Bonjour à tous
« Joli » cet état des lieux du syndicalisme ! Aussi toutes ces pratiques plus que déviantes sont aussi vieilles que le syndicalisme lui-même... Seulement Xuan ! là ou il y a « tromperie sur la marchandise » est, que ce n\'est pas la collaboration de classe qui est une arme de la bourgeoisie, mais l\'idéologie qui en est le terreau, c\'est-à-dire le réformisme.
Comme dit le proverbe : « toujours tisser le même vieux lin revient à toujours fabriquer la même étoffe »
Alors que le bobinoir soit chargé par : Jean-pierre… Bernard… ou Maryse, rien n’y change à l’affaire, le syndicalisme d’essence naturellement réformiste ne peut que produire à long, court, ou moyen terme que de la collaboration de classe. Seul un parti authentiquement ouvrier armé d’un programme offre la garantie que la lutte idéologique menée tout naturellement contre toutes les déviances sera portée à son terme…car comme l’écrivait Lénine : « Sans théorie révolutionnaire pas de mouvement Révolutionnaire. ». De plus, (ce qui va suivre pouvant servir à éclairer notre présent) insistait-il sur la formule en ajoutant : « [g][i][s]on ne saurait trop insister sur cette idée à une époque où l’engouement pour les formes les plus étroites de l’action pratiques va de pair avec la propagande à la mode opportunisme[/s][/i][/g][#ff0000]1[/#]
Note:
[#ff0000]1)[/#]Souligné par moi Gorki
A + :hello:');"> Bonjour xuan
Bonjour à tous
« Joli » cet état des lieux du syndicalisme ! Aussi toutes ces pratiques plus que déviantes sont aussi vieilles que le syndicalisme lui-même... Seulement Xuan ! là ou il y a « tromperie sur la marchandise » est, que ce n'est pas la collaboration de classe qui est une arme de la bourgeoisie, mais l'idéologie qui en est le terreau, c'est-à-dire le réformisme.
Comme dit le proverbe : « toujours tisser le même vieux lin revient à toujours fabriquer la même étoffe »
Alors que le bobinoir soit chargé par : Jean-pierre… Bernard… ou Maryse, rien n’y change à l’affaire, le syndicalisme d’essence naturellement réformiste ne peut que produire à long, court, ou moyen terme que de la collaboration de classe. Seul un parti authentiquement ouvrier armé d’un programme offre la garantie que la lutte idéologique menée tout naturellement contre toutes les déviances sera portée à son terme…car comme l’écrivait Lénine : « Sans théorie révolutionnaire pas de mouvement Révolutionnaire. ». De plus, (ce qui va suivre pouvant servir à éclairer notre présent) insistait-il sur la formule en ajoutant : « on ne saurait trop insister sur cette idée à une époque où l’engouement pour les formes les plus étroites de l’action pratiques va de pair avec la propagande à la mode opportunisme 1
Note:
1) Souligné par moi Gorki
A +
Xuan |
Xuan |
![]() Homme de réseaux économiques et politiques, Henri Proglio sait également s’appuyer sur les représentants des salariés. Et au premier rang, la CGT. A EDF, c’est avec une certaine bienveillance que l’on voit arriver «un industriel plutôt qu’un financier ou un technocrate» , explique Maxime Villota, administrateur CGT au conseil d’administration (CA). La double casquette EDF-Veolia ? «Dans l’absolu, ce n’est pas choquant, d’autant qu’il était déjà au CA d’EDF.» On veut juste croire que le cumul ne sera que transitoire. Ont-ils dealé leur soutien à Proglio contre la réintégration, la veille de l’AG des actionnaires, des trois grévistes cégétistes licenciés ? «C’était encore sous Gadonneix. Peut-être l’a-t-il fait en accord avec Proglio, mais ça, on ne sait pas…» jure Maurice Marion, de la fédération CGT énergie. La remise à plat de la filière nucléaire proposée par Proglio ? «C’est un vrai sujet, enfin il vient en débat» , tout comme le rapprochement entre EDF et Veolia. Cerise progliote, enfin, sur le gâteau CGT : les récentes critiques du nouveau PDG sur le projet de loi censé améliorer la concurrence du secteur au détriment de l’opérateur historique. Sincère ou opportuniste, Proglio aurait ainsi séduit la CGT à EDF sur des positions de fond. Autre chanson chez Veolia. Le syndicalisme maison est pollué par quelques contingences financières. Une publicité Veolia en 2002 dans la Vie ouvrière, journal de la confédération CGT, facturée au prix étonnant de 120 000 euros. Et depuis, d’innombrables pubs dans l’Aplomb, publication de sa fédération construction. Rien pour autant ne permet de faire le lien avec un syndicalisme bien tempéré chez Veolia. De même, les négociations nationales dans des palaces parisiens au frais du patron (plus une virée à New York pendant une semaine, sous Jean-Marie Messier) ne sauraient à elles seules expliquer le bon climat social. Reste cette interrogation : pourquoi tant de haine contre les électrons libres du syndicalisme ? Jean-Luc Touly (CGT) et Christophe Mongermont (FO) en ont témoigné dans un livre - l’Argent noir des syndicats (Fayard) avec Roget Lenglet - évoquant chez Veolia un «vaste système de cadeau et d’avantages offerts aux délégués contribuant depuis longtemps à maintenir la paix sociale». Chez Dalkia, filiale commune de Veolia et EDF spécialisée dans le chauffage urbain, Ali Bendris a vécu une expérience singulière. Délégué CGT pendant vingt-six ans, il décide en 2004 de rompre avec «l’aristocratie syndicale». Et de créer une CGT bis, en fait le CGT (pour Collectif général du travail), en rupture avec le «syndicalisme d’accompagnement bien intégré à la politique managériale» . Le ciel lui est tombé sur la tête : une quarantaine de procédures judiciaires visant à contester sa représentativité syndicale. Dont certaines diligentées conjointement par la CGT canal historique et l’employeur Veolia (comme au printemps dernier à Lille, l’une lui réclamant 168 000 euros, l’autre 25 000). Ali Bendris se perd en conjectures : «Pour quelle contrepartie juteuse» ? Henri Proglio n’est pas seul en cause. En juin 2006, lors du projet de fusion entre GDF et Suez (ex- Lyonnaise des eaux), le CE (sous tutelle CGT) de Suez se fendait d’une publicité dans le Figaro vantant les mérites de la fusion… Pour le futur rapprochement entre EDF et Veolia, Proglio se contente d’une visite de courtoisie à la Fête de l’Huma, où l’ex-Générale des eaux loue un stand depuis toujours à prix de compagnon de route. En 2008, la rémunération annuelle d'Henri Proglio s'est élevée à 1,6 million d'euros à la tête de Veolia, contre 1,1 million d'euros pour Pierre Gadonneix à EDF. Le ministre du Budget Eric Woerth a déclaré qu'il n'était pas "choqué" par la rémunération demandée par Henri Proglio. "Ce qu'il a demandé, c'est de conserver la même rémunération qu'avant (...) ça ne me choque pas" , a affirmé le ministre sur la chaîne de télévision Public Sénat. "Je vois simplement que M. Proglio est un grand dirigeant d'entreprise, nul ne conteste sa compétence" , a-t-il ajouté. La présidente du Medef Laurence Parisot avait peu avant justifié sur Canal+ le salaire demandé par Proglio, par un tacle à Hirsch, estimant qu'il était "bien meilleur" pour diriger EDF que le Haut-commissaire aux solidarités actives. Outre les avantages salariaux, Henri Proglio bénéficiera d'avantages fiscaux, puisque son maintien à un poste non exécutif de Veolia le dispense de payer l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) concernant les stock-options perçues à Veolia. Edité le 26-01-2010 à 00:28:19 par Xuan |
Xuan |
![]() La collaboration de classe par l'image ou que font-ils de nos cotisations ? ![]() Lire l'article 49ème CONGRES DE LA CGT : QUEL BILAN POUR LES TRAVAILLEURS ? QUEL BILAN POUR LE MEDEF ? publié sur le blog de J. Tourtaux Edité le 02-12-2009 à 23:11:08 par Xuan |
