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Xuan
Lettre ouverte publiée sur le blog de la CGT Goodyear Amiens usine-nord


Lettres ouvertes aux confédérations et autres syndicats
Aux confédérations syndicales...


La CGT Goodyear avait en septembre 2010 écrit au secrétaire général de la CGT, mais cette fois-ci nous estimons que la responsabilité de l’échec (car il faut parler d’échec) de la lutte contre la réforme des retraites est clairement le fait d’une stratégie qui dès le départ a donné le tempo d’une lutte volontairement molle !!!!

La volonté de créer une intersyndicale, de se mettre autour d’une table commune pour établir un programme commun d’action, nous a déjà joué des tours, la politique de lutte de la CFDT est la plus déroutante et voir les secrétaires généraux de la CGT et CFDT partageant la même vision de la forme de lutte à mener, cela ne faisait aucun doute sur la finalité de ce combat !!!!

Le mot combat est d’ailleurs fort pour qualifier ce simulacre de résistance à la politique du gouvernement et du MEDEF, nous parlerions nous plutôt d’accord de méthode, entre ce que le gouvernement adore appeler « les partenaires sociaux », car le MEDEF et le gouvernement aiment parler de syndicalistes responsables, de partenariat, de dialogue social, alors que jamais le monde du travail n’a jamais connu autant de violences, d’agressions, de répressions, nous avons vaguement l’impression d’être vendus, trahis, mais pour quelles raisons ?????

La réforme sur les retraites est impopulaire, illogique, certes mais, depuis des années nous subissons, nous vivons une régression sans précédent, le ras le bol est total, il fallait donc appeler à une véritable action contre les attaques dont souffre le monde du travail, car la réforme des retraites n’est que la face visible de l’iceberg, en réalité les salariés sont en train de crever, ils ne souffrent plus, ils meurent !!!!

La CGT Goodyear comme d’autres syndicats CGT d’autres entreprises, ont fait entendre leurs voix dès le début, nous souhaitions une grève dure dès le départ, au lieu de cela, les centrales confédérales et d’autres, ont mis en place des journées de mobilisation étalées sur plusieurs mois, 7 jours de manifestations sur 6 mois, des manifestations le samedi sur demande de la CFDT et pourquoi pas un boycott des messes le dimanche sur demande de la CFTC ???

Vous ne mesurez pas l’impact négatif de cette lutte perdue d’avance du fait de vos positions confédérales, des milliers de salariés ont une impression légitime d’avoir été trahis, le gouvernement peut se contenter de cette situation, même si dans beaucoup d’endroit la colère couve et s’exprimera tôt ou tard, pourquoi ne pas avoir appelé à une grève reconductible interprofessionnelle le premier jour, en moins de 5 jours le gouvernement aurait plié, blocage des zones industrielles, des poumons économiques de notre pays, dès le premier jour et là, nous aurions gagné, c’est une certitude !!!!

Nous saluons le courage et la détermination des camarades de la pétrochimie, des cheminots et de beaucoup d’autres, mais nous ne saluons pas votre stratégie. Qu’est ce qui vous oblige à ne pas nous écouter ?????

Vous savez pertinemment que les manifestations dans les grandes villes ne feront jamais reculer quiconque, vous auriez dû appeler à une action dure et reconductible dès le départ, vous avez commencé à parler (sur le bout des lèvres) de grèves reconductibles au moment ou les salariés grévistes s’épuisaient et vous le saviez !!!!

Nous vous avons vu sur une chaine du service public un soir face à PARISOT et ESTROSI, les propos tenus ce soir là par le patron de la CFDT ne nous a pas surpris, il a affirmé que la CFDT n’avait jamais pensé à une grève dure, que la CFDT condamnait les blocages, que la CFDT n’avait pas pour objectif et slogan de demander le retrait de la réforme, de même, la CGT n’a jamais affirmé qu’elle demandait le retrait total de cette réforme, bref, nous avions entre nous la base et vous les confédérations des objectifs totalement différents.

La patronne du MEDEF a même réussi ce soir là, à obtenir la programmation d’une réunion avec la CFDT en direct sur France2 et une réunion sur quoi, l’emploi des jeunes !!!!

Elle venait d’obtenir tout simplement la validation de la réforme des retraites, une négociation sur l’emploi des jeunes et des séniors et tranquillement, sans aucun scrupule la CFDT venait d’acter cette réforme en ouvrant une négociation sur les jeunes et les séniors dans le cadre de la réforme des retraites !!!!

