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Xuan
Sur dnews : Après la réélection de Bachar a-Assad

Après que le président syrien Bashar al-Assad (Bashar al-Assad) ait remporté la réélection aux élections, le président chinois Xi Jinping a envoyé un message de félicitations le 31 mai et l'Union européenne a déclaré qu'elle ne reconnaîtrait pas les résultats de l'élection.


L'agence de presse officielle chinoise Xinhua a annoncé le 1er juin que Xi Jinping avait envoyé un message à Bachar Assad le 31 mai pour féliciter le président syrien pour sa réélection. Il a évoqué l'amitié traditionnelle entre la Chine et la Syrie et attache une grande importance au développement de la Relations sino-syriennes. La Chine soutient fermement la Syrie dans la sauvegarde du pays. La souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale fourniront à la Syrie une assistance dans la mesure de ses capacités à lutter contre l'épidémie de COVID-19, à revitaliser l'économie et à améliorer les moyens de subsistance de la population.

Selon l'agence de presse russe par satellite, Bachar al-Assad a exprimé sa gratitude au peuple syrien après avoir remporté les élections le 28 mai et a déclaré qu'il entamerait une nouvelle phase de l'histoire syrienne. "Merci à tous les Syriens pour leur grand enthousiasme patriotique et leur participation active à cette expression de la volonté du peuple. Commençons à travailler demain pour faire de la Syrie ce qu'elle devrait être."
Auparavant, le président russe Vladimir Poutine et le président vénézuélien Nicolas Maduro ont également envoyé des messages de félicitations à Bashar Assad le 28 mai. Le Kremlin a annoncé que Poutine avait promis de continuer à apporter tout son soutien aux partenaires syriens dans la lutte contre le terrorisme et les forces extrémistes et dans la promotion du processus de réconciliation politique et de reconstruction post-conflit du pays.

Maduro a déclaré: "Félicitations au peuple syrien pour la démonstration d'élections démocratiques. La victoire incontestable du frère Président Bashar al-Assad est une victoire pour la paix et la souveraineté nationale."
Cependant, l'UE estime que l'élection présidentielle syrienne n'est pas une élection libre et juste, de sorte que l'UE ne reconnaîtra pas le résultat de cette élection. Le Haut Représentant de l'UE pour la politique étrangère et de sécurité, Josep Borrell, a déclaré: «Il ne s'agit pas d'élections libres et équitables. Cela n'aidera pas à résoudre les conflits, ni ne favorisera la normalisation des relations entre la communauté internationale et le régime syrien. Par conséquent, nous ne peut pas reconnaître le processus électoral. Nous exhortons le régime syrien à lancer un véritable processus politique. Nous ne reconnaissons pas cette élection. "

Le ministère russe des Affaires étrangères a répondu le 28 mai, déclarant qu'une série de remarques de pays occidentaux sur l'illégalité des élections syriennes constituaient une pression grossière sur Damas et une tentative d'ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie. La Russie continuera de soutenir l’indépendance souveraine et l’intégrité territoriale de la Syrie et contribuera à éliminer les conséquences du conflit.
pzorba75
La bourgeoisie américaine est divisée sur la méthode, pas sur les objectifs impérialistes qu'elle soutient sans faille et quelque soit le camp des élus ou du président.
Qui peut percevoir des changements d'objectifs de l'impérialisme depuis Kennedy, Nixon, Carter, Bush1, Clinton, Bush2 ou Obama-Trump?
Les ministres changent ou restent en place, les armées américaines mènent les guerres, les multinationales imposent leurs règles en s'adaptant aux circonstances, mais sans rupture dans la domination et le pillage impérialiste.
Plus grave à mon sens, reste l'alignement aux choix américains de toutes les classes dirigeantes françaises, excepte la pseudo indépendance sous De Gaulle; depuis, tous les dirigeants français ont obéi et obéissent à la baguette américaine, souvent dans la main des européistes de la Commission européenne ou du gouvernement allemand.
Sans forcément recevoir en retour les récompenses accordées aux bons élèves par des maîtres ingrats, signe de leu médiocrité s'il fallait en ajouter.
Hollande et Macron en sont de bons exemples.


