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gorki
Xuan a écrit :


Ce genre de cabinet vient donc chronométrer les ouvriers (et eux seuls) au plus bas de l’activité, pour rédiger dans le galimatias qu’ils affectionnent les meilleures combines imaginées par les RH du groupe en y ajoutant quelques amabilités du style « réduction de 75 % de la pause casse-croûte » et autres crapuleries.
Mais au plus fort des « réductions d’effectifs » on voit aussi se pointer de nouveaux managers pour fluidifier les relations entre les services .
Là encore le rôle de la classe ouvrière dans la création du profit est clairement défini.


Bien jolie leçon de chose, qui mieux que X citations démontre, s’il le fallait encore, que l’origine de l’extraction de la plus-value n’est pas compliqué à trouver .

Mieux encore, et l’air de rien, grâce à ta présentation des choses, je me disais que dans la compréhension du « phénomène étrange » de ce qu’est de l’extraction de la plus-value, ce que des gens éloignés du processus de production mettrons des années à digérer intellectuellement * et bien le simple prolos approchant les fondamentaux théoriques du socialisme scientifique, consultable dans « toute » bibliothèque municipale, saura sans souci l’illustrer pratiquement au regard de sa vie à l’usine. Et que l’on ne vienne pas me bassiner avec cette connerie manifeste que sans l’aide extérieur des intellectuels il ne pourrait pas accéder à la juste compréhension, parce que « l’aide » désintéressé de l’extérieur à 99,9 % c’est justement celle qui révise en permanence ces fondamentaux.



* et encore c’est loin d’être gagné comme nous avons encore eu l’occasion de l’observer ces derniers jours sur ce forum)


Edité le 08-09-2010 à 22:47:21 par gorki


Xuan
gorki a écrit :


... « La sous-consommation des masses est une condition nécessaire de toutes les formes de société reposant sur l’exploitation, donc aussi de la société capitaliste ; mais seule la forme capitaliste de la production aboutit à des crises. La sous-consommation est donc aussi une condition préalable des crises et elle y joue un rôle reconnu depuis longtemps ; mais elle ne nous explique pas plus les causes de l’existence actuelle des crises que celles de leur absence par le passé. »

Engels ANTI-DÜHRING


Excellent rappel Gorki. Les nostalgiques du New Deal se sont réveillés depuis quelques années aux USA. Et ici ils font des petits, avec quelques théoriciens pour les conforter dans leurs bons principes.
On lira avec intérêt le "manifeste d'économistes atterrés" du Cercle les Echos.


Le poids de la classe ouvrière est dû à son rôle dans les rapports de production, avant ses effectifs.
La diminution numérique de la classe ouvrière dans notre pays ne signifie pas qu’elle tendrait vers l’extinction, ni que son importance économique ou sociale viendrait à diminuer. L’augmentation de la productivité signifie que chaque ouvrier produit ce que deux, trois ou quatre produisaient précédemment. Le poids économique et social de la classe ouvrière croît donc en rapport avec la richesse produite, et celle-ci ne cesse d’augmenter.

L’enjeu de la course au profit est tel que le patronat n’hésite pas à piocher dans la caisse pour se payer un cabinet de croque-morts à 70k€, style Atford Consulting, rien que pour pondre des rapports bidon et justifier les suppressions de postes.
Ce genre de cabinet vient donc chronométrer les ouvriers (et eux seuls) au plus bas de l’activité, pour rédiger dans le galimatias qu’ils affectionnent les meilleures combines imaginées par les RH du groupe en y ajoutant quelques amabilités du style « réduction de 75 % de la pause casse-croûte » et autres crapuleries.
Mais au plus fort des « réductions d’effectifs » on voit aussi se pointer de nouveaux managers pour fluidifier les relations entre les services .
Là encore le rôle de la classe ouvrière dans la création du profit est clairement défini.

La gauche a tellement le vent en poupe (vent en poupe c’est quand même plus élégant que pet au cul) que François Marie Banier, saisi par un élan de misérabilisme, est venu photographier les vrais gens à la manif du 7. Manque de bol un manifestant l’a reconnu et lui a dit le reste :
http://www.leparisien.fr/economie/video-francois-marie-banier-pris-a-partie-dans-la-manif-parisienne-07-09-2010-1059040.php
gorki
Xuan a écrit :

Un exemple : une entreprise de 140 salariés supprime 30 postes dans différents services, au prétexte de la crise économique, de la concurrence et de la mévente. La « gestion prévisionnelle des emplois et des compétences » aboutit à classer les ouvriers de fabrication dans la catégorie des emplois « non stratégiques» .
Par le jeu des mutations internes, chefs de service, contremaîtres, techniciens et employés sont peu touchés, et on finit par supprimer un poste ouvrier sur deux en fabrication partout où c’est possible, et accroître l’externalisation.
Conséquences : le nombre d’accidents avec arrêt passe de 1 à 3 par rapport à 2009. Le taux d’accidents sans arrêt de 3.65 à 23.74 (mais il faut reconnaître que les accidents de 2009 avaient été pour la plupart maquillés en soins d’infirmerie).