Xuan |
Xuan |
![]() un encart publicitaire édifiant : ![]() ... Nos actions // Les clubs Principe des clubs : Ouverts à nos adhérents, le "club RH" regroupe les DRH plusieurs fois par an, autour d’un sujet d’actualité et d’un thème spécifique. Le Club "Protection Sociale", pour sa part, avec les responsables RH en charge de ces dossiers, pointe les questions que soulève, au sein des entreprises, l’évolution des garanties sociales. Les clubs sont réservés à nos adhérents. Le contenu des textes issus des clubs est rendu public avec l’accord des acteurs concernés. Club RH > Bruno DUPUIS, Membre du cabinet du Ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville En charge du dossier sur le stress et les risques psychosociaux au sein du Minsitère, M. Bruno DUPUIS se propose de préciser les attentes du Ministre et de répondre à vos questions 01-12-2009 Paris > Marcel GRIGNARD, Secrétaire Général Adjoint à la CFDT Analyse de la situation économique et sociale, Congrès de la CFDT - Marcel GRIGNARD, Secrétaire Général Adjoint 17-11-2009 Paris > Jean-Denis COMBREXELLE Nouveaux dispositifs : Emploi des séniors, apprentissage, formation professionnelle et bilan de l'application de la Loi du 20 août 2008 sur la représentativité. Jean-Denis COMBREXELLE, Directeur Général de la D.G.T. 15-10-2009 Paris > Maryse DUMAS, Secrétaire Confédérale CGT Rentrée sociale 2009 : Analyse de la situation économique et sociale et Congrès de la CGT (décembre 2009), Maryse DUMAS, Secrétaire Confédérale 09-09-2009 > Jean-François PILLIARD, Délégué Général de l'UIMM Formation Professionnelle - Accord interprofessionnel national du 7/01/2009 15-06-2009 Paris Club Protection Sociale > Yves TRUPIN, associé du Cabinet WINTER Club Protection sociale : Accord d'interprétation applicable au 01/07/2009 de l'article 14 de l'ANI janvier 2008 relatif 02-07-2009 Paris > Yves TRUPIN, associé du Cabinet WINTER Club Protection sociale : Article 14 de l'Accord National Interprofessionnel de janvier 2008 relatif "à la portabilité des droits" 03-03-2009 Paris > La portabilité des droits en matière de protection sociale complémentaire 19-12-2007 > Philippe JUVIN, R esponsable programme santé UMP 28-03-2007 il faut aller « voir toutes les actions » ça vaut le jus : clubs, colloques, dialogues-idées et dîner-débats, sans oublier les « groupes de travail » avec : Gérard Larcher (ministre) Marcel Grignard (CFDT) Maryse Dumas (CGT) Laurence Laigo (CFDT) Eric Aubry inspecteur général des affaires sociales, devenu conseiller au cabinet de François Fillon, ministre des Affaires sociales. Il est nommé deux ans plus tard directeur de cabinet de Gérard Larcher, ministre délégué aux Relations du travail, et directeur adjoint du cabinet de Jean-Louis Borloo, ministre de l'Emploi. On regrettera d’avoir manqué : > 07-05-2006 Professionnalisation et reconnaissance des parcours militants > 23-06-2009 Jean-Dominique SIMONPOLI, Directeur de DIALOGUES Carrière Syndicale - Déroulement de carrière - Évaluation - IRP - Relève syndicale > 05-10-2009 - Carrières syndicales - Déroulement de carrière - Evaluation - IRP - Relève syndicale, 3ème réunion Paris Mais on aura le plaisir de retrouver Jean-Dominique Simonpoli, ex Secrétaire général de la fédération CGT des secteurs financiers, dans le groupe de travail du 16-11-2009 sur le thème « Carrières syndicales, IRP, Relève syndicale, 4ème rencontre » Un plan de carrière syndicale, ça s'organise non ? Edité le 04-11-2009 à 20:51:40 par Xuan |
Xuan |