Mais où allons nous, le MEDEF jubile, il se permet même de parler d’actes honteux quand des salariés bloquent une zone ou une entreprise, mais les actes honteux ne sont ils pas ceux qui visent à licencier des milliers de salariés, de voir qu’un groupe comme MOLEX se tire et laisse le PSE et les salaires à la charge des contribuables Français et tout cela sans impunité.

PARISOT dit : « est-ce que vous cautionnez les propos du responsable CGT Total qui parle de rafle quand les forces de l’ordre interviennent » réponse « bien évidement que non je ne cautionne pas » voici la réponse du secrétaire général de la CGT et celui de la CFDT de dire « je peux faire une précision, la CFDT lève les blocages ...» .

A voir ce spectacle, nous affirmons que le monde du travail va très mal et que si il ne réagit pas par la base, il est condamné, l’attitude arrogante du MEDEF et du gouvernement lors de ce direct démontre qu’ils se sentent à l’abri d’un appel à un conflit dur et illimité par les confédérations, mais quand les patrons détruisent des vies de familles pour permettre aux actionnaires de se faire un maximum de fric, pas un seul mot du MEDEF et ce gouvernement qui fait semblant de durcir le ton contre les dirigeants de MOLEX tout ceci n’est que du vent, pendant ce temps là, des milliers de gens souffrent, la France du travail crève, un jour ca va finir par exploser et ce jour là, les confédérations auront une part de responsabilité, car les syndicats doivent permettre aux salariés de s’exprimer non pas dans des manifs, mais dans des mouvements forts rassemblant toute cette souffrance au même moment, au lieu de cela la colère n’est pas entendue, elle est étouffée par des mouvements de forme qui donnent bonne conscience à certains, mais qui ne changent rien aux situations dramatiques vécues par ceux qui sont victimes d’un acharnement total d’une bande de voyous appelés dirigeants et actionnaires.

A quoi servent donc des intersyndicales qui nous mènent à l’échec systématiquement, si ce n’est pouvoir ensuite vous rejeter la faute de l’échec de résultat ????

Faut-il voir dans vos comportements à vouloir freiner au maximum les luttes plus durs, une obligation de résultat face au gouvernement ???

Nous regardons cela de notre usine à Amiens en PICARDIE, et cela nous écœure, nous désole, nous sommes élus CGT et fiers de l’être, car les valeurs du VRAI syndicalisme sont les plus belles, porteuses d’espoir et de réussites, de luttes et de combats pour gagner des avancées sociales, ce dont vous avez oublié l’essentiel, les actions depuis quelques années ressemblent à des compromis, des luttes pour montrer que vous êtes encore là, du faire semblant, pendant ce temps les autres, ceux qui nous méprisent eux ne font pas semblant, ils tapent dur, ils ferment des centaines d’usines, mettent des milliers de salariés dans la précarité et dans la rue, des enfants sans avenir, que va-t-il falloir pour qu’un jour, vous agissiez vraiment et arrêtez de faire semblant en écoutant la base ???

L’explosion sociale arrivera c’est une certitude, trop de Français disent en avoir ras le bol, d’être à bout et c’est justement aux syndicats d’agir pour coordonner toute cette montée de colère et exiger de nouveaux droits pour les salariés, l’arrêt des licenciements dans des entreprises qui font la fortune de dirigeants et actionnaires, de remettre en place ce MEDEF arrogant et ce gouvernement qui est l'ennemi du monde du travail !!!!

Cette lettre n’a pas pour but d’alimenter une polémique, elle vient d’un syndicat qui depuis 3 ans lutte contre une multinationale aux cotés de salariés motivés et déterminés, nous sommes déçus mais hélas non surpris de la situation, depuis trop d’années les centrales syndicales ce sont détournées de leurs rôles, nous sommes de plus en plus nombreux à dénoncer les dérives du « dialogue social entre partenaires sociaux » il n’y a pas de partenaires, juste d’un coté des dirigeants et de l’autres des syndicats, le mot partenaire n’a pas de place dans le syndicalisme, mais il implique comme nous le vivons en ce moment des compromis, des accords, bref, les confédérations doivent réagir !!!

Il faut revenir aux fondements du syndicalisme et vite...

