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Finimore
Voici quelques vidéos du regretté camarade Einaudi


Jean Luc Einaudi, " La bataille de Paris, 17 octobre 1961"Jean Luc Einaudi, " La bataille de Paris, 17 octobre 1961"

Le 1 octobre 1999, Claude Pennetier, historien, s'entretient avec Jean-Luc Einaudi, au sujet de son livre " La bataille de Paris, 17 octobre 1961" et du procès que lui a intenté par Maurice Papon.
Entretien filmé par Bernard Baissat.
https://www.youtube.com/watch?v=0D6MAtV2jkI

PASSÉ PRÉSENT - 17 OCTOBRE 1961

Emission d'histoire sociale PASSÉ PRÉSENT, diffusée sur Canal Web, le 21 octobre 1999: Le 17 octobre 1961.
Présentation: Claude Pennetier, Bernard Baissat
Avec les historiens: Jean-Luc Einaudi, Claude Liauzu, Jean-Paul Brunet.
Durée: 27 minutes
https://www.youtube.com/watch?v=S9dlSGq66Zo

Jean Luc Einaudi, 17 octobre 1961
Réunion organisée par l'Association des amis de Claude Bourdet en 2001 Jean Luc Einaudi dénonce la répression sanglante du 17 octobre 1961 suite à la manifestation pacifique organisée à Paris par le FLN Algérien.
https://www.youtube.com/watch?v=QcnPY9A9mWY

Entretien avec Jean-Luc Einaudi sur "Franc-tireur - Georges Mattéi..." partie I
Entretien avec Jean-Luc Einaudi pour la parution du livre numérique "Franc-tireur - Georges Mattéi, de la guerre d'Algérie à la guérilla", nouvelle édition augmentée.
https://www.youtube.com/watch?v=ekEXFB33hMQ

Entretien avec Jean-Luc Einaudi sur "Franc-tireur - Georges Mattéi..." partie II
https://www.youtube.com/watch?v=RI8cOXrrjws

Jean Luc EINAUDI TEMOIGNE
MOHAMMEDI SADEK dit « Maurice » dit « Lunettes »Principal coordinateur de la fédération de France du FLN, Instigateur et organisateur des manifestations du 17 octobre 1961 à Paris (1)
https://www.youtube.com/watch?v=LJH5jonREVM

Jean Luc EINAUDI TEMOIGNE 2
https://www.youtube.com/watch?v=qUCM6JykXL4

Jean Luc einaudi écrit au village ait sidi amar oulhadj
https://www.youtube.com/watch?v=tz6n1FZjjaY
Finimore
A signaler la sortie le 15 octobre 2015 d'un livre intitulé :
La bataille d'Einaudi - comment la mémoire du 17 octobre 1961 revint à la république
par Fabrice Riceputi - préface de Gilles Manceron - Editions le Passager clandestin

Fabrice Riceputi, né en 1958, enseigne l’histoire-géographie dans un quartier populaire de Besançon. Il anime le blog http://campvolant.com/ consacré à l’actualité des questions coloniales et postcoloniales.



La bataille d Einaudi ou comment la mémoire du 17 octobre 1961 revint à la République de Fabrice Riceputi Préface de Gilles Manceron Avant d être un événement bien connu des historiens, le 17 octobre 1961 a fait l objet d une amnésie complète ; c est elle qu Einaudi a dû vaincre dans un long combat. Il est d abord ici question d un homme, Jean-Luc Einaudi, et aussi d un procès, celui, en octobre 1997, de Maurice Papon et de son rôle sous l Occupation. Einaudi est l auteur d un livre intitulé La bataille de Paris. 17 octobre 1961, publié six ans auparavant, et c est à ce titre qu il vient à la barre : les parties civiles lui ont confié la lourde responsabilité d être leur seul « témoin d immoralité » sur la période algérienne de Papon. Le temps d une journée d audience, le 16 octobre 1997, ce « citoyen-chercheur » va ouvrir une brèche dans le mur de silence derrière lequel le consensus national avait relégué le massacre de plusieurs centaines d Algériens dans les rues de Paris, sous la responsabilité de son préfet de police. Au fil d un récit documenté et passionnant, Fabrice Riceputi retrace les trois décennies du combat mené par Einaudi pour l élucidation historique et la reconnaissance politique d un crime colonial d État. Du travail d enquête solitaire qui permit de redonner « un nom et une adresse » à ce crime nié officiellement et demeuré jusque-là une sorte de rumeur mémorielle, en passant par le double procès retentissant qui aboutit à la reconnaissance du « massacre » par la Justice française et à l éclatement de la vérité historique, jusqu au rappel de la résistance acharnée de l appareil d État lui-même à livrer ses secrets contenus dans les Archives cette autre « grande muette » de nos institutions , c est en définitive à une réflexion profonde sur l incapacité de notre société à regarder en face son histoire coloniale que nous convie l auteur. S achevant sur un tableau effarant du déni qui, sur cette affaire comme sur d autres, persiste encore au sein du corps social, ce livre constitue un vigoureux plaidoyer pour l acceptation pleine et entière d un héritage dont l occultation alimente, aujourd hui plus que jamais, les formes les plus dangereuses de retour du refoulé

