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je suis sur que les palestiniens ne s'atendaient à ces soutients moins "frileux" que ceux de nos meilleurs sociaux démocrates engagés sur la question



L'Eglise méthodiste appelle au boycott d'Israël


Après l'Eglise presbytérienne et une partie de l'Eglise anglicane, c'est au tour de l'Eglise méthodiste d'appeler au boycott d'Israël. Lors d'une conférence de l'Église méthodiste unifiée qui s'est tenue en Nouvelle Angleterre en juin dernier, le leadership de l'Eglise a conseillé ses fidèles de retirer leurs d'investissements des compagnies qui soutiennent l'occupation israélienne de la Palestine.

Le texte adopté par la convention précise : « La résolution demande qu'un comité soit créé pour agir dans les six mois afin de déterminer quels investissements soutiennent l'occupation israélienne des Territoires Palestiniens » puis donne les raisons de ce boycott : « L'urgence de la crise humanitaire dans les territoires palestiniens occupés ne peut pas être exagérée. Les Palestiniens font face à l'augmentation du chômage, à la malnutrition, aux restrictions de mouvement, au refus de soins médicaux, au refus de l'accès à leurs terres agricoles,à l'humiliation aux check-points, et aux bouclages prolongés appelés couvre-feux. Plus de 4 millions de réfugiés palestiniens vivent dans la pauvreté, alors que les Israéliens vivent dans leurs maisons et cultivent leurs terres. »

« Israël continue de prendre la terre des Palestiniens pour les colonies toujours en expansion, les routes pour Israéliens seulement, et la construction d'un mur géant et d'une barrière qui confisque une partie significative de la terre palestinienne en Cisjordanie. 83% de l'eau de la Cisjordanie a été pris pour l'usage israélien, laissant les Palestiniens avec des manques désespérés d'eau. Israël a détruit les maisons de plus de 28.000 Palestiniens en quatre années et demi. Des centaines de milliers d'anciens oliviers et de vastes régions agricoles ont été également détruites. »

L'Église Méthodiste compte huit millions de membres aux Etats-Unis. Elle devrait organiser sa conférence générale l'an prochain et il y sera question du Proche Orient. Le président du groupe chargé du boycott, William P. Aldrich souhaite faire savoir au public qu'il faut faire cesser cette occupation illégale. Pour lui, soustraire l'argent de ceux qui y contribuent est une bonne voie.
Paria
Abbas annonce une guerre contre la résistance et interdit chaque acte contre l’occupation
Par Palestine Info

Le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a annoncé une guerre ouverte contre les branches militaires des factions de la résistance palestinienne qui font face aux agressions continuelles des forces de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien.

Un seul jour après les réunions de Charm El-Cheikh, le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a publié, hier, le mardi 26/6, un nouveau décret présidentiel qui interdit tous les groupes de miliciens armés, les branches militaires et paramilitaires qui appartiennent à un mouvement ou à une faction palestinien.

Selon le décret présidentiel, le président Abbas a décidé, selon les articles du chapitre septième de la loi fondamentale modifiée en 2003 et selon le décret présidentiel de l'annonce de l’état d’urgence le 14 de ce mois en cours et de la formation du gouvernement d’urgence sous la direction de Salam Fayyad comme premier ministre, a interdit tous les miliciens armés, les branches militaires ou paramilitaires qui n’appartiennent pas à l’autorité palestinienne.

Il a ajouté que ces groupes et branches ont une interdiction d’effectuer des activités secrètes ou annoncées en menaçant de juger et d'enquêter chaque personne qui aidera ou servira ces branches et groupes militaires.

Le décret a demandé au gouvernement de Salam Fayyad de mettre fin aux phénomènes des groupes armés en disant que le gouvernement doit exécuter les points des lois qui interdisent les armes et confisquer tous types d'armes et toute chose qui représente un danger contre le régime général.

Il a également renouvelé la menace à quelque personne que ce soit qui s’opposerait à ce décret en le considérant comme criminel qui perpétre un crime qui menace le régime.

27-06-2007

Message édité le 01-07-2007 à 20:44:13 par Paria
Paria
Palestine Aujourd'hui, 27 et 28 juin 2007
Par Ghassan Bannoura

Gaza, Jénine, Naplouse, Bethléem et Ramallah ont été sauvagement attaquées par l'armée israélienne en masse. L'offensive se poursuit ce soir à Naplouse, où les résistants mènent une lutte acharnée et auraient grièvement blessé 1 capitaine et 7 soldats israéliens.

Mercredi 27 juin à Gaza

Au moins 13 Palestiniens ont été tué dans la Bande de Gaza lorsque l'armée israélienne a envahi la zone et attaqué deux quartiers. D'après les sources militaires israéliennes, deux soldats ont été sérieusement blessés par les affrontements avec les résistants palestiniens.

Les attaques israéliennes sur la Bande de Gaza ont eu lieu le lendemain du sommet quadripartites en Egypte au cours duquel le président palestinien Mahmoud Abbas et le premier ministre israélien Ehud Olmert se sont rencontrés. Selon les officiels égyptiens qui ont organisé le sommet, celui-ci avait pour but de renforcer Abbas et son gouvernement d'urgence.

Mercredi matin, les sources médicales palestiniennes ont rapporté que 5 palestiniens, dont un enfant, ont été tués et plusieurs autres blessés dans le quartier Al-Shija'iyeh, à l'est de Gaza, lorsque les tanks israéliens et l'artillerie ont tiré sur un secteur résidentiel très peuplé tôt le matin.

Mercredi après-midi, les tanks israéliens ont tiré sur des maisons, toujours dans le même quartier, et ont tué 3 palestiniens. Cette offensive israélienne aura fait 13 morts, dont un enfant, et 40 blessés, dont 7 sont dans un état critique.

2 résistants palestiniens ont été tués mercredi, à midi, dans des clashes avec les troupes d'invasion près de Gaza-ville. Les 2 hommes étaient membres des Brigades Al-Aqsa, la branche armée du Fatah.

Dans un incident séparé, les forces israéliennes ont envahi la secteur Abu Reida, à l'est de Khan Younis, au sud de la Bande de Gaza, et se sont affrontés avec les résistants. Un résistant palestinien a été tué.

Les témoins ont confirmé que l'armée israélienne a utilisé des civils palestiniens comme boucliers humains lorsqu'ils ont envahi la ville, et qu'elle s'est emparée de plusieurs maisons pour prendre position sur les toits.

Un 7ème palestinien a été tué lors d'une attaque aérienne israélienne qui visait sa voiture à Al-Shija'yeh. Les sources de la sécurité palestinienne ont dit qu'au moins 15 véhicules militaires israéliens ont envahi la Bande de Gaza à partir du Karni crossing et se sont affrontés avec les résistants.

