plus de concurrence, au sein des professions libérales. Peut-être devront-elles se remettre au travail le dimanche pour boucler les fins de mois...
Xuan
Les Echos



Une étude se penche sur les privations et problèmes des chômeurs en fin de droits, des allocataires du RSA ou du minimum vieillesse.


Les bénéficiaires du RSA, du minimum vieillesse et des autres minima sociaux ont beaucoup plus de difficultés que les autres à régler leurs factures, à se loger ou encore à s'alimenter correctement. Ce n'est évidemment pas une surprise, mais l'enquête que la Drees (ministère des Affaires sociales) a menée auprès de 8.450 allocataires a le mérite de décrire précisément les privations et les problèmes matériels qu'ils subissent au quotidien.

La grande majorité des personnes qui touchent les minima sociaux sont considérées comme « pauvres en conditions de vie ». Cela signifie qu'elles cumulent au moins 8 difficultés, sur une liste de 27 retenues, en termes de contraintes budgétaires, de retards de paiement, de restriction de consommation et de problèmes de logement. Les plus défavorisés sont les bénéficiaires du « RSA socle », la prestation qui a remplacé le RMI : plus des deux tiers d'entre eux sont dans cette situation. Suivent les chômeurs en fin de droits qui touchent l'allocation de solidarité spécifique. C'est aussi le cas de près de la moitié des retraités qui sont au minimum vieillesse et de plus d'un tiers des personnes qui touchent l'allocation adultes handicapés (voir graphique). Les 35-54 ans sont plus frappés que les jeunes et les seniors, notamment ceux qui ont des enfants. « Vivre en région parisienne, être né à l'étranger ou être isolé sont autant de facteurs qui aggravent cette pauvreté » , observe la Drees.

Plus du tiers des allocataires des minima sociaux déclarent qu'ils n'ont pas les moyens de « manger de la viande, du poulet ou du poisson tous les deux jours ». C'est nettement plus que la population générale bien sûr, mais aussi deux fois plus que la moyenne des 20 % de ménages les plus modestes. Pis, un quart des personnes qui touchent le RSA ont passé « une journée sans prendre au moins un repas complet, par manque d'argent, au cours des deux dernières semaines ».

Retards de paiement

Le tableau n'est pas beaucoup moins sombre pour l'accès aux soins. Malgré la couverture maladie universelle, qui concerne une bonne partie de cette population, 18 % ont renoncé à une consultation de médecin au cours des douze derniers mois et 29 % à des soins dentaires.

Pour joindre les deux bouts, un tiers d'entre eux recourent à l'emprunt pour couvrir leurs dépenses courantes, généralement auprès de leur famille ou d'amis. Ils sont aussi plus touchés par les interdictions bancaires et le surendettement. Un tiers des bénéficiaires d'un minimum social ont eu des retards de paiement dans l'année écoulée, pour leur loyer, leurs factures de gaz ou de téléphone ou leurs impôts. Si les expulsions de logements restent marginales - elles concernent moins de 1 % des allocataires -, 6 % d'entre eux ont subi des coupures de gaz, d'électricité ou de téléphone. Les foyers vivant avec les minima sociaux sont enfin beaucoup moins bien équipés en téléphone portable, ordinateur ou lave-vaisselle.
Xuan
Ce sujet était initialement sous le titre "les socialos au pouvoir : récapitulatif" .
Soyons justes, la paupérisation des masses et le chômage ne sont pas imputables au seul gouvernement socialiste mais à l'ensemble des gouvernements bourgeois qui se succèdent, au système capitaliste et à la crise capitaliste.

Evidemment dans ce cadre les socialos sont chronologiquement les derniers responsables de la dégradation du sort de l'immense majorité, qu'ils ont eu largement le temps d'envenimer, afin de garantir l'accroissement des profits.



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L'INSEE NOUVEAU EST ARRIVE...c'est à gerber.

A lire sur l'Humanité :
Infographie. Portrait de la répartition de revenu et des inégalités en France

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Sur Les Echos :
Leïla de Comarmond / Journaliste Le 19/11

La crise frappe d'abord les plus défavorisés


Le nombre de chômeurs de longue durée a augmenté de plus d'un demi-million depuis 2008.Celui des bénéficiaires de minima sociaux a bondi de 25 %, souligne l'Insee.



On a connu portrait social plus positif... Dans la livraison 2014 de ce rendez-vous annuel, publiée aujourd'hui, l'Insee fait un bilan inquiétant des conséquences de la crise. Six ans après son déclenchement, la crise « a frappé plus durement ceux qui étaient déjà les plus exposés » , note l'institut, qui illustre son propos par deux focus, l'un sur le chômage de longue durée et l'autre sur les minima sociaux dits d'insertion (RSA socle et allocation spécifique de solidarité).

Les chiffres sont alarmants : en 2013, 1,1 million de personnes déclaraient ne pas avoir du tout travaillé depuis au moins un an, et même depuis plus de deux ans pour 600.000 d'entre elles. Le seuil du million de chômeurs de longue durée a été franchi en 2012 (voir graphique). Il continue de voler de record en record depuis.

Entre 2008 et 2012, l'Insee a compté 400.000 chômeurs de longue durée supplémentaire, soit une hausse de 40 %. Au vu de la poursuite de la dégradation de la situation de l'emploi, le cap des 500.000 chômeurs de longue durée de plus depuis le début de la crise a été franchi par la suite. Et les plus touchées ont été les populations les plus fragiles : ouvriers, employés, jeunes, sans-diplômes, parents isolés, habitants des zones urbaines sensibles, immigrés... Même s'il faut tout de même nuancer le propos à deux niveaux : une forte proportion des jeunes de moins de 25 ans sur le marché du travail sont touchés parce que sans diplôme et le risque pour les ouvriers et employés au chômage d'y rester longtemps est le même que pour les cadres.

Dégradation des conditions de vie

La progression du nombre de bénéficiaires de minima sociaux est aussi inquiétante et liée directement à cette hausse du nombre de chômeurs de longue durée (qui arrivent en fin de droits). En valeur absolue, la hausse des bénéficiaires de minima sociaux est d'ailleurs du même ordre que celle du nombre de chômeurs de longue durée : + 430.000, soit une croissance de 25 % entre 2008 et 2012. Si l'on intègre la totalité des personnes couvertes (conjoint, enfants...), à la fin 2012, le RSA socle (l'ancien RMI) concernait 1,7 million de foyers et l'ASS, servie aux chômeurs ayant épuisé leurs droits à indemnisation sous condition de ressources, 400.000. Résultat : fin 2012, 4,5 millions de personnes (en comptabilisant les conjoints et enfants) étaient couvertes par un des minima sociaux d'insertion.

L'extension de ceux-ci s'est en outre accompagnée d'une dégradation des conditions de vie des allocataires et de leur famille, avec 1 titulaire sur 4 qui subit des restrictions alimentaires, contre 1 sur 7 en 2006, et 1 titulaire du RSA sur 10 qui est contraint de renoncer à des soins, contre 1 sur 20 en 2006. Tout cela dans un contexte où les inégalités salariales ne se réduisent plus, alors même que les très hauts salaires cessent de progresser, souligne l'Insee.

Leïla de Comarmond, Les Echos


Edité le 19-11-2014 à 22:38:22 par Xuan


 
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