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gorki
Xuan a écrit :


La critique d'une ligne politique n'est pas la critique des masses ou des militants qui la partagent. Les véritables ennemis du peuple sont une infime minorité.


Dernière intervention sur le sujet:

le révisionnisme que tu dénonces à juste titre Xuan, à produit au moins trois types d'individus discernables ayant des attitudes qui demandent une appréciation différente suivant qu'ils sont électeurs, militants, adhérents, des partis ou organisations porteurs de ses thèses. Que tu le veuilles ou non chacun intervient en responsabilité partagée suivant sont niveau d’implication intellectuelle et matérielle dans le processus qui fonde les partis et leur degré de visibilité sur la place public.

En effet, si le premier ne porte en rien la responsabilité de la ligne politique du parti pour lequel il dépose un bulletin dans l'urne, tout simplement parce qu’il ne la décide pas, ni ne là met en pratique dans son quotidien ; par contre excuse moi du peu, il n'en va pas de même pour le militant (qui, même si l'on peut accepter l'idée que parfois les choses lui échappent totalement pour x raisons, mais ce n'est pas ici le lieu de la discussion) lui il en est bien porteur puisque qu'il la décide et la propage de façon organisée dans son quotidien. Identifier à cet endroit normal qu’il devienne « le réceptacle » de la critique et cela d’autant plus aisément qu’il est proche du terrain.

Quant à l’adhèrent placé à mi-chemin entre les deux il sert juste de faire valoir à ceci et cela (par exemple obtenir une reconnaissance de représentativité, etc.)

Devant cette configuration faire un distinguo appuyé à l’endroit de ce que le militant (qui, soit dit au passage l’est à des degrés divers d’implication donc de responsabilités suivant la position qu’il occupe dans son organisation) reste quant même la personne avec laquelle tu rentres politiquement le plus souvent en confrontation, cela s'impose contre tout autre échappatoire. Aussi, même si celle-ci ne prend pas toujours forcément un caractère antagonique, il s’agit quant même bien de l’affrontement pas seulement intellectuel mais aussi pratique avec leurs conséquences, de deux défenseurs de ligne politique différente.

Qu’en je dis : « moi je confond jamais le militant de la direction de sont organisation » je ne dis pas que je le dégage le premier de ses responsabilités (ce qui serait d’ailleurs le mépriser) j’affirme simplement que j’établis une graduation de responsabilité entre celui-ci et celle-là ; cela en regard des rapports plus ou moins conflictuels qui nécessairement s’établissent, et je fait volontairement abstraction ici du « caractère pur » des personnes favorable à plus ou moins de communication etc.


En vérité Xuan, ta phrase et un pur sophisme, parce que gêné aux entournures tu as voulu compliqué la chose en dissociant l’individu de sa pensée, pensée qui obligatoirement l’entraîne à des pratiques politiques qui tiennent aux productions intellectuelles du parti pour lequel il s’engage.

Maintenant Xuan critiquer les attitudes politiques des militants de base d’un parti d’une organisation à l’endroit de ce qu’ils sont porteurs de la ligne politique de leur orga c’est nécessairement emprunter les chemins de la dialectique qui aboutissent à ce que, comme le dirait Lénine : « des gens convaincus d’avoir fait progresser la science ne réclameraient pas pour des conceptions nouvelles la liberté d’exister à coté des anciennes, mais le remplacement de celles-ci par celle-là. » *

Je vais laisser le dernier mot à Sti en reprenant une partie de son propos :

« La formule générique de "militant de base" dans le syndicalisme moderne d'association de toute les sortes de corpo, de salariat, n'a plus aucun sens politique.

Ces militants de base sur une définition qu'il reste à éclaircir, honnêtes dans leur pratique et leurs idées, ils et elles existent, puisqu'on en rencontre encore mais ne les faisons pas parler, ou exister à notre convenance ».

* Lénine Que faire

Xuan
Jacques Tourtaux, un des membres fondateurs du FSC a publié mon article ici.

Je réitère notre position "arracher la classe ouvrière au révisionnisme moderne".
La critique d'une ligne politique n'est pas la critique des masses ou des militants qui la partagent. Les véritables ennemis du peuple sont une infime minorité.
Xuan
En effet, j'ai soutenu la candidature de Delannoy. Je ne le renie pas et je ne le regrette pas non plus.
Pour la même raison je n'écris pas "le FSC a levé le voile" parce que ce n'est pas mon appréciation.