LE SYNDICAT CGT GOODYEAR AMIENS USINE NORD


Cette lettre ouverte est également publiée et commentée sur le blog ouvalacgt

On y trouvera plusieurs articles sur le bilan du mouvement d'opposition à la réforme.


Edité le 30-11-2010 à 17:47:58 par Xuan


Xuan
12 questions sur la reprise dans les raffineries

Le blog Lucky du Monde pose 12 questions sur la reprise de la grève des raffineries.
Ci-dessous un extrait de cet article signalé par le blog ouvalacgt :


http://ouvalacgt.over-blog.com/ext/http://lucky.blog.lemonde.fr/2010/10/31/pourquoi-cette-etrange-defaite-de-la-greve-des-raffineries-12-questions-sans-reponses/

Pourquoi cette étrange défaite
de la grève des raffineries ?
12 questions sans réponse.


Tous les amis solidaires qui ont visité dernièrement une raffinerie bloquée ont rencontré des salariés grévistes extraordinairement motivés, fermement décidés à ne surtout pas céder au moment où ce début novembre allait enfin voir se réaliser l’assèchement complet des approvisionnements d’essence du pays, et que, techniquement, les flux d’importations étrangers par la route ne pourraient jamais y suppléer.

Tous étaient conscients qu’ils faisaient la grève « par procuration » des trois Français sur quatre qui soutiennent le mouvement sans faiblir, et que le monde entier avait les yeux fixés sur la France, peut-être le seul grand pays pouvant encore contrarier l’offensive planétaire de la finance déchaînée contre les conquêtes sociales de l’après-guerre et de l’humanisme ouvrier.

Tous savaient que si seulement les trois millions de manifestants motivés versaient chaque mois dans les caisses de solidarité des raffineries une somme comprise entre 2 et 100 euros, mettons d’une moyenne de 20 euros, cela faisait immédiatement 60 millions, de quoi verser 1500 euros nets à 40 000 grévistes, et cela pendant le temps qu’il faudrait pour faire céder le gouvernement et que d’autres secteurs prennent le relais après les vacances scolaires.

D’autre part, même la presse patronale avait remarqué que cette grève des raffineurs n’était pas perdable, car « le secteur bénéficie ensuite d’un effet de levier extraordinaire parce que le lancement d’un mouvement de grève ne nécessite pas un grand nombre de salariés. Organisées en 3×8, les équipes chargées d’opérer les installations en salle de contrôle sont très réduites. Pour un site de 1.200 salariés comme la raffinerie Total de Gonfreville (Seine-Maritime), une équipe de quart représente moins d’une centaine de personnes. Si la majorité d’entre eux se met en grève, le site sera contraint de s’arrêter. » (Emmanuel Grasland, « Pourquoi les raffineries sont à la pointe de la contestation » , Les Échos, 18 octobre 2010).

1 - Alors pourquoi ce revirement subit des douze raffineries en seulement quarante-huit heures ?

2 - De quels chantages ou intimidations ces valeureux grévistes ont-il fait l’objet ?

3 - Quel a été le rôle du ministre désigné par Sarkozy pour gérer la crise des raffineries à la place du titulaire Borloo, cet Hortefeux dédié aux basses oeuvres policières du régime ?

4 - De quelles informations, de quel tableau de bord secret, ce ministre vichyssois aura-t-il bénéficié, et dont aura été privée l’opinion publique ?
5 - Pourquoi les fédérations des industries chimiques CGT, CFDT et autres n’ont pas instauré un dispositif coordonné, transparent, lisible, facilité, pour dynamiser la collecte nationale des fonds de solidarité aux raffineurs, dispositif qui aurait pu servir pour d’autres grèves et résistances sociales ?

6 - Quels jours de grève seront finalement payés et comment vont-être distribués les fonds recueillis ?

7 - Pourquoi les intersyndicales n’ont pas expliqué les vrais motifs d’avoir incité soudainement à voter la reprise du travail, sans avoir au moins envisagé une suspension jusqu’à la rentrée scolaire et universitaire ?

8 - Pourquoi la plupart des sites internet de grève n’ont plus été réactualisés depuis 48 heures, et ne diffusent toujours pas de communiqués expliquant les motifs de la reprise de travail ?

9 - Pourquoi les sites internet de l’Union nationale des industries chimiques CGT et même de la confédération CGT (www.cgt.fr/) sont-ils inaccessibles ce dimanche matin 31 octobre et depuis samedi ?

