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Xuan
La bourgeoisie et le «sentiment d'injustice »


Taraudé par un « sentiment d'injustice », Fillon revoir sa copie en matière de jours de carence :
Bien entendu le jour de carence est conservé dans le public mais il n’y aura pas de 4e jour dans le privé.

Tandis que le PS, davantage préoccupé par ses alliances électorales, est dans un état de sidération sur toutes les questions sociales, économiques ou internationales, le parti révisionniste s’interroge gravement sur les interférences de la « droite populaire » qui auraient poussé Fillon au « rétropédalage ».

Il n’est pourtant pas nécessaire d’avoir fait Sciences Po pour comprendre l’origine de ce petit bug :
Il s’agissait bien d’une terrible « injustice » puisque les entreprises qui compensent les trois jours de carence auraient dû remettre la main à la poche ou remettre en cause les accords .

Une solution plus « équitable » est donc en bonne voie qui ne lèse pas le patronat et ne fâche pas L. Parisot :
Pierre Méhaignerie, président de la commission des affaires sociales de l'Assemblée, dirigera un groupe de travail dont le but sera tout simplement de diminuer l’indemnisation des salariés.


Edité le 24-11-2011 à 00:23:53 par Xuan


zorba
Les organisations sociales démocrates, toutes issues des églises, la catholique apostolique et romaine en tête, ont toujours agi pour défendre les riches, les rois et les princes bénis par leurs curés et papes, devenus aujourd'hui présidents élus lors de suffrages dits populaires.
Elles ont toujours été fidèles à leur système prêchant la résignation dans le monde réel en faisant miroiter un au-delà irréel où tout sera réglé.

Les communistes doivent les combattre avec la même énergie que les patrons et les héritiers détenant le pouvoir, ils n'ont rien à attendre de compromis ou d'alliances avec ces traitres, toujours du coté du pouvoir et du fric, comme leurs mentors socialistes, tous issus de la JOC ou des écoles de rabbins, les Hollande, Royal, Lamy, Delors Aubry et l'innommable DSK.

La classe ouvrière n'a qu'une seule alternative, combattre toutes les formes du pouvoir capitaliste et tous les complices, les églises, les organisations sociales démocrates, ou chrétiennes en tête.

Pas de main tendue aux curés, le poing levé, prêt à frapper.
Xuan
Ce courant de collaboration de classe sévit surtout dans la CFDT elle-même issue de la CFTC.
Il continue d'abuser des employés et des techniciens alors que la CFDT les a trahis dans les grandes longueurs.
Mais ces salariés craignent la lutte de classe parce que la classe ouvrière
n'est pas à l'offensive.

L'autre composante est celle du révisionnisme moderne qui entraîne la CGT dans la voie du réformisme et de l'électoralisme.
La ligne révisionniste continue de duper les masses en collant aux fesses des manifestations populaires et en agitant des banderoles contre le gouvernement.
Mais tant dans la pratique de la lutte de classe que dans les objectifs politiques tout est fait pour casser les reins des masses et en particulier de la classe ouvrière.
zorba
Peut-on attendre des syndicats adhérents à la CES, autre chose que la mise en place de la doctrine dite "sociale " de l'Eglise, telle que le fait l'Union européenne et tous ceux qui acceptent cette institution patronale fascisante?
Tous les leaders syndicaux français sont soumis aux ordres de l'UE, dictés par le patronat via son auberge vaticane et les curés de toutes obédiences (catholique, protestante, juive). Ils jouent Valesa, la solidarité et remplacent la justice sociale par la charité. Quant ils ne soutiennent pas l'ingérence humanitaire chère au grand pote de l'abbé Pierre, le ministre des guerres de Sarkozy, Bernard Kouchner.
La priorité pour les syndicalistes révolutionnaires, c'est combattre l'UE, le rôle des églises qui prêchent la soumission.
On ne peut rien espérer de syndicalistes passés par les main des curés, JOC, scouts, patronages tous trahiront comme l'ont fait les Notat, Chérèque père et fils, pour le plus grand bien être des maitres du patronat, les grands cathos à la Mulliez ou Leclerc, pour ne donne que deux exemples bien connus.
Xuan
Jours de carence : le témoignage d'une handicapée


Je reproduis intégralement ce témoignage publié en commentaire sur un article du Figaro.

