Nous étions cet après-midi à la manifestation de soutien aux ouvriers de chez Total.
Le cortège a réussi à rentrer dans la tour Total malgré les portes fermées. Mais une fois à l\'intérieur, les CRS et Gardes Mobiles ont chargés. Les Camarades ont fait preuve de leur combativité en résistant aux forces de l\'ordre. Après avoir été gazés, un face à face tendu s\'est installé, certains allant jusqu\'à déchausser les pavés.
[img]http://img.over-blog.com/437x291/1/86/47/22/2570839194-angry-total-employees-invade-the-oil-giant-s-hea.jpg[/img]
[img]http://img.over-blog.com/510x390/1/86/47/22/total.png[/img]
Finalement, le cortège s\'est rendu devant la deuxième tour Total. Là, un Camarade a fait un compte rendu partiel de la réunion du CCE (deux motions avaient été votées pour que la décision de fermeture de l\'usine et la mise au chômage des salariés passent devant les tribunaux).
Il y a eu d\'autres interventions qui disaient globalement la même chose : il faut l\'unité avec les autres boîtes en lutte et il faut avancer ensemble ! Un intervenant a dit qu\'on pouvait même enlever nos autocollants et faire tomber nos drapeaux et avancer dans l\'unité, avec fierté. Xavier Mathieu, des Contis, est intervenu dans le même sens.
Ce n\'est pas différent de ce que nous disons : il faut relever la tête, prendre nos affaires en main, rendre coup pour coup et construire l\'unité à la base !
Lorsque nous sommes retournés dans la bonne humeur devant la première tour Total, les flics ont encore gazé les manifestants. Pas d\'hésitation, la police est bien le bras armée de l\'Etat. Les réponses étaient unanimes de la part des manifestants : c\'est une honte qu\'ils répriment les ouvriers qui luttent pour conserver leur emploi... C\'est certain ! Et pourtant, en tant que bras armée de l\'Etat, la police est prête à faire bien pire pour que l\'ordre établi ne bouge pas d\'un poil.
Maintenant c\'est :
OSER LUTTER, OSER VAINCRE !
CONTRE LE CAPITALISME ET LES CONCILIATEURS, RENDONS COUP POUR COUP !
UNITE A LA BASE !
publié par [url=http://drapeaurouge.over-blog.com/article-total-et-ses-soutiens-se-mobilisent-46292203.html]PCmF[/url] Drapeau Rouge
Lundi 8 mars 2010 1 08 /03 /2010 16:47');">
Nous étions cet après-midi à la manifestation de soutien aux ouvriers de chez Total.
Le cortège a réussi à rentrer dans la tour Total malgré les portes fermées. Mais une fois à l'intérieur, les CRS et Gardes Mobiles ont chargés. Les Camarades ont fait preuve de leur combativité en résistant aux forces de l'ordre. Après avoir été gazés, un face à face tendu s'est installé, certains allant jusqu'à déchausser les pavés.
Finalement, le cortège s'est rendu devant la deuxième tour Total. Là, un Camarade a fait un compte rendu partiel de la réunion du CCE (deux motions avaient été votées pour que la décision de fermeture de l'usine et la mise au chômage des salariés passent devant les tribunaux).
Il y a eu d'autres interventions qui disaient globalement la même chose : il faut l'unité avec les autres boîtes en lutte et il faut avancer ensemble ! Un intervenant a dit qu'on pouvait même enlever nos autocollants et faire tomber nos drapeaux et avancer dans l'unité, avec fierté. Xavier Mathieu, des Contis, est intervenu dans le même sens.
Ce n'est pas différent de ce que nous disons : il faut relever la tête, prendre nos affaires en main, rendre coup pour coup et construire l'unité à la base !
Lorsque nous sommes retournés dans la bonne humeur devant la première tour Total, les flics ont encore gazé les manifestants. Pas d'hésitation, la police est bien le bras armée de l'Etat. Les réponses étaient unanimes de la part des manifestants : c'est une honte qu'ils répriment les ouvriers qui luttent pour conserver leur emploi... C'est certain ! Et pourtant, en tant que bras armée de l'Etat, la police est prête à faire bien pire pour que l'ordre établi ne bouge pas d'un poil.
Maintenant c'est :
OSER LUTTER, OSER VAINCRE !
CONTRE LE CAPITALISME ET LES CONCILIATEURS, RENDONS COUP POUR COUP !
UNITE A LA BASE !