![]() Randstad Intérim, c'est pas joli, joli, la CGT ! [paru dans ouvalacgt] D'abord, il faut bien comprendre. L'intérim, ce sont deux domaines liés mais quand même bien différents : * Le personnel permanent des entreprises d'intérim (Manpower, Randstad, Adia, Adecco, CRIT, Man BTP etc.) * Et le personnel intérimaire de ces mêmes sociétés. Et ce n'est pas tout à fait la même chose. Si le syndicalisme parmi le personnel permanent des sociétés d'intérim s'apparente au syndicalisme traditionnel de n'importe quelle société du privé, le syndicalisme parmi les intérimaires, c'est spécial. Très spécial. Voire très très glauque. Il y a quelques années, les syndicats avaient présenté comme une grande victoire l'élargissement du droit syndical aux intérimaires. Or quand on connaît concrètement ce qu'est la précarité et le travail temporaire, on pouvait craindre le pire - et il est arrivé. Dans certaines sociétés d'intérim, certains intérimaires ont sauté sur l'occasion pour cumuler l'ensemble des mandats (style DSC + DS + CE + DP + CHSCT) avec des heures de délégations monstrueuses 110h par mois par exemple, sans compter les heures de réunions, multipliées à dessein avec la complicité des directions qui ont ainsi trouvé le moyen d'être tranquilles. Certains "syndicalistes" cumulent ainsi jusqu'au delà de 200h par mois d'horaires déclarés au mépris du droit du travail mais pas du porte-monnaie qui peut monter jusqu'à plus de 3000 €. D'autant que ces heures sont payées au taux de la dernière mission qui peut être complètement bidon comme "une heure d'assistant" chez un avocat conseil, payée grassement... Certains de ces "syndicalistes" n'ont ainsi jamais effectué une seule véritable mission d'intérim sur le terrain depuis des années et des années, et vivent comme de véritables permanents bureaucrates à s'occuper du CE ou autres activités. Une véritable rente de situation, on le comprend. Tant qu'il ne se passe rien, l'affaire n'a somme toute pas plus d'importance que cela dans le champ de la corruption syndicale ordinaire. "Le ver est aussi dans le fruit syndical" titraient nos camarades des Mines de Lorraine... Là où ça se complique, c'est quand il y a un problème et que nos prétendus "syndicalistes" sont confrontés à la lutte des classes, la vraie, face au patron. Et là, la matérialité de la corruption conduit évidemment à la trahison. "Pas chez nous" entendons-nous déjà !!! La CGT est à l'abri de ce genre de collusion, réservée aux autres, CFDT, FO, CFTC etc. En êtes-vous si sûrs ??? Nous allons maintenant sortir du général pour parler concret. Mars 2009 : à la faveur de la crise qui touche massivement le domaine de l'intérim, la société Randstad rachète Vedior bis et annonce un plan de licenciement de 542 personnes dans le cadre de la restructuration. Et il se trouve qu'à Randstad (comme dans d'autres entreprises d'ailleurs) il y a des "délégués" CGT qui sont bien corrompus. Nous soulignons : corrompus. Délégués qui par ailleurs savent très bien manier le discours radical, lutte de classe et compagnie, pour donner le change, mais qui sont en train purement et simplement de liquider l'opposition à la restructuration... En juin, un référé est posé sur la non transmission de documents au CE dans le cadre de la restructuration (classique). L'arrêt doit avoir lieu le 17 août. En plein week-end des 15 et 16 août (mot compte double ou triple pour les heures de négociation...) la CGT et la CFDT négocient deux accords avec la direction au prétexte de faciliter le départ des "volontaires" (on croit rêver !!!). En laissant de côté au passage les autres syndicats dont FO pour une fois fermement opposée aux licenciements. Evidemment, la juge des référés ne peut que renvoyer au fond, prise de court par une manoeuvre qui désamorce toute la procédure. Rebelote fin septembre avec jugement sur le fond, renvoyé au 18 décembre. A peine annoncé les protagonistes (Direction, CGT, CFDT) annoncent la négociation d'un addendum. On arrive à une situation ubuesque ou l'inspecteur