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marquetalia
C est mentionné sur l article au dessus.


Edité le 10-08-2020 à 20:53:24 par marquetalia


pzorba75
marquetalia a écrit :

Le dernier sous tutelle devenu indépendant en 1994 est il la Namibie ?

Quel rapport avec le sujet?
marquetalia
Le dernier sous tutelle devenu indépendant en 1994 est il la Namibie ?
Xuan
Exploitation politique de la catastrophe de Beyrouth: Tutelle internationale?


Par Leila Nicolas Rahbani
Mondialisation.ca, 07 août 2020
almayadeen.net


Un terrible désastre a donc frappé Beyrouth suite à l’explosion de son port. Une explosion ayant provoqué une catastrophe humaine et matérielle sans précédent en ce lieu et qui s’est étendue sur des kilomètres au sein de la ville.

Immédiatement, nombre d’analystes politiques et de médias libanais, arabes et étrangers se sont précipités pour exploiter ce désastre contre le Hezbollah, considérant qu’il s’agissait d’une frappe israélienne sur des dépôts d’armes lui appartenant, en dépit du fait qu’il ait nié stocker des missiles dans le port de Beyrouth, et en dépit du démenti israélien [à propos duquel nombre de Libanais dont M. Adnan Mansour, ex-ministre libanais des Affaires étrangères, pensent qu’il aurait fallu attendre les conclusions de l’enquête des Services libanais compétents avant d’écarter tout soupçon d’une attaque venant d’Israël ou d’ailleurs, contrairement à l’adoption quasi immédiate de la thèse de l’accident dû à d’incontestables négligences
  • , NdT].


    Or, les experts militaires objectifs sont unanimes pour dire que le transfert des armes vers le Hezbollah se fait principalement par voie terrestre via la Syrie, et qu’il est pratiquement impossible qu’il se fasse par voie maritime, en raison de la présence de la force navale de la FINUL [Force Intérimaire des Nations Unies au Liban], déployée depuis octobre 2006 tout le long des côtes libanaises, et dont les objectifs annoncés sur son site officiel sont : « aider la marine libanaise à surveiller ses eaux territoriales, à sécuriser les côtes libanaises et à empêcher des armes non autorisées ou des matériels connexes d’entrer au Liban par voie maritime ».

    Ce qui n’a donc pas empêché certains Libanais, politiciens et journalistes, d’exploiter cette catastrophe, certains médias allant jusqu’à réclamer une « tutelle internationale », laquelle se chargerait de désarmer les Libanais, délimiterait les frontières et imposerait son autorité sur le Liban !

    Ici, nous nous devons de réfuter cette étrange réclamation en termes de Droit international.

    Premièrement : Le « régime international de tutelle » a été établi en 1945 par l’Organisation des Nations Unies, conformément au chapitre XII de sa Charte, pour la surveillance des territoires placés sous tutelle en vertu d’accords particuliers conclus avec les États chargés de les administrer. Il a définitivement disparu en 1994, année au cours de laquelle le dernier de tous les territoires sous une telle tutelle est devenu, à son tour, un État indépendant.

    Pour information, la « tutelle internationale » est un type de colonialisme que les États coloniaux ont tenté de poursuivre de manière masquée après la Deuxième Guerre mondiale pour exploiter les peuples pauvres et s’approprier leurs ressources. Par conséquent, ceux qui réclament une tutelle internationale veulent-ils nous transformer en « colonie internationale » et nous ramener au régime du mandat [celui de la défunte Société des Nations ; NdT] ?

    Deuxièmement : La « tutelle internationale » tombe du simple fait qu’un État rejoigne l’Organisation des Nations Unies, parce que son principe contredit un autre principe essentiel et fondamental de ces mêmes Nations Unies : celui de l’« égalité souveraine » comme l’affirme l’article 78 de la Charte.