Florence fauci

4 jours de carence dans le secteur privé ? et les smicard à mi-temps que vont t'il faire en fin de mois, quand ils seront malade ou accidenté ?
Et les adultes handicapé, qui réussissent à se réintégrer au monde du travail, que vont ils devenir quand leur santé nécessite de s'arrêter pour recharger les batteries, parfois sans rapport avec leur handicap… la maladie et bien plus récurrente chez les faibles.
Depuis plusieurs jours les tv nationales parlent d'un ton condescendant du désespoir que les handicapés vivent dans le monde du travail…
Pas de qualification, peu d'embauche…

Je suis Adulte handicapé, à moins de 80% certes, mais je morfle quand même en terme de souffrance, je vis seule car peu attrayante et bonjours les traitements aux effets indésirables !

Quand j'étais sans emplois je touchais 680€ d'AHH et 140€ d'APL et 400€ ASS.
Un total de 1200€ c'était maigre, j'ai du revoir à la baisse toute ma manière de vivre après mon accident, je devais systématiquement trouver des solutions du style "don, système D, promotion de discounter, annulation de plan retraite et d'assurance de confort "
Pour manger et payer les catastrophes que l'on peu tous avoir 1200€ même en logement sociale :
(machine qui casse, sinistres… lunettes à remplacer, appareil dentaire…)

Avant mon handicap, j'ai travaillé 18 ans dans la presse comme claviste maquettiste (ouvrier du livre comme on disait dans le temps) ; je gagnais environ 2000€, -5 semaines de congés payé, 13ème mois

Après "l'atterrissage" de mon accident, j'ai repris les études grâce à la MDPH, j'ai passé un DAEU (équivalence du BAC) obtenu une licence et maintenant je retravaille depuis 4 ans, cependant ma santé est fragile, je me chope toutes les maladies bénignes qui trainent, mon psyché est fragile et parfois je souffre de Burn-out, ou de dépression !

J'ai fais un petit calcul de statistique et je suis 28 à 29 jours en arrêt de travail par an "soit un moyenne d'arrêt de fonctionnaire ;)".
Des arrêts de 3/4/5 et 7 jours à chaque fois ! (5 ou 6 mois dans l'année ou mon salaire est amputé par une baisse de 3 jours de carence).

Faite moi plaisir dite moi que je ne vais pas être courcircuité de cette vie que je supporte encore.
J'ai tout fais pour ne pas être un parasite dans cette société.
Jusqu'à présent les handicapé n'était pas vu par l'état, comme des cafarts que l'on doit éradiquer.

Je touche entre 1400€ et 1800€ net de salaire en moyenne dans le secteur privé avec 3 employeurs que je cumule, on me supprimerait 4 jours de carences, multiplié par les 5 ou 6 mois dans l'année (période approximatifs des mes arrêts maladies parfois 2 arrêts dans le même mois ?)

Je ne m'arrête pas en maladie pour mon confort personnel ! quand je suis arrêté par mon médecin c'est une histoire de survie.

Pour les papiers à remplir à chaque arrêts de maladie il me faut faire remplir 3 déclarations à mes différents employeurs que je dois surtout bien photocopier, joindre les photocopies des fiches de paye des trois derniers mois antérieur à l'arrêt de travaille (soit 9 fiches de paye), envoyer de préférence en recommandé et accompagné d'un courrier précisant la situation professionnelle particulières à prendre en compte pour le calcul de multiples employeurs.