En Cisjordanie

Un civil palestinien a été grièvement blessé au cours de l'invasion israélienne du camp de réfugiés de Jénine, mercredi à l'aube. Les forces israéliennes en masse ont attaqué le camp, fouillé et saccagé des dizaines de maisons. Lors de cette attaque, les troupes d'invasion ont tiré à l'aveuglette sur les maisons, blessant grièvement une personne.

Les forces militaires israéliennes ont mis le feu à de grandes parcelles d'oliviers, dans le secteur Tal Zev de la ville de Yatta, près d'Hébron. Les fermiers et les propriétaires des oliveraies ont dit que les feux ont démarré dans leurs champs situés près de la base militaire Zev, et que plus de 2000 oliviers et amandiers ont été entièrement brûlés.

Un groupe de tireurs inconnus ont kidnappé un résident à Beit Sahour, près de Bethléem, dans la nuit de mardi. Les témoins ont dit à IMEMC que des hommes supposés membres des Brigades Al Aksa, du Fatah, ont attaqué Baha Antar et ses amis alors qu'ils étaient dans la rue, près du poste de police de Beit Sahour, dans le centre ville.

Les tireurs ont blessé légèrement deux jeunes qui tentaient de les empêcher de kidnapper Antar. Aussitôt après l'attaque, des dizaines d'habitants se sont rassemblés sur les lieux de l'enlèvement et ont demandé qu'Antar soit libéré. Les chefs du Fatah de la ville, avec M. Hani Al Hayik, le maire de Beit Sahour, ont réussi à le faire libérer à l'aube.

Lorsque IMEMC lui a demandé ce qui s'était passé, Antar a dit que les ravisseurs l'avaient attaqué et battu. Les témoins ont rapporté à IMEMC que les officiers de police palestiniens locaux qui avaient vu l'attaque n'étaient pas intervenus.

Jeudi 28 juin

L'armada israélienne, accompagnée de bulldozers monstrueux, a attaqué Naplouse par toutes les entrées et a pris d'assaut le centre ville, la vieille ville et plusieurs quartiers, jeudi à l'aube.

Les sources de sécurité palestiniennes ont déclaré que l'invasion avait été mené par au moins 100 véhicules militaires et jeeps et que les soldats ont tiré dans tous les sens. Ils se sont emparés de plusieurs bâtiments pour encercler les hôpitaux locaux. Ils ont aussi saccagé les magasins et envahi plusieurs stations de radio locales pour diffuser des ordres militaires.

Au moins 30 palestiniens de Naplouse ont été kidnappés jeudi après-midi. A son habitude, l'armée a brisé le transformateur électrique à l'est de la ville, provoquant une coupure d'électricité à des centaines de maisons du secteur. L'armée s'est affrontée avec les résistants qui ont tiré des bombes artisanales placées sur les rues principales de la ville. Les tireurs d'élite militaires se sont positionnés au sommet des immeubles, pour tenter de tirer sur les résistants.

Un capitaine israélien et au moins 7 soldats ont été blessés, dont un sérieusement, selon les sources de sécurité palestiniennes. Les médias israéliens ont confirmé cette information mais ont dit que seulement 5 soldats avaient été blessés. L'opération est toujours en cours, et les troupes continuent à rentrer en force dans les maisons.

Dans d'autres villes de Cisjordanie, l'armée a kidnappé 16 palestiniens ce matin à l'aube. Ramallah a été envahie, ainsi que les villages voisins et au cours des fouilles des maisons, 12 palestiniens ont été kidnappés, tous du Jihad Islamique, selon le mouvement.

Bethléem a également été attaquée par des forces israéliennes en masse, qui ont fouillé et saccagé les maisons du centre ville et des camps de réfugiés, et kidnappé 3 civils.
Paria
Palestine - 27-06-2007

Entretien avec le Dr. Mahir al-Tahir, porte-parole du FPLP, par Zuhayr Andraws pour Al-Quds al-Arabi
Par Mahir al-Tahir


Le Dr Mahir al-Tahir, porte-parole officiel du Front Populaire de Libération de la Palestine, a déclaré dans un entretien exclusif à Al-Quds al-Arabi, le vendredi 22 juin, que la cause palestinienne traversait sa pire épreuve depuis la Catastrophe fatale. Al-Tahir a ajouté que la cause palestinienne dépassait le Fatah et le Hamas. Il a dit : "La lutte interne entre le Fatah et le Hamas est une lutte pour des postes, des sièges et un pouvoir fictif, alors que le peuple palestinien vit sous le fardeau de l'occupation israélienne."

Question : Quel est votre avis sur la formation du gouvernement palestinien d'urgence dirigé par Salam Fayyad ?

Al-Tahir : Je crois que ce n'est pas la solution à la crise interne de la rue palestinienne. J'ai peur que cette solution n'accroisse les complications de la situation et n'ajoute de l'eau à la boue. La situation intérieure palestinienne est profondément divisée, maintenant nous avons deux gouvernements : un à Gaza et un autre en Cisjordanie, et ils sont tous les deux sous occupation israélienne.

Ce qui signifie que nous avons deux gouvernements en même temps qu'un contrôle israélien total. La scène palestinienne a perdu la raison. Nous sommes dans un tunnel, et la cause palestinienne toute entière est entrée dans un tunnel. De plus, il y a maintenant un point d'interrogation sur la question de l'Autorité Nationale Palestinienne (ANP) à la lumière du rejet de la paix par les USA et Israël. En fait, la cause palestinienne est déformée. Je veux dire qu'au lieu d'être un mouvement national de libération luttant contre l'occupation, nous avons déclenché un conflit interne sur une ANP fictive, une ANP qui n'a aucun des attributs de la souveraineté.

Question : Adhérez-vous à la proposition que l'ANP devrait être dissoute, et que les choses devraient être appelées par leurs noms : l'occupation est l'occupation, et la résistance est la résistance ?

Al-Tahir : Ceci doit être discuté. A la lumière des complications actuelles, l'arène palestinienne est dans une situation terrible. Pour ce qui nous concerne, au FPLP, le fondement est l'OLP. Malheureusement, depuis l'Accord d'Oslo, l'OLP a été écartée et paralysée au bénéfice de l'ANP. Nous en sommes arrivés au stade où nous n'avons pas une OLP sérieuse ; nous sommes devenus des institutions qui ne se rencontrent pas.

L'autorité de l'OLP a reçu un coup ; le citoyen palestinien n'a plus l'impression qu'il y a une OLP sérieuse et efficace.

Dans le même temps, il n'y a pas de réelle Autorité Nationale Palestinienne ; l'ANP aussi a reçu un coup ; des membres du Conseil Législatif et du gouvernement ont été arrêtés. Nous sommes dans une situation où l'unité du point de référence palestinien est menacée, et c'est pour cela que nous sommes dans une situation extrêmement dangereuse. La cause palestinienne n'a jamais été dans une situation pire que celle dans laquelle elle est aujourd'hui. C'est l'étape la plus dangereuse dans l'histoire de notre peuple palestinien. Le projet national palestinien tout entier est en danger.

