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Xuan
Le chef de la clinique de Douma nie la réalité d’une attaque au gaz


18 Avr 2018 ROBERT FISK



Photo: Robert Fisk dans l’un des tunnels de Douma

Alors qu’on attend toujours les preuves d’Emmanuel Macron et que l’Otan déverse sa propagande, le grand reporter Robert Fisk a pu se rendre à Douma, théâtre d’une supposée attaque chimique qui a mis le feu aux poudres ce week-end. Le journaliste a notamment pu s’entretenir avec le chef de la clinique où la vidéo des victimes de l’attaque chimique a été tournée. Le médecin est formel: l’hypoxie, oui; les armes chimiques, non! (IGA)

C’est l’histoire d’une ville appelée Douma, un lieu ravagé et puant d’immeubles détruits – et d’une clinique souterraine dont les images de souffrance ont permis à trois des nations les plus puissantes du monde occidental de bombarder la Syrie la semaine dernière. Il y a même un docteur sympa en blouse verte qui, quand je l’accoste dans la même clinique, me dit gaiement que la vidéo “gaz” qui a horrifié le monde – malgré tous les sceptiques – est parfaitement authentique.

Les histoires de guerre, cependant, ont l’habitude de devenir plus sombres. Le même médecin syrien âgé de 58 ans ajoute une chose profondément surprenante : les victimes, dit-il, n’ont pas été exposés au gaz, mais à un manque d’oxygène dans les tunnels et les sous-sols où ils étaient réfugiés, de gros bombardements ayant provoqué une tempête de poussière.

Puisque le Dr Assim Rahaibanim m’annonce cette conclusion extraordinaire, il vaut la peine de faire remarquer que de son propre aveu, il ne fut pas lui-même un témoin direct de la scène et, comme il parle bien anglais, il qualifie deux fois de « terroristes » – le mot du régime pour ses ennemis, et terme utilisé par beaucoup de gens en Syrie – les combattants djihadistes de Jaish el-Islam [l’Armée de l’Islam] à Douma. Ai-je bien entendu ? Quelle version des événements devons-nous croire ?

Par malchance aussi, les médecins qui étaient de service ce soir-là, le 7 avril, étaient tous à Damas pour témoigner dans l’enquête sur les armes chimiques qui tentera de donner une réponse définitive à cette question dans les semaines à venir.

La France, quant à elle, a déclaré avoir des « preuves » d’utilisation d’armes chimiques, et les médias américains ont cité des sources affirmant que des analyses d’urine et de sang le démontraient également. L’OMS a déclaré que ses partenaires sur le terrain traitaient 500 patients « présentant des signes et des symptômes compatibles avec l’exposition à des produits chimiques toxiques » .

Des personnes mortes par hypoxie (perte d’oxygène) et non victimes de gaz chimique

En même temps, les inspecteurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) sont actuellement empêchés de venir eux-mêmes sur le site de la prétendue attaque gazière, ostensiblement parce qu’ils n’ont pas les bons permis de l’ONU.

Avant d’aller plus loin, les lecteurs doivent savoir que ce n’est pas la seule histoire qui court à Douma. Il y a beaucoup de gens à qui j’ai parlé au milieu des ruines de la ville qui ont dit qu’ils n’avaient « jamais cru » aux histoires sur le gaz – généralement racontées, selon eux, par les groupes islamistes armés. Ces djihadistes survécurent au déluge des bombardements en vivant dans les maisons des autres et dans de vastes et larges tunnels creusés à même la roche par des prisonniers avec des pioches à trois niveaux sous la ville. J’ai parcouru trois d’entre eux hier, de vastes couloirs de roche qui contenaient encore des rockets russes – oui, russes – et des voitures incendiées.

Donc, l’histoire de Douma n’est pas seulement une histoire de gaz – ou d’absence de gaz, selon le cas. Il s’agit de milliers de personnes qui n’ont pas opté pour l’évacuation de Douma dans des bus emmenant la semaine dernière, les hommes armés avec lesquels ils ont dû vivre comme des troglodytes pendant des mois pour survivre. J’ai traversé cette ville assez librement hier sans soldat, policier ou gardien collés à mes pas, juste deux amis syriens, une caméra et un carnet de notes. Il m’arrivait parfois de grimper sur des remparts de six mètres de haut, montant ou descendant, sur des parois presque à pic. Heureux de voir des étrangers parmi eux, plus heureux encore que le siège soit enfin terminé, ils sourient, du moins ceux dont on peut voir les visages, bien sûr, parce qu’un nombre surprenant de femmes de Douma portent un hijab noir intégral.