Malgré cette précaution de transmission de dossier à la Sécurité sociale, le paiement d'indemnités est très souvent mal traité voir égaré par la Sécu, chaque fois le calcul est dans un premier temps traité et payé, sur la base d'un seul employeur, Ils oublient les deux autres employeurs… ils s'emmêlent dans le traitement des salaires différent d'un mois sur l'autre à cumuler.
Leur démontrer leur erreurs, leur re-communiquer des duplicatas de fiches de paye et duplicata d'attestation d'arrêt de travail, le faire noter la variabilité des salaires, pour ne pas se re-tromper un deuxième fois voir une troisième fois dans les calculs, je dois systématiquement vérifier les comptes, quand on est malade et fatigué c'est à pleurer. Bref je dois me déplacer dès que je vais mieux (quand je re-travaille… donc je prends des heures…) (la ligne téléphonique est surtaxé (frais de 11 à 16€ sur ma facture du mois de mai 2011) et le système de communication sur le site de la sécu est d'une lenteur, qui porte vos découvert bancaire à 3 à 4 mois en attendant le versement des paiements réétudiés.

NON je ne m'arrête pas en maladie pour mon confort personnel ! 4 jours de carences … Rien que l'idée de tomber malade me pétrifie, j'ai qu'une envie c'est que cette vie cesse, mais je vous jure que ce ne sera pas sans bruit.

Ah j'oubliais le top ! Une information en rapport avec les nouveaux textes visant à faire des économies, par la Sécurité Sociale et à diffuser car peu connu par les intervenants de la MDPH (Maisons Départementales du Handicap)
"le risques administratif du code de la Sécurité Sociale engendré par la rémunération du CNASEA (centre national pour l'aménagement structures exploitations agricoles, donc ne concerne pas que les formations visant les handicapés…)
l'État et le Conseil Régional prenant en charge les cotisations de sécurité sociale sur une base forfaitaire. Les stagiaires, en cas de maladie ou de maternité pendant la formation, percevront des indemnités journalières d'un très faible montant étant donné le taux très bas des cotisations.
Cependant, l'État garantit aux bénéficiaires un complément de prestation en cas de maladie, maternité, décès.
La garantie de l'État s'applique pendant toute la durée de la formation et également pendant le trimestre qui suit la fin de la formation.
L'État assure également la prise en charge des accidents du travail au cours de stage effectués à l’étranger pendant un délai d'un an à compter du début du stage.".

Après ma formation avec le CNASEA, j'ai retrouvé du travail 4 mois plus tard (donc plus d'un trimestre), hélas je suis tombé en maladie le deuxième mois de mon embauche, la sécu ma payé 3,5€ par jour !
je n'avais pas droit à la garantie de l'état car j'avais dépassé le trimestre de suivie de garantie après la formation je suis tombé de haut ! Avant ma formation je réussissait à faire un peu d'intérim, quand j'étais en arrêt de maladie et handicapé, j'étais encore au taux de 43€ par jour !

La Sécurité Sociale re calcul vos droits après un paiement CNASEA, j'avais donc presque perdu mes droits antérieur avec la formation payé par le CNASEA.

Quand on regarde les textes de la Sécurité Sociale, les smicards à mi-temps, ont un taux minimum journalier, qui est fixé à 8€ environ (soit une heure de smic par jour de maladie, moins les 3 jours de carence)
Dans le cas des formations de 6 mois et plus, rémunéré par le CNASEA, ce minima est hors sujet dans le cadre des textes.
J'ai du faire marcher un tank de procédures et astuce de crédit révolving, appel au secours des services sociaux, pour pouvoir vivre pendant mon arrêt de travail d'une duré de 2 mois tombant sur du chômage car intérimaire depuis un mois, mon contrat n'a bien sur pas été reconduit.
Xuan
Halte aux mesures réactionnaires contre la santé populaire


La santé populaire a déjà été lourdement affectée par de nombreuses mesures réactionnaires, parmi lesquelles on compte les déremboursements successifs de médicaments et de soins, taxe sur les complémentaires, seuils de consultation et franchises.
Mais la situation sur le terrain se dégrade encore plus vite compte tenu de la concentration des services médicaux dans les quartiers riches et de la désertification médicale dans les quartiers pauvres, de la même façon qu’en Angleterre ou en Allemagne.
La limitation du nombre d’ordonnances par médecin accentue cette inégalité.