Après les élections du Conseil Législatif, une lutte de pouvoir a pris place et nous sommes devenus une Autorité Nationale Palestinienne à deux têtes. Des organisations sécuritaires et une certaine tendance à l'intérieur du Fatah ont travaillé pour saper l'expérience, et pour placer toutes sortes d'obstacles sur son chemin. D'un autre côté, le Hamas a représenté le pouvoir exécutif. C'est pourquoi nous sommes entrés dans un conflit interne destructif et les affrontements, dont nous avons été témoins et qui ont crevé les écrans. Nous nous sommes engagés dans un conflit interne pour des sièges et des postes fictifs.

Ensuite, une erreur majeure est arrivée lorsque le Hamas a eu recours au règlement militaire de la situation et du contrôle de Gaza. Dans le même temps, la réponse à ceci n'est pas la dissolution du gouvernement et la formation d'un gouvernement d'urgence, parce que cela accroîtra les complications et ne résoudra pas le problème. Nous sommes face à deux gouvernements, et nous sommes face à un réel danger de séparation de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza. Nous courons après les déclarations des USA et de l'Union Européenne, qui disent qu'ils lèveront le siège du gouvernement d'urgence et reprendront les versements de fonds ; mais leur but implicite est d'approfondir la crise et les divisions internes de l'arène palestinienne.

Question : A la lumière des annonces d'Olmert au sujet du versement des fonds à l'Autorité Nationale Palestinienne, comment voyez-vous le sommet quadripartite qui se réunit le 25 juin ?

Al-Tahir : Le point fondamental que nous devons comprendre est que la cause palestinienne est une question politique et ne peut pas être résolue en nous achetant avec un peu d'argent qui va approfondir les divisions. La cause palestinienne est une cause de libération nationale par excellence. Nous avons des droits, et Israël doit reconnaître ces droits, ainsi que les résolutions des Nations Unies et les traités internationaux. Ces droits sont le retrait des territoires occupés, l'application du droit au retour et le retrait de Jérusalem.

A travers la dernière expérience, je crois fermement qu'Israël ne veut pas la paix, et qu'il est soutenu en cela par les Etats-Unis. En conséquence, je ne pense pas que la conférence de Sharm al-Shaykh débouche sur quoique ce soit d'important. Le Quartet et les comités arabes n'obtiendront rien qui serve les intérêts des fondementaux de la cause palestinienne. Israël aimerait nous obliger à capituler sur la base qu'il est un pays au-dessus des lois, et qu'aucune pression n'est jamais exercée sur lui.

Lorsqu'un processus démocratique a été établi, un processus qui était demandé par Israël et les Etats-Unis, il y a eu des élections et, après l'annonce des résultats et la victoire du Hamas, ils ont imposé un siège qui affame le peuple palestinien comme méthode de chantage politique. C'est la raison pour laquelle la communauté internationale porte une lourde responsabilité sur la situation en Palestine. Ils ont poussé le peuple palestinien dans une impasse, ils le font mourir de faim, et Israël se déchaîne, tue les Palestiniens et accélère le processus de colonisation.

Oui, la communauté internationale porte une lourde responsabilité. Je n'exonère pas les Palestiniens, je n'exonère pas les factions palestiniennes, que ce soit le Fatah ou le Hamas, mais je n'exonère pas non plus le silence arabe, et la façon dont les pays arabes ont laissé le peuple palestinien être affamé et assiégé pendant presque un an et demi. Je n'ai jamais entendu parler d'un siège imposé à un peuple pour avoir exercé ses droits démocratiques, par ceux qui lui demandaient de tenir des élections démocratiques.

Question : Quelle est la solution pour sortir de ce dilemme ?

Al-Tahir : La solution n'est pas d'adopter des mesures et des contre-mesures. Nous ne sommes pas d'accord pour adopter des mesures de partition par tel ou tel côté. La solution est de réhabiliter l'OLP comme autorité suprême du peuple palestinien. C'est le facteur d'unité pour le peuple, à la maison ou à l'étranger. Ceci parce que nous sommes réellement en face du danger de division du peuple palestinien et de l'éclatement de son unité. Ce n'est pas seulement entre ceux qui sont à la maison et ceux qui sont à l'étranger, mais aussi parmi ceux qui sont à la maison. C'est très dangereux.

La solution est de convoquer d'urgence une réunion des secrétaires généraux de toutes les factions nationales et islamiques, et d'examiner en profondeur où nous avons eu tort, où nous avons eu raison, quelles sont les raisons de ce qui s'est produit, pourquoi nous en sommes arrivés à ce stade, qui est responsable ici, et qui est responsable là. Une discussion franche et sérieuse devrait avoir lieu, dans laquelle le peuple palestinien, avec toutes ses forces et les institutions de la société civile, devrait participer. Parce que la cause palestinienne est plus importante que le Hamas et plus importante que le Fatah.

Maintenant, la conviction prévalente est qu'il y a deux parties combattantes, et qu'il y a des conflits entre elles, alors que le peuple palestinien en est le spectateur. Le peuple palestinien a de grandes ressources qui doivent être mobilisées et qui doivent jouer un rôle de protection de la cause nationale et du projet national.

Après la réunion des secrétaires généraux, la question de l'OLP devrait être discutée. Il est possible de réhabiliter l'OLP et de former un commandement national intérimaire ; les secrétaires généraux peuvent donc administrer la cause jusqu'à ce que nous soyons en mesure de convoquer une session du Conseil National Palestinien.

La ligue arabe et les pays arabes eux-mêmes devraient nous aider à atteindre un accord sur notre unité nationale. Nous avons besoin des efforts du frère arabe et de la ligue arabe. Nous n'avons pas d'alternative au dialogue, parce que le règlement militaire et la formation d'un gouvernement d'urgence ne font que compliquer la situation.

Ndt. : O.U.R.A.I.M. : Organisation to Understand Radical Arab & Islamist Movements (Organisation pour comprendre les mouvements arabes radicaux et islamistes)

Source : http://www.ism-suisse.org/news/article.php?id=7019&type=analyse&lesujet=Résistances

Message édité le 27-06-2007 à 21:28:43 par Paria
Paria
Un article interressant qui nous en dis plus sur Marwan Bargouthi, plusieurs fois cité sur ce forum. L'article est écrit par le P"C"F, ceci expliquant cela.

Cinq ans, ça suffit ! Il faut libérer Marwan Barghouti

de Françoise Germain-Robin membre du conseil de campagne de Marie-George Buffet

Il y a tout juste cinq, le 15 avril 2002, Marwan Barghouti, député palestinien et chef du Fatah –le parti fondé par Yasser Arafat – pour la Cisjordanie était arrêté à Ramallah par un commando de l’armée israélienne.