J’ai d’abord été conduit à Douma dans le cadre d’un convoi de journalistes sous escorte. Mais lorsqu’un général ennuyeux annonça devant un HLM détruit qu’il n’avait « aucune information » – l’excuse favorite de la bureaucratie arabe – je me suis simplement éloigné. Plusieurs autres journalistes, principalement syriens, ont fait pareil. De même qu’un groupe de journalistes russes – tous en tenue militaire.

Le Dr Rahaibani se trouvait à quelques pas d’ici. Passé la porte de sa clinique souterraine – “Point 200”, comme on l’appelle, dans la géologie bizarre de cette ville en partie souterraine – je descendis par un couloir là où il me montra son humble hôpital et les quelques lits où une petite fille pleurait tandis que les infirmières soignaient une coupure au-dessus de son œil.

« J’étais avec ma famille dans le sous-sol de ma maison à trois cents mètres d’ici cette nuit-là, mais tous les médecins savent ce qui s’est passé. Il y avait beaucoup de bombardements nocturnes [par les forces gouvernementales] et les avions passaient toujours au-dessus de Douma la nuit durant – mais cette nuit-là, il y avait du vent et d’énormes nuages ​​de poussière ont commencé à entrer dans les sous-sols et les caves. Les gens ont commencé à arriver ici souffrant d’hypoxie, de manque d’oxygène. Puis quelqu’un à la porte, un “Casque blanc”, a crié : « Gaz ! » La panique a commencé. Les gens ont commencé à s’asperger d’eau. Oui, la vidéo a été filmée ici, c’est vrai, mais ce que vous voyez, ce sont des gens souffrant d’hypoxie – pas d’intoxication au gaz. »

Bizarrement, après avoir bavardé avec plus de vingt personnes, je n’ai pas pu en trouver une qui citait Douma comme cause des attaques aériennes occidentales. Deux m’ont dit qu’ils ne voyaient pas le rapport.

Mais c’était un monde étrange dans lequel je suis entré. Deux hommes, Hussam et Nazir Abu Aishe, ont dit qu’ils ignoraient combien de personnes avaient été tuées à Douma, bien que le dernier ait admis avoir un cousin « exécuté par Jaish el-Islam » pour avoir été « un proche du régime ». Ils ont haussé les épaules quand je les ai interrogé sur les 43 personnes qui seraient mortes lors l’infâme attaque de Douma.

Les Casques blancs partis avec les combattants de Jaish el-Islam

Les Casques blancs – les premiers intervenants médicaux déjà légendaires en Occident, mais avec quelques zones d’ombre dans leur histoire – ont joué un rôle bien connu pendant les batailles. Ils sont en partie financés par le Foreign Office et la plupart de leurs bureaux locaux sont occupés par des hommes de Douma. J’ai trouvé leurs bureaux détruits non loin de la clinique du Dr Rahaibani. Un masque à gaz avec un verre de vision brisé avait été laissé à l’extérieur d’un conteneur de nourriture et une pile d’uniformes de camouflage militaire sales se trouvait à l’intérieur d’une pièce. Dissimulé, me suis-je demandé ? J’en doute. L’endroit était rempli de capsules, de matériel médical cassé et de dossiers, de literie et de matelas.

Bien sûr, nous devrions écouter leur version de l’histoire, mais cela n’arrivera pas ici : une femme nous a dit que tous les membres des Casques blancs de Douma avaient abandonné leur quartier général principal une fois le cessez-le-feu final conclu et choisi de prendre les bus affrétés par le gouvernement et protégés par la Russie jusqu’à province rebelle d’Idlib avec les groupes armés.

Il y avait des boutiques de nourriture ouvertes, une patrouille de policiers militaires russes – une option supplémentaire pour chaque cessez-le-feu syrien – et personne qui n’ait pris d’assaut la prison islamiste interdite près de la place des Martyrs où des victimes étaient censées avoir été décapitées dans les sous-sols. L’effectif de la police civile syrienne du ministère de l’Intérieur – qui porte étrangement des vêtements militaires – est surveillé par les Russes qui peuvent eux-mêmes être surveillés ou non par les civils. Là encore, mes questions très sérieuses sur l’attaque au gaz ont été reçues avec une perplexité qui semblait non feinte.

