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Xuan
Le Petit Blanquiste publie cet article sur le suffrage universel :

A propos du suffrage universel...

UNE LONGUE CONQUÊTE

Si l'expression « suffrage universel » jouit d’une grande popularité en France c’est qu’elle est liée à la mémoire des luttes populaires du XIXème siècle qui ont conduit à l'instauration d'un État républicain.

Les adversaires à ce nouvel ordre se sont comptés en premier lieu chez les nostalgiques de la monarchie mais aussi parmi la classe devenue économiquement et culturellement dominante - la grande bourgeoisie industrielle et financière - qui a longtemps vu dans la république démocratique un danger pour ses privilèges.

Il est symptomatique, d'ailleurs, que monarchistes et bourgeois, lorqu'ils étaient au pouvoir, ont conduit avec le même acharnement les répressions à l'encontre des insurrections populaires engendrées par les injustices et la misère.

De la révolte des canuts de Lyon à la Commune de Paris, tout le XIXème siècle est parcouru de ces combats étouffés dans le sang .


15 avril 1834 : Massacre de la rue Transnonain (Honoré Daumier)

Finalement, c’est sur l’hécatombe des Communards que la bourgeoisie triomphante - unie aux débris de la noblesse - se rallie à l’idée d’une république démocratique (aux libertés limitées) et consacre le suffrage universel masculin (les femmes ne bénéficieront du droit de vote qu'en 1944).

Adolphe Thiers , bourreau de Paris et actionnaire de la Compagnie des mines d'Anzin, en est le premier président.

LE TOURNANT IMPERIALISTE

Avec la vague d’expansion coloniale qui commence dans les années 1880, la fraction impérialiste de la bourgeoisie française comprend qu’elle ne peut se lancer dans la conquête de territoires en Afrique et en Asie sans avoir la garantie d'une certaine paix sociale dans la « métropole » - d'autant que le début des années 1880 voit se développer des grèves longues et massives ainsi qu'un progrès notable du syndicalisme .

L’extension des libertés publiques et certaines réformes sociales apparaissent donc comme le plus sûr moyen d’intégrer les « classes dangereuses » à l’Etat républicain et ainsi les détourner des velléités révolutionnaires.



C’est alors que, parallèlement à la construction des grands mythes de la République - telle la commémoration du 14 juillet à partir de 1881 -, les gouvernements s’emploient à promouvoir des mesures d’élargissement des libertés et certains droits sociaux : liberté de réunion (juin 1881), liberté de la presse (juillet 1881), libertés municipales (mars 1882), école gratuite (juin 1881), obligatoire et laïque (mars 1882), reconnaissance des syndicats (mars 1884), loi sur les associations (juillet 1901), etc.

Zélé partisan de l’expansion coloniale et auteur des lois scolaires, Jules Ferry incarne parfaitement cette dualité. [1]

Comme le mentionne une équipe d'historiens, « la paix civile se construit grâce aux colonies et permet aux républicains de 1880 d’asseoir leur pouvoir et de renforcer la République ». [2]

Il a certes fallu de longues luttes - parfois dures et sanglantes - pour que les travailleurs obtiennent l'amélioration de leur sort. Mais la bourgeoisie a su lâcher du lest quand il le fallait et gérer ces conflits de telle sorte qu'ils ne prennent jamais un cours insurrectionnel susceptible de mettre en danger son État.

Parallèlement, prend forme l'intégration politique du mouvement ouvrier à la République bourgeoise quand, en 1899, le parti socialiste accepte que l'un des siens - Alexandre Millerand - accède à un poste de ministre. Il n'est pas fortuit que ce choix soit contemporain du ralliement de la gauche de l'époque aux aventures coloniales.



Ainsi sous la Troisième République, comme sous les suivantes, pour tous les partis, la lutte politique devient inséparable du suffrage universel quand celui-ci n'est pas considéré comme l'unique moyen d'imposer de possibles changements.