Une arrestation parfaitement illégale puisqu’aux termes des accords d’Oslo signés en 1993 par Israël et l’OLP la ville de Ramallah faisait désormais partie des "territoires autonomes" sous administration de l’Autorité palestinienne et dans lesquels les forces israéliennes n’étaient plus sensées intervenir. En fait, le mois d’avril 2002 vit se dérouler l’opération "Remparts" au cours de laquelle l’armée israélienne réoccupa la plupart des villes palestiniennes autonomes, arrêtant à tour de bras les Palestiniens soupçonnés de prendre part à la deuxième intifada. L’autonomie s’envolait avec le rêve de paix des accords d’Olslo.

Le rapt, illégal, de Marwan Barghouti – jeune dirigeant prometteur qui avait participé à toutes les négociations isaélo-palestiniennes - fut suivi du transfert du prisonnier dans une prison israélienne - seconde illégalité aux termes de la quatrième Convention de Genève – puis de son jugement à Tel Aviv dans des conditions, elles aussi, parfaitement illégales au regard du droit international. Ce faux procès, devait aboutir au verdict, ridicule, de plusieurs condamnations à la prison à vie. Depuis lors, Marwan Barghouti est transféré de prison en prison, régulièrement tenu au secret, privé de visites – notamment de celles de sa femme Fadwa, avocate, qui dirige le Comité pour sa libération.

Ces vexations n’ont pas empêché Marwan Barghouti de continuer à participer activement à la recherche d’une solution politique, pacifique et négociée du conflit israélo-palestinien. C’est lui qui, avec des prisonniers du mouvement Hamas et d’autres organisations, a mis au point le fameux « document des prisonniers » qui devait aboutir, il y a quelques mois, à la formation d’un gouvernement d’union nationale palestinien réunissant autour du président Abbas, chef de l’OLP et du Premier ministre Haniyeh (Hamas) des représentants de presque tous les partis palestiniens et des personnalités indépendantes reconnues internationalement. Le « document des prisonniers », devenu la feuille de route du gouvernement d’union, prône la reprise des négociations de paix avec Israël

Aujourd’hui, le nom de Marwan Barghouti est lié aux discussions en cours pour obtenir la libération du caporal Shalit, fait prisonnier à la frontière de Gaza par une branche armée du Hamas en juin 2006. Car si on parleeaucoup dans les médias du caporal Shalit, on oublie trop souvent de mentionner l’existence de près de 11.000 prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, dont 321 enfants, plus de 200 femmes et 41 élus. Leur libération, maintes fois promise lors de divers accords israélo-palestiniens, est sans cesse remise à plus tard. Une liste des noms des prisonniers les plus emblématiques, des femmes, des enfants et des malades, a été remise au gouvernement israélien en échange de la libération du prisonniers Shalit. Le nom de Marwan Barghouti y figure en tête, tant il est vrai que sa remise en liberté serait un signal fort de la réalité d’une volonté de reprendre le chemin de la justice et de la paix de la part d’Israël.

Message édité le 16-04-2007 à 19:45:44 par Paria
Paria
Jérusalem et Washington poussent les Palestiniens au bord de la famine, par Jean Shaoul.


WSWS, 24 mars 2007.

Le House of Commons International Development Committee (le Comité international du développement de la Chambres des Communes) a publié dernièrement un rapport sur des observations faites au terme de visites effectuées en Israël et en Palestine.

Le rapport dresse un tableau dévastateur de l’impact des sanctions économiques imposées par les Etats-Unis et d’autres grandes puissances, dont la Grande-Bretagne, contre le gouvernement du Hamas de l’Autorité palestinienne (AP). Ce faisant, le rapport démontre la complicité de l’ensemble de l’Europe et des Nations unies avec l’occupation de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza ainsi que de l’assujettissement brutal des Palestiniens par Israël.

La victoire électorale du Hamas, qualifiée d’organisation terroriste par les Etats-Unis en raison de son opposition militaire contre Israël, a conduit, suite à l’insistance des Etats-Unis et d’Israël, au boycott économique et à l’isolement de l’AP.

Israël a retenu illégalement l’argent des impôts et des droits de douane qu’il collecte au nom de l’AP, l’équivalent de 60 millions de dollars par mois soit près de 50 pour cent des revenus mensuels de l’AP, tandis que le Quartet, Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU, a supprimé toute aide directe à l’AP, la privant ainsi de 25 pour cent supplémentaires de son budget.

La plus grande partie de l’argent de l’AP sert à payer les salaires de ses employés, le secteur public palestinien, y compris les médecins, les enseignants et les fonctionnaires. Cet argent est également l’« aide financière de dernier recours » pour les services sociaux et les institutions publiques palestiniennes qui ne sont plus en mesure de payer leurs créanciers étant donné que les banques internationales ne font plus crédit et ont suspendu toute autre aide parce qu’elles redoutent un procès de la part des Etats-Unis dans le cadre de la guerre contre le terrorisme.

Les propres recettes fiscales de l’AP ont chuté en raison de l’accroissement du chômage et de la pauvreté. L’effet combiné a été de freiner l’économie palestinienne et de pousser sa population au bord de la famine.

Les conclusions du rapport, qui est à la fois le résultat d’une visite en Isarël /Palestine et de données fournies par diverses organisations d’aide, sont choquantes.

- Le produit intérieur brut a baissé de 9 pour cent durant la première moitié de 2006 et l’on s’attendait à ce qu’il chute de 27 pour cent d’ici la fin de 2006, le revenu personnel baissant de 30 pour cent.

- 160.000 employés du secteur public n’ont pas été payés depuis mars 2006, ce qui touche 25 pour cent de la population.

- La stratégie de survie de la population comprend : le report du paiement des factures (83,5 pour cent), vivre de ses économies (26,3 pour cent), la vente des bijoux (29,6 pour cent) et la réduction de la consommation de viande fraîche (88,6 pour cent). 68 pour cent dépendent entièrement d’emprunt informel d’argent pour subsister.

- 70 pour cent des travailleurs de Gaza n’ont ni emploi ni salaire.

- 51 pour cent des Palestiniens dépendent à présent de l’aide alimentaire, soit une augmentation de 14 pour cent par rapport à l’année dernière.

- Les taux de malnutrition étaient en 2004 aussi mauvais que dans certaines parties de l’Afrique sub-saharienne. C’est le principal problème de santé publique avec 37,9 pour cent des enfants de moins de cinq ans et 31,1 pour cent des femmes en âge de procréer étant anémiques. 22 pour cent des moins de cinq ans présentent un déficit en vitamine A et 20 pour cent un déficit en iode.

- La mortalité infantile est de 25,2 pour 1.000 naissances vivantes, alors que la mortalité des moins de cinq ans est de 29,1 pour 1.000 naissances vivantes.

