Xuan |
![]() Lille : le torchon brûle ![]() A l’occasion de la manifestation du 5 mars à Lille un manifestant CGT met le feu à un drapeau de la CFDT oublié probablement dans quelque caniveau. Evidemment la CFDT s’est pour une fois enflammée : « Il s'agit d'un fait grave et inacceptable, a condamné la CFDT dans un communiqué. Cet acte constitue une attaque contre la liberté syndicale et la liberté d'opinion. Il est indigne du mouvement syndical » . Et la CGT s’est fendue d’une lettre d’excuse « Les divergences syndicales ne sauraient pour autant justifier des actes qui ne respectent pas le pluralisme des idées et des organisations, comme ce fut le cas récemment lorsqu'un drapeau de la CFDT a été brûlé à l'occasion d'une manifestation. » En matière de fait grave et inacceptable , il y a beaucoup à dire sur les accords signés par la CFDT depuis des années. En l’occurrence la liberté syndicale et la liberté d'opinion de la CFDT c’est la liberté de porter des coups à la classe ouvrière et à l’ensemble des salariés . Et en matière d’ indignité ce syndicat en traîne des malles depuis fort longtemps. Il ne s’agit en aucun cas de « pluralisme des idées» ou de « divergence syndicale» comme le prétend la direction de la CGT, pour la simple raison qu’ il ne s’agit pas d’un simple débat d’idées qui n’aurait aucune incidence sur la vie des masses . Il ne s’agit même pas des sinécures dorées des dirigeants cédétistes corrompus, mais d’ actes de trahison lourds de conséquences pour le peuple, en matière d'emploi, de salaires, de retraites et de conditions de travail . Cette trahison ne date pas d’hier, chacun se souvient par exemple qu’au début des années 90 Nicole Notat signa l'indemnisation dégressive tous les 4 mois pour les chômeurs. En novembre 1995 ses propres adhérents l’avaient chassée du cortège syndical. Dans ces conditions, la colère des salariés est absolument légitime et il serait temps que les syndiqués honnêtes au sein de la CFDT se posent un beau jour des questions sur les liens avérés entre leur « syndicat » et le gouvernement socialo, par exemple. Enfin, concernant le pluralisme des organisations syndicales , on peut aussi se demander ce qui le justifie à partir du moment où la liberté d’opinion de chacun est respectée, ce qui constitue le B-A-BA d'une organisation de masse et la différencie d'un parti. Le pluralisme syndical , issu des divisions successives créées par la bourgeoisie sous des prétextes confessionnels ou financées par la CIA, afin de briser l'unité confédérale voulue par la classe ouvrière, dissimule la dérive de l’organisation de masse syndicale en courroie de transmission électorale, et sa conséquence la plus immédiate est la division des salariés face à la classe patronale. Ce pluralisme s’oppose à la défense prioritaire des intérêts matériels des plus exploités, et par voie de conséquence aux intérêts de l’ensemble des salariés. Ci- dessous la saine réaction de classe des UL et syndicats de la région, communiquée par La Cellule Ouvrière du Bassin Minier Ouest du Pas-de-Calais [[email]comibase@gmail.com[/email]] ______________ LES UNIONS LOCALES ET DES SYNDICATS CGT de : Auchel-Béthune-Bruay-Lillers-Isbergues Déclaration adoptée le 15 mars 2013. NOUS NE NOUS CACHONS PAS, NOUS LE REVENDIQUONS ET S’IL LE FAUT NOUS RECOMMENCERONS ! Que d’émotion pour un drapeau orange de 30 x 40 cm brûlé sur une fin de manifestation à Lille, mais très peu pour les millions de travailleurs, victimes des accords signés par la CFDT depuis 30 ans dans toutes les branches professionnelles, et rien pour celles et ceux qui risquent d’être des victimes de cet accord ANI paraphé entre autre par la CFDT, le partenaire officiel du Medef. Le poète Aragon dans la « Ballade de celui qui chanta dans les supplices » écrivait : « Et s'il était à refaire, je referais ce chemin, une voix monte des fers et parle des lendemains. On dit que dans sa cellule, deux hommes cette nuit-là, lui murmuraient « Capitule » ! » Dans sa déclaration du 15 mars, la Confédération CGT s’exprime ainsi dans le 3ème paragraphe : « Les divergences syndicales ne sauraient pour autant justifier des actes qui ne respectent pas le pluralisme des idées et des organisations, comme ce fut le cas récemment lorsqu’un drapeau de la CFDT a été brûlé à l’occasion d’une manifestation » … mais : - Quand en février 2013, Laurent Berger dit « nous sommes prêts à l’affrontement avec la CGT, je suis syndicaliste, je sais ce qui est bon pour les salariés » ou critique vertement les actions des syndicalistes CGT à Goodyear ou à PSA en les qualifiant « positions dogmatiques » : - Quand François Chèrèque en 2003 signe en catimini un accord avec le gouvernement malgré les millions de salariés dans les rues et dit « La CFDT se félicite