du travail, les juges sont constamment court-circuités par la corruption institutionnelle et donc évidemment réduits à l'impuissance. Voilà comment des bureaucrates zélés deviennent des auxiliaires de la direction dans les restructurations du personnel permanent (plus de 500 licenciements, une paille !), étant eux-mêmes protégés comme délégués intérimaires !!! Une véritable honte - un scandale !!! Nous le disons, il y a là un PACTE DE CORRUPTION clair et net. Mais tous les délégués ne sont pas des pourris. Certains, tant parmi les intérimaires que parmi le personnel fixe sont scandalisés et protestent, d'une manière ou d'une autre. Pas de problème : quel que soit le prétexte, on leur retire leur mandat syndical. Plusieurs camarades de Randstad ont ainsi déjà été démandatés, et il se dit de source sûre que c'est sur injonction de la direction auprès du DSC... Cette question de la corruption est particulièrement visible chez Randstad, et nos camarades ont raison d'exiger la séparation de la syndicalisation des intérimaires et du personnel permanent, pour clarifier la situation. Et les "syndicalistes" corrompus doivent retourner au boulot. Leurs patrons chéris ne devraient pas avoir trop de mal à leur retrouver des missions, même en période de crise. Mais cette corruption existe partout, sous des formes plus insidieuses. Mais quel est le sens du syndicalisme d'accompagnement et de cogestion, même sous la forme de la "coopération conflictuelle" chère à notre direction confédérale ? Mais d'où viennent nombre des permanents payés par les grands groupes du privé ou du public ? D'où vient le financement de l'organisation syndicale qui perd des effectifs mais emploie de plus en plus de permanents, élus ou experts occultes ? La CGT Ranstad c'est la caricature ultime de où peut mener la collaboration de classe, l'achat de militants par le patronat, vieille méthode toujours d'actualité. Plus que jamais l'heure est à la clarté, à la transparence, au refus du cumul des mandats, à la lutte des classes. Pour nettoyer la CGT de ces pourris, il faut en changer l'orientation qui, au fond, leur sert de couverture ! Et aujourd'hui cela passe par le soutien à la candidature à JP Delannoy contre Bernard Thibault au 49ème congrès ! |
Xuan |
![]() Corruption : le ver est aussi dans le fruit syndical ![]() La révélation au sujet de l'existence d'une " caisse noire " au niveau du syndicat patronal - servant à " fluidifier les relations sociales " - est annoncée la veille de la journée nationale d'action du 18 octobre 2007, cette proximité, bien entendu ne doit rien au hasard ; une révélation qui n'en est pas une puisque ceux qui ont décidé du moment de la " révélation " nous démontrent que les faits sont connus depuis longtemps. Si l'UlMM est condamnable, les complicités, au plus haut niveau sont tout aussi répréhensibles. Si cette révélation visait la journée du 18 octobre, en spéculant sur le discrédit syndical ouvrier, elle avait également comme objectif d'atteindre l'organisation patronale. Une combinaison politicienne de haute portée dans cette direction (sur laquelle il serait trop long d'expliquer les raisons dans notre éditorial). Si, présentement, l'instruction dû dossier semble plutôt s'orienter en direction du patronat, c'est simplement pour des raisons d'opportunité. Une affaire à suivre très sérieusement. Pour celui nous concerne, nous nous en tenons ici aux seules considérations d'ordre syndical. Que les organisations syndicales s'offusquent, c'est normal ; d'autant que la manipulation est grossière et on ne peut pas accepter l'idée que tout serait pourri, nous refusons d’être simplistes; au-delà des accusations, il nous faut dénoncer l'opération politique et patronale qui vise à discréditer et à détruire les