- Les frais d’hospitalisation sont hors de prix pour la plupart des Palestiniens. L’effet des fermetures imposées par Israël, le non-paiement des salaires et les grèves du personnel qui s’ensuivirent ont interrompu la livraison des médicaments et du matériel. Ceci a considérablement restreint l’accès aux hôpitaux et aux soins de santé.

- Alors qu’à Hébron la moyenne du nombre des naissances est d’environ 600, en septembre dernier, tout juste 100 bébés étaient nés dans des hôpitaux publics auxquels s’ajoutèrent 200 naissances supplémentaires ayant eu lieu dans des hôpitaux privés ou d’ONG. Trois cents naissances n’ont pu être localisées et l’on assume qu’il s’agit d’accouchements à domicile pour la plupart sans accès à une sage-femme qualifiée.

- 25 pour cent des habitants de Gaza n’ont pas un accès suffisant à l’eau.

- Le bombardement de la centrale électrique de la Bande de Gaza durant l’offensive d’été a réduit davantage encore l’accès à l’eau en causant des problèmes aux hôpitaux et en provoquant une augmentation des cas de diarrhée, notamment chez les enfants de moins de trois ans.

- Les Palestiniens consomment en moyenne 83 mètres cubes d’eau par personne et par an contre une consommation moyenne annuelle de 333 mètres cubes pour un Israélien et de 1.450 pour un colon. Les colonies au sommet des collines déversent souvent leur eau de drainage dans la vallée en aval, contaminant ainsi l’approvisionnement en eau des Palestiniens.

- 7,3 pour cent seulement des terres sont irrigués en Cisjordanie contre 50 pour cent des terres comparables en Israël.

- Depuis 2006, 64 pour cent des Palestiniens vivent sous le seuil de pauvreté, mais ce chiffre passe à 78 pour cent dans la Bande de Gaza. Il est passé de 20 pour cent en 1998 à 54 pour cent en 2005.

- Au cours de la première moitié de 2006, un nombre impressionnant de 1.069.200 personnes avaient des niveaux de consommation inférieurs au seuil de pauvreté extrême, soit une augmentation de 418.400 en tout juste six mois. Leur consommation quotidienne moyenne se montait à environ 1,66 dollar américain par personne et par jour, ce qui est inférieur au niveau de consommation prévu de 2,10 dollars pour couvrir les besoins de base.

- La consommation réelle par habitant a baissé de 12 pour cent en 2006, dont celle de la nourriture qui a baissé de 8 pour cent.

Confrontée à cette abominable crise humanitaire, l’ONU a pris la décision sans précédent de faire passer son appel à l’aide humanitaire de 215 millions de dollars à 384 millions de dollars. L’appel de 2007 sera de l’ordre de 450 millions de dollars.

Le rapport montre que des niveaux aussi élevés d’aide dépassent de loin les niveaux par habitant enregistrés dans de nombreux pays pauvres d’Afrique subsaharienne et ne peuvent être maintenus sur une longue durée. Mais, faute d’un règlement du conflit, une telle aide sera cruciale.

Ces conditions ne sont pas simplement la conséquence des sanctions économiques imposées suite à l’élection du Hamas, mais résultent d’une dégradation continue du niveau de vie suite à l’intifada provoquée par le dirigeant du Likoud de l’époque, Ariel Sharon, dans le but de saborder toute chance de résolution du conflit Israël/Palestine en septembre 2000.

L’écrasement brutal par Israël du soulèvement fut accompagné de l’imposition d’un couvre-feu et de restrictions de déplacements, comprenant des barrages routiers, des passages à la frontière, des monticules de terre bloquant l’entrée des chemins, des tranchées, des contrôles volants et un système de permis différent pour les Palestiniens pour utiliser des tunnels souterrains et la construction du Mur de Sécurité. Le rapport qualifie ces conditions de « discriminatoires » en disant que « les Palestiniens sont traités comme des citoyens de seconde classe dans leur propre pays. »

Ces conditions ainsi que le réseau de colonies et de l’infrastructure qui les accompagne ont étouffé le commerce et empêché aux Palestiniens d’avoir accès aux services.

L’industrie manufacturière a décliné. L’investissement étranger et local a quasiment cessé en dépit de niveaux de productivité du travail de 40 pour cent supérieur à ceux d’autres travailleurs de la région. Israël a été en mesure de profiter, sans avoir à subir des sanctions de Bruxelles, de ses relations commerciales avec l’Union européenne tout en privant les Palestiniens de bénéfices identiques.

L’aide internationale est accordée à raison de 300 dollars par habitant ou environ 1 milliard de dollars par an depuis 2000, reflétant le déclin catastrophique de l’économie et des niveaux de vie des Palestiniens.

Comme le montre le rapport, « Ce sont, avant tout, elles (les restrictions) qui détruisent l’économie palestinienne et créent la pauvreté largement répandue. »

Comme on pourrait s’attendre d’un rapport compilé par des députés britanniques, les réponses apportées à ses propres conclusions consistent à se demander timidement jusqu’à quel point ces restrictions, justifiées au nom de la « sécurité », remplissent leur rôle. Mais, les conclusions du rapport donnent à penser à tout lecteur objectif que le régime des sanctions et autres restrictions imposées par Israël, avec le soutien des Etats-Unis et de l’Europe, représente une tentative délibérée d’assujettir les Palestiniens par la famine, en en tuant le plus possible et en contraignant bien d’autres encore à l’exil ; une forme de nettoyage ethnique à l’aide de moyens économiques.

Jean Shaoul

- Article original anglais paru le 21 mars 2007.

Paria
EST-CE VRAIMENT LE RÔLE DU PCF DE VERSER DE L’ARGENT À ISRAËL ?

Publié le 12-03-2007


Nous apprenons, sur le site du CRIF, que le Conseil Général de la Seine Saint Denis, dirigé par le Parti Communiste, vient de verser 15 000 euros, pour un partenariat avec Israël, et qu’il accueillera le 19 mars, le maire d’Akko pour signer ce protocole. Bonne manière d’encourager l’occupant avec l’argent des contribuables !


Tandis que le PCF dénonce dans un communiqué les "agressions israéliennes" envers les Palestiniens, ainsi que le "deux poids, deux mesures" pratiqué par ceux qui ne formulent des exigences qu’à l’égard des Palestiniens et jamais des dirigeants israéliens (cf notre dépêche sur le site), certains de ses responsables recueillent de l’argent pour Israël et accueillent des responsables israéliens.

Le CRIF se félicite en effet dans un communiqué (ci-dessous) d’avoir réussi à rétablir "l’équilibre" dans le 93, où le Conseil général avait des partenariats avec les villes palestiniennes de Tulkarem, Kalylia et Jénine... mais pas avec des villes israéliennes !