La vérité des habitants de Douma

Comment des réfugiés de Douma arrivés dans des camps en Turquie pouvaient-ils décrire une attaque au gaz que personne aujourd’hui à Douma ne semblait se rappeler ? Il m’est apparu, après avoir marché pendant plus d’un kilomètre et demi dans ces tunnels pour misérables prisonniers, que les citoyens de Douma avaient vécu si isolés les uns des autres pendant si longtemps que les « informations » telles que nous les envisageons ne signifiaient rien pour eux. La Syrie n’a rien d’une démocratie jeffersonienne – comme je le dis cyniquement à mes collègues arabes. C’est effectivement une dictature impitoyable. Mais elle ne peut pas empêcher ces gens, heureux de voir des étrangers parmi eux, de réagir en livrant leur vérité. Or qu’est-ce qu’ils me disaient ?

Ils ont parlé des islamistes sous le joug desquels ils avaient vécu. Ils ont parlé de la façon dont les groupes armés avaient volé des maisons civiles pour échapper au gouvernement syrien et aux bombardements russes. Ceux de Jaish el-Islam avaient brûlé leurs bureaux avant leur départ, mais les bâtiments massifs à l’intérieur des zones de sécurité qu’ils avaient créées avaient presque tous été détruits par des frappes aériennes. Un colonel syrien que j’ai rencontré derrière l’un de ces bâtiments m’a demandé si je voulais voir à quel point les tunnels étaient profonds. Je me suis arrêté au bout d’un kilomètre de marche quand il m’a fait remarquer de façon énigmatique que « ce tunnel pourrait bien mener jusqu’en Grande-Bretagne » . Ah oui, je me souvenais de Mme May, dont les frappes aériennes avaient été si intimement liées à ce lieu de tunnels et de poussière. Et de gaz ?



Source originale: The Independent

Source en français: Le blog du Yéti
Xuan
Le site voltairenet de Thierry Meyssan signale
:
Le Royaume-Uni tente trois attaques chimiques sous faux drapeau dans la Ghouta


20 MARS 2018

Le 17 mars 2018, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a dénoncé la présence de forces spéciales états-uniennes, britanniques et françaises en Syrie ; une réalité que dénient Londres et Paris. « Cette présence signifie le fait qu’il ne s’agit plus d’une guerre par procuration mais d’une intervention directe dans la guerre » , a-t-il insisté.

M. Lavrov adressait ainsi une mise en garde à Washington, Londres et Paris, au cas où ils bombarderaient Damas. Des documents saisis par les services secrets syriens et russes attestent d’un plan d’attaque de la capitale comparable à celui contre Bagdad en 2003 et incluant l’assassinat du président el-Assad. Des navires alliés se sont placés en position d’effectuer cette attaque depuis la Méditerranée.

Les armées syrienne et russe ont prévenu, le 19 mars 2018, une nouvelle attaque chimique sous faux drapeau instiguée par le Royaume-Uni dans la Ghouta orientale. Elles avaient déjà saisi deux laboratoires chimiques les 12 et 13 mars. Lors d’une réunion du Commandement des forces armées russes, le 20 mars, le ministre russe de la Défense, le général Sergueï Choïgou, a évoqué trois tentatives de faire usages de ces armes au cours de la semaine dans la Ghouta orientale. Il n’a pas explicitement désigné Londres comme le commanditaire des ces tentatives d’attentat, mais la formulation de ses propos ne laissaient aucun doute possible à ses interlocuteurs.
« Nous espérons que dans la situation actuelle nos partenaires occidentaux soient guidés par le bon sens dans leurs décisions, cessent de flirter avec les terroristes et rejoignent les initiatives pacifiques russes en Syrie » , a-t-il poursuivi.

En cinq jours, plus de 79 000 civils, prisonniers des groupes armés dans la Ghouta, sont parvenus à trouver refuge auprès de la République arabe syrienne grâce aux couloirs humanitaires de Muhayam al-Wafedin et d’Hamouriyah.
Xuan
Complaisance entre russes et américains ça m'étonnerait. Les russes attendent plutôt une demande de la Syrie avant d'attaquer directement les forces US. D'autre part je crois qu'ils préféreraient une solution négociée avec la Turquie.
Quant à la Syrie il me semble que sa priorité est d'en finir avec le terrorisme et que ses forces ne lui permettent pas de s'en prendre à tous à la fois.
pzorba75
L'armée syrienne n'a donc pas de missiles terre-air capables de descendre des hélicoptères américains sur ce théâtre de combats. Ou s'agit d'opérations de complaisance négociées entre russes, américains sur le dos des syriens. Un peu comme à Afrin où les militaires turcs hissent le drapeau de leur pays, sans réaction de l'allié russe.
Xuan
Sana signale :

Des hélicoptères appartenant à la ‘’Coalition internationale’’ transportent des chefs de ‘’Daech’’ du sud-est de Hassaké


19/03/2018



Hassaké / Dans le cadre de leur soutien au terrorisme, les États-Unis ont continué à protéger les réseaux terroristes et leurs chefs dans la région est, où des hélicoptères appartenant à la soi-disant “Coalition internationale” avaient effectué à l’aube une opération de débarquement et évacué un certain nombre de terroristes du sud-est de Qamechli.