    Troisièmement : Le principe de la tutelle internationale tombe devant le principe du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », lequel est considéré comme l’un des principes catégoriques du droit international. Par conséquent, en dehors du fait que la réclamation d’une tutelle internationale est fondamentalement illégale, comme nous venons de le démontrer, le droit des Libanais de décider de leur avenir ne peut pas tomber devant les réclamations de politiciens ou de journalistes, qu’ils soient locaux ou étrangers.

    Par ailleurs, en admettant qu’une telle tutelle soit encore possible, les réalités sur le terrain, la politique et les pratiques étatiques font que son imposition nécessite une résolution du Conseil de sécurité. Et la question devient : comment obtenir un tel consensus aujourd’hui ?

    De plus, réclamer une tutelle internationale pour désarmer le Hezbollah dénote une grave superficialité, car aucun pays ne sera prêt à engager ses soldats au Liban pour ce faire, notamment depuis qu’Israël en a été incapable en 2006 [en dépit de la guerre de 33 jours de bombardements non-stop sur Beyrouth, NdT].

    Dr Leila Nicolas

    Le 5 août 2020

    Source : Al-Mayadeenhttps://www.almayadeen.net//articles/article/1414322/
    Traduction de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca
  • Vidéo : M. Adnan Mansour sur NbN TV (à 23’05’’)
  • Xuan
    Le Huffington Post s'étale longuement sur la "révolution" libanaise

    Liban: À Beyrouth, le ministère des Affaires étrangères transformé en "quartier général de la révolution"

    On lit au détour d'un paragraphe : "Dans la foule, des slogans fusent contre le Hezbollah pro-iranien, une force politique majeure au Liban, que certains rendent responsable de l’explosion bien qu’il s’en défende: “Hezbollah, terroriste!”


    Edité le 08-08-2020 à 23:33:42 par Xuan


    Xuan
    Dans le registre de l'exploitation politique, évidemment les déclarations de Macron, visant non pas la corruption de ses propres amis mais le Hezbollah.

    Exploitation politique de la catastrophe de Beyrouth: Tutelle internationale?


    Par Leila Nicolas Rahbani
    Mondialisation.ca, 07 août 2020
    almayadeen.net
    https://www.mondialisation.ca/exploitation-politique-de-la-catastrophe-de-beyrouth-tutelle-internationale/5648120

    Un terrible désastre a donc frappé Beyrouth suite à l’explosion de son port. Une explosion ayant provoqué une catastrophe humaine et matérielle sans précédent en ce lieu et qui s’est étendue sur des kilomètres au sein de la ville.

    Immédiatement, nombre d’analystes politiques et de médias libanais, arabes et étrangers se sont précipités pour exploiter ce désastre contre le Hezbollah, considérant qu’il s’agissait d’une frappe israélienne sur des dépôts d’armes lui appartenant, en dépit du fait qu’il ait nié stocker des missiles dans le port de Beyrouth, et en dépit du démenti israélien [à propos duquel nombre de Libanais dont M. Adnan Mansour, ex-ministre libanais des Affaires étrangères, pensent qu’il aurait fallu attendre les conclusions de l’enquête des Services libanais compétents avant d’écarter tout soupçon d’une attaque venant d’Israël ou d’ailleurs, contrairement à l’adoption quasi immédiate de la thèse de l’accident dû à d’incontestables négligences
  • , NdT].

    Or, les experts militaires objectifs sont unanimes pour dire que le transfert des armes vers le Hezbollah se fait principalement par voie terrestre via la Syrie, et qu’il est pratiquement impossible qu’il se fasse par voie maritime, en raison de la présence de la force navale de la FINUL [Force Intérimaire des Nations Unies au Liban], déployée depuis octobre 2006 tout le long des côtes libanaises, et dont les objectifs annoncés sur son site officiel sont : « aider la marine libanaise à surveiller ses eaux territoriales, à sécuriser les côtes libanaises et à empêcher des armes non autorisées ou des matériels connexes d’entrer au Liban par voie maritime ».