http://img.humanite.fr/sites/default/files/images/38539.HR.jpg

L'article d'Alain Ruscio dans l'Huma du 16 octobre 2015 :
http://www.humanite.fr/17-octobre-1961-souviens-toi-586957


"La Bataille d’Einaudi" de Fabrice Riceputi, préface de Gilles Manceron. Éditions Le Passager clandestin, 230 pages, 15 euros.

Il y a cinquante-quatre ans, plusieurs dizaines de milliers d’Algériens défilaient, à l’appel du Front de libération nationale (FLN), dans les rues de Paris, pour protester contre la décision inique de leur imposer un cessez-le-feu. Sur les ordres du préfet Papon – mais agissant au nom de son gouvernement, donc du chef de l’État, Charles de Gaulle, et du premier ministre, Michel Debré –, la police parisienne procéda à des assassinats en règle (tués par balles, blessés précipités inconscients dans la Seine, etc.) et à des matraquages.

Longtemps, cette journée fut «portée disparue» dans la mémoire collective, malgré les efforts courageux de quelques témoins et militants. Mais, avant Jean-Luc Einaudi, elle n’avait pas eu son historien. En 1991, celui-ci publia un livre qui fit l’effet d’une bombe : la Bataille de Paris (Éditions du Seuil), première pierre d’un édifice patiemment construit, ouvrage suivi de bien d’autres et, surtout, d’un nombre impressionnant d’interventions dans des colloques universitaires, dans des réunions organisées par des associations. Jusqu’à une double confrontation Papon-Einaudi. Une première lors du procès intenté à l’ancien préfet, complice actif de la déportation de juifs de la région bordelaise lorsqu’il était secrétaire général de la préfecture de Gironde, de 1942 à 1944 : le rôle de Papon, en octobre 1961, devait y être inévitablement évoqué, et Einaudi y fut entendu comme témoin. Papon, qui ne manquait pas de morgue, osa alors intenter un procès à Einaudi pour… diffamation ! Il fut fort heureusement débouté. Un jeune historien, Fabrice Riceputi, a eu l’excellente idée de rappeler cette série d’événements, sous le titre on ne peut mieux trouvé de la Bataille d’Einaudi, clin d’œil appuyé aux lecteurs de son aîné. Il s’agit d’un récit, quasi en forme d’enquête, sur le cheminement vers la vérité d’un historien – oui, historien, et de qualité, même si Einaudi n’avait pas la formation universitaire traditionnelle. Cheminement

Il serait plus judicieux d’évoquer une course d’obstacles, tant son travail fut entravé, tant la «vérité» serinée depuis un demi-siècle était devenue «officielle», Papon osant dire lors du premier procès: nous n’avons fait que «prier les Algériens de monter dans les cars et les autobus».

Jean-Luc Einaudi nous a quittés le 22 mars 2014, laissant beaucoup d’entre nous tristes et désemparés. Mais il avait fait auparavant son métier d’homme, de citoyen, inextricablement mêlé à celui d’historien. Il a bien mené une «bataille» contre le mensonge, contre la «raison d’État», contre le négationnisme. Et il l’a gagnée. Merci à Riceputi de l’avoir rappelée.