10 - Pourquoi les 220 agents des terminaux pétroliers du port de Marseille ont déverrouillé vendredi leur grève qui bloquait 78 navires et quatre péniches, c’est-à-dire l’approvisionnement pétrolier de la plus grande partie de la France ?

11 - Pourquoi la CGT du port marseillais « n’a livré aucun détail sur le contenu des dernières négociations ? » et que « la direction du port n’a pas non plus voulu dire ce qui avait permis de sortir de l’impasse » ? (Luc Leroux, « La CGT met fin au blocus du port de Marseille » , Le Monde, ce dimanche 31 octobre).

12 - Pourquoi cette étrange et soudaine défaite de la grève de la filière pétrolière, célébrée avec une joie gourmande par les médias officiels afin de faire douter le peuple de ses capacités ?



Edité le 06-11-2010 à 21:59:16 par Xuan


Xuan
publié dans : LE PETIT BLANQUISTE du 26/10/2010
Bien que nous ne partagions pas la totalité de son contenu, cet article dénonce à juste titre l'utilisation électoraliste frauduleuse de la lutte contre la réforme des retraites, et stigmatise les manoeuvres du PS.


RETRAITES : IL N'Y AURA PAS DE RATTRAPAGE DANS LES URNES


Ce 23 octobre, après le vote du projet de réforme des retraites au Sénat, le socialiste Pierre Mauroy a estimé que le dossier n'était pas refermé : « Il y aura des élections. C'est maintenant au grand tribunal du peuple de juger » , a-t-il dit.
C'est une manière - un peu scandaleuse - d'ignorer la bataille qui continue de se livrer dans les entreprises et dans les rues ; de laisser penser qu'il ne resterait plus qu'à attendre 2012 pour s'en remettre au verdict des isoloirs.
C'est aussi une sacralisation des institutions parlementaires un peu ridicule : depuis l'ambiance feutrée du palais du Luxembourg, Pierre Mauroy confère aux sénateurs un pouvoir qu'ils n'ont pas. Une majorité d'entre eux a beau avoir approuvé la réforme du gouvernement, si les travailleurs ont suffisamment de force et de ténacité pour poursuivre leur mouvement, la réforme Sarkozy-Woerth rejoindra d'autres textes votés avec tout autant de solennité : les poubelles de l'Histoire.
C'est enfin laisser croire que, si la présidentielle de 2012 permettait au Parti socialiste de revenir au pouvoir, les travailleurs n'auraient plus à craindre que l'âge de la retraite et la durée des cotisations ne soient remis en cause.
Constatons d'abord que le Parti socialiste entérine, sans états d'âme, les réformes précédentes qui ont allongé la durée des cotisations de 37,5 à 41 ans ; et qu'il n'exclut pas d'autres allongements dans l'avenir : une manière d'obliger la plus grande partie des salariés à continuer de travailler bien au-delà de 60 ans s'ils ne veulent pas toucher des pensions de misère. Quelle différence avec Sarkozy ?
Constatons ensuite que, là où les Partis socialistes sont au pouvoir en Europe (Grèce, Espagne, Portugal), ils sont les instigateurs de plans antisociaux parmi les plus draconiens. Pourquoi penser qu'il en irait différemment en France ?
Il ne s'agit pas juger des bonnes ou des mauvaises intentions ; il s'agit de savoir si la logique du système financier mondial va continuer à s'exercer sur la politique des gouvernements - qu'ils soient de droite comme de gauch e ; pour le moment, ceux-ci considèrent ce système comme l'unique concevable : d'où leur servilité envers les marchés des capitaux, les banques d'affaires, les agences de notations et autres institutions que s'est donné le capitalisme de notre époque.
Déjà, dans les années 1930, en France, la gauche disait se heurter au « mur de l'argent »pour justifier sa timidité à prendre des mesures radicales à l'encontre du patronat. Il a fallu les grandes grèves de juin 1936 pour que celui-ci négocie et cède sur les revendications ouvrières - augmentation jusqu'à 15% des salaires, liberté syndicale dans les entreprises, institution des délégués ouvriers et des conventions collectives - et que le gouvernement de Front populaire fasse voter, sans délai, les premiers congés payés et la semaine de 40 heures.

JPD
Xuan
Ci-dessous le message que m’a envoyé J. Tourtaux.

"L'ennemi est aussi à l'intérieur de nos rangs."


