| La Commission Attali veut faciliter les licenciements LEXPRESS.fr Selon Les Echos de ce jeudi, la commission sur la croissance, présidée par Jacques Attali, proposerait de revoir la définition du licenciement économique, dans un sens favorables aux entreprises et à la flexibilité. La commission Attali a débattu ce mercredi soir d'une "série de mesures réformant le marché du travail et le dialogue social", révèle Les Echos, des propositions "proches, pour la plupart, de celles défendues par le Medef". Selon le quotidien économique, le prérapport, d'une quarantaine de pages, propose notamment de "revoir la définition du licenciement économique" et d'étendre la liste des motifs à "l'amélioration de la compétitivité et l'augmentation de la productivité" et à "la réorganisation de l'entreprise". Pour la commission, il "serait souhaitable que les entreprises puissent adapter leurs effectifs de façon à maximiser leurs profits". Autre proposition, le droit de négocier des accords serait "réservé aux syndicats justifiant de scores électoraux suffisamment élevés, par exemple 15% des voix dans l'entreprise". D'autres pistes concernent les métiers réglementés, les contrats de travail ou encore l'ouverture dominicale. Ce document d'étape suggère également de réaliser "une augmentation 'maîtrisée' des autorisations de taxis sur Paris" et une "suppression du régime d'autorisation d'installation" des pharmaciens. Ce second volet du rapport "peut encore évoluer", précise Les Echos, qui rapporte que si les propositions sont "pour la plupart proches de celles circulant au sein du Medef, la composition de la commission n'y est pas pour rien: les syndicats n'y participent pas", alors que "les représentants patronnaux y sont en revanche bien présents". jeudi 25 octobre 2007, mis à jour à 11:45 |
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| Dans la série les amis de mes amis sont mes amis : PARIS (AFP) — L'ancienne candidate à l'élection présidentielle Ségolène Royal a reçu mercredi des mains de Jacques Attali le rapport de la commission qu'il présidait, et jugé que le rapport avait le "mérite d'être là". "Ce rapport a le mérite d'être là , a-t-elle déclaré dans son QG du Bd Raspail. Il faut avoir l'honnêteté intellectuelle de regarder les propositions mises sur la table" . "Je pense que tout ce qui va dans le sens du déblocage de ce qui freine l'initiative doit être pris en considération" , a jugé la présidente du Conseil régional Poitou-Charentes. "La France a besoin de réformes. Ce rapport a été fait pour aider la France et moi, je veux aider la France" , a-t-elle déclaré. Elle a salué notamment "le contrat d'évolution" , une des mesures du rapport Attali qui permettra d'offrir une rémunération aux chercheurs d'emploi en formation. "Quand on commence son emploi, il faut avoir des perspectives" , a-t-elle commenté. Elle a promis à son auteur de le regarder "attentivement" , avant de saluer "l'expertise" et "le désintéressement" de Jacques Attali qui se trouvait à son côté. L'ancien conseiller de François Mitterrand, de son côté, a affirmé : "La gauche, c'est ma famille. Il est légitime de remettre de ce rapport à celle qui incarne l'opposition" , a jugé l'économiste qui avait été un partisan de Ségolène Royal durant la campagne présidentielle. Après cette remise officielle devant les micros et caméras, Mme Royal et M. Attali se sont isolés durant un bref moment. Jacques Attali a proposé de remettre son rapport au groupe PS, à la direction du Parti et à Mme Royal qui a accepté la première, a-t-elle affirmé. Rapport Attali: des "propositions ambitieuses", selon le MEDEF Le patronat a estimé mercredi que le rapport de la commission Attali, remis en fin de matinée à Nicolas Sarkozy, apporte "des propositions ambitieuses pour libérer la croissance française" . Dans un communiqué, le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) dit partager "les grands principes et les valeurs qui inspirent ce rapport: l'urgence d'une politique de l'offre, une réforme ambitieuse du système éducatif, une meilleure organisation de la concurrence, la réforme de l'Etat, la nécessaire maîtrise des dépenses publiques et la baisse des prélèvements obligatoires" . Véronique Morali, présidente de la commission "dialogue économique" du MEDEF, estime que la France "a tous les atouts pour retrouver son leadership en Europe et dans le monde, à condition d'engager un mouvement de modernisation puissant. Le rapport Attali s'inscrit dans cette conviction. Il s'agit maintenant d'en débattre et d'analyser l'ensemble des propositions qu'il contient" . AP [La Tribune.fr] Voilà un consensus qui fait plaisir à voir, et qui légitime a posteriori une fois de plus la juste position de principe des marxistes-léninistes, qui ont refusé de soutenir aucun des candidats de la bourgeoisie lors des élections présidentielles. |
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| Magazine Challenges | 13.12.2007
La patronne des patrons dépassée sur sa droite Même si elle dit beaucoup apprécier les réflexions de la Commission Attali («les travaux sont excellents, un vrai remue-méninges»), Laurence Parisot s'amuse de certaines propositions ultra-libérales. Les réunions de suivi au Medef se terminent parfois en fou rire, tant les caciques du patronat se sentent dépassés sur leur droite. Certains d'entre eux ont parfois carrément le sentiment d'avoir viré trotskiste. Ca ne s'invente pas... On trouve dans Wikipedia quelques infos sur cet individu et ses amis : « En 1981, François Mitterrand, qui vient d'être élu président de la République, le nomme « conseiller spécial » lors de son arrivée au palais de l'Élysée, après seulement trois entrevues et l'installe dans l'ancien bureau des aides de camp qui jouxte le bureau présidentiel. » « Jacques Attali dispose depuis longtemps d'un solide réseau de relations, parmi lesquelles Raymond Barre, Jacques Delors, Philippe Séguin, Jean-Luc Lagardère, Antoine Riboud, Michel Serres, Coluche. Il conseille au président de faire venir à l'Élysée Jean-Louis Bianco, Alain Boublil et quelques jeunes énarques prometteurs, comme le couple François Hollande/Ségolène Royal. » |
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