Des sources civiles ont déclaré au correspondant de SANA à Hassaké que 3 hélicoptères appartenant à la “Coalition internationale” avaient effectué une opération de débarquement sur la zone située entre les deux villages de Jissi et Calo au sud de Tell Hamis dans la banlieue sud-est de Qamechli.

Les sources ont révélé que des militaires avaient évacué 4 personnes qui étaient dans une maison appartenant à des chefs, de nationalité irakienne, du réseau terroriste “Daech”.

D.H./ L.A.

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Sputnik reprend cette information en rappelant que "Le 26 février, deux hélicoptères avaient déjà transporté plusieurs terroristes de Daech* vers une localité située à une vingtaine de kilomètres au sud de Hassaké que les forces américaines utilisent comme centre d'entraînement de groupes terroristes, toujours selon la même source."

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le 21 février Sputnik rapportait une opération identique :

À Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, les habitants locaux affirment avoir vu des hélicoptères américains se poser dans l’enceinte d’une prison pour évacuer des détenus de Daech. Ils chercheraient à y installer une base. C’est ce qu’a appris une source à Sputnik.

Une source a confié à Sputnik sous le couvert d'anonymat qu'à Hassaké «des habitants ont vu depuis les toits de leurs maisons que des hélicoptères américains s'étaient posés dans l'enceinte d'une prison locale contrôlée par les Kurdes pour évacuer des djihadistes de Daech qui y étaient détenus» .

D'autres sources informent que les Américains transfèreraient des munitions dans la prison afin d'y créer une base.

vidéo

Précédemment, des médias irakiens avaient communiqué que des hélicoptères américains avaient transféré des membres de Daech depuis la prison d'Hassaké vers leur base d'Abou-Hajar, dans l'est de la Syrie. Selon les sources locales, la prison d'Hassaké abriterait environ 100 terroristes, des étrangers pour la plupart. Des experts syriens estiment qu'il s'agit de combattants de Daech transférés par les Américains de Deir ez-Zor.
La prison d'Hassaké est bien fortifiée. Elle est située sur la rive de la Khabour, sur une colline entre les quartiers d'al-Lelilayah et de Guiran.

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Egalement en décembre :

Les États-Unis poursuivraient l’évacuation des chefs du réseau terroriste Daech des zones, où l’armée arabe syrienne continue son offensive, selon l’agence SANA.
Des hélicoptères américains ont évacué les leaders du réseau terroriste Daech de la province de Deir ez-Zor, a annoncé l'agence SANA citant des sources.
«Plusieurs hélicoptères américains ont auparavant atterri à proximité du barrage de Bassel, au sud de Hassaké, transportant à bord 47 chefs de Daech qui ont pris la fuite en raison des frappes de l'armée arabe syrienne» , selon les mêmes sources.
Cette évacuation, qui aurait eu lieu dans la nuit du 27 au 28 décembre, ne serait pas la première évacuation de chefs de Daech, qui iraient rejoindre les Forces démocratiques syriennes (SDF) soutenues par les États-Unis.
En août dernier, l'armée de l'air américaine a évacué de Deir ez-Zor vers le Nord de la Syrie plus de 20 chefs de guerre de Daech et des membres de leur entourage, avait indiqué à Sputnik une source diplomatique militaire. Une information démentie par un porte-parole de la coalition menée par Washington.


Edité le 19-03-2018 à 20:09:29 par Xuan


Xuan
évacuation de la Ghouta :

vidéo
Xuan
Arrivée d’un convoi d’aides aux civils assiégés par les terroristes à Ghouta est


15/03/2018
http://sana.sy/fr/?p=113886




Banlieue de Damas / Sous la supervision du Croissant-Rouge arabe syrien, un convoi d’aides humanitaires est arrivé aujourd’hui aux civils assiégés par les terroristes du “Front Nosra” et les groupes qui leur sont affiliés à Ghouta est dans la banlieue de Damas.

Le correspondant de SANA au camp de Wafidine a indiqué que le convoi est composé de 25 camions qui portent à bord 340 tonnes de denrées.