Edité le 09-01-2019 à 06:06:20 par pzorba75


Xuan
Un idiot utile, ça ne change pas grand-chose depuis Hollande. Par contre les hésitations de Trump reflètent la profonde division de la bourgeoisie US.

Inversement en France les partis d'opposition font un jeu à somme nulle de sorte que la secte pilotée par trois pieds nickelés peut s'imposer, piétiner les reliquats du parlementarisme et dicter la loi du grand capital sans fard.
pzorba75
En résumé, Macron s'agite verbalement et Trump n'en fait qu'à sa tête dans l'intérêt des américains et de leurs multinationales, et Macron compte pour du beurre.
C'est son rôle depuis qu'il est au pouvoir.
Xuan
Entente des impérialistes franco-US pour rester en Syrie.
Ce que Libération appelle un "brouillard" n'est rien d'autre que les contradictions qui traversent le camp impérialiste.

A noter la façon dont boursorama reprend sans sourciller la propagande US qui s'attribue la victoire sur Daech.

Mais aussi réaction de Patrick le Hyaric pour qui l'indépendance de la Syrie est une paille : "L'année commence aussi avec la décision inique de M. Trump de livrer les combattantes et combattants kurdes au dictateur Erdogan, renforçant du même coup les positions de Daech et du terrorisme international. Les conséquences peuvent être dramatiques pour les Kurdes mais aussi pour les populations européennes qui pourraient ainsi voir des terroristes aujourd’hui retenus par les forces kurdes rejoindre notre continent…"


ENTRETIEN TRUMP-MACRON SUR LE RETRAIT DES TROUPES US DE SYRIE, DIT LA MAISON BLANCHE


http://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/entretien-trump-macron-sur-le-retrait-des-troupes-us-de-syrie-e0dcb48bcf32b53355b1765831216f14

WASHINGTON (Reuters) - Le président américain Donald Trump et son homologue français Emmanuel Macron ont eu lundi un entretien téléphonique lors duquel ils ont discuté du retrait des troupes américaines de Syrie, qu'ils veulent "réfléchi et coordonné", a annoncé la Maison blanche.

"Les deux dirigeants ont discuté de la situation en Syrie, notamment de l'engagement des Etats-Unis et de la France à venir à bout de Daech et de préparer un retrait réfléchi et coordonné des troupes américaines de Syrie" , déclare la présidence américaine dans un communiqué.

Donald Trump et Emmanuel Macron ont "réitéré qu'un nouveau recours aux armes chimiques en Syrie ne devait pas être toléré" , est-il ajouté dans le communiqué.

Le chef de la Maison blanche a proclamé le 19 décembre la défaite de Daech en Syrie et annoncé le début du rapatriement des troupes américaines.

Au lendemain de cette annonce, le Quai d'Orsay a déclaré que la France était en contact avec Washington sur le calendrier de retrait des forces américaines de Syrie et qu'elle serait attentive à ce que la sécurité des partenaires des Etats-Unis en Syrie et la protection des populations du Nord-Est soient assurées.

Emmanuel Macron a critiqué le mois dernier la décision de Donald Trump, jugeant qu'un allié se devait "d'être fiable".

Plus tôt dans la journée, la Maison blanche avait rapporté que Donald Trump n'avait pas changé d'avis sur le retrait des troupes américaines de Syrie.

" Le président n'a pas changé de position, il a déclaré que son premier objectif était d'assurer la sécurité de nos soldats comme celle de nos alliés ", a dit la porte-parole de la Maison blanche, Mercedes Schlapp, à la chaîne Fox News. "Le département de la Défense va donc présenter son plan d'opération pour retirer nos forces (de Syrie) en toute sécurité."