Bonjour Xuan

Excellente démonstration, montrant de façon sous-jacente l'arrivée de nouvelles catégories dans le salariat.

J’ai dans mon expérience d’entreprise eu à réfléchir à ce phénomène particulièrement visible quand tu bosses dans une multi nationale.

« Avant » la pratique de l’externalisation des productions, sur le local, bien réelle, mais pour les productions , souvent réservé à la sous-traitance, c’est-à-dire ces productions suffisant à peine à alimenter les lignes et dont l’agencement pratique fait ralentir la production générale donc pesant lourdement sur leurs coûts ; nous avons assistés de toutes époques, par l’introduction des nouvelles technologies, au développement de couches parasitaires chargées de nouvelles fonctions échappant à la production. Cela, au grand étonnement souvent des ouvriers eux-mêmes qui se voyaient et continuent de se voir obligés de bosser dans un rapport de 1 pour 2 et souvent plus, et de ce fait subir l’intensification du travail en voyant leur nombre quant même « réduire ».

Pour dire un petit mot sur ces nouvelles fonctions, disons que dans les entreprises, elles sont celles d’hommes et de femmes se consacrant exclusivement à l’étude de l’amélioration technique du parc machine et à l’abaissement des coûts de productions. Bien entendu leurs cahiers des charges ne mentionnant jamais de penser en priorité à la sécurité des ouvriers, question qui se règle à l’usure ou plus exactement après x morts ou membres arrachés.

Mais là je vois venir de loin le petit bourgeois de service penser que nous apportons de l’eau à sont moulin de la prétendue extinction de notre classe.

Espoir qu'il faut bien vite s’empresser de refouler. D’abord parce que même les nouvelles techniques de l’automatisation des productions fabrique ses propres produits (dits a fortes valeurs ajoutées) et donc suppose ses propres producteurs. ( Technologies bien sagement conservé dans les pays ayant déjà abordés ce virage, mais là nous avons affaire à un tout autre sujet…)

Aussi, parce que le développement de ces classes parasitaires a nécessairement ses limites dans le temps c’est-à-dire celles qui raccroches leur existence à la production de la plus-value qui, rappelons le, n’est que le fait du travailleur manuel aujourd’hui prolétaire de la grande industrie.

En raison aussi que leur présence particulière liée au développement économique particulier des pays impérialistes prouve tout simplement, non pas le déclin numérique de notre classe, mais qu’une « nouvelle » division internationale du travail à vu le jour, vivant ses propres contradictions, comme celle par exemple de continuer de produire du prolétaire toujours plus pauvres par la mondialisation du marché…

Maintenant quant à leur avenir, nous pouvons voir que leur sort est définitivement réglé par le fait qu’il est identique à celui des ouvriers venant les rejoindre dans l’armée de réserve qu’ils ont contribué à faire grandir.
C’est ainsi que généralement nous retrouvons leur présence dans les organisations de chômeurs polluant les débats, finissant par en évincer les prolétaires, en réussissant à mettre en avant leurs revendications formulant la défense de leurs positions perdues.

Xuan a écrit :

La crise, qui puise son origine dans l’appauvrissement et l’endettement des ménages , conduit donc le capitalisme à accentuer l’exploitation de la classe ouvrière et l’appauvrissement des masses, c’est-à-dire à créer les conditions d’une nouvelle crise de plus grande ampleur.


Sur ce propos, il faut faire attention à nos sociaux démocrates à l’affût, qui avancent toujours que la relance de la consommation suffirait à elle seule à régler les problèmes du chômage et autres difficultés tels que ceux du financement des acquis sociaux etc.

C’est par exemple le propos de toute la gauche, quant-elle n'est pas aux affaires, et avec elle celui de la gauche de la gauche

Par ailleurs et tout à fait en aparté, je sais pas si vous avez su observer hier , mais, c'est le grand retour de la gauche dans toutes ses diversités dans les manifs. Un nouvel espoir serait-il donc en train de naître

Je vous laisse réfléchir aux éclaircissements qu’apporte Engels sur le sujet :