Un nombre grandissant de salariés renoncent déjà aux soins

Selon un sondage de l’institut CSA, 28% renoncent aux soins à cause de la distance.
Les délais de rendez-vous et les dépassements d’honoraires obligent aussi les plus démunis à renoncer aux soins.
Selon un sondage Ifop réalisé pour le cabinet conseil Jalma 58% des Français renoncent au moins une fois aux soins à cause des délais d’attente :
plus de 100 jours pour une consultation chez les ophtalmologistes, 50 jours pour consulter un gynécologue et 40 jours pour un dermatologue. Encore plus de temps pour un rendez-vous avec un spécialiste en milieu hospitalier.
Enfin selon le baromètre européen Cercle Santé – Europ Assistance 23% des Français ont renoncé à des soins pour des questions d’argent, contre 11% l’année précédente.
Ce renoncement concerne d’abord les soins dentaires puis les soins optiques.

Augmentation des tarifs Mutuelle

Annoncée depuis plus d’un mois lors de l’augmentation des taxes de 3,5 %, l’augmentation des cotisations des mutuelles frappera particulièrement les vieux travailleurs l’an prochain.
Par exemple certains contrats EOVI augmenteront de 200 € par an pour un couple, portant leur prélèvement mensuel à 167 €, et en ne remboursant que 210 € pour une paire de lunettes.
Autant dire que beaucoup prendront une loupe pour lire le journal.

4 jours de carence

Au prétexte de la prétendue fraude des salariés à l’arrêt maladie et de la responsabilisation des malades, le fondé de pouvoir du CAC40 et son équipe de bras cassés ont ajouté 1 jour de carence pour tous les salariés.
Il est bien connu que les salariés qui sont malades le veulent bien !
On sait aussi que la fraude à la sécu relève essentiellement des 16 milliards d’euros impayés par les employeurs dans les cotisations patronales et salariales, selon le « rapport d’information parlementaire sur les fraudes sociales ».

Les conséquences seront dramatiques pour les salariés précaires et ceux des PME dont les patrons ne paient pas les jours de carence : quatre jours de salaire sur un SMIC, c’est la paie du mois compromise. Combien renonceront à s’arrêter et viendront au boulot les yeux rougis et l’écharpe autour du cou ?

Et pour les entreprises qui compensent encore ces jours, Parisot a déjà pris le mors aux dents et entend bien mettre fin à cette coutume dispendieuse.

Les directions syndicales encore à la rue.

L’offensive des salariés est indispensable à l’échelle nationale, mais l’échec de la lutte sur les retraites en 2010 – entièrement imputable aux dirigeants syndicaux kollabos - a découragé les bonnes volontés, et la léthargie syndicale actuelle coupe les jambes de la classe ouvrière.
Voit-on une seule centrale syndicale déclencher une campagne de mobilisation sur ce sujet ? Visiblement elles ont bien imprimé la leçon sur la rigueur nécessaire, bien qu’elles s’en défendent. Et si Hollande était élu on doit s’attendre à ce qu’elles ressortent les arguments de l’UMP à peine maquillés.
Le parti révisionniste relève simplement en moins de dix lignes que les fonctionnaires sont pénalisés : "L'UMP ouvre la chasse aux fonctionnaires malades !"

Unissons-nous à la base et dans l'action

Seule l'action de classe unie à la base peut nous permettre de combattre la bourgeoisie.
L'austérité pour les masses doit être combattue. C'est la classe bourgeoise qui doit payer la crise.
La lutte doit être impulsée dans et hors des syndicats.


Edité le 18-11-2011 à 00:40:52 par Xuan


 
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