que cet accord rende effectifs les acquis de la réforme du régime de base…//… cet accord garantit le pouvoir d’achat des retraites puisque celles-ci évolueront au minimum comme les prix… » : - Quand Nicole Notat en 1997 parle de « manipulation de la détresse » à propos du mouvement des chômeurs et dit « je condamne l’occupation illicite des Locaux Assedic » … : - Quand la CFDT écrit : « il faut augmenter les cotisations, ou augmenter la durée du travail, ou bien baisser les pensions » … Depuis plus de 30 ans, la CFDT pourrit les droits des travailleurs en signant des accords de recul social dans les entreprises et dans les branches, et à chaque fois elle sort lavée de tous ses affronts… Nous revendiquons cette action et cette destruction symbolique d’un drapeau trouvé sur le bord du trottoir , et peut-être abandonné par un déçu. Par ce geste, nous avons voulu dire clairement et sans détour : STOP Á LA TRAITRISE – STOP Á LA COLLABORATION AVEC « CES GENS LÁ » - STOP, TROP C’EST TROP – STOP, IL Y A DES LIMITES Á L’UNITÉ SUR LE MOINS-DISANT ! Berger a-t-il respecté les travailleurs en signant cet accord le 11 janvier 2013 ? Chèrèque a-t-il respecté les travailleurs en signant en 2003 puis en 2008 ? Notat, Maire, Kaspar ont-ils respecté les travailleurs, une seule fois depuis 40 ans ? A quel moment la CFDT a-t-elle respecté la CGT ou les autres syndicats quand il s’agissait d’accepter de signer le recul social, la fermeture des taules et la casse des droits ? Ceux qui signent de tels accords de recul ne sont jamais concernés par ce qu’ils ont signé pour les autres. Et que chacun comprenne que nous ne capitulerons jamais et s’il était à refaire nous referons ce chemin même si une voix monte des fers et parle des lendemains. Nous serons unis et déterminés dans la bagarre jusqu’au bout, contre le patronat et contre les traîtres, pour l’intérêt des salariés-es et de tous les travailleurs victimes du capitalisme et de l’injustice sociale… Nos camarades réunis à Toulouse doivent aussi nous entendre… Assez de pactiser avec ceux qui signent tout, qui refusent l’unité dans nos entreprises et qui reculent devant les patrons ! Nous luttons pour nous, pour notre classe sociale et pour que nos enfants puissent nous regarder droit dans les yeux avec un sentiment de fierté, comme nous-mêmes honorons celles et ceux qui ont lutté et gagné hier pour nos droits d’aujourd’hui, au prix des larmes, de la sueur et du sang. Edité le 16-03-2013 à 15:27:18 par Xuan |
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![]() LA RETRAITE DU "VIEUX" CHEREQUE, EX-PATRON DE LA CFDT, SE PRESENTE BIEN. II EST PROMU INSPECTEUR GENERAL DES AFFAIRES SOCIALES PAR SES POTES DU GOUVERNEMENT DE LA GAUCHE DE LA DROITE La retraite assurée de François Chérèque Vendredi, 04 Janvier 2013 16:48 A 56 ans, l'ex leader de la CFDT échappe au sort du commun des seniors et commence une nouvelle vie à l'Inspection générale des Affaires sociales. L'ex-secrétaire général de la CFDT — qui a quitté ses fonctions fin novembre, passant le témoin à Laurent Berger — a été nommé jeudi en Conseil des ministres "inspecteur général des affaires sociales" sur proposition des ministres Marisol Touraine et Michel Sapin. A compter du 7 janvier, ce social-traître notoire, qui estime qu'augmenter le Smic pénalise les entreprises (les salariés, il s'en fout), "évaluera les politiques sociales afin d'éclairer la décision publique"... L'IGAS, nouvel employeur de M. Chérèque, est un service interministériel de contrôle, d'audit et d'évaluation des politiques sociales qui réunit 130 experts de la "cohésion sociale" (famille, protection de l'enfance, lutte contre l'exclusion, travail social…), de la protection sociale (Sécu, prestations…), du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et de la santé. L'IGAS est, avec le Conseil d'État, la Cour des Comptes et l'Inspection générale des finances (IGF), l'un des grands corps administratifs de l'État où la patrie reconnaissante recase ses "fleurons" : ainsi Fadela Amara, déplorable secrétaire d'État chargée de la Ville du gouvernement Fillon 2, y fut nommée en janvier 2011 avec un salaire d'entrée de 8.000 € par mois hors primes. Pour la petite histoire, un inspecteur général en fin de carrière perçoit en moyenne 124.144 € annuels. Bref : c'est une bonne planque. Et, selon la presse, M. Chérèque devrait également prendre la présidence du think-tank Terra Nova, fondation proche du PS et longtemps dirigée par feu Olivier Ferrand. On le sait, la CFDT est un peu la branche syndicale du Medef. Et le successeur de M. Chérèque affiche le bon profil : il s'est dit prêt à un compromis sur des accords réduisant le temps de travail et les rémunérations en échange du maintien de l'emploi en cas de difficultés