Le président américain a répété dimanche que les Etats-Unis retireraient bien leurs troupes de la Syrie mais a laissé entendre que l'opération pourrait prendre du temps.

Dans une tribune publiée dans le New York Times, le président turc Recep Tayyip Erdogan a prévenu que le retrait américain ne pourrait intervenir qu'après une préparation méticuleuse et avec le concours des "bons partenaires".

"Le président Trump a pris la bonne décision avec le retrait de Syrie. Le retrait des Etats-Unis doit toutefois être préparé minutieusement et mis en oeuvre en coopération avec les bons partenaires afin de préserver les intérêts des Etats-Unis, de la communauté internationale et du peuple syrien" , a-t-il écrit.

"La Turquie, qui a la deuxième armée de l'Otan, est le seul pays qui dispose de la puissance et de la détermination capables de conduire à cet objectif" , a ajouté Recep Tayyip Erdogan.

(Roberta Rampton, Lisa Lambert et David Alexander; Guy Kerivel, Nicolas Delame et Jean Terzian pour le service français)
Xuan
11 septembre 2018 le grand soir




"Ceux qui disent qu’Idleb est effectivement une zone de désescalade ne savent pas de quoi ils parlent !"


Bachar al-Jaafari
Pour mémoire, intervention du délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies le 7 septembre 2018 devant le Conseil de sécurité, présidé jusqu’à la fin du mois par la déléguée permanente des États-Unis ; les discussions ayant porté quasi exclusivement sur la situation « humanitaire » à Idleb...





Merci Madame la Présidente,

Permettez que je commence par un petit clin d’œil éducatif pour expliquer à mes collègues ce que signifient les accords d’Astana.

L’Accord d’Astana 4, aux délibérations duquel j’ai participé, avait pour objectif la création de « zones de désescalade » en Syrie, était limité à six mois, renouvelable si les « groupes armés » concernés par l’accord respectaient le cessez-le-feu et se séparaient des « groupes terroristes armés » exclus de ce même accord. Ce qui ne fut pas le cas à Idleb, puisque les groupes armés ont refusé de se séparer des groupes terroristes armés ou, plus exactement, puisque leurs sponsors ont refusé que cette séparation ait lieu.

De plus, les terroristes d’Idleb ont lancé 400 drones sur la base russe de Hmeimim, à Lattaquié, et ont bombardé quasi quotidiennement la ville d’Alep depuis environ un an et demi, en dépit de ces accords. C’est pourquoi, celui qui dit qu’Idleb est une zone de désescalade est dans l’erreur et ne sait pas de quoi il parle. Cette zone est tombée parce que les groupes armés n’ont pas respecté les conditions de l’Accord d’Astana 4.

Cette simple introduction devrait donc expliquer aux membres de ce Conseil pourquoi les choses en sont arrivées là où elles sont à Idleb. Mais, naturellement, le problème remonte à plus loin et a commencé avec la « Conférence de Vienne » de novembre 2015, conférence à laquelle la Syrie n’était pas invitée et n’a donc pas participé.

Pour rappel
  • , les participants à cette conférence ont décidé de charger la Jordanie d’établir la liste des terroristes et des non terroristes, puis ont demandé à l’Arabie saoudite de préciser qui était dans l’opposition et qui ne l’était pas. Ce qui n’a toujours pas été fait, parce que les États protecteurs du terrorisme refusent de distinguer le terroriste de l’opposant armé.

    Le processus d’Astana a tenté de résoudre ce problème par la création des zones de désescalade. Mais l’expérience a échoué à Idleb, les groupes armés et les groupes terroristes armés n’ayant respecté ni les conditions de la Conférence de Vienne, ni les accords d’Astana.