« Par malheur, la sous-consommation des masses, la réduction de la consommation de masse au minimum nécessaire à l’entretien et à la procréation n’est pas du tout un phénomène nouveau. Elle a existé depuis qu’il y a eu des classes exploiteuses et des classes exploitées […] Si donc La sous-consommation est un phénomène historique permanent depuis des millénaires, alors que la stagnation générale du marché qui éclate dans les crises par suite de l’excèdent de la production n’est devenue sensible que depuis cinquante ans il faut toute la platitude de l’économie vulgaire de M. Dühring pour expliquer la collision nouvelle non pas par le phénomène nouveau de surproduction, mais par celui de sous consommation qui est vieux de milliers d’années. C’est comme si en mathématiques, on voulait expliquer la variation du rapport de deux grandeurs, une constante et une variable, non par le fait que le variable varie, mais par le fait que la constante reste la même.
La sous-consommation des masses est une condition nécessaire de toutes les formes de société reposant sur l’exploitation, donc aussi de la société capitaliste ; mais seule la forme capitaliste de la production aboutit à des crises. La sous-consommation est donc aussi une condition préalable des crises et elle y joue un rôle reconnu depuis longtemps ; mais elle ne nous explique pas plus les causes de l’existence actuelle des crises que celles de leur absence par le passé. »

Engels ANTI-DÜHRING


Edité le 08-09-2010 à 14:04:26 par gorki


Xuan
Les feuilles de chou économiques reprennent toutes en chœur le thème de la sortie de crise.

« partenaire financier » titrait : Les banques sont sorties de la crise
« Au même titre que les grandes entreprises du CAC40, qui ont multiplié par deux leur profit au premier semestre 2010, les grandes banques reviennent en force au classement des quarante premières capitalisations de la Bourse de Paris.
[…]
D’après l’enquête réalisée par Ricol Lasteyrie pour le journal Les Echos, le profit accumulé par les entreprises du CAC 40 a atteint, au premier semestre 2010, 41, 6 milliards d’euros, soit une progression de 86% sur un an.
Cette hausse spectaculaire enregistrée en 2010 trouve son explication dans la comparaison statistique établie par rapport à 2009, année de grande récession économique.
Les politiques de désendettement et d’économie mises en place par les entreprises pendant la crise a également contribué à doper la marge des profits, une fois les premiers points de croissance revenus. »


Cette reprise s’est faite sur le dos des salariés qui ont lourdement payé la note de la crise :
« Le front de l’emploi ne connaît pas de répit depuis 2009. Avec un nombre record de 256100 suppressions de postes, l’année dernière est déjà classée comme « historique » par Pôle emploi. « Un tel niveau de destructions nettes d’emplois salariés n’avait jamais été observé depuis l’après-guerre », indique le dernier bilan de l’organisation publique.
[…]
Avec 168200 postes perdus en 2009, l’industrie fournit plus de la moitié des pertes sur l’année. Ce secteur qui emploie 19% des salariés en compte actuellement 3 millions contre 6,2 millions en 1975. La construction voit ses postes diminuer de 2,9%, soit une réduction de 43800 emplois. Le secteur tertiaire, qui regroupe près de 71,9% de la population française salariée, perd 0,4% de ses emplois. Quelques branches résistent : la santé (+ 2,8%), l’enseignement (+ 2,3%), l’hébergement et la restauration (+1%) et l’administration (+ 0,5%) continuent à créer des postes. L’emploi des femmes a quatre fois moins souffert que celui des hommes en 2009. Pour 51400 postes féminins supprimés, 204700 ont disparu pour les hommes. Principale explication : l’industrie, secteur le plus touché par l’hémorragie, compte presque 90% d’hommes.
Sur le plan géographique, la Corse était le seul îlot de création d’emplois en France métropolitaine en 2009 (+ 1,7%). Les régions qui subissent les plus fortes pertes de salariés sont la Picardie (- 3,8%) la Haute-Normandie (-3%), la Lorraine (- 2,6%) et le Centre (- 2,3%).
[ Le Parisien du 7 août ]

Une partie de ces bénéfices provient du pillage du Tiers Monde, par le biais des délocalisations.
Mais la délocalisation n’explique pas tout loin de là et n’est pas nécessairement une religion si le profit maximum peut être créé sur place.
Derrière les généralités abstraites sur les politiques d’économie, la réalité est simplement l’exploitation accrue des salariés, en particulier de la classe ouvrière, la concentration des banques et des industries, et les surprofits.

Un exemple : une entreprise de 140 salariés supprime 30 postes dans différents services, au prétexte de la crise économique, de la concurrence et de la mévente.
La « gestion prévisionnelle des emplois et des compétences » aboutit à classer les ouvriers de fabrication dans la catégorie des emplois « non stratégiques» .
Par le jeu des mutations internes, chefs de service, contremaîtres, techniciens et employés sont peu touchés, et on finit par supprimer un poste ouvrier sur deux en fabrication partout où c’est possible, et accroître l’externalisation.
Conséquences : le nombre d’accidents avec arrêt passe de 1 à 3 par rapport à 2009.
Le taux d’accidents sans arrêt de 3.65 à 23.74 (mais il faut reconnaître que les accidents de 2009 avaient été pour la plupart maquillés en soins d’infirmerie).