Il exprime la juste colère exprimée par mes camarades d’usine et dans les manifestations, et sa confiance dans les masses.
Les dirigeants kollabos de la CGT et leurs compères de la CFDT ont éreinté les grévistes pour les livrer aux ambitions électoralistes des socialos et des révisionnistes.


A présent une bande de charognards se précipite pour récupérer à des fins réactionnaires la légitime haine de classe envers le gouvernement de la bourgeoisie.
Après avoir cherché à dévoyer le mouvement populaire ils promettent la lune en 2012.
Au lieu d’imposer l’allongement de la vie de labeur, ils ont déjà annoncé le droit à cet allongement !
Quant aux révisionnistes du P « C » F, ils ne poursuivent pas un objectif différent contrairement aux apparences.
Non seulement ils appuieront les socialos au nom du rejet de Sarkozy, mais ils ont déjà affiché leur volonté de financer les investissements industriels avec les 32 milliards de cotisations patronales.

ARRACHONS LA CLASSE OUVRIERE AU REVISIONNISME ET AU REFORMISME !


LE PIRE ENNEMI DE LA CLASSE OUVRIERE EST CELUI QUI SE TROUVE A L'INTERIEUR DE SES RANGS ! http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/article-le-pire-ennemi-de-la-classe-ouvriere-est-celui-qui-se-trouve-a-l-interieur-de-ses-rangs-59874619.html

L'ennemi est aussi à l'intérieur de nos rangs.

En effet, en s'alignant sur les positions du parti socialiste, la confédération CGT, le syndicat auquel je suis adhérent, relayée par nombre de fédérations et d'Unions Départementales dont celle de la Marne, voire même des Unions Locales, ainsi que la FSU, sensées toutes deux être des organisations du syndicalisme de masse et de classe, bernent le peuple en demandant une autre réforme "plus juste" alors qu'elles N'EXIGENT pas le RETRAIT SANS CONDITION de l'actuelle réforme des retraites.

ON NE NEGOCIE PAS UNE REGRESSION!
CELA S'APPELLE UNE TRAHISON !

Par ailleurs, j'ai hier reçu un mail de l'USR 51 qui ne voit pour toute solution, maintenant que la loi scélérate est "votée", que le recours au conseil constitutionnel, vitrine gouvernementale.

Face à la terrible lutte de classes que nous livre le MEDEF et ses laquais du gouvernement, utilisons le puissant rapport de force actuellement créé par les luttes à la base dont le fer de lance est le militantisme CGT, pour EXIGER de Sarkozy le RETRAIT SANS CONDITIONS de sa réforme scélérate contre nos retraites mais aussi le retrait de toutes les autres réformes.

Pour imposer nos thèses RADICALES aux directions syndicales, nous devons continuer la guérilla sociale en amplifiant les harcèlements et blocages des points névralgiques du pays pour le paralyser.

Utilisons sans modération le formidable outil militant qu'est Internet, par le biais de nos sites et blogs.

Ces formes de luttes apportent aux camarades qui se battent sur le terrain, les informations dont ils ont besoin. Grâce aux blogs et sites, nos camarades savent qu'ils ne sont pas seuls et que les luttes sont présentes dans tout le pays.

Les internautes engagés ont pour mission et pour devoir, de démentir la désinformation, les matraquages quotidiens orchestrés par le gouvernement, les médias aux ordres et leurs journaleux, qui piétinent allégrement le code de déontologie de leur profession.

HONNEUR AUX JOURNALISTES QUI REFUSENT CETTE TRAHISON !

Ne pas se faire d'illusions concernant notre confédération CGT.
Bernard Thibault a changé de discours, difficile de faire autrement sous la pression des masses populaires, cet homme qui a dit que la CGT n'avait pas vocation à bloquer le pays, ardent militant de la Kollabo CES, ne peut de ce point de vue avoir modifié sa stratégie.

Ce qui le pousse à "muscler" quelque peu son propos, c'est tout simplement parce qu'il est vexé, tout comme son compère le jaune Chérèque, que Sarkozy le prenne pour un con.

HONNEUR AU PEUPLE DE FRANCE EN LUTTE CONTRE LA DICTATURE !
ON VA GAGNER!

Jacques TOURTAUX
Cheminot retraité CGT



Edité le 30-10-2010 à 10:47:59 par Xuan


Xuan
"Une bonne façon de commencer à passer à autre chose..."

