| Dernières réponses | |  marquetalia a écrit :
drole de "socialiste",il courtise le medef et soutient israel dans sa conquete d un "espace vital";c est assurément l homme providentiel de la bourgeoisie francaise! |
Non ils ne sont pas "drôles" les socialistes sont justes constant avec leur histoire et leurs trahisons... |
| | | drole de "socialiste",il courtise le medef et soutient israel dans sa conquete d un "espace vital";c est assurément l homme providentiel de la bourgeoisie francaise! |
| | Rien ne change fondamentalement à chaque St Sylvestre, mais chaque jour apporte son grain de sable à l’édifice et les cycles des saisons fournissent depuis la nuit des temps de l’activité humaine un étalon pour la mesure des transformations dans la société.
Et ce n’est pas un hasard si les medias font annuellement ce bilan à travers les culs de bouteille déformants de l’idéologie bourgeoise.
La presse économique bourgeoise tire de l’année écoulée des bilans contradictoires. On lit dans les Echos :
Les marges des entreprises au plus bas depuis 1985
Pourquoi la rentabilité est si faible en France
Des scénarios pour réduire le coût du travail dès l'an prochain.
Et simultanément :
Bilan : le Cac 40 a gagné 18% en 2013, sa meilleure performance en cinq ans
2014 s’annonce de nouveau prometteuse en Bourse
La contradiction dans les titres reflète la contradiction économique entre le CAC 40 et la majorité des entreprises capitalistes, dont les profits sont drainés vers les monopoles et les banques.
La Tribune en donne un exemple dans un article concernant les marchés publics, où il apparaît que l’Etat favorise les monopoles au détriment des PME. Ceci n’est pas pour nous surprendre et ressort de la nature même du capitalisme parvenu au stade monopoliste d’Etat.
Cependant le divorce devra nécessairement se consommer entre les intérêts divergents des patrons. Il faut observer avec attention ces fissures au sein du MEDEF comme le refus de la CGPME de signer l’accord sur la formation professionnelle.
En défendant les intérêts de la classe ouvrière, nous devons prendre pour cible l’ennemi principal que constituent les monopoles capitalistes et leur appareil d’Etat, et enfoncer le coin au sein de la bourgeoisie et de ses alliés.
La toute fin de l’année a donné aux socialos une nouvelle occasion de se couvrir d’opprobre en annonçant le recul du chômage puis en faisant cadeau des dimanches à la grande distribution, en introduction au discours de Hollande.
Et maintenant les choses vont s’accélérer.
A la demande expresse de Gattaz, le gouvernement socialiste, Sapin et Moscovici cherchent à faire avaler la pilule de la baisse des salaires, sous la forme des cotisations sociales pour commencer. La division et la passivité, ou la collaboration ouverte, des dirigeants syndicaux les a convaincus qu’ils pourraient agir impunément.
Eventuellement certains dirigeants de la « gauche radicale » ont prouvé par leurs actes l’an passé qu’ils étaient capables de se dresser face à la colère populaire en invoquant les intérêts des salariés, de faire passer la gauche pour la droite en montant une véritable opération d’intoxication, et d’enterrer finalement la mobilisation des plus déshérités, tirant réellement les marrons du feu dans le seul intérêt du grand patronat et de l’Etat bourgeois.
Sinon Hollande vient d’annoncer sa volonté de shunter les assemblées croupion par décrets et ordonnances au lieu de s’embarrasser des lois et des amendements.
Mais chaque médaille a son revers. Celle de la trahison possède l’utilité de nous instruire. Et ces calculs fondamentalement électoralistes sous estiment la force des masses.
A nous de viser la bonne cible à travers le tintamarre des déclarations et la confusion des étiquettes et des drapeaux.
Pour atteindre le but de la révolution socialiste, partons des intérêts fondamentaux de la classe ouvrière, et notamment des plus exploités, des salariés de la sous-traitance, des précaires, des immigrés et détachés. C’est la bannière qui nous guidera.
Bonne année de lutte 2014, unissons-nous à travers nos débats et par l’action, pour reconstruire le parti communiste.
A lire dans l'Express : François Hollande, un président responsable ou à la botte du Medef ?
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