    Ce qui n’a donc pas empêché certains Libanais, politiciens et journalistes, d’exploiter cette catastrophe, certains médias allant jusqu’à réclamer une « tutelle internationale », laquelle se chargerait de désarmer les Libanais, délimiterait les frontières et imposerait son autorité sur le Liban !

    Ici, nous nous devons de réfuter cette étrange réclamation en termes de Droit international.

    Premièrement : Le « régime international de tutelle » a été établi en 1945 par l’Organisation des Nations Unies, conformément au chapitre XII de sa Charte, pour la surveillance des territoires placés sous tutelle en vertu d’accords particuliers conclus avec les États chargés de les administrer. Il a définitivement disparu en 1994, année au cours de laquelle le dernier de tous les territoires sous une telle tutelle est devenu, à son tour, un État indépendant.

    Pour information, la « tutelle internationale » est un type de colonialisme que les États coloniaux ont tenté de poursuivre de manière masquée après la Deuxième Guerre mondiale pour exploiter les peuples pauvres et s’approprier leurs ressources. Par conséquent, ceux qui réclament une tutelle internationale veulent-ils nous transformer en « colonie internationale » et nous ramener au régime du mandat [celui de la défunte Société des Nations ; NdT] ?

    Deuxièmement : La « tutelle internationale » tombe du simple fait qu’un État rejoigne l’Organisation des Nations Unies, parce que son principe contredit un autre principe essentiel et fondamental de ces mêmes Nations Unies : celui de l’« égalité souveraine » comme l’affirme l’article 78 de la Charte.

    Troisièmement : Le principe de la tutelle internationale tombe devant le principe du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », lequel est considéré comme l’un des principes catégoriques du droit international. Par conséquent, en dehors du fait que la réclamation d’une tutelle internationale est fondamentalement illégale, comme nous venons de le démontrer, le droit des Libanais de décider de leur avenir ne peut pas tomber devant les réclamations de politiciens ou de journalistes, qu’ils soient locaux ou étrangers.

    Par ailleurs, en admettant qu’une telle tutelle soit encore possible, les réalités sur le terrain, la politique et les pratiques étatiques font que son imposition nécessite une résolution du Conseil de sécurité. Et la question devient : comment obtenir un tel consensus aujourd’hui ?

    De plus, réclamer une tutelle internationale pour désarmer le Hezbollah dénote une grave superficialité, car aucun pays ne sera prêt à engager ses soldats au Liban pour ce faire, notamment depuis qu’Israël en a été incapable en 2006 [en dépit de la guerre de 33 jours de bombardements non-stop sur Beyrouth, NdT].

    Dr Leila Nicolas

    Le 5 août 2020

    Source : Al-Mayadeen https://www.almayadeen.net//articles/article/1414322/
    Traduction de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca
  • Vidéo : M. Adnan Mansour sur NbN TV (à 23’05’’)
    https://www.youtube.com/watch?v=ashd4AS_BsE
    Dr Leila Nicolas : Professeur de Relations internationales à l’Université libanaise
    La source originale de cet article est almayadeen.net
    Copyright © Leila Nicolas Rahbani, almayadeen.net, 2020


    Edité le 08-08-2020 à 23:25:27 par Xuan


  • Xuan
    L'article ne répond pas à la question posée dans le fil, mais il dresse les causes de l'accident.
    Par contre il est nécessaire de connaître la situation libanaise pour comprendre l'intervention de Macron, en lien d'ailleurs avec les USA.



    Explosion à Beyrouth : qui est responsable ?

    PAR ADMIN · 7 AOÛT 2020

    http://www.entelekheia.fr/2020/08/07/explosion-a-beyrouth-qui-est-responsable/
    Par Elijah J. Magnier
    Paru sur American Herald Tribune sous le titre The Beirut Explosion: Who Is Responsible?