Quant à l' odeur de sainteté ou et les "contours" du militant de ceci ou de cela, ce n'est pas mon propos.
gorki
Xuan a écrit :

Je n'ai pas l'intention de stigmatiser les militants de cette organisation, pas plus que ceux qui militent à la base de la CGT et qui subissent l'exploitation capitaliste.


Xuan a écrit :

En réponse à Sti Je ne prétends pas définir les « militants de base » quoique j’aie précisé « qui subissent l'exploitation capitaliste ». En tous cas cette précision me paraît absolument indispensable.


Alors là tu rames! Même si je dois tenir compte des guillemets que tu as rajouté...

Parce que s’il suffit de subir l’exploitation capitaliste pour entrer en odeur de sainteté chez les ML quant on est militant de base d’un syndicat, il va falloir que tu élargisses ta liste des militants recommandables bien au delà de tes propres souhaits.

Le militant de base, comme le souligne si bien Sti, trop souvent ont le fait exister au grès des besoins d'idées;
- soit pour justifier les renoncements sous prétexte de ne pas se couper des masses
- soit pour montrer sa capacité à diriger quant ont la prétention à une prise de conscience de classe plus clair que la moyenne.

Et dans les deux cas nous avons là affaire aux deux revers d’une même médaille, celle du mépris des masses, quant la lutte des classe et rabaissée à sa simple expression des combats pour la pitance.

Ne pas stigmatiser… la belle est bien commode affaire !

Un jour ou l’autre nous sommes tous et toutes, intervenants dans les champs de la lutte des classe, appelés à être jugé soit en positif soit en négative par les travailleurs, cela en regards de nos pratiques et de la mise en conformité de nos actes avec nos paroles ; et c’est là que s’observe notre capacité à pratiquer ou bien pas l’autocritique.

La stigmatisation, la vraie Xuan c’est quant ont est l’objet des railleries de l’ennemi de classe et de ses alliés clairement identifier.

Moi militant ouvrier communiste - Moi ancien militant syndicaliste de base * je prétends à conserver « le privilège » de juger des actes de ceux individus démarqués qui interviennent soit en tant qu’allié soit en tant que parti prenante dans les luttes de notre classe, qui sont aussi les miennes.

Maintenant le militant de base faudrait encore en définir les contours et surtout savoir apprécié ce qui relève ou pas de la rectitude de la "fonction".

Pour la petite histoire :

Militant à la CGT je tenais une permanence à « mon UL » quant un jour j’ai vu débarquer des ouvriers d’une fonderie voisine qui malgré ce qui leur arrivaient étaient venus nous en raconter long sur les pratiques plutôt douteuses du DS de la section de la boite.

Ce jour là par prudence j’ai pas « stigmatiser » de suite comme tu dis, juste je ne suis demander ce que je foutais dans cette galère à me faire identifier de l’autre coté du miroir par des braves types qui après renseignements recoupés méritaient mille fois mieux notre confiance.


Le système de recrutement des organisations de masses ne c’est jamais trop embarrasser de la qualité de ces nouvelles recrues. Aussi souvent des sections et syndicats se sont créées sur la base du simple intérêt quantitatif… c’est ce qui fait que quant tu interroges un ouvrière une ouvrière venu t’exposer ses déboires au boulot et que tu leur demande si il n’y à pas de syndicat dans la boite il arrive qu'il qu'elle te regarde d’un sourire amusé qui en dis long… sur celui qu’il ou elle subisse.


Maintenant Xuan je vais te dire ce que je ressent (à tord ou à raison) de ce qui à motivé ton intervention sur mon poste. T out ce que je dis ici tu le sais aussi bien que moi . Le problème il est que tu viens de céder à un vrai péché d’orgueil parce que de la candidature Delanoy au 40 éme congrés de la CGT tu en a été un véritable partisan quant nous, nous disions toute sa fragilité pour ne pas dire sa nocivité.