    Ma collègue déléguée de la Grande-Bretagne et M. de Mistura ont estimé qu’une faible minorité de combattants armés étaient présents à Idleb. C’est vrai. Mais cette faible minorité correspond à 50 000 terroristes ! Que diriez-vous, chère collègue déléguée de la Grande-Bretagne, si l’un de ces quatre matins 50 000 terroristes se répandaient dans Manchester pour y semer leurs méfaits, tandis que nous en parlerions comme d’une « opposition britannique armée modérée » et que l’OCHA [le Bureau de la coordination des affaires humanitaires] se mettait à leur envoyer des aides pour les garder en vie ?

    Telle est l’exacte absurdité de la situation à Idleb.

    Madame la Présidente,

    L’un des étranges paradoxes du moment est que certains membres de cette organisation se trouvent face à un défi sans précédent du fait que la présidence se pose en juge et ennemi à la fois. Hier, vous avez imposé l’examen de la situation au Nicaragua, alors qu’elle ne menace en rien la paix et la sécurité internationales. Aujourd’hui, vous imposez l’examen de la situation à Idlib, une partie chère à nos cœurs en Syrie. Demain, viendra le tour du Venezuela. Ensuite, il semble que ce sera le tour de l’Iran, comme nous l’avons compris de l’agenda des travaux du Conseil de sécurité de ce mois-ci.

    Le sentiment de haine tenace que vous suscitez à notre encontre depuis des décennies n’a jamais été notre option, car nous faisons partie des États fondateurs de cette organisation, lesquels avaient foi en la paix et en la possibilité d’épargner les horreurs et les malheurs des guerres à l’humanité.

    Il est désormais habituel que les trois membres permanents du Conseil de sécurité [USA, Grande-Bretagne, France ; Ndt] profitent de leurs périodes de présidence pour manœuvrer contre mon pays et mon gouvernement, convoquant des centaines de réunions, déclenchant de fausses alarmes, multipliant les accusations, les menaces et les intimidations à chaque avancée de l’Armée syrienne et de ses alliés dans leur combat contre les groupes terroristes armés, à leur solde.

    À cette tribune, nous affirmons pour la millième fois que les gouvernements de ces trois pays occidentaux, ainsi que leurs outils dans la région, sont directement responsables des souffrances de notre peuple, à l’intérieur et à l’extérieur de nos frontières, en exacerbant la crise et en cherchant à la prolonger aussi longtemps que possible par l’exploitation du terrorisme wahhabite et takfiri, d’origine saoudienne.

    Un terrorisme qu’ils ont généré dès les années quatre-vingt du siècle dernier et pour lequel leurs services du renseignement ont imaginé des appellations trompeuses, telles l’État du khalifat islamique, l’Armée de l’Islam, le Front al-Nosra, l’Armée islamique du Turkestan, Harakat Nour el-din al-Zinki, etc. Des appellations qui n’ont rien à voir avec la Syrie, ni de près, ni de loin. Des terroristes devenus les instruments de leur politique étrangère afin de régler leurs comptes avec les pays refusant leurs diktats.

    L’action menée par le gouvernement syrien pour expulser les terroristes de la province d’Idleb -laquelle se situe en Syrie, non en Somalie, pour qui aurait besoin d’un cours de géographie- est un droit souverain garanti par les principes du droit international, les dispositions de la Charte, les résolutions du Conseil de sécurité relatives à la lutte contre le terrorisme et les accords d’Astana. Une action menée à la demande de millions de Syriens, y compris les habitants d’Idleb assiégés par les organisations terroristes, lesquels nous adressent quotidiennement des milliers de suppliques nous demandant de les libérer du terrorisme.

    Par conséquent, aucun État et aucune entité n’ont le droit de faire commerce, politiquement ou médiatiquement, de la souffrance de nos civils à Idleb dans le but de dissuader le gouvernement syrien de rétablir la sécurité, la stabilité et une vie normale aux citoyens de cette province.