Sur ce lien, un extrait de l'émission du 25 /10 d'Yves Calvi.
Moment historique où Chérèque se fait dessus sous les applaudissements de Mme Parisot.

Avec en prime l'article d'Agoravox qui - reconnaissons-le - n'est pas piqué des hannetons et habille toute cette bande de crapules pour les mauvais jours que nous leur préparons.
Xuan
Le blog oùvalacgt publie un document interne de la CFDT sur les manifestation du 28 octobre et du 6 novembre.

En voici un large extrait, un modèle du genre :

En ce qui concerne les initiatives locales diverses, contrairement à ce que voulaient Solidaires et la FSU, le communiqué ne soutient pas les « innombrables initiatives locales ».
Le précédent communiqué intersyndical qui insistait sur le respect de la démocratie dans les décisions d’action (ce qui conduit en particulier aux votes à bulletin secret dans les AG) et celui du 21 qui met l’accent sur le respect des biens et des personnes doivent permettre d’encadrer les initiatives en évitant radicalité et débordements. Ils sont, le cas échéant, des supports pour expliquer pourquoi on n’y est pas.

Les actions décidées le sont dans la perspective de la promulgation de la loi.
Cela sous-entend, comme le dit la CFDT, qu’après cette promulgation, l’intersyndicale devra bien reconnaître que nous serons dans une autre configuration puisque nous ne voulons ni aller sur la contestation de la légitimité parlementaire, ni sur l’affrontement avec la présidence de la République.

Enfin, le communiqué fait référence aux problèmes d’emploi, de salaires, de conditions de travail, d’avenir des jeunes qui sont aussi des motivations des salariés dans les mobilisations actuelles, mais en renvoyant à une prise en charge décalée par rapport au conflit des retraites pour éviter tout amalgame ou toute action globalisante.


Les dirigeants syndicaux sont des gardiens de l'ordre bourgeois. Pour Chérèque c'est parfaitement clair.
En ce qui concerne Thibault, derrière les non dits le résultat est identique.


Edité le 28-10-2010 à 23:29:59 par Xuan


Xuan
Sur ce lien, l'émission C politique du Dimanche 24 octobre
Xuan
Les rats quittent le navire


Cet article du Monde ci-dessous résume très exactement la position des faux culs qui dirigent les centrales syndicales.

Saluons le courage de la classe ouvrière et des masses populaires qui poursuivent la lutte malgré tous les crocs-en-jambe et les coups tordus de Thibault et Chérèque.
En continuant le combat malgré la débandade des chefs syndicaux, ces camarades montrent la voie !


__________________________________



Le Monde

Comment sortir du conflit sans paraître lâcher prise ? La question est plus que jamais d'actualité, tant chez les adversaires que chez les partisans de la réforme des retraites, qui doit être définitivement votée d'ici à mercredi.
Début de réponse, peut-être, avec la proposition lancée lundi soir par le leader du syndicat CFDT : ouvrir des négociations sur l'emploi des jeunes et des seniors. Une main tendue qu'a saisie au vol la présidente du Medef sur le plateau de l'émission "Mots croisés" sur France 2.

"On ne peut plus y couper, la responsabilité des entreprises est engagée. Le patronat a voulu cette réforme, sa responsabilité est engagée. Il faut absolument maintenant entrer dans les négociations sur l'emploi des jeunes, l'emploi des seniors, c'est une urgence" , a argumenté le leader de la CFDT, François Chérèque.

"UNE BONNE FAÇON DE PASSER À AUTRE CHOSE"

"Je voudrais dire à François Chérèque que je suis d'accord" , a aussitôt répondu Laurence Parisot. "Je suis d'accord pour qu'on ouvre une délibération sociale, pour voir si on peut, sur ces sujets évoqués par François Chérèque, commencer à travailler ensemble" , a poursuivi la présidente du Medef, avant d'ajouter que "ce serait une bonne façon de passer à autre chose" , en allusion à la poursuite du mouvement de contestation de la réforme des retraites.

Mardi matin sur France Info, Eric Woerth a jugé que ce projet de négociations était "une très bonne chose" , car "c'est une des plaies françaises d'avoir un emploi des seniors plutôt plus faible qu'ailleurs, et en même temps un emploi des jeunes aussi faible" .

Christine Lagarde, en charge de l'économie, s'est elle aussi montrée enthousiaste sur Radio Classique : "Se mettre à la table des discussions, parler de l'emploi des jeunes et des seniors et examiner les problèmes de fond qui créent une vraie angoisse chez eux, ça c'est vraiment un tournant."

