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Xuan
Selon l’Expansion
Banques: comment BNP creuse l'écart

La BNP « a réalisé un bénéfice deux fois plus important que celui de la Société Générale » : 6,05 milliards contre 2,38 milliards .
Les profits bancaires des autres sociétés sont loin derrière : Natixis 1,5 milliard d'euros et le Crédit Agricole en pertes.

BNP est aussi la banque la plus bénéficiaire d’Europe , loin devant l'espagnole Santander (5,3 milliards d'euros).C’est aussi « la plus rentable : le retour sur fonds propres a atteint 8,8% l'année dernière (12,3% en 2010), contre 6,2% pour la Société Générale. » « Malgré les milliards de provisions passés sur la Grèce - 3,2 milliards pour BNP, 1,4 milliard pour Société générale -, et le cataclysme boursier de l'été, les deux établissements ont donc réussi à dégager des bénéfices. Preuve que finalement ils ne sont en si mauvaise santé. »
L’Expansion note que « leurs difficultés ont été momentanément résolues grâce à l'intervention récente de la BCE. » Il s’agit du cadeau de 500 milliards au taux de 1%.
La BNP n’avait pas voulu dévoiler alors le montant de la somme empruntée.

D’autre part la BNP aurait pris des risques calculés en ne plaçant qu’un tiers de ses activités (40 % pour la Société Générale) dans sa branche BFI (banque de financement et d’investissement).
« A regarder la situation de plus près, il apparait que la Société Générale a nettement plus souffert que la BNP. Son bénéfice net a chuté de 39% l'an passé, contre 22% seulement pour BNP. En cause surtout, ses activités de marchés qui ont très mal supporté les secousses boursières de la fin de l'année, avec une perte de 482 millions d'euros sur le quatrième trimestre.
La BFI a également pâti de la dévalorisation des actifs à risques hérités de la crise des subprime. On pensait tous les cadavres sortis du placard, mais ces actifs gérés en extinction ont encore pesé à hauteur de 476 millions d'euros dans les résultats 2011. »


On s'aperçoit que les prolongements de la crise accentuent la concentration financière et le rôle de leader de la BNP, qui devient le chef de file du capital financier en Europe.
C'est un élément qui pèsera lourd dans la querelle franco-allemande pour le leadership européen.
 
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