    Le mardi 4 août, une explosion dans le port libanais, au cœur de la capitale Beyrouth, a causé des pertes humaines et des destructions matérielles dévastatrices. Plus de 140 personnes sont mortes sur le coup, 80 sont toujours portées disparues sous les décombres et plus de 5000 ont été blessées. Plus de 300 000 maisons ont été détruites et beaucoup d’autres ont été endommagées. 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium (l’équivalent de 1 000 tonnes de TNT) ont pris feu et ont provoqué la plus grande explosion depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. De nombreuses théories, accusant Israël, le Hezbollah ou encore la CIA, circulent comme un feu de broussailles dans la capitale libanaise. Où est la vérité ? A qui profite le crime?

    Le Rhosus, un navire battant pavillon moldave, naviguait de la Géorgie au Mozambique, transportant (entre autres marchandises) 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium destinées à la Fabrica de Explosives, au Mozambique. Cette cargaison avait été payée par le Banco Internacional De Mocambique. Elle s’est arrêtée à Beyrouth le 20/11/2013 pour décharger des machines agricoles et devait prendre une cargaison au Liban pour la Jordanie, avant de continuer sa route vers le Mozambique. Une inspection a conclu que le navire était inapte à naviguer et les autorités locales libanaises ont effectivement consigné le Rhosus à quai. Les autorités portuaires libanaises ont déchargé la cargaison dans l’entrepôt portuaire n°12 et l’ont ensuite confisquée en raison de factures impayées par l’armateur.

    Le nitrate d’ammonium a de nombreuses propriétés, notamment en tant que composant de mélanges explosifs (Mellor, 1922 ; Elvers 1989, Suslick 1992). Le nitrate d’ammonium pur est très stable et doit répondre à des exigences de qualité précises pour être utilisé dans la production d’explosifs industriels. Selon l’Association européenne des fabricants d’engrais, le nitrate d’ammonium est particulièrement difficile à faire détoner et a en effet besoin d’une impulsion importante pour que cela se produise. Mais il doit être stocké dans une zone de stockage sèche, bien ventilée et scellée. En outre, toute installation électrique dans la zone de stockage doit être résistante aux émanations de gaz ammoniac.

    Pendant plus de six ans, les 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium sont restées dans l’entrepôt libanais sans qu’il soit prévu de les déplacer ou de les revendre. De plus, la zone de stockage choisie était soumise aux changements de température des saisons libanaises, qui comprennent une chaleur étouffante en été. L’aire de stockage était une construction métallique sans ventilation adéquate.

    L’année dernière, le capitaine Naddaf, qui travaille au port sous l’égide du Service national de sécurité, a appelé son supérieur pour l’informer de la présence d’une « cargaison dangereuse dans l’entrepôt no. 12.” Son supérieur, le général A., a demandé au jeune officier de lui fournir un rapport écrit et de prendre des photos de l’entrepôt et de son contenu. La construction de l’entrepôt présentait une brèche suffisamment grande pour permettre le passage d’un homme, ce qui pouvait en faciliter l’entrée ou même des vols.

    Comment le port libanais est-il organisé ? Il est contrôlé par une sorte de mafia locale composée d’officiers de haut rang, de directeurs de douanes, d’administrateurs et de responsables de la sécurité. Chaque responsable est nommé par un dirigeant politique qui offre à ses hommes immunité et protection. Le port produit d’immenses quantités d’argent et les pots-de-vin sont le pain quotidien de tous ceux qui dirigent ce « show ». Étant donnée cette corruption, il est clair que l’expertise scientifique sur ce qui arrive au nitrate d’ammonium stocké et les conditions dans lesquelles 2 750 tonnes du produit sont stockées ne comptent pas pour grand-chose. En fait, de nombreux officiers de ce port n’ont aucune compétence pour les tâches qu’ils accomplissent et sont nommés, comme nous l’avons vu, par favoritisme et par le biais de relations politiques. C’est effectivement le cas du directeur des douanes et des renseignements de l’armée, le général S., responsable des mouvements et du contenu du port. Donc, compte tenu de tout cela, lorsqu’un problème ou une catastrophe se produit comme ce fut le cas mardi, il sera évidemment très difficile de trouver les véritables responsables. Alors, comment les conditions de cette explosion de nitrate d’ammonium se sont-elles présentées ?