Edité le 06-12-2015 à 06:55:41 par Finimore


Xuan


Jean Luc Einaudi au premier congrès de la JCMLF

Lire les interventions sur le site des Editions Prolétariennes :
http://editions-proletariennes.fr/Dochml/presse/brochures/jcmlf/vivelajcmlf.htm


Edité le 19-02-2015 à 00:29:37 par Xuan


marquetalia
evidemment,la presse bourgeoise en fait moins écho que la mort des journalistes satiriques du très blasphématoire Charlie Hebdo.
Finimore
Christian Beuvain de la revue Dissidences à publié sur son site
: "Jean-Luc Einaudi, parcours d'un homme de colère."
http://dissidences.hypotheses.org/4535

Un article de la revue Prolétariat n°2 (HR-PCMLF) 1973, intitulé : "LA CFDT, L’AUTOGESTION ET LA QUESTION DE L'ÉTAT" (signé d'André Colère -pseudonyme de Jean-Luc Einaudi) est disponible sur le site des Editions Prolétariennes
http://editions-proletariennes.fr/Dochml/presse/pcmlf/proletariat/prol2/autogestion_cfdt.htm
Finimore
Lu sur http://www.humanite.fr/tribunes/jean-luc-einaudi-disparition-d-un-infatigable-mili-561606

L'Humanité

Tribunes - le 24 Mars 2014
Disparition
Jean-Luc Einaudi, disparition d'un infatigable militant de la mémoire