Cette entente entre CFDT et Medef sera-t-elle bien accueillie par les autres syndicats ? Bernard Thibault, de la CGT, a surtout cherché lundi soir à afficher sa détermination : "Je persiste, le mouvement n'est pas fini. Il continuera, il prendra d'autres formes, les sujets soulevés par ce mouvement ne sont pas clos, quels que soient les épisodes des prochains jours."

LA DIFFICILE POSITION DE LA CGT

En interne, le sujet provoque l'embarras. Eric Aubin, chargé des retraites au sein de la centrale syndicale, assure ainsi que "si cette proposition [de François Chérèque] vise à dire 'le mouvement contre la réforme est fini, passons à autre chose', nous ne sommes pas sur ce terrain" . Mais il admet aussi que "la question de l'emploi" a été posée par la CGT depuis le début du conflit, et que "s'il y a des négociations, il n'y a pas de raison de refuser d'y participer" .

"La proposition de la CFDT est une tentative de sortie de cette crise dans des conditions relativement honorables" , estime Guy Groux, directeur de recherche au CNRS et spécialiste du syndicalisme.

"François Chérèque se distingue ainsi des plus radicaux du mouvement contre la réforme des retraites ", ajoute-t-il, tout en précisant que "le leader de la CFDT n'a pas non plus annoncé qu'il quittait le front syndical.
Et quand Bernard Thibault dit qu'il faut trouver des modalités de lutte après le vote de la loi, on pourrait dire que c'est aussi une façon d'essayer de trouver une sortie honorable"
, conclut le chercheur.

Alexandre Piquard
Xuan
Un genou à terre, Les représentants de la bourgeoisie avouaient que « le pays était au bord du gouffre » , le patronat voyait ses bénéfices fondre comme la neige, tandis que l’immense majorité de la population appuyait la grève et les manifestations.


Mais qui a hissé le drapeau blanc ?


Qui a tout d’abord trahi la volonté exprimée* de la classe ouvrière et des masses populaires – le retrait de la réforme des retraites – en remplaçant cet objectif par la négociation d’une autre réforme ?

Qui a gaspillé l’argent des grévistes en espaçant volontairement les manifestations nationales, au pas de sénateur de M. Chérèque, et en s’alignant sur le calendrier parlementaire et sénatorial, voire sur les décrets d’application de M. Sarkozy, comme si le petit jeu des amendements socialistes et révisionnistes avait le moindre rapport avec le refus populaire de la réforme des retraites.

Qui a refusé de bout en bout l’appel à la grève générale, tout en pérorant sur « l’élargissement du mouvement » , de sorte que les grévistes les plus déterminés se sont vus porter tout le mouvement de protestation sur les épaules, faisant face à la force armée de l’Etat sans l’appui de leurs chefs ?

Pourquoi les dirigeants de la CGT n’ont-ils absolument pas réagi lorsque la loi bourgeoise sur le droit de grève a été bafouée ?
Pourquoi n’ont-ils pas appelé sur-le-champ à la grève et à des manifestations dans tout le pays ?

Qui, lors de l’émission C politique du dimanche 24, a objectivement publiquement désavoué les grévistes en martelant contre toute évidence et contre la volonté de la classe ouvrière qu’il n’était pas question de bloquer le pays ?

Qui à cette occasion a vendu l’abrogation de la réforme pour le plat de lentilles d’une promesse d’ouverture de négociation ? Et qui a bradé l’arrêt des grèves contre une telle promesse, jamais exigée par les grévistes et jamais suggérée par la bourgeoisie ?

La fermeté de la bourgeoisie ne repose sur rien d’autre que sur la trahison des chefs syndicaux et les gesticulations des partis réformistes et du parti révisionniste. La classe ouvrière n’obtiendra rien tant qu’elle tiendra au chaud de ses bleus de telles vipères.

Balayons les chefs syndicaux kollabos et les partis bourgeois « de gauche ».

Il nous faut un syndicalisme de combat et un parti communiste !


* Il est clair pour nous que cette revendication - le retrait de la réforme - ne correspond pas aux exigences des plus exploités, celles que nous défendons. Je la tiens cependant pour la volonté ouvertement exprimée par les masses.


Edité le 26-10-2010 à 11:45:01 par Xuan


 
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