pour des entreprises (les fameux accords "compétitivité-emploi" ) ! Sachant que, pour être validé, l'accord "historique" portant sur la "réforme du marché du travail" initiée par le gouvernement doit être signé par au moins deux des quatre syndicats dits "représentatifs", on est mal barrés !!! La CGT et FO ont déclaré qu'elles ne signeraient pas un texte prônant plus de flexibilité. Par contre, à l'Unedic comme ailleurs, la CFDT et la CFTC ont toujours eu la signature facile devant le patronat. Que deux syndicats de salariés se couchent devant le Medef, c'est ce que le gouvernement attend, lui qui devra reprendre l'épineux dossier après le 11 janvier en cas d'échec des négociations. Le 31 décembre sur RFI, le secrétaire général de Force Ouvrière l'a soupçonné à juste titre de se défausser : «Je sens bien que du côté gouvernemental, ils aimeraient bien que les syndicats acceptent de la flexibilité pour qu’ils puissent la reprendre dans la loi sans qu’ils en soient responsables»... Parti socialiste, CFDT ou CFTC : que des lâches et des vendus ! La promotion de François Chérèque nous prouve que trahir ceux que l'on devrait protéger, ça paye. SH source : actu chômage Edité le 10-01-2013 à 23:20:15 par Xuan |
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![]() Unité dont la CFDT s'était déjà désolidarisée et que FO a définitivement rompue après les annonces Ayrault." La manifestation du 14 a pour seul mérite de réunir le même jour l'hostilité des peuples d'Europe contre l'austérité. En France l'unité intersyndicale est donc de pure façade....mais ça fait déjà un bail que les cortèges CFDT se réduisent au porte drapeau. ___________ ENIEME TRAHISON DE LA KOLLABO CFDT ! LA FEDERATION GENERALE DES MINES ET DE LA METALLURGIE CFDT SOUTIENT LE RAPPORT GALLOIS ET LES MESURES GOUVERNEMENTALES ! _________________ ![]() Contact général : 01 56 41 50 72 – Fax 01 56 41 50 96 http://www.fgmm.cfdt.fr/fgmm/fgmm.htm– [email]mines-metallurgie@fgmm.cfdt.fr[/email] COMMUNIQUE DE PRESSE Du : 9 novembre 2012 Contact : Dominique Gillier secrétaire général de la FGMM 01 56 41 50 70 Rapport Gallois et mesures gouvernementales La FGMM-CFDT est convaincue du rôle irremplaçable de l’industrie dans la création d’emplois, de richesses et d’évolutions technologiques, garante de notre niveau de vie et de l’indépendance nationale. C’est pourquoi la FGMM-CFDT accueille positivement les mesures gouvernementales concernant l’industrie, inspirées par le rapport Gallois, sous réserve que se vérifient les investissements qui doivent en découler . Améliorer les marges des entreprises pour leur permettre d’investir, c’est en effet l’objectif du « crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi ». Avec précision, le rapport Gallois pour la compétitivité de l’industrie française énonce des propositions d’actions concrètes en faveur de la réindustrialisation de la France : - Pour une large part, ces propositions sont partagées par la FGMM-CFDT dans son livret publié en 2011 Un pacte social pour l’industrie , disponible sur www.fgmm.cfdt.fr. - Elles insistent fortement sur les nécessités de relance de l’investissement productif, de montée en gamme et de développement de facteurs de compétitivité hors coût, notamment la formation professionnelle. - Elles se basent avec réalisme sur des spécificités françaises (notamment le pouvoir d’entraînement des grandes entreprises), sur des dispositifs existants efficaces qu’il faut renforcer (comme les comités stratégiques de filière) et sur la création de nouveaux dispositifs à notre portée (comme l’orientation de l’épargne vers l’investissement). - Elles placent le dialogue social et la représentation des salariés dans les lieux de décision des entreprises comme des éléments incontournables de mobilisation et de réussite d’une nouvelle politique industrielle. La FGMM-CFDT est prête à prendre sa place dans ce dialogue et dans la mise en oeuvre d’une telle politique , pour que cette dernière se transforme réellement en « pacte », notion qui suggère la confiance indissociable d’un contenu social. C’est pourquoi : - Nous demandons au gouvernement de traduire en actes ses annonces faites suite au rapport Gallois et d’en vérifier la portée réelle au fil du temps, en concertation avec les partenaires sociaux. - Nous demandons aux organisations patronales et aux entreprises de notre champ professionnel de se saisir de cette opportunité et d’engager un dialogue économique et social et des négociations , de branche, de filières et d’entreprise pour garantir un usage des nouvelles marges dégagées, favorables à l’emploi, à la pérennité et au développement des activités industrielles. Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie sources : fgmmCFDT J. Tourtaux |