    Ceux qui prennent la défense de certains éléments appartenant aux organisations terroristes présentes dans Idleb et ses environs ne font que tenter désespérément de les sauver, afin de retarder leur date de péremption et de les recycler ailleurs en tant qu’« oppositions armées très modérées ». Nous les verrons réapparaître au Yémen, dans les montagnes de Qandil en Irak, en Afghanistan, au Nigeria, etc. Nous verrons...

    L’État syrien est le plus concerné par la sécurité des siens. C’est pourquoi il a donné la priorité aux processus de réconciliation et a accordé aux groupes armés suffisamment de temps pour qu’ils se décident à déposer les armes et à se séparer des groupes terroristes armés, exclus de l’Accord d’Astana 4.

    À cet égard, ceux qui ont facilité la venue des terroristes étrangers dans mon pays -des terroristes que le Secrétariat des Nations Unies se plaît à qualifier d’« éléments non étatiques » et que son Excellence, l’ambassadeur de France, préfère désigner par le mot « jihadistes »- à commencer par le gouvernement turc, peuvent encore les retirer d’Idleb, exactement comme ils ont procédé pour les « Casques blancs » qu’ils ont évacués clandestinement, avec la coopération d’Israël et de la Jordanie, avant de les renvoyer à Idleb pour préparer leur crime terroriste d’une nouvelle attaque chimique.

    Au cas où les groupes terroristes armés refusent de déposer leurs armes et de quitter le territoire syrien pour retourner là d’où ils sont venus, le gouvernement syrien -conscient de ses responsabilités humaines face aux conséquences de la libération d’Idleb des griffes du Front al-Nosra et autres organisations terroristes exclues des accords d’Astana- a pris les précautions et les dispositions nécessaires à la protection des civils, notamment par l’aménagement de couloirs de sortie sécurisés comme cela a déjà été fait dans d’autres régions libérées, ainsi que par la fourniture d’abris, de nourriture, de médicaments et de soins médicaux. Il a aussi pris l’initiative d’inviter les organisations internationales travaillant en Syrie à se préparer à répondre aux besoins humanitaires les plus urgents.

    Et puisque nous parlons du Front al-Nosra, sachez que les gouvernements des États-Unis, de la Grande Bretagne, de la France et de l’Ukraine ont mis un an à accepter d’inscrire « Hay’at tahrir al-Cham », alias al-Nosra, alias al-Qaïda, alias les criminels qui ont attaqué New York, sur la liste des entités terroristes de l’ONU.

    La République arabe syrienne est déterminée à combattre et à éliminer le terrorisme, tout comme elle est déterminée à libérer l’ensemble de son territoire de toute sorte d’occupation étrangère. Et, aujourd’hui, se tenir à ses côtés dans le combat contre le terrorisme est un véritable critère de bonne foi et de respect du droit international et des principes de la Charte des Nations Unies.

    Quant aux informations que nous vous avons transmises à propos des organisations terroristes et des « Casques blancs » se préparant à utiliser des armes chimique afin d’incriminer le gouvernement syrien et ainsi justifier une nouvelle agression tripartite, nous demandons aujourd’hui aux trois gouvernements, capables de les influencer, de les en empêcher.

    Madame la Présidente,

    Je vous annonce que l’investissement dans le terrorisme a échoué en Syrie, et que la libération d’Idleb du Front al-Nosra et organisations affiliées enfoncera le dernier clou de son cercueil, brisant les espoirs de ceux qui y ont investi des milliards de dollars et de ceux dont les lamentations résonnent dans les couloirs de cette organisation, exactement comme ils ont réagi lorsque l’Armée syrienne était sur le point de libérer les quartiers Est d’Alep, la Ghouta orientale, Daraa, Quneitra et les campagnes alentour.