Les dirigeants PC de la Seine-Saint-Denis ont donc accepté de rééquilibrer la situation entre occupés et occupants, en versant 15.000 euros à une ville israélienne. Les Palestiniens apprécieront l’efficacité du "pont" ainsi établi "entre Palestiniens et Israéliens", pendant que ces derniers les tuent, les emprisonnent et les affament !

Comme quoi, entre les communiqués nationaux et les actes sur le terrain, il y a un certain écart. Le PC ne se contente pas d’envoyer des représentants aux meetings du CRIF, il subventionne désormais des infrastructures israéliennes, dans un souci d’"équilibre", et ce, grâce à la "vigilance" du CRIF (sic) !

Sur le site du CRIF, en date du 8 mars 2007 :

"Le CCJ 93, Conseil des Communautés Juives de Seine Saint-Denis, présidé par Sammy Ghozlan, en liaison avec André Scemama, délégué départemental du CRIF. Il mène depuis plusieurs années un dialogue vigilant avec l’exécutif départemental, n’hésitant pas à l’interpeller, lorsqu’il estime que sa politique est déséquilibrée.

Jusqu’à présent, il existait un partenariat entre le Conseil général du 93 et les villes palestiniennes de Tulkarem, Kalkylia et Djénine. Sammy Ghozlan a proposé au président communiste du Conseil général, Hervé Bramy, de conclure des parrainages avec des villes d’Israël, ce qui permettrait au département de « servir de pont entre Israéliens et Palestiniens. » A plusieurs reprises, le Conseil Général a unanimement formulé le vœu d’un partenariat avec les villes israéliennes de Kfar Saba et Akko.

Au début de l’année, le Conseil général du 93 a pris contact avec la municipalité d’Akko, à laquelle il vient d’octroyer une aide de quinze mille euros par le canal de l’OSE « afin de participer à la réhabilitation et au réaménagement des jardins d’enfants ‘Harimon’ et ‘El Mahaba’ d’une école maternelle de Saint-Jean d’Acre en Israël. ».

Le 19 mars prochain, aboutissement de cette démarche, le maire d’Akko, Shimon Lancry, viendra signer le protocole de partenariat à la préfecture de Seine Saint Denis. "

CRIF : 8/3/07

CAPJPO-EuroPalestine

armenak
déclaration d'Ahmad Saadat devant les juges sionistes:
"C’est l’occupation qui doit être mise en jugement."
"Ce procès ne peut être séparé du processus de la lutte historique en Palestine qui continue aujourd’hui entre le mouvement sioniste et le peuple palestinien, une lutte centrée sur la terre, l’histoire, la civilisation,la culture et l’identité palestiniennes. C’est pourquoi toute tentative de fermer les yeux sur cette réalité lorsque nous traitons des répercussions du conflit serait une tentative arbitraire contre les faits et la raison. Un jugement arbitraire par des oppresseurs arrogants qui essaient de soumettre les Palestiniens en utilisant les méthodes de l’occupation qui contrôle la terre dans le dit conflit.Et si la fonction de tout appareil judiciaire est d’obtenir la justice, alors toute pratique honnête, légale et éthique devrait autoriser l’arbitrage d’une autorité indépendante et des lois an accord avec la légalité internationale. Et la légalité internationale et son organe législatif (les Nations Unies), ainsi que l’ensemble des résolutions adoptées par cet organe, n’ont pas légalisé votre occupation ; ils vous ont pressé d’y mettre fin et d’en éliminer les conséquences.
Lorsque Israël a été reconnu comme Etat, l’introduction de la résolution de reconnaissance a conditionné cette reconnaissance au retour des réfugiés palestiniens qui ont été contraints à l’exil. A ce jour, cette condition n’a pas été remplie ; de plus, les conventions signées par les Nations Unies reconnaissent à notre peuple le droit de résister à l’occupation pour arriver à notre indépendance nationale et rendre effectif notre droit à l’auto-détermination.
De même pour votre appareil juridique, d’où est issu ce tribunal : il est l’un des instruments de l’occupation dont la fonction est de donner une couverture de légitimité légale aux crimes de l’occupation, en plus de consacrer son système et d’autoriser l’imposition de ses méthodes sur notre peuple par la force.Cet appareil juridique soutient également l’administration de cette occupation - qui est la pire forme du terrorisme d’Etat - comme si vous étiez dans un état permanent d’auto-défense. La résistance légitime de notre peuple est vue comme du terrorisme à combattre et à éliminer et ce sont ceux qui l’exercent et la
soutiennent qui sont jugés. En face de ces contradictions entre deux logiques, il devrait y avoir une condamnation.
Je ne me sens pas obligé de vous soumettre les pages du droit international, ni celles de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme pour décrire la situation, puisqu’un témoin est déjà parmi vous, l’un des dirigeants du Parti travailliste qui a fondé votre Etat et qui a déjà servi comme témoin il y a de nombreuses années. Ce dirigeant a décrit les lois internationales d’exception de l’Occupation britannique en 1945 comme "pire que les lois nazis" et a ajouté : "C’est vrai que les nazis ont commis des crimes ; néanmoins, ils n’ont pas été jusqu’à légiférer sur ces crimes." A voir comme votre tribunal et la liste des
accusations sont basés sur ces lois et placent l’occupation et les accusateurs particuliers comme les émetteurs de la condamnation, bien sûr il devra y avoir une condamnation.
Sur la base de ce qui a déjà été dit, je considère votre jugement contre les combattants de notre peuple comme un crime et comme le prolongement des autres crimes commis contre les fils et les filles de notre peuple, y compris l’expropriation de leurs terres, la confiscation de leur liberté et l’assassinat de leurs enfants, femmes, personnes âgées et dirigeants politiques.
Les jugements contre les combattants et les dirigeants, comme les assassinats de Abu Ali Mustafa, Sheikh Ahmad Yassin and Yasser Arafat, sont aussi des crimes, comme la détention des ministres et des députés démocratiquement choisis au cours d’élections légitimées par la communauté internationale, qui a salué leur transparence, leur honnêteté et leur liberté, et qui ont été approuvé, à l’époque, par votre gouvernement. Vous continuez à commettre ces crimes, et c’est pour cette raison que nous demandons au garant de la légalité
internationale d’y mettre fin d’urgence, et de traîner l’occupation et ses
dirigeants devant la Cour internationale de justice comme "criminels de guerre".Mais plus important, et même pire, le comportement de vos gouvernements successifs continue à mettre en pratique une logique dévoyée pour imposer une solution, au lieu de chercher une résolution politique, basée sur la légalité internationale, d’un conflit chronique qui dure depuis plus d’un siècle. Cette voie ouvrirait un chemin démocratique, civilisé et humain vers la fin du conflit.
La direction israélienne exploite le déséquilibre des forces internationales favorables aux intérêts militaires israéliens, et ainsi Israël a continuellement recours au langage de l’arrogance et de l’orgueil pour tenter d’éliminer un conflit qui gagne en vitalité sur la base de la réalité historique objective.Cette direction essaie de saboter toute tentative ou geste pour résoudre le conflit pacifiquement et par des moyens politiques, démontrant sa prédisposition à rejeter toute initiative de construction d’un projet politique équilibré en accord avec les résolutions internationales. C’est ainsi que l’initiative de la France, de l’Espagne et de l’Italie pour organiser une conférence internationale
a été rejetée, avant même que ses fonctions aient été déterminées.
Cette politique correspond peut-être aux intérêts de tel ou tel gouvernement ou administration nord-américain, mais elle ne sert pas les slogans que la direction israélienne essaie de vendre à la population juive de Palestine ou aux peuples du monde, avec la référence à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme. Parce que la sécurité ne pourra jamais être obtenue dans une région où il y a un conflit entre une machine militaire et la brutalité d’une force d’occupation et le peuple dont la terre est occupée.Seule une paix basée sur une prise en compte objective des réalités du conflit pourra garantir la sécurité et cette paix doit commencer par la fin de l’occupation et la reconnaissance des droits nationaux du peuple occupé. Elle commencera avec le respect des lois internationales, et non en traitant l’occupant comme si il était au-dessus des lois, revenant à la logique de l’arrogance et de l’orgueil, symbolisée par la citation : "Ce que pense Mussolini, c’est la vérité", qui nourrit le cycle du conflit. Votre gouvernement sera responsable des vies gâchées et de la perte de la stabilité personnelle, sociale et économique des deux côtés en conflit. Cette réalité devrait obliger les juifs de Palestine et les peuples du monde qui aspirent à la promotion de la justice et de la paix à comprendre les causes et les impulsions de cette
politique.