Une orientation qui ne tient pas compte, comme le rappelait Rosa Luxemburg, que « les institutions formellement démocratiques ne sont, quant à leur contenu, que les instruments de la classe dominante ».

Aujourd'hui, un siècle et demi de république permet de constater que le suffrage universel n'a jamais mis en péril la domination du capitalisme financier et industriel sur la société française pas plus qu'il n'a mis fin aux entreprises impérialistes de la France contre les peuples d'Afrique ou d'Asie .

Quand des avancées sociales significatives ont pu être obtenues, elles sont à mettre au crédit du mouvement social - comme en 1936 - plus qu'au « verdict des urnes ».

Pareillement, la libération nationale des peuples colonisés n'a pu triompher qu'en dépit des sales guerres qui leur ont été imposées par des gouvernements issus du suffrage universel. Jamais la République française n'a abandonné de plein gré une parcelle de son empire colonial.



Les révolutionnaires du XIXème siècle voyaient dans le suffrage universel un instrument d’affranchissement. Il semble qu'aujourd'hui il ne serve plus qu’à légitimer un système inégalitaire à l'intérieur, belliciste et criminel à l'extérieur.


Troupes françaises en Afghanistan




[1] Le philosophe italien Domenico Losurdo constate la mise en œuvre d’une politique semblable au niveau des grandes puissances du continent : « Entre la fin du dix-neuvième et le début du vingtième siècle, l'extension du suffrage en Europe va de pair avec le processus de colonisation et avec l'imposition des rapports de travail servile et semi-servile aux populations assujetties ; le gouvernement de la loi dans la métropole s'intrique étroitement à la violence et à l'arbitraire bureaucratique et policier et avec l'état de siège dans les colonies ». Domenico Losurdo, professeur d’Histoire de la Philosophie à l’Université d’Urbino, (Italie), Le péché originel du XXème siècle , Aden, 2007.

[2] Nicolas Bancel, Pascal Blanchard, Françoise Vergès, La république coloniale - Aux origines de la nation coloniale (p.61), Ed. Albin Michel, 2003, Hachette.

Jean-Pierre Dubois - [email]blanqui.29@orange.fr[/email]
Xuan
600 milliards entre amis


Cette vidéo, mise en ligne sur le site Vive la Révolution ! , montre que la bourgeoisie met à l’abri 600 milliards d’euros chaque année, qui échappent ainsi à l’impôt.

Ce détournement « illégal » se fait avec l’assentiment de l’Etat bourgeois et constitue un des nombreux arrangements au sein de la classe dominante.
Il va de soi qu’exercer à l’encontre de cette classe la moindre contrainte constituerait une insupportable dictature .
Ce petit exemple confirme d’une part l’inanité des arguties sur l’endettement du peuple, et le crétinisme parlementaire des partis qui ensablent les masses dans la démocratie bourgeoise et l'électoralisme.
Mais leur silence donne la mesure de leur complicité.

Il est nécessaire pour la classe ouvrière de renverser l’Etat bourgeois et sa dictature, et de créer un nouvel Etat prolétarien qui exerce sa dictature sur les anciens exploiteurs.


Edité le 11-04-2012 à 22:55:41 par Xuan


Xuan
Un commentaire de J. Tourtaux à propos de la nouvelle coqueluche des cadres Mélenchon :

"Je ne cesse de dire depuis X temps que je boycotterai cette mascarade lors des deux tours mais, des camarades qui ont toujours critiqué Mélenchon, ont oublié et mènent campagne pour cet imposteur.
Les gens de l'encadrement notamment.
Mélenchon n'a-t-il pas dit qu'il voudrait un gouvernement de cadres? Nous allons vers un syndicalisme à direction encadrement comme le souhaite la CES pour étouffer les éventuelles luttes car c'est bien connu, à quelques exceptions près, les cadres sont loin de fournir les gros bataillons de grévistes. Comme pour le syndicalisme pantouflard, Mélenchon a les mêmes visions de la politique gouvernementale. L'article de Bihr que j'ai hier publié est très explicirte sur le problème des élites. Idem por le capitalisme que Mélenchon ne propose pas d'écraser mais plutôt de l'aménager.