    Madame la Présidente,

    Pour finir, je voudrais adresser une remarque à l’assistant du délégué du Koweït pour lui rappeler qu’en 2012, un député du parlement koweitien du nom d’Al-Tabtabi avait organisé -sous le slogan « Rassemblez-vous sur la voie du jihad en Syrie »- une campagne destinée à l’envoi de terroristes en Syrie, aidé en cela par un groupe de députés salafistes, wahhabites et takfiristes. Un député du parlement koweitien !

    D’autres koweitiens, tel le nommé Chafi al-Ajami que nous avons réussi à inscrire sur la liste des individus terroristes de l’ONU, malgré la réticence de certaines délégations pendant des années, a lui aussi prétendu être un homme religieux et nous a expédié des milliers de terroristes et des milliards de dollars pour soutenir le terrorisme.

    Un autre étrange koweitien nommé Al-Qoutaïri, anciennement sergent dans l’armée koweitienne, nous a aussi envoyé son lot de terroristes plus 500 millions de dollars pour soutenir le terrorisme, comme l’a rapporté le New York Times qui lui a consacré un long article, dont mon frère, son Excellence l’ambassadeur du Koweït, doit se souvenir.

    Voilà ce que nous avons reçu de nos frères du Koweït. C’est notre collègue koweitien qui nous appelle « frères ». Mais moi, je ne sais pas de quelle sorte de frères il s’agit. Caïn et Abel n’étaient pas ainsi !

    En tout cas, quand nous nous sommes tenus aux côtés du Koweït, nous lui avons envoyé des forces militaires pour le soutenir, non des terroristes !

    Merci Madame la Présidente

    Dr Bachar al-Jaafari
    Délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies


    07/09/2018

    Transcription et traduction par Mouna Alno-Nakhal

    Source : Mission syrienne à l’ONU http://www.youtube.com/watch?v=cv8Jyo_1iy4

  • Pour rappel : Syrie : de Vienne 1 à Vienne 2, un champ de mines ? http://www.legrandsoir.info/syrie-de-vienne-1-a-vienne-2-un-champ-de-mines.html
  • Xuan
    Bolton menace la réponse "plus forte" des Etats-Unis si la Syrie utilise des armes chimiques


    Source: Xinhua Publié: 2018/9/11 13:40:59
    http://www.globaltimes.cn/content/1119131.shtml


    Le conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, a déclaré lundi que Washington, avec ses alliés, donnerait "une réponse plus forte" si la Syrie utilisait des armes chimiques.
    Bolton a tenu ces propos lors d'une allocution à Washington.

    "Nous avons été en consultation avec les Britanniques et les Français ... et ils conviennent également qu'une autre utilisation d'armes chimiques entraînera une réponse beaucoup plus forte" , a-t-il déclaré lors de la séance de questions-réponses.

    L’avertissement de l’ancien ambassadeur des États-Unis aux Nations Unies était le dernier d’une série de mots durs de l’administration Trump. Le vice-président américain Mike Pence a déclaré dimanche que Washington prendrait des mesures "rapides et décisives" contre toute utilisation d'armes chimiques dans la province syrienne d'Idlib.

    L’Occident a récemment déclaré que les forces gouvernementales syriennes prévoyaient probablement une attaque chimique à Idlib, une revendication qui a été complètement critiquée par la Syrie, la Russie et l’Iran.

    Le président syrien Bachar al-Assad a répondu mercredi qu'un changement d'attitude des Etats-Unis dans la réalisation de la paix au lieu de continuer à enflammer les guerres serait plus bénéfique pour les Etats-Unis et leur peuple.

    Les responsables syriens et ses alliés ont déclaré que les rebelles envisageaient d'utiliser les armes chimiques pour justifier une attaque américaine contre la Syrie, accusant les pays occidentaux de comploter pour frapper la Syrie sous de fausses allégations.

    En avril, les États-Unis, rejoints par la Grande-Bretagne et la France, ont lancé des frappes aériennes contre trois sites en Syrie, en représailles à l'attaque chimique présumée du gouvernement syrien contre des civils. Il s’agissait d’une seconde attaque sous l’administration Trump à la suite de celle qui a eu lieu en avril 2017.