Nous sommes certains que les raisons de la politique d’occupation ne prennent pas leur source dans l’ignorance politique, la peur de l’avenir, ou la préservation de la sécurité des juifs (comme certains le suggèrent).
Ce qui impulse les politiques de votre gouvernement, ce sont les buts assignés à Israël par l’impérialisme . L’objectif convertit les slogans énoncés par la direction israélienne pour les masses juives en slogans malhonnêtes, et choisit comme logique non seulement la justification des crimes de l’occupation, mais aussi la politique de discrimination raciale pratiquée contre les masses de notre peuple en Palestine occupée en 1948. Cette discrimination vise également,
à cause de leurs cultures distinctes, la communauté juive orientale ou les
immigrants juifs originaires d’Afrique et d’Ethiopie en particulier.
En Israël, le sommet de la pyramide politique a toujours été tenu par ceux qui étaient favorables aux intérêts d’une poignée de capitalistes sionistes locaux ou internationaux, alliés des compagnies du monopole impérialiste mondial qui aujourd’hui gèrent et guident les politiques des Etats-Unis et d’Israël. La paix, la sécurité, la démocratie et le bien-être pour les juifs en Palestine, à part d’être déjà des slogans éculés, ne sont rien d’autres que des ingrédients pour l’imposition du projet impérialiste US du "plus grand" ou "nouveau" Moyen-Orient, comme l’appelle Shimon Peres. Les membres des extrêmes de la mondialisation impérialiste internationale, avec les Etats-Unis à leur tête, ne le nie même plus, ni ne tente de le dissimuler.Basé sur tout ce que j’ai dit, et en défense de la justice de notre cause et de la lutte légitime de notre peuple contre l’occupation, je refuse de reconnaître la légitimité de votre tribunal ou de légitimer votre occupation ou de me présenter devant celui-ci. Parce que ce que vous appelez une liste d’accusation et "d’infractions à la sécurité" sont en réalité mes devoirs patriotiques, "qu’ils soient réalisés ou non" et ils doivent être replacés dans le contexte du devoir général de résistance à l’occupation.
En même temps, et en qualité de Secrétaire général du Front Populaire de Libération de la Palestine, je veux réaffirmer ma fierté de faire partie du Mouvement révolutionnaire palestinien et des extensions de ce mouvement dans les projets régionaux, nationaux et internationaux qui forment les composantes du mouvement international contre le système impérialiste de mondialisation . Ceci est le cadre principal des peuples du monde et des classes sociales opprimées
qui luttent pour la liberté, la démocratie, le socialisme, le progrès global, la juste redistribution des richesses, l’égalité parmi les peuples et la paix - rejetant la répression et le concept impérialiste de la liberté basé sur le
pillage, l’injustice et la discrimination raciale.
Ce mouvement soutient la construction d’une culture et d’une civilisation globale, humaniste et
progressiste de manière à rendre à l’homme son humanité et de lui ouvrir les voies d’un développement libre.
Je suis fier d’être un combattant luttant pour mettre fin à l’occupation
israélienne, pour arriver à l’indépendance nationale, pour garantir le retour de notre peuple et pour bâtir les mécanismes nécessaires à une solution démocratique au conflit en Palestine. Une solution capable d’obtenir une paix permanente pour toute la population de Palestine, qu’elle soit arabe ou non arabe. Une solution capable de réussir une réconciliation historique, l’égalité et l’impartialité, en devoir et en droit, à l’intérieur du cadre d’un seul Etat démocratique soutenu par un système qui rejette toute forme de discrimination basée sur la religion, le nationalisme, l’ethnicité, la classe sociale ou l’orientation sexuelle.
Pour terminer, peut-être que la cour ne souhaite pas écouter ces prises de position ; elle peut ne pas vouloir les prendre en considération comme étant en dehors du cadre de ses attributions pour maintenir une théorie dans une certaine perspective étroite. Toutefois, ma position est dictée par la logique, les fondamentaux du conflit et ses causes objectives ; car la solution simple est celle qui traite les causes, plutôt que les conséquences.
J’aimerais terminer ma déclaration en disant ceci : c’est votre tribunal et vous avez la force pour le faire fonctionner et me condamner sur la base de vos listes d’accusations, celles qui sont publiques et celles qui sont secrètes, et vous pouvez édicter une sentence préparée par l’appareil politique et sécuritaire qui est derrière cette cour.
Mais j’ai moi aussi la volonté nourrie par la justice de notre cause et la
détermination de notre peuple de rejeter toute décision de ce tribunal illégal, pour préserver un équilibre logique et cohérent, et pour continuer avec détermination à résister à l’occupation aux côtés des fils et filles de mon peuple, en dépit de l’espace restreint que vous imposez à mes mouvements déjà limités, comme "prisonnier pour la liberté".

diffusé par Fight Back-14 mars 2007
Armenak
armenak
Le cabinet comprend douze ministres du Hamas, contre six pour le Fateh et sept « indépendants »
Un gouvernement d’union palestinienne voit le jour pour mettre fin à la
crise politique