R.F. / L.A.
Xuan
Jaafari : Le gouvernement syrien poursuit l’évacuation des civils de Ghouta


http://sana.sy/fr/?p=113982

New York / L’ambassadeur permanent de la Syrie à l’ONU, Bachar Jaafari, a affirmé que le gouvernement syrien est le plus qui s’attache à la vie de ses citoyens et continue à prendre toutes les mesures pour les protéger, c’est pourquoi il a ouvert deux corridors sécurisés pour évacuer les civils de Ghouta.

Lors d’une séance tenue par le Conseil de sécurité sur la situation en Syrie, Jaafari a fait savoir que les réseaux terroristes prennent jusqu’à présent les civils comme des boucliers humains à Ghouta.

Et Jaafari de poursuivre : « Plus de 40,000 civils ont été évacués de Ghouta par le biais du corridor de Hamouria et le gouvernement syrien leur a octroyé toutes les facilités humanitaires ».
« Le scandale le plus grave c’est que les Agences de l’ONU opérant à Damas ont demandé d’évacuer 76 personnes des groupes des Casques blancs et ne se sont intéressées à la vie des milliers de civils » , a-t-il dit.

Jaafari a fait noter que le régime turc avait commis dans son agression contre Ifrine les plus abominables massacres contre sa population et en avait déplacé des milliers de personnes.
« Le Conseil de sécurité doit appeler certains terroristes étrangers qui ont regagné leurs pays à une séance publique en vue d’expliquer l’implication de leurs pays dans leur enrôlement, armement et entraînement pour perpétrer des massacres contre le peuple syrien » , a fait savoir Jaafari.

Jaafari a dit que le gouvernement insiste sur sa position constante représentée dans le règlement de la crise en Syrie par les voies politiques qui se basent sur le dialogue inter-syrien sous une direction syrienne, loin de toute intervention étrangère et sans conditions préalables.
Xuan
Damas : La Syrie a démasqué pendant les derniers jours les mensonges des terroristes à Ghouta est


http://sana.sy/fr/?p=113991

Damas / Une source officielle du ministère des AE et des Expatriés a indiqué que la Syrie avait pu pendant les derniers jours démasquer le plus grand mensonge fait par les groupes terroristes armés à Ghouta est en évacuant des milliers de civils syriens pris par les terroristes comme des boucliers humains à Ghouta et en les transportant aux centres d’accueil temporaire sécurisé.

Dans une déclaration à SANA, la source a indiqué que des milliers de citoyens avaient été évacués en dépit de toutes les tentatives des groupes terroristes de leur interdire de le faire, ce qui démontre que tous les propos faits par certains pays au détriment des âmes des civils sont un mensonge et une hypocrisie qui avaient été mis à nu lorsque ces civils étaient sortis à pieds des zones des terroristes.

« La Syrie affirme qu’elle est prête à assurer tous les besoins de ses citoyens partout où ils se trouvent et réclame à l’ONU et à ses organisations de secours, si elles s’attachent à la vie des civils, à assumer leurs responsabilités et à envoyer des aides aux lieux actuels qui accueillent des milliers de civils dans la banlieue de Damas » , a-t-elle conclu.

A.Chatta
Xuan
Des armes de fabrication française auraient été découvertes dans la Ghouta orientale
© AFP 2018 Ammar SULEIMAN

12:48 12.03.2018(mis à jour 14:13 12.03.2018)
Un important entrepôt d'armes appartenant aux terroristes et contenant des armements de fabrication française aurait été découvert dans une région de la Ghouta orientale récemment libérée par les troupes gouvernementales syriennes, annonce ce lundi l'agence iranienne Fars.

SPUTNIK

Se référant à ses sources, l'agence iranienne Fars rapporte ce lundi qu'un important volume d'armes et de munitions, dont certaines de fabrication française, a été découvert par l'armée syrienne lors d'une opération de nettoyage lancée à Modira et Mesraba, dans la Ghouta orientale.

«Dimanche, l'armée de l'air syrienne a mené de nouveaux raids contre des bastions de terroristes dans la Ghouta orientale, détruisant un entrepôt d'armes du Front Al-Nosra* et ce avant le début de la trêve [humanitaire] quotidienne [instaurée] dans la région» , précise en outre l'agence.

L'aviation syrienne a bombardé des positions d'Al-Nosra* dans la ville de Jesrine et en a détruit plusieurs, est-il encore indiqué.

Dans le même temps, des troupes terrestres ont été engagées dans de nouveaux affrontements avec des terroristes dans le sud de la Ghouta orientale, cette banlieue est de la capitale syrienne, instaurant leur contrôle sur une série de localités.

* Le Front al-Nosra est une organisation terroriste interdite en Russie.
 
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