organisations syndicales : pour nous, la CGT. Mais il s'agit d'une attaque qu'il nous faut prendre très au sérieux. La CGT a menacé de porter plainte en diffamation, pourquoi ne pas aller au bout de l'intention ? En ce qui nous concerne, l'accusation en direction des organisations syndicales, (malheureusement) n'est pas dénuée de fondement. C'est regrettable, mais c'est un fait, "le ver est aussi dans le fruit syndical". Incontestablement, nous vivons des situations empoisonnantes. Dans la CGT, les situations ou les faits sont divers et variés; l'instruction nationale en cours, présente le risque de révéler d'autres faits. Souhaitons simplement, qu'ils soient peu nombreux et peu importants. Mais osons ne pas éluder le fait ! La première qualité d'une organisation, ou d'un dirigeant syndical : sa capacité à se remettre en cause. C'est le moment de le faire. Nous connaissons des faits graves, qu'en interne nous avons dénoncés. Par exemple, (dans notre région), dans une industrie qui vient de fermer, tous les responsables syndicaux de toutes les organisations ont obtenu une promotion leur attribuant le statut ETAM, alors que les travailleurs de l'entreprise ont été à l'inverse spoliés. Par exemple, un délégué syndical est couvert par des instances de la CGT, alors qu'il signe avec le patron de l'entreprise des accords préjudiciables aux salariés et ceci depuis plusieurs années. Nous citons ces deux faits, suffisamment graves, mais nous pouvons en citer d'autres ; par exemple, un fait officiel, connu de tous les mineurs : la signature par 3 organisations syndicales (FO - CFTC -CFDT) de l'accord discriminatoire sur les « 17 % » , accord passé avec le gouvernement pour assurer la paix sociale au moment de la fermeture des derniers puits ! Quelles ont été les conditions de cet accord ? Et quelles ont été les conditions de l'accord pour détruire le Régime Minier : " une place ? Une promotion ? ". Lorsque nous nous permettons de suggérer que les organisations syndicales dont la nôtre y compris, sont compromises, nos interlocuteurs nous invitent à ne pas en parler, surtout face aux syndiqués ! C'est stupéfiant, c'est méprisant pour les travailleurs et les syndiqués. C'est les prendre pour des imbéciles; alors que, par ailleurs, on souhaite qu'ils soient "acteurs et décideurs". Drôle de conception ! Les syndiqués nous voient agir, discernent les comportements et ne sont pas dupes ! Si le syndicalisme perd du crédit, il le doit aussi à de telles situations. Et ce n'est pas le projet de financement qui est proposé qui en est la solution; ce projet au contraire vise à l'intégration et à la destruction des organisations, la destruction de notre indépendance. Un personnage célèbre nous prévenait en disant : "Il ne faut pas que les nouveaux mandataires du peuple deviennent une nouvelle caste au pouvoir". Cela reste vrai ! Un autre : "Il faut avoir le courage de rechercher la vérité et avoir le courage de la dire !". Encore : Cette formulation est applicable dans nos rangs, où trop souvent l'opportunisme et la lutte des places ont remplacé la lutte de classe ! Il s'agit de notre crédibilité syndicale ; osons faire le ménage chez nous d'abord ! Essayons dans cette décomposition générale, identifiable, de créer les conditions de notre efficacité. De notre courage à dire la vérité dépend notre crédibilité ; de cela dépend la force du mouvement que nous voulons construire. Bien entendu, tous ne sont pas pourris ; nombreux sont ceux qui restent propres. Nous les invitons à parler ! Pour le moment, nous retiendrons la force du mouvement de grève du 18 octobre 2007. Là se trouvent l'encouragement et l'espoir pour demain ; par milliers, dans l'unité les travailleurs se sont mobilisés, créant un espoir pour la suite. MARKUN Jean |
Xuan |