| En plus, c'est pas juste en France que le taux d'abstention monte. ----------- Tiré de Socialisme Maintenant! #8 : Le tableau suivant [indiquant les taux d'abstention] permet d'observer une baisse de participation dans presque tous les pays d'Europe. Selon ses auteurs, le cas particulier du Luxembourg s'expliquerait par sa loi sur le vote obligatoire, et celui de l'Espagne par sa sortie relativement récente du franquisme. ................................. Années 80 ........... Années 90 ............................... Année..Taux ........ Année..Taux Belgique .................. 1987 - 06,6 ......... 1995 - 8,9 Luxembourg ............ 1989 - 12,6 ......... 1994 - 11,7 Danemark ............... 1988 - 14,3 ......... 1998 - 14,1 Italie ....................... 1987 - 11,1 ......... 1996 - 17,1 Autriche .................. 1986 - 09,5 ......... 1994 - 18,1 Suède ..................... 1985 - 10,1 ......... 1998 - 18,6 Allemagne ............... 1983 - 10,9 ......... 1994 - 21,0 Espagne ................. 1989 - 30,0 ......... 1996 - 22,0 Grèce ...................... 1989 - 15,7 ......... 1996 - 23,7 Pays-Bas ................ 1986 - 14,2 ......... 1998 - 26,7 Royaume-Uni .......... 1987 - 24,6 ......... 1997 - 28,8 Finlande .................. 1987 - 27,9 ......... 1999 - 31,7 France ..................... 1986 - 21,5 ......... 1997 - 32,0 Portugal .................. 1987 - 27,4 ......... 1995 - 33,7 Irlande .................... 1987 - 26,7 ......... 1997 - 33,9 Cette tendance fait en sorte que dans plusieurs pays, le parti qui devrait être le vainqueur de l'élection est celui de l'abstentionnisme. En France, lors des élections législatives de 1993, on comptait 12 millions d'abstentions, 1,5 millions de bulletins blancs et nuls et 2 millions de non-inscrits, soit un total de 15,5 millions d'électeurs. Ce total est supérieur aux voix obtenues par les trois principaux partis : RPR (5 millions), UDF (4,7 millions), PS (4,4 millions). Sources: L'impossible émergence de l'électeur européen ? L'intégration européenne entre émergence institutionnelle et recomposition de l'État. Colloque CEVIPOF-CERI, Science po, Paris, 26 et 27 mai 2000. «La majorité c'est la minorité» , Le Monde Diplomatique, mai 1997, p.14. |
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