L'auteur de la Bataille de Paris avait contribué de façon décisive à extirper de l'oubli le massacre des Algériens perpétré à Paris le 17 octobre 1961 sous les ordres du préfet Papon. Il a été emporté, samedi, de façon fulgurante par la maladie.
C'est un grand militant de la mémoire et de la cause anticoloniale qui vient de nous quitter. Jean-Luc Einaudi est décédé samedi, emporté de façon fulgurante par la maladie. Einaudi n'aimait pas qu'on le qualifie d'historien. Cet éducateur de la PJJ préférait se présenter comme un enquêteur, explorateur sans tabou des zones d'ombre de notre histoire coloniale. Pour toute une génération, son livre la Bataille de Paris (1) fut un choc. Nourri des archives de la Fédération de France du FLN, de celles du Syndicat général de la police parisienne et de dizaines de témoignages, cet ouvrage, paru en 1991, dressait, pour la première fois, un tableau précis et glaçant du massacre des Algériens, en plein Paris, le 17?octobre 1961. Jean-Luc Einaudi fut de ceux qui contribuèrent de façon décisive à extirper de l'oubli ce massacre colonial effacé des mémoires par la censure de l'État français, le classement sans suite des plaintes, l'indifférence de la gauche française et de la jeune Algérie indépendante. Sa minutieuse enquête sur octobre revêt, par les témoignages recueillis, une inestimable valeur humaine. Elle lui a valu d'être poursuivi en justice par Maurice Papon, grand ordonnateur de ce qui fut le plus grand massacre d'ouvriers à Paris, après la Commune. En 1997, déjà, Jean Luc Einaudi avait témoigné devant la cour d'assises de Bordeaux, alors que Papon était jugé pour son rôle, entre?1942 et?1943, comme secrétaire général de la préfecture de la Gironde, dans la déportation de juifs de France. En 1999, cette figure de la Collaboration reconvertie dans la répression coloniale, à Constantine, puis à Paris comme préfet de police, intentait un procès en diffamation à l'historien qui avait mis en lumière son rôle dans le massacre des Algériens. Papon fut finalement débouté, un tournant sur le long chemin vers la reconnaissance de ce crime d'État. "?C'était un homme engagé, courageux, doué d'un grand franc-parler, qui a tenu tête à Maurice Papon. Il a entrepris un travail de fourmi pour recenser les victimes, les nommer, retrouver leurs familles?", se souvient Saïd Abtout, un ancien militant du Parti communiste algérien (PCA) rescapé du massacre du 17?octobre, dont Jean-Luc Einaudi a recueilli le témoignage.
Venu de l'extrême gauche -?il a milité, dans les années 1970, au sein du PCMLF, une organisation maoïste?-, Einaudi s'est passionné pour l'histoire du PCA et pour certaines de ses grandes figures, comme Maurice Laban ou Fernand Yveton, auxquelles il a consacré des biographies très critiques vis-à-vis des appareils du PCF et du PCA. "?Il était très proche des gens dont il retraçait l'histoire et les combats. Pour certains aspects, il avait des a priori sur les communistes et leur attitude dans le combat pour l'indépendance de l'Algérie. Mais cela n'ôtait rien à sa sincérité. Il était ouvert au débat, à la confrontation, aux informations que nous pouvions lui apporter?", rapporte Sadek Hadjerès, l'un des dirigeants du PCA durant la guerre d'Algérie. Dernier souvenir que nous gardons de lui, cette rencontre à Bonneuil-sur-Marne à laquelle il participait avec Henri Alleg, à l'occasion du 50e?anniversaire de l'indépendance algérienne. L'échange entre l'auteur de la Question et l'ancien Mao fut courtois, chaleureux, avec cette conviction commune?: poursuivre sans relâche le combat pour la reconnaissance des crimes d'État commis durant la guerre d'Algérie. "?Jean-Luc Einaudi a eu le courage d'affronter le problème du comportement de l'État français face à la question algérienne, singulièrement sur des événements qui se sont produits sous les yeux mêmes du peuple français, insiste l'historien Mohammed Harbi, qui comptait parmi ses amis. Plus que tout historien, il a pris en considération la diversité algérienne. En retraçant les parcours de Fernand Yveton, de Maurice Laban, de Lisette Vincent, il a fait revivre ce rêve algérien qui, malheureusement, n'a pas pris corps.?" Son dernier livre, paru aux Éditions Tirésias, Jean-Luc Einaudi l'a consacré à l'énigmatique Abdallah Younsi, haut cadre du FLN en France, promis à d'importantes fonctions dans le jeune État algérien, finalement condamné à mort et assassiné par les siens en banlieue parisienne, au mois de juin?1962 (2). Exhumer les oubliés de l'histoire, jusqu'au bout…
(1) La Bataille de Paris, Jean-Luc Einaudi, Le Seuil, 1991.
(2) Le dossier Younsi. 1962?:procès secret et aveux d'un chef du FLN en France, de Jean-Luc Einaudi, Éditions Tirésias, 2013.
Ils ont dit.
Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité et député européen. J'apprends avec une grande tristesse la disparition brutale, ce samedi 22?mars, de notre camarade et ami Jean-Luc Einaudi, des suites d'une maladie fulgurante. Ce brillant historien restera dans les mémoires pour avoir été un militant infatigable pour le rétablissement de la vérité sur le massacre, le 17?octobre 1961, à Paris, lors d'une sanglante répression orchestrée par le préfet Maurice Papon, de plusieurs centaines d'Algériens qui manifestaient pacifiquement. Son combat pour la reconnaissance de ce qu'il faut appeler un crime d'État l'aura même conduit devant les tribunaux, attaqué en diffamation, en 1999, par le sinistre Papon. Dans la continuité de son action noble et courageuse, il revient aujourd'hui à chacune et à chacun d'être vigilant et d'œuvrer inlassablement afin d'assurer le devoir de mémoire des victimes de la guerre d'Algérie et l'établissement de la vérité historique. Toutes mes pensées vont à sa famille et à ses proches.

Rosa Moussaoui
Finimore
Les obsèques de notre camarade Jean-Luc Einaudi, décédé le 22 mars dans sa 62e année, se dérouleront le vendredi 28 mars, à 14h30, au crématorium du Père Lachaise, dans la salle "La coupole".
Les fleurs offertes seront déposées au Mur des Fédérés après l'hommage.

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A lire :
- le bel hommage de Faysal Riad :
http://lmsi.net/Hommage-a-un-historien

- l'article de Rosa Moussaoui dans l'Humanité :
http://www.humanite.fr/tribunes/jean-luc-einaudi-disparition-d-un-infatigable-mili-561606


- le témoignage d'Alain Castan, ancien dirigeant du PCMLF :
http://www.millebabords.org/spip.php?article25767
Finimore
Une vidéo avec Jean-Luc Einaudi au sujet du 17 octobre 1961

http://www.youtube.com/watch?v=QcnPY9A9mWY&feature=player_embedded
Finimore
sur http://la-feuille-de-chou.fr/archives/63549

Décès de Jean-Luc Einaudi

23 mars 2014 Laisser un commentaire Par Durga


Jean Luc Einaudi a été l’un des tout premiers à dénoncer le massacre du 17 Octobre 1961.