Aussi pour le coup, c’est toi qui t’es senti à tort, stigmatisé, parce que vouloir arracher la classe ouvrière au révisionnisme; comme tu dis, cela demande à apprendre à faire la distinction de ce qui en relève ou n’en relève pas.
Si tu veux bien te reporter à nos discussions ici au vu de la façon dont tu as relayé la prose de FSC ou celles d’ouva la CGT faisant le même boulot, tu devras admettre que tu en as manqué quelque peu. Ainsi c'est vrai qu'il apparaît difficile de dire aujourd’hui je savais pas. là la raisons (de mon point de vue) du choix du titre de ton poste: Le F.S.C A JETER L’ ÉPONGE, alors qu’il aurait mieux valu écrire LE F.S.C A LEVER LE VOILE.

Tu nous dis : « Il n’y à pas d’ennemi dans la classe ouvrière à part les fascistes » c’est ok et cela tombe bien, comme Annie lacroix-riz, vous servant souvent ici de référence par exemple, ils n’en sont majoritairement pas au F.S.C.

De plus leur campagne permanente pour le fabriquer français cela porte un nom le social patriotisme... et du social patriotisme au Fascisme la frontière à franchir n'est guère plus épaisse que celle qui sépare un Dupont Aignant d'une Marine Lepen.


* vla que je mets à faire mon hollande ça demande une sérieuse autocritique


Edité le 06-05-2012 à 08:36:26 par gorki


Xuan
Je rappelle notre position de principe sur ce sujet – celle des Editions Prolétariennes - qui s’inspire directement du mot d’ordre du PCMLF : « arracher la classe ouvrière au révisionnisme moderne » .
Ce mot d’ordre est toujours d’actualité.

Je ne prétends pas définir les « militants de base » quoique j’aie précisé « qui subissent l'exploitation capitaliste ». En tous cas cette précision me paraît absolument indispensable.
J’entends par là qu’il n’y a pas d’ennemi dans les rangs de la classe ouvrière à part les fascistes. De même dans de larges fractions du salariat qui sont des alliées naturelles du prolétariat.
En l’absence de parti communiste il ne faut pas s’attendre à ce que le point de vue dominant dans les organisations de masse se place spontanément sur des positions marxistes-léninistes.
Par contre il est nécessaire de critiquer les positions réformistes ou révisionnistes, et les dirigeants qui en sont les promoteurs.
sti
Xuan a écrit :

Je n'ai pas l'intention de stigmatiser les militants de cette organisation, pas plus que ceux qui militent à la base de la CGT et qui subissent l'exploitation capitaliste.

Quel rapport ?

Xuan a écrit :

Je n'ai pas l'intention de stigmatiser les militants de cette organisation (...)

Qui sont ... ? Moi je les connais pas. Il s'agit surtout d'avoir l'honneteté de dire qu'effectivement, les intentions du groupe de tête sont suspectes et ce justement car les compromis de lignes ouvertes ouvraient la voix à ce réformisme enrobé du discour radical ...

Xuan a écrit :

pas plus que ceux qui militent à la base de la CGT et qui subissent l'exploitation capitaliste.

Gorki fait référence à un article du groupe, alors soit je n'ai pas saisi ton intention dans cette réponse et je fais une poussé de susceptibilité, soit tu fais un mauvais procès à notre analyse. Il n'est jamais question de "stigmatisé" les "militants de base", dépolitisé au possible ... Mais dans ces "militants de base", pour en être, on en côtoie des dizaine et des dizaine venus de corpo étrangère à notre classe, des représentant vrp aux cadres et assimilés, à la fonction publique, enseignants et personnels des administrations, de l'aristocratie ouvrière, permanents et quasi permanents, représentants escrocs de notre classe dans les nombreuses institutions du paritarisme, de la collaboration de classe etc. Etc.
tout ceux-là parasitent le discours de lutte de classe anti-chauvin en direction de la classe ouvrière avec des considérations étroites de préservation de leurs privilèges sociaux, accordés sur les bras et la sueur des prolétaires, femmes, enfants et hommes du monde entier, partout ou l'impérialisme francais à pris pied, Brésil, Sénégal, Ouzbékistan ... Et sur cette vérité là, c'est blocus.
La formule générique de "militant de base" dans le syndicalisme moderne d'association de toute les sortes de corpo, de salariat, n'a plus aucun sens politique.
Ces militants de base sur une définition qu'il reste à éclaircir, honnêtes dans leur pratique et leurs idées, ils et elles existent, puisqu'on en rencontre encore mais ne les faisons pas parler, ou exister à notre convenance.
Xuan
Je n'ai pas l'intention de stigmatiser les militants de cette organisation, pas plus que ceux qui militent à la base de la CGT et qui subissent l'exploitation capitaliste.