Nous sommes dans une période où les retournements de vestes font partie du paysage. Et bien, cela sera sans moi".
Xuan
Mélenchon est le sergent recruteur de l’armée du capital, pour enrôler les masses sous les ordres du PS.
Et pour quelle cause ? Simplement le drapeau tricolore du CAC 40 contre l’ennemi économique c’est-à-dire les capitalistes des autres pays.
Xuan
zorba a écrit :

L'analyse des scrutins est à faire sur la base des résultats du premier tour, les luttes démarrant le matin suivant, sans faire de différence entre Sarkozy, Hollande ou Bayrou, le candidat JL. Mélenchon n'ayant bien entendu aucune chance d'être élu pas d'avantage M. Le Pen.
En ce sens, le boycott ne permet pas d'aligner ses forces pour lancer le combat.


On se demande quelles forces le vote pour Mélenchon permettrait d’ aligner , et pour quel combat...
Tu t’imagines qu’au lendemain du premier tour ce bateleur va « démarrer des luttes » ?
Mélenchon ne va rien démarrer du tout, il va simplement appeler à dégager Sarkozy, c’est-à-dire voter pour Hollande. Il n’y a pas d’autre combat.
Crois-tu sincèrement que la direction de la CGT va soulever les masses au lendemain des élections ? Tu rêves.

Mais la question n’est même pas de savoir si les révisionnistes ont réellement l’intention et les moyens de démarrer quoi que ce soit.
La seule question qui compte est de savoir quel est leur objectif et à quel point ils abusent les masses : ils n’ont pas pour but d’instaurer le socialisme mais d’ aménager le capitalisme .

Et comment aménager le capitalisme dans cette période de crise aigüe sans exploiter davantage la classe ouvrière et le peuple ?
Que visent-ils de si différent des socialos à part un protectionnisme renforcé et davantage de concertation entre les corps intermédiaires ?
Ce « combat » n’est pas révolutionnaire et n’est pas non plus l’intérêt immédiat de la classe ouvrière.

Pourquoi le Front de Gauche a-t-il choisi le mot d'ordre vide de sens de "Révolution Citoyenne" ? C'est ça le combat ?

Nous avons suffisamment vécu la déception des masses pour ne pas nous y laisser prendre une nouvelle fois.

Le boycott est particulièrement craint par les partis bourgeois car il rompt avec l’institution qui leur donne leur « légitimité ».
Hollande a très bien compris le sens de l’abstention qu’il dénonce avec la dernière énergie : c’est le rejet simultané du PS et de l’UMP.
Nous appelons au rejet du régime capitaliste qui porte les crises et les guerres dans ses gènes.

Seule cette attitude conséquente nous permettra d'avancer dans la voie de la révolution prolétarienne, au lieu de nous envaser une nouvelle fois dans les marécages du réformisme et de la collaboration des classes.


Edité le 07-04-2012 à 19:42:42 par Xuan


zorba
L'élection présidentielle permet de montrer le rejet des solutions proposées par les pro UE, pro euro et pro OTAN, recouvrant ainsi les Sarkozy, Le Pen, Bayrou, Joly et Hollande.
Tous sont au service de la grande bourgeoisie germano américaine, attachée à la défense de leurs intérêts impérialistes, en prétextant les droits de l'homme occidental pour bombarder, tuer et piller les peuples, comme cela fut fait l'an dernier en Lybie.