La composition du gouvernement palestinien d’union nationale, censé mettre fin à une grave crise politique, a été rendue publique hier à la suite d’un accord finalisé par le président Mahmoud Abbas et le Premier ministre désigné Ismaïl Haniyeh après de difficiles tractations.
La mise en place laborieuse de cette équipe, dominée par des membres du Hamas, a été ponctuée par des violences interpalestiniennes qui ont fait des dizaines de morts depuis la mi-décembre. Un partisan du mouvement Fateh de Mahmoud Abbas, blessé mercredi lors d’affrontements avec le mouvement islamiste Hamas dans le nord de la bande de Gaza, a notamment succombé à ses blessures hier.
« Je viens de remettre au président Abbas la liste des ministres du
gouvernement d’union et il l’a approuvée », a déclaré à la presse à Gaza
M. Haniyeh. M. Abbas a émis un décret « entérinant la composition du
gouvernement » qui compte 25 ministres, y compris M. Haniyeh, a indiqué le porte-parole de la présidence palestinienne Nabil Abou Roudeina. Selon des sources officielles, le gouvernement compte, outre M. Haniyeh, 12 ministres du Hamas, contre six pour le Fateh. Le cabinet comprend également sept ministres « indépendants » ou appartenant à de petites formations. La désignation du titulaire du portefeuille-clé de l’Intérieur avait constitué le principal point d’achoppement. Il a été octroyé à Hani al-Qawasmeh, un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur. Ziad Abou Amr, un indépendant, obtient les Affaires étrangères et Salam Fayyad, du petit parti la Troisième voie, les Finances, un poste qu’il a déjà occupé dans le passé. La nouvelle équipe doit mettre fin à la crise politique interne et au boycottage diplomatique et financier imposé à la suite de la victoire électorale en janvier 2006 du Hamas.
M. Haniyeh a ajouté que le gouvernement d’union serait présenté demain au Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement) lors d’une séance spéciale. « Nous espérons que ce gouvernement marquera le début d’une nouvelle ère et nous permettra de tourner la page », a-t-il dit. Il a en outre promis de tout faire pour « améliorer nos liens avec la communauté internationale ».

Israël refuse de reconnaître le cabinet d’union
Israël a officiellement refusé de reconnaître le nouveau gouvernement
palestinien. « La position israélienne reste inchangée. Nous ne
reconnaîtrons ni ne traiterons avec ce gouvernement ou avec certains de
ses membres », a déclaré à l’AFP Miri Eisin, porte-parole de la présidence
du Conseil. « Malheureusement, la plate-forme de ce gouvernement n’inclut, ni explicitement ni implicitement, les trois principes internationaux de la reconnaissance d’Israël, de l’acceptation des accords passés et le renoncement au terrorisme », a-t-elle ajouté.
L’Union européenne et les États-Unis ont, quant à eux, réagi avec prudence à l’annonce de la formation du nouveau gouvernement. « Nous ne prendrons aucune décision avant de pouvoir juger le programme et les actes du nouveau gouvernement », a déclaré la porte-parole de la Commission pour les relations extérieures de l’Union européenne, Emma Udwin. « Nous continuons d’espérer que le président Abbas va avoir les moyens de remplir les conditions posées par le quartette (UE, États-Unis, ONU, Russie) afin qu’il y ait des discussions avec le gouvernement d’Israël », a quant à lui déclaré le porte-parole de la présidence américaine, Tony Snow. La secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice doit rencontrer la semaine prochaine Mahmoud Abbas dans le cadre d’un voyage au Proche-Orient.
Le ministre des Affaires étrangères français Philippe Douste-Blazy s’est
montré plus optimiste, affirmant que le nouveau gouvernement pouvait «
ouvrir une page nouvelle ». La Ligue arabe et l’Arabie saoudite, qui avait
accueilli le mois dernier une rencontre cruciale entre factions rivales
palestiniennes, se sont félicitées de leur côté de la formation de ce
nouveau cabinet.

Composition du nouveau cabinet
Voici la liste du gouvernement palestinien d’union nationale, le premier
au sein duquel cohabiteront le Fateh et le Hamas depuis la création de
l’Autorité palestinienne en 1994, qui doit être présenté samedi à
l’investiture du Parlement. Le cabinet compte 25 ministres, y compris le
Premier ministre Ismaïl Haniyeh, selon la liste fournie de sources
officielles.
– Premier ministre : Ismaïl Haniyeh (Hamas)
– Vice-Premier ministre : Azzam al-Ahmad (Fateh)
– Ministre des Finances : Salam Fayyad (Troisième voie)
– Ministre des Affaires étrangères : Ziad Abou Amr (indépendant)
– Ministre de l’Intérieur : Hani al-Qawasmeh (indépendant)
– Ministre de l’Économie : Ziad al-Zhazha (Hamas)
– Ministre de l’Information : Moustapha Barghouthi (indépendant)
– Ministre de la Justice : Ali al-Sartawi (Hamas)
– Ministre de la Santé : Radwane al-Akhras (Fateh)
– Ministre de l’Éducation : Nassereddine al-Chaër (Hamas)
– Ministre des Collectivités locales : Mohammad al-Barghouthi (Hamas)
– Ministre des Travaux publics : Samih Chbeib (Fateh)
– Ministre du Travail : Mahmoud al-Aloul (Fateh)
– Ministre des Communications : Youssef al-Mansi (Hamas)
– Ministre de la Jeunesse et des Sports : Bassem Naïm (Hamas)
– Ministre en charge des Prisonniers : Tayssir Abou Sneineh (Fateh)
– Ministre de la Culture : Bassam al-Salhi (Parti du peuple)
– Ministre de la Planification : Samir Abou Eisheh (Hamas)
– Ministre du Tourisme : Mme Khouloud Hdeib Douaibess (indépendante)
– Ministre des Transports : Saadi al-Krounz (Fateh)
– Ministre de l’Agriculture : Mohammad al-Agha (Hamas)
– Ministre des Affaires sociales : Saleh Zeidane (Front démocratique de
libération de la Palestine - FDLP)
– Ministre de la Condition féminine : Mme Mariam Saleh (Hamas)
– Ministre des Affaires religieuses et du Waqf : Ismaïl Chandi (Hamas)
– Ministre d’État : Wasfi Qabha (Hamas).

(L'Orient le Jour, quotidien libanais - 16 Mars 2007)

A noter que ni le FPLP, ni le Djihad Islamique ne participent ni n'appuyent le nouveau gouvernement.
Armenak
sti
Un petit lien ou l'on voit des jeunes israeliens perturber une réunion de futurs colons. Ca permet de toucher du doigt le début du processus de colonisation.
belle immeuble israëlien - Petite salle - promoteur - clients potentiels ...

http://peacenow.org.il/site/en/peace.asp?pi=324&docid=2249

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