Il faut critiquer dans ce soutien opportuniste aux socialos la survivance de la ligne révisionniste du P"C"F, qui se manifeste aussi dans la dérive chauvine du PRCF.
gorki
Après mures réflexions j'ai trouvé que j'en avait gardé un peu trop sous la pédale sur ce coup. Alors Juste par besoin de respect des principes, et parce qu’avec le groupe Ouvrier communiste il faut bien dire qu’il n’étaient pas légion ceux qui dénonçait à contre courant de la mouvance de la pseudo radicalité syndicale, la véritable nature de ce rassemblement ici un papier intéressant pour l’époque qui resituait bien ce qu’était cet appendice d’obédience trotskiste, au travers du passé de son président.

Aussi, en ces moment difficiles * mes pensées iront vers « nos amis » d’ouva la CGT, dont la volonté toujours affichée d’unir tout ce qui bouge mais qui n’est pas forcément rouge sur le terrain de la contestation syndicale, qui un temps faisait au F.S.C les yeux de Chimène , se trouve mal récompensé. Je crains qu’ils se retrouvent une fois de plus orphelin de truc-machin-chose à unir. Sans même pas avoir un JP Alanoix à leur coté pour les réconforter.

Gageons qu’une prochaine tentative de recomposition de tout ce petit monde après la période d’état de grâce accordée à François hollande ou plus précipitamment si Sarko est reconduit viendra effacer toutes ses déconvenues. Que de souffrances **

Au passage, un petit coucou amicale au camarade Oppong qui lui ferraillait dur sur le blog Ouva la cgt pour démontrer le caractère pseudo révolutionnaire de leurs pratiques de racolage.

* Non je plaisante
** idem
gorki
Avait-il une autre destinée ???

c'était écrit... petit rappel ici

Xuan
A propos du tract d'appel au 1er mai du Front Syndical de Classe.

« Sortir Sarkozy, Battre la politique du capital ! Première et urgente étape : Sortir Sarkozy... »

Le FSC appelle ouvertement à voter pour Hollande...CQFD.

On aurait pu croire que cette organisation militait pour une ligne de classe dans la CGT. En fait il n'en est rien.
Le FSC se range derrière le point de vue des adhérents CGT les moins clairvoyants, en reprenant un mot d'ordre lancé par la confédération.
Le FSC pompe mot pour mot tous les slogans de la confédération, les mêmes revendications, la référence à 36... Mieux vaut se taire dans ce cas.

On lit dans ce tract une brillante analyse des déboires qui attendent notre futur président :
« François Hollande se trouve pris entre deux forces contradictoires : les marchés qui attendent de lui un certain nombre de réformes dites structurelles, qui vont porter sur l’assainissement des comptes publics évidemment, mais aussi des réformes qui sont appelées à rendre l’économie française plus performante. »

De quelle contradiction s’agit-il ? Et de quel point de vue l’économie française serait-elle plus « performante » , sinon du point de vue des « marchés » justement ?
Parce que la « performance » au-dessus des classes, ça reste à inventer.

D’ailleurs l’expression « les marchés » est une pure escroquerie intellectuelle car elle nous aiguille vers la responsabilité des capitalistes étrangers .
Le FSC défendrait-il quelque protectionnisme chauvin ?
Ce serait plutôt mal venu quand Sarkozy appelle les syndicats à baisser le drapeau rouge et aider la patrie, quand Le Pen appelle à l'unité du Travail et du Capital, et quand Parisot invite les corps intermédiaires à "dialoguer" pour propulser la France à la tête de l'Europe.
Or la BNP et Cie sont les premiers responsables de la dette française ; ils en font leur beurre et inspirent directement la politique de l’Etat bourgeois. L’Etat bourgeois c’est-à-dire Hollande en l'occurrence.
Ce dernier ne sera pas pris entre deux forces contradictoires , mais uniquement entre les directives du CAC 40 et la rhétorique à inventer pour faire passer la pilule. Des objections ?...