Le seul espoir, assez mince, reste dans le rejet de tous les accords électoraux de second tour vers les candidats se réclamant de l'UE, de l'euro et de l'OTAN en annonçant le boycott du second tour à toutes les élections à venir.
Ce pas décisif doit permettre des luttes claires à la base, contre les patrons prédateurs, contre les fonctionnaires de l'état et des régions qui ne sont que des auxiliaires du patronat le plus réactionnaire.

L'analyse des scrutins est à faire sur la base des résultats du premier tour, les luttes démarrant le matin suivant, sans faire de différence entre Sarkozy, Hollande ou Bayrou, le candidat JL. Mélenchon n'ayant bien entendu aucune chance d'être élu pas d'avantage M. Le Le Pen.
En ce sens, le boycott ne permet pas d'aligner ses forces pour lancer le combat.

Le combat contre les organismes paritaires, où les "réformistes" à la FO et ses trotskystes, ou le Vatican, CFDT et CTFC interposées, mettent en oeuvre la doctrine dite sociale de l'église catholique et des sectes protestantes nord américaines, est aussi urgent que celui à mener contre les patrons aux gros salaires.
Xuan
Je ne reviens pas sur la nature réactionnaire du candidat de l’UMP ni sur sa défense ouverte et délibérée de la classe bourgeoise contre la classe ouvrière, jusqu’à la liquidation pure et simple du paritarisme de trahison et de la collaboration de classe, au grand dam des ronds-de-cuir de la négociation.
Tout ceci a été répété ad nauseam et le blaireau de base n’a qu’une hâte c’est d’en finir au plus tôt.
Et c’est bien compréhensible. Mais le chemin des présidentielles n’est en aucun cas un tremplin pour le changement, c’est juste un changement de décor et la pièce ne prend pas fin ici.

Nul besoin non plus d’enfoncer des portes ouvertes au sujet d’Hollande. La sanction populaire contre les socialistes a déjà été justement prononcée et la rhétorique n’y change rien.

___________


Le parti révisionniste ne doit pas être confondu avec le PS et il développe une stratégie différente, particulièrement adaptée à la classe ouvrière et aux masses populaires.
Le succès de Mélenchon et du Front de Gauche auprès de cet électorat ne peut être compris si on fait abstraction de cette stratégie propre au parti révisionniste.

La classe ouvrière et le peuple ont à plusieurs reprises exprimé leur rejet des socialos, ce qui a réduit à néant tout espoir de voir renaître le Programme Commun d’Union de la Gauche défendu à l’époque par Georges Marchais.
Le parti révisionniste a donc repris à son compte la défiance des masses pour les socialos, et il appelle désormais à un soutien critique en faisant référence à la dure grève générale de 1936.
Ajouter à cela la copie du catalogue revendicatif de la CGT et il devient assez naturel que les salariés et les militants syndicaux soutiennent le Front de Gauche, seul programme qui reprenne leurs revendications.

Cependant la situation est assez différente de ce qu’elle était en 1936, alors que la Section Française de l’Internationale Communiste suivait une ligne révolutionnaire et défendait dans la CGTU un syndicalisme de lutte de classe.
Il suffit de se rappeler le sabotage des grèves de 2009 contre les licenciements et du conflit de 2010 sur les retraites pour comprendre qu’il y a un abîme entre la ligne classe contre classe et celle de la confédération CGT d’aujourd’hui.

Lors des fermetures d’entreprises, le parti révisionniste oriente la lutte vers la recherche de « repreneurs » et le retape auprès des banques, et il a développé dans le cadre de ses interventions au niveau régional un projet économique de refinancement des PME coulées par les grosses boites, afin de les remettre dans le circuit de la production et de la rotation du capital….combien en sont au troisième ou quatrième escroc repreneur ? Combien de salariés se sont fait larguer dans la nature à 45 ans sans diplôme, avec pour tout sésame un stage Excel et une liste de carnassiers à solliciter ? Combien ont été orientés vers l’auto- entreprenariat , la marotte à la mode des RH et dernier raffinement de l’exploitation librement consentie .