    Le 4 août, à 15 heures (heure locale), un soudeur a été chargé de boucher les trous de l’entrepôt afin d’empêcher un éventuel vol du contenu. Le soudeur n’a pas été informé du contenu dangereux de l’entrepôt, et on ne lui a pas demandé non plus de prendre les précautions nécessaires pour éviter la propagation de particules métalliques chauffées à blanc, qui peuvent déclencher un incendie. Il travaillait à une distance ne dépassant pas quelques centimètres des sacs de nitrate d’ammonium qui gisaient sur le sol, d’où fuyait une substance claire. Une fois le travail terminé, entre 16h30 et 17h00, de la fumée a été vue en provenance de l’entrepôt.

    Les pompiers ont été appelés pour faire face à un éventuel incendie. À 18h08, la première explosion a été entendue, suivie de la seconde plus d’une minute plus tard. Après la première explosion, un incendie s’est déclaré à l’intérieur de l’entrepôt. Le feu a généré plus de chaleur, suffisamment pour que tout le stock de nitrate d’ammonium explose et crée un vide (pression négative). La pression de l’explosion a fait de nombreuses victimes et causé une destruction dévastatrice dans la ville.

    Qui a appelé le soudeur et alloué le budget pour son travail ? A-t-il été informé du danger de la soudure à côté de nitrate d’ammonium ? Pourquoi les 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium ont-elles été laissées pendant plus de six ans en stockage non réglementé sans aucune raison valable ?

    Une question doit être posée : « à qui profite l’explosion ? » La zone touchée appartient principalement à des personnes qui ne sont généralement pas des amis du Hezbollah. Par conséquent, il n’aurait pas été dans l’intérêt d’Israël ou des États-Unis de bombarder et de causer autant de dommages aux propriétés et entreprises de parties alliées. Détruire cette partie de Beyrouth pour imposer un « nouveau Moyen-Orient » ou un « nouveau Liban » n’a pas non plus de sens, car la population anti-Hezbollah est actuellement plus faible que jamais et n’est pas en mesure d’affronter le Hezbollah. La France et les États-Unis ne sont pas mieux placés pour influencer la population.

    Les spéculations sur le stockage d’armes par le Hezbollah dans l’entrepôt 12 sont ridicules et sans fondement – car l’endroit était sous la surveillance constante de caméras contrôlées par les forces de sécurité elles-mêmes. Le Hezbollah ne stockerait certainement pas d’armes dans une zone à la fois hostile et hors de son contrôle.

    Le Hezbollah, en fait, attend actuellement que le Tribunal spécial pour l’assassinat de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri annonce son verdict. C’est ainsi que les États-Unis, pour plaire à Israël, tentent de réduire l’influence du Hezbollah au Liban, mais en vain. En effet, les États-Unis et Israël ont tout tenté en Syrie, en Irak et au Liban, mais ont échoué dans leurs tentatives. Les États-Unis imposent des sanctions sévères à la Syrie et au Liban (empêchant les pays du Golfe et les pays européens d’aider à résoudre la grave crise financière libanaise), mais cela ne change rien au résultat : le Hezbollah ne capitule pas.

    Les nombreuses « théories du complot » ne correspondent pas aux faits de cet accident. L’ignorance, l’incompétence, le favoritisme et la bureaucratie sont les raisons de la perte de tant de vies et de la destruction de Beyrouth, une capitale où les gens n’ont pas appris à se serrer les coudes. Il s’agit d’une immense tragédie nationale. Les Libanais détiennent des biens dans de nombreux pays étrangers, d’est en ouest. Cela exprime bien leur manque de sentiment d’appartenance – parce que c’est un pays où les politiciens élus ont amassé et volé toutes les richesses du pays, où ils accumulent le pouvoir et où ils le transmettent à leurs fils.

    Traduction Entelekheia
     
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