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« L’extrême-droite en embuscade»

Le FSC nous met en garde : "Décevoir à nouveau les attentes populaires et l’espoir d’un véritable changement, c’est préparer le terrain à une recomposition d’une droite sous domination du FN et à la mise en œuvre d’une politique réactionnaire sans limites !"
Cette analyse du FN est digne des spéculations des « spécialistes », « exégètes » et autres « politologues » bourgeois : de quelle déception parle-t-on quand la cure d'austérité de Hollande est un secret de Polichinelle ?!

Revenons aux choses sérieuses :

Le grand capital veut atteindre ses objectifs de profit dans le cadre de la crise.
Ces objectifs sont assez clairement définis par Parisot dans « besoins d’aire » : fédérer l’Europe sous la direction des monopoles français, supplanter le dollar et tenir tête aux pays émergents.
Pour cela, faire plier la classe ouvrière si possible par la collaboration de classe .
Donc exit Sarkozy, on passe à Hollande. Là encore il faut relire la déclaration de Parisot "plus proche de Hollande" dans le Figaro.

Le FN n’a pas de place dans ce scenario sauf dans le cas où Hollande se ferait bousculer par les grèves et une menace d’insurrection.
Là il faudrait que le FN avale d’abord ses diatribes contre l’Europe et contre l’Euro, mais la Ligue du Nord l’a bien fait avant lui, c’est juste un détail. Mais ce n'est pas encore l'actualité.

S’il y a un rapport entre ces élections et le FN, c’est que le soutien borné aux socialos écœure tellement les plus démunis, la classe ouvrière, et les petits paysans ou petits commerçants candidats au chômage ou au salariat, que certains vont se jeter dans les bras des démagogues populistes du FN.

Ne parlons même pas du mépris avec lequel Hollande traite ses propres alliés verts et ignore ceux qui votent pour lui. Ne parlons même pas du soutien spontané, sans état d'âme et sans contrepartie de Mélenchon au capitaine de pédalo ...
Car il y aurait beaucoup à dire du risque de fascisation avec un parti "socialiste" au pouvoir dans le Sénat, dans le Parlement, dans les régions et dans un Etat déjà cadré par ses prédécesseurs, où la "séparation des pouvoirs" n'est plus qu'un souvenir des manuels d'histoire.
Et beaucoup à dire aussi en matière de fascisation sur un parti réactionnaire porté au pouvoir par les syndicats.

Il en serait tout autrement si un parti communiste et un syndicalisme réellement de classe finissent par taper du poing sur la table et arrêtent de finasser avec le PS.

Mais tandis que le FN montre à tout le monde le cul mal torché de Hollande, le Front de Gauche lui remonte les brailles et répand du déodorant !

Ainsi le Front de Gauche et le FSC soufflent sur les braises au lieu de les étouffer et laissent un boulevard au FN, qui reste « seul » à dénoncer l’UMP et le PS.


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La question d'actualité que le FSC refuse de se poser c’est : soutien ou pas à un candidat réactionnaire contre un autre candidat réactionnaire ?

Question secondaire ? De détail ? De tactique ? Absolument pas.

Parlons des faits : il s’agit de savoir si on soutient encore une fois les socialos pour des objectifs réactionnaires déjà connus de tous, et que les masses ont déjà rejetés.

Et pour être plus précis déjà :

* entériner la réforme sarkozyste des retraites
* caler l’augmentation des salaires sur l’augmentation du PIB
* piquer le salaire différé des jeunes embauchés et des seniors

Il semble que ces sujets concernent au premier chef un syndicalisme de classe ...ou non ?

Les éluder, de la part des militants qui prétendent impulser la lutte de classe dans la CGT, c’est abuser de la confiance des ouvriers, avec encore et toujours l’arrière-pensée du passage au socialisme « par les élections » .

C’est une question de principe qui divise la classe ouvrière depuis des décennies, brise l’élan révolutionnaire de notre peuple et laisse la porte ouverte à la vermine nazie : une paille !


Edité le 05-05-2012 à 00:18:39 par Xuan


 
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