Sur le plan des salaires les dirigeants CGT ne sont pas plus vindicatifs.
Par exemple lors de la revalorisation des pensions de retraite, Thibault a pris note de l’augmentation « indexée » des retraites et des complémentaires et la CGT conclut « Retraites complémentaires ARRCO et AGIRC : Le Medef contraint de plier » .
Nulle part il n’a pris la parole pour clamer qu’on est très loin du compte, à cause de la hausse des produits de première nécessité, en particulier les tarifs des mutuelles, la nourriture, le chauffage, l’électricité, l’essence et les loyers.

On se souvient qu’en 1968 les ouvriers réclamaient unanimement « pas de salaire inférieur à 1000 F » . Mais depuis plusieurs années on cherche vainement dans les congrès de la CGT un mot d’ordre salarial permettant d’unir la classe ouvrière autour des besoins des plus exploités comme « pas de salaire inférieur à 2000 € » par exemple (je parle du net évidemment).

On lit sur le site de la CGT ce galimatias légaliste assorti de vœux pieux sur un salaire minimum mondial :
« Après un an de travail au maximum le salarié est considéré comme qualifié.
Salaire de base minimum revendiqué à 1 700 euros brut pour 151 heures par mois.
Point de départ de toute grille de salaires et de traitements.
Outil pour gagner l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
Socle minimum de référence pour l’ensemble des salariés actifs, retraités, privés d’emploi et les jeunes en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage.
Niveau minimum de paiement de la force de travail garantissant les moyens minimums nécessaires à l’existence de chaque salarié dans les conditions d’aujourd’hui, en dehors de tout autre élément de rémunération.
Le SMIC doit répondre à ces exigences, aucun minimum de branche ne peut lui être inférieur.
De même, dans chaque pays, en Europe et dans le monde, il doit être garanti à chaque salarié de chacun des pays, le droit à un salaire minimum et à un pouvoir d’achat suffisant pour mener une existence décente et bénéficier de sa part dans le progrès. Le montant et l’évolution de ces salaires minima doivent prendre en compte le niveau économique du pays et son taux de croissance. »


On se demande en quoi un salaire aussi misérable, à peine supérieur au SMIC (1 398,37 € en janvier) pourrait servir à gagner l’égalité salariale entre les femmes et les hommes et soulever l’enthousiasme des masses pour planter une grève d’un mois comme en 1936 !
Surtout quand on sait à quel point la précarité et les horaires saucissonnés cassent les salaires féminins.

Mais les dirigeants révisionnistes – contrairement à ce qu’ils prétendent afin de brosser leurs adhérents dans le sens du poil – ne cherchent nullement à déclencher un combat de classe acharné. Leur objectif est de peser électoralement et de récupérer des sièges de députés, afin de mettre en œuvre leur pôle public de financement sur lequel ils ont d’ores et déjà l’assentiment d’une bonne part de la bourgeoisie, et rétablir le paritarisme et les discussions de salon.

Beaucoup de travailleurs espèrent que leur vote pour le programme du Front de Gauche leur permettra de faire entendre leur voix. Il n’en sera rien.
Le Front de Gauche sert d’abord à faire élire Hollande , un candidat pour lequel le peuple n’a aucune sympathie, servant ainsi de pièce de rechange au précédent légitimement haï.

Puis les socialos feront la même chose que leurs amis grecs ou espagnols : faire passer la crise en exploitant davantage les masses.
Seule la lutte de classe pourra leur faire obstacle, mais compter sur le parti révisionniste ou les dirigeants confédéraux pour impulser ce combat serait une grave illusion. Au contraire ils feront tout encore une fois pour l’empêcher.

Dès à présent rejetons le cirque électoral. La classe ouvrière et le peuple n’ont rien à en espérer.
Seule la révolution prolétarienne peut abattre le capitalisme.
Boycott dès le premier tour.
 
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