Au moment où le plan est mis en œuvre, les principaux concurrents européens mettent la clef sous la porte, moyennant la fermeture de plusieurs sites et des dizaines de suppressions d’emplois.
Immédiatement le carnet de commandes se remplit, et de surcroît les prix de vente sont augmentés grâce à une situation de quasi monopole jusqu’à 14 % selon les produits, voire doublés.
La concentration et l’augmentation du prix de vente permettent ainsi la réalisation d’un surprofit.

Malgré un mouvement d’humeur des salariés, qui a plombé le mois d’avril, L’EBITDA (revenus avant intérêts, impôts (taxes), dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations (mais après dotations aux provisions sur stocks et créances clients)) négative en 2009 passe en positif en 2010 avec une augmentation de 300 %.
Bref, la charge de travail a été augmentée pour l’ensemble des salariés, mais c’est l’exploitation accrue de la classe ouvrière qui a généré l’augmentation de la plus value sur la marchandise créée. Tel est la signification des « postes non stratégiques » : ce sont ceux qui rapportent la plus value.

Cet exemple peut être comparé à d’autres, j’invite les camarades à poursuivre sur ce sujet.

Baisse des salaires
L’augmentation des profits par l’intensification du travail constitue une baisse relative des salaires, qui n’ont pas augmenté dans le même rapport et qui seront maintenus au même niveau en 2011.
Le rapport Hewitt sur les révisions salariales 2010/2011 rapporte que le budget d’augmentation globale des ouvriers est le plus faible de toutes les catégories salariales, à 2,5%, pour une moyenne de 2,6% (moyenne des augmentations collectives et individuelles).
Cette moyenne était de 3.4% en 2000, 3,3% en 2007 et 2008, 2.9 % en 2009.
Ces chiffres ne mentionnent pas les enveloppes et caisses noires diverses et variées, ni les revenus autres que salariaux destinés aux cadres supérieurs et dirigeants.
Le rapport Hewitt donne évidemment de précieux conseils aux entreprises pour faire passer la pilule, en sachant que « 55% des entreprises déclarent « sentir » leurs managers en difficulté lors des échanges autour de la rémunération » , et préconise la rallonge à la tête du client.

Parallèlement les prix ont augmenté :
Au 15 août, les tarifs EDF régulés pour la majorité des consommateurs domestiques ont subi une augmentation moyenne de 3,5 %.
GDF Suez, numéro un national, a-t-il été autorisé à relever ses tarifs de 4,7 % en moyenne au 1er juillet.
Selon l’Insee, la hausse de l'assurance auto s'établissait à 1,5 % sur les trois derniers mois et à 7,7 % sur un an et pour l'assurance habitation 4,2 % sur un an.
Pour les complémentaires santé, l'Insee a relevé en juillet une forte progression de 5,4 % sur un an.
Au début de l'été également, plusieurs hausses de divers tarifs publics ou semi-publics, tels que ceux du timbre (+ 3,5 %) et des trains Corail et Intercités de la SNCF (2,5 % en moyenne).
Enfin on doit s’attendre à des hausses sur les cours du blé, de la viande et du lait.
D’autres hausses passent inaperçues comme les déremboursements de la SS.

Les hausses portent sur les produits de première nécessité, et affectent prioritairement les bas salaires et l’immense majorité du peuple.
Elles aboutissent aussi à la baisse relative des salaires par rapport aux profits.

Les économistes bourgeois ne sont pas inconscients des conséquences de la baisse des salaires. Par exemple, la revue Capital de mars 2010 publie un dossier sur les relations économiques à l’échelle mondiale, où il apparaît que la baisse du revenu des ménages menace la reprise. « [aux Etats Unis] les ménages ont vu leur richesse nette s’effondrer de 63 900 milliards de dollars en 2007 à 51 900 milliards aujourd’hui. Mais la situation est à peine moins inquiétante en Europe.»

Enfin le chômage ne s’atténue pas mais devrait atteindre 9,3 % pour la zone euro, qui devrait perdre encore 1,6 millions d’emplois en 2010 selon l’OCDE (2,4 millions en 2009).
L’accroissement du chômage en Europe aboutit à renforcer la concurrence entre les prolétariats européens, à peser sur les salaires et plonger les précaires dans une misère noire. Tandis que les aides au chômage partiel sont menacées.


La crise, qui puise son origine dans l’appauvrissement et l’endettement des ménages, conduit donc le capitalisme à accentuer l’exploitation de la classe ouvrière et l’appauvrissement des masses, c’est-à-dire à créer les conditions d’une nouvelle crise de plus grande ampleur.
 
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