C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons la diparition de Jean-Luc Einaudi, et que nous nous associons à l’hommage qui suit.



Jean-Luc Einaudi : Honneur à ceux qui transmettent la mémoire de nos luttes: http://quartierslibres.wordpress.com/2014/03/24/jean-luc-einaudi-honneur-a-ceux-qui-transmettent-la-memoire-de-nos-luttes/

Hommage à un historien: Quelques souvenirs de Jean-Luc Einaudi: http://lmsi.net/Hommage-a-un-historien

Jean-Luc Einaudi, pionnier de la mémoire de la guerre d’Algérie, est mort




Le témoignage d’Alain Castan


Jean-Luc Einaudi vient de décéder.
Cétait un ami très cher, un camarade, resté toute sa vie un militant anticolonialiste et antiraciste.
Tout le monde se souvient de son travail remarquable sur le 17 Octobre 61 et de son témoignage au procès Papon. D’autres ouvrages sont malheureusement moins connus comme celui consacré à Fernand Yveton, militant communiste algérien “fusillé pour l’exemple”.
Je l’avais connu au début des années 70 alors qu’il était tout jeune militant. En 1972 il faisait partie de ce que nous appelions un “voyage de cadres” en Chine alors que le Parti communiste marxiste léniniste de France était clandestin. J’avais la charge de ce voyage au long cours.
Plus tard il devint secrétaire général des JCMLF et rédacteur en chef de l’Humanité Rouge.
Lorsque ce parti se décomposa, au début des années 80, il resta en relation fraternelle avec tous et persévéra dans ce qui avait été le fondement de nos engagements l’anticolonialisme, la solidarité avec les travailleurs immigrés et l’antiracisme.
Jean-Luc n’était pas un historien de formation, mais il a osé là ou d’autres n’osaient pas franchir les lignes , il a permis par son action résolue que commence à s’ouvrir les archives jusqu’à lui cachées et que la mémoire des centaines d’algériens assassinés le 17 octobre 61 soit préservée

http://www.millebabords.org/spip.php?article25767

-

Mort de Jean-Luc Einaudi, un héros moral

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article5817


L’historien Jean-Luc Einaudi n’est plus :

http://www.algerie1.com/magazine/lhistorien-jean-luc-einaudi-nest-plus/


Edité le 24-03-2014 à 16:12:45 par Finimore


Finimore
sur http://www.questionsdeclasses.org/?Deces-de-Jean-Luc-Einaudi

Décès de Jean-Luc Einaudi



Nous venons d’apprendre la mort de Jean-Luc Einaudi. Sur Mille babords voici un témoignage qui lui rend hommage

Le témoignage d’Alain Castan

Article mis en ligne le dimanche 23 mars 2014

Jean-Luc Einaudi vient de décéder.

Cétait un ami très cher, un camarade, resté toute sa vie un militant anticolonialiste et antiraciste.

Tout le monde se souvient de son travail remarquable sur le 17 Octobre 61 et de son témoignage au procès Papon. D’autres ouvrages sont malheureusement moins connus comme celui consacré à Fernand Yveton, militant communiste algérien « fusillé pour l’exemple ». Je l’avais connu au début des années 70 alors qu’il était tout jeune militant. En 1972 il faisait partie de ce que nous appelions un « voyage de cadres » en Chine alors que le Parti communiste marxiste léniniste de France était clandestin. J’avais la charge de ce voyage au long cours.

Plus tard il devint secrétaire général des JCMLF et rédacteur en chef de l’Humanité Rouge.

Lorsque ce parti se décomposa, au début des années 80, il resta en relation fraternelle avec tous et persévéra dans ce qui avait été le fondement de nos engagements l’anticolonialisme, la solidarité avec les travailleurs immigrés et l’antiracisme.

Jean-Luc n’était pas un historien de formation, mais il a osé là ou d’autres n’osaient pas franchir les lignes , il a permis par son action résolue que commence à s’ouvrir les archives jusqu’à lui cachées et que la mémoire des centaines d’algériens assassinés le 17 octobre 61 soit préservée
 
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