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Xuan
Dans sa version économie, Le Figaro s'inquiète de l'accumulation de gros nuages d'orage :


Les crédits aux entreprises continuent à ralentir

Par Anne-Lise Vray Publié le 29/08/2012 à 08:33

Les entreprises qui souffrent le plus sont les holdings et administrations d'entreprises, qui subissent une chute de 10,4 % des crédits entre juin 2011 et juin 2012. Les secteurs de l'industrie manufacturière et de l'information et de la communication se replient également.

Alors que l'activité économique stagne, le financement des entreprises reste toujours problématique. Les dernières statistiques de la Banque de France sont peu encourageantes. Certes, les crédits accordés aux agents économiques croissent, mais à un rythme qui ne cesse de se réduire. Les encours de crédits accordés aux entreprises non financières ne progressent plus que de 1,5 % en juillet 2012, contre 2,1 % en juin. Les entreprises qui souffrent le plus sont les holdings et/ou administrations d'entreprises, qui subissent une chute de 10,4 % des crédits entre juin 2011 et juin 2012. Les secteurs de l'industrie manufacturière et de l'information et de la communication se replient également. En revanche, les crédits dans l'immobilier et l'hébergement-restauration se portent mieux, avec des taux de croissance annuels de 6 % et 7,8 %.

Les TPE plus touchées

S'agissant des PME, le taux de croissance est faible (3,8 %), et s'est même réduit depuis mars 2012. Pourtant, au deuxième trimestre 2012, les taux d'intérêt des crédits accordés aux PME françaises restent inférieurs à ceux observés en Europe, avec un taux d'intérêt moyen d'environ 3,6 % pour les prêts inférieurs à un million d'euros, contre environ 4,1 % en zone euro. Les encours de crédits aux micro-entreprises ont, eux, diminué de 0,5 milliard d'euros par rapport au premier trimestre 2012. Les banques semblent moins enclines à faire confiance aux petits entrepreneurs qui chercheraient à percer en cette période de crise, puisque le montant des nouveaux crédits accordés aux TPE connaît une baisse de 1,3 milliard d'euros par rapport au trimestre précédent.

Cette situation des crédits aux entreprises est directement liée à l'état de leur trésorerie. Une enquête réalisée par l'Association française des trésoriers d'entreprise (AFTE) et l'institut Coe-Rexecode montre bien le pessimisme des professionnels quant à leurs finances. À la question «vos recherches de financement sont-elles faciles, normales ou difficiles?», l'écart entre le pourcentage de réponse «faciles» et le pourcentage de réponses «difficiles» est de - 28,2 % en juillet 2012, ce qui signifie que les trésoriers ont massivement répondu «difficiles». De même, à la question «votre situation de trésorerie globale est-elle, par rapport au mois précédent, améliorée, au même niveau, ou dégradée?», une majorité des trésoriers d'entreprise choisit la troisième proposition. Bon nombre d'entre eux estiment que le prix du pétrole et les taux de change ont une influence, plutôt négative, sur leur trésorerie.



___________



Le seul espoir pour ces patrons serait que les USA pratiquent - comme ils l’envisagent pour pas bien longtemps - un quantitative easing 3 et dévaluent une nouvelle fois le dollar. Cela améliorerait d’un côté les taux de change pour le pétrole mais plomberait les exportations de l’autre. Pas de bol…

Cette situation confirme que le « rebond » de 2010 n’a pas duré mais que l’économie capitaliste s’enfonce dans une crise beaucoup plus grave qu’en 2008.
Les conditions ont en effet changé puisque l’engagement des Etats aux côtés des banques s’est soldé par l’endettement souverain.
Les gouvernements capitalistes d’Europe sont poussés à l’intégration politique de l’Union, afin de répartir les dettes sur l’ensemble des peuples d’Europe et de se prémunir contre le défaut de paiement d’un Etat. Et toutes les oppositions manifestées par l’Allemagne n’ont pas empêché la BCE de financer les dettes par l’intermédiaire des banques.
Mais dès à présent les solutions retenues montrent leurs limites et le montage financier du MES ne pourra pas absorber plusieurs défauts de paiement simultanés .

La paupérisation cause fondamentale de la crise




En France comme ailleurs, l’appauvrissement des masses est la cause fondamentale de la crise. Il n'est pas nécessaire de faire la liste des baisses de salaire et des hausses de prix, chacun en est conscient.
Et on comprend aisément dans ces conditions que tout l’argent qui pourra être englouti par les banques ne pourra se traduire que par des dévaluations massives et des faillites en série.

Par conséquent tous les artifices sur les moyens de financer les PME sont des cataplasmes sur une jambe de bois, qu’il s’agisse du pôle public financier revendiqué par les révisionnistes ou de tous ses avatars pondus par les socialos ou l’UMP. Il en va de même pour les bricolages du genre SCOP, il va sans dire.

Il est parfaitement clair aussi que le gouvernement socialiste n’apportera aucun remède aux souffrances des masses.
Les premières "mesures" adoptées ont déjà dissipé les dernières illusions qui pouvaient encore planer, et on n’oubliera pas à cette occasion l’acharnement avec lequel les révisionnistes et quelques autres ont appelé à voter Hollande, n’hésitant pas à traîner dans la boue ceux qui se sont refusé obstinément à soutenir un nouveau gouvernement bourgeois.

Enfin il apparaît aussi que la politique belliciste pratiquée par les impérialistes occidentaux au Proche Orient et le blocus de l’Iran sapent leur propre développement économique en enchérissant le prix de l’essence.
Décidément la capitalisme cumule.

Seule la dictature du prolétariat et la propriété collective des moyens de production permettront de mettre un terme à la spirale infernale de la spoliation capitaliste et à ses conséquences catastrophiques.
 
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