publié par PCmF Drapeau Rouge
Lundi 8 mars 2010 1 08 /03 /2010 16:47
Xuan |
![]() Victoire des salariés de Philips Dreux : le TGI de Chartres ordonne le redémarrage de la production ! ![]() à lire sur le blog ouvalacgt... Edité le 27-02-2010 à 00:38:22 par Xuan |
Xuan |
Xuan |
![]() http://recherche.lefigaro.fr/recherche/recherche.php?ecrivez=s%E9questration&go=RECHERCHER&charset=iso Corbeil-Essonnes: un patron séquestré AFP 17/02/2010 Des salariés d'une imprimerie de la région parisienne séquestrent leur patron depuis ce matin pour protester contre un plan de licenciements, adoptant une méthode utilisée à plusieurs reprises ces derniers mois en France. Une soixantaine de salariés de l'imprimerie Hélio-Corbeil, à Corbeil-Essonnes, retiennent Yvan Lesniak, président de Circle-Printers France, société propriétaire du site, a indiqué le syndicat majoritaire en France CGT. Cette action fait suite à l'annonce d'un plan de licenciements de 55 salariés sur un total de 140 travaillant à l'imprimerie. Les salariés réclament un "moratoire sur le plan de licenciements", a indiqué un responsable de la CGT Marc Roumejon. Ils demandent aussi que l'hebdomadaire TV Magazine du groupe de presse Le Figaro soit à nouveau imprimé à Hélio-Corbeil et non plus à Charleroi, en Belgique, comme c'est le cas depuis plusieurs semaines, a-t-il dit. Ce mouvement fait suite à une vague de séquestrations de dirigeants ou de cadres d'entreprises qui a eu lieu en France en 2009 et a touché des entreprises françaises et étrangères comme le fabricant de pneus allemand Continental ou le constructeur américain d'engins de chantier Caterpillar. Edité le 17-02-2010 à 21:04:37 par Xuan |
Xuan |
Xuan |
![]() La classe ouvrière n'a plus de parti communiste. |
aile de dragon |
Xuan |
![]() Philips à Dreux sur la voie des LIP Le blog ouvalacgt publie un article sur la lutte des Philips à Dreux, qui ont pris le contrôle de la production la semaine dernière. Un extrait de l'article : "(...) il faut soutenir les camarades de Philips, et leur expérience originale : il s'agit non seulement de construire un rapport de forces le plus solide possible, mais en même temps, de montrer l'inhumanité et l'impasse totale du capitalisme, et d'ouvrir la porte et les esprits à un espoir, celui d'une société dirigée par les travailleurs, à leur service, selon leurs besoins et leurs priorités. Pour autant, il ne faut pas rêver et imaginer plus loin que la société ne peut le permettre. Nombreux parmi les soutiens aux Philips, alternatifs, libertaires, réformistes de gauche, crient au génie, au contrôle ouvrier, à la mise en place d'une coopérative ouvrière comme solution au capitalisme. Nous le disons haut et fort : ce n'est qu'une illusion. Le contrôle ouvrier mis en place par les camarades de Philips doit être soutenu pour ce qu'il est : une arme de lutte radicale, porteuse de l'idée d'un avenir différent et surtout meilleur. Mais il ne doit pas laisser croire qu'on pourrait ainsi réformer le capitalisme. Les SCOP (qui reviennent bien à la mode) sont des entreprises capitalistes comme les autres, soumises au marché et à la concurrence, où la division du travail est parfaitement capitaliste." "(...)En attendant, c'est de partout que nous devons soutenir les camarades, ils montrent la voie pour transformer toute la société !" Messages de soutien : [email]cgt.pegp@aliceadsl.fr[/email] |
Xuan |
Xuan |
![]() Vendredi 23 octobre 2009 CHAUNY : LES NEXANS EXPRIMENT LEUR COLERE EN REPONSE LA DIRECTION VA PORTER PLAINTE ![]() Le coup de sang des Nexans à Clichy Le siège social de Nexans, rue Mozart à Clichy, était méconnaissable, après le passage des Chaunois. CHAUNY (Aisne). Vitres explosées et tags explicites : les Nexans ont marqué à leur manière, hier, leur passage au siège de Clichy. La direction va porter plainte. La dernière fois, le rendez-vous avait capoté volontairement à la toute dernière minute. Les Nexans se savaient attendus par les forces de l'ordre, quadrillant la rue Mozart à Clichy (92), siège de Nexans France (notre édition du 1er octobre). Toujours est-il qu'ils avaient fait une promesse : ils reviendraient ! La parole a été tenue, hier matin. Partis à 7 heures de l'usine de Chauny, près de 50 salariés ont retrouvé, en milieu de matinée à Clichy, une centaine d'autres camarades des sites de Fumay (Ardennes) et Lyon, eux aussi, touchés par le plan de restructuration de Nexans, prévoyant en France la suppression de 387 emplois, dont 220 à Chauny. « Les CRS étaient prêts à charger » Une manifestation, tout d'abord bruyante qui a viré au gros coup de colère, avec quelques bris de glace du siège social de la société et des « souvenirs » peinturlurés sur la devanture, où les auteurs des petits mots ont fait étalage d'un vocabulaire à ne pas mettre dans la bouche des enfants. La rue Mozart s'était transformée, pendant une heure, en cour de recréation… sous le nez d'un important dispositif policier qui n'a pas bronché. Il était quand même moins deux. « Les CRS étaient prêts à charger . Quand on a senti le coup venir, on a rejoint illico le car pour rejoindre Paris et la manifestation nationale pour le développement industriel et l'emploi » , racontait le cégétiste, Christophe Stevens. « La colère s'est exprimée » Une montée de pression qui était prévisible. « Cela fait un mois, depuis l'annonce du plan social, qu'on tient les collègues, la colère s'est exprimée aujourd'hui » , indiquait David Quillet, délégué CGT, qui n'était pas présent à Clichy. Il faut bien le reconnaître, jusqu'à présent, les Chaunois avaient été bien dociles au regard des enjeux ! Si le PDG de Nexans, Norbert Bluthé, était, hier, en déplacement à l'extérieur (« un rendez-vous prévu de longue date », indique le service communication de Nexans), l'état-major de la société, lui, a eu le droit à la bronca. « Aucune intrusion dans les locaux n'a été constatée. En revanche, huit protections de vitrage ont été détériorées aux 1er et 2e étage. Les locaux atteints étaient inoccupés au moment des faits. Le rez-de-chaussée du bâtiment a été recouvert de tags » indiquait la chargée de communication. Des dégradations qui feront l'objet d'une plainte au commissariat de police de Clichy. Le prochain Comité central d'entreprise (CCE), prévu le jeudi 29 octobre, s'annonce plutôt tendu. On y abordera le volet social du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE)… dans ces mêmes locaux de Clichy ! Ludovic BARBAROSSA Source : L'UNION |