    Publié dans: CROSS-BORDERS
    Xuan
    Washington est-il au bord d’une attaque majeure contre la Syrie?


    Par Bill Van Auken
    Mondialisation.ca, 29 août 2018
    http://www.mondialisation.ca/washington-est-il-au-bord-dune-attaque-majeure-contre-la-syrie/5627434

    Les États-Unis et leurs alliés mettent systématiquement en place tous les éléments nécessaires pour justifier et mener à bien un nouvel acte d’agression majeur contre la Syrie, selon des informations en provenance de Moscou et du Moyen-Orient.

    Les accusations selon lesquelles Washington prépare une attaque non provoquée font suite aux avertissements du conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, ainsi que de responsables britanniques et français, selon lesquels leurs gouvernements organiseraient des représailles pour toute utilisation d’armes chimiques par le président Bachar Al-Assad dans la province syrienne du nord d’Idlib.

    Les récents bombardements aériens et d’artillerie par l’armée syrienne, ainsi que le transfert du régiment de l’armée syrienne basé dans la ville de Homs vers la frontière sud d’Idlib, ont fait naître des rumeurs selon lesquelles Damas serait sur le point de lancer une offensive sur les derniers territoires encore sous le contrôle des milices islamistes liées à Al-Qaïda. Ces forces étaient armées et financées par Washington, la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar pour mener une guerre par procuration de sept ans pour un changement de régime visant à mettre en place un régime pro-impérialiste plus souple à Damas.

    Le gouvernement Assad a nié avoir utilisé des armes chimiques dans sa campagne pour réaffirmer son contrôle sur les zones du pays dont les « rebelles » soutenus par l’Occident s’étaient emparés. Il a imputé ces attaques aux forces liées à Al-Qaïda qui tenteraient ainsi de provoquer une intervention militaire américaine comme celles menées en avril dernier et en 2017.

    Lors d’une conférence de presse à Jérusalem mercredi dernier, Bolton a déclaré : « Nous sommes évidemment préoccupés par la possibilité qu’Assad utilise à nouveau des armes chimiques. Pour éviter toute confusion, si le régime syrien utilise des armes chimiques, nous réagirons très fermement et ils devraient vraiment y réfléchir longtemps. »

    Le conseiller américain à la sécurité nationale a également plaidé en faveur de l’agression plus agressive des États-Unis contre l’Iran, qui comprenait l’abrogation de l’accord nucléaire de 2015 conclu entre Téhéran et les grandes puissances, ainsi que la réimposition de sanctions économiques punitives.

    Bolton a affirmé que l’objectif de Washington n’était pas un changement de régime à Téhéran, mais plutôt un « changement massif du comportement du régime » . En même temps, il a précisé que le but des sanctions économiques était de créer des conditions intolérables pour les masses iraniennes, et d’aboutir ainsi à des bouleversements sociaux.

    Il a également précisé les domaines dans lesquels le Pentagone se prépare au face-à-face avec l’Iran : « L’activité iranienne dans la région a continué à être agressive : ce qu’ils font en Irak, ce qu’ils font en Syrie, ce qu’ils font avec le Hezbollah au Liban, ce qu’ils font au Yémen, ce qu’ils ont menacé de faire dans le détroit d’Hormuz » , a-t-il déclaré.

    Bolton a suivi son voyage en Israël avec une rencontre à Genève avec son homologue russe, Nicolai Patrushev, apparemment dans une tentative d’enrôler la Russie dans la campagne de Washington contre l’Iran. Au moins publiquement, Moscou a semblé repousser cette approche. Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a exigé que toutes les forces militaires non invitées en Syrie par le gouvernement quittent le pays, une tentative claire de faire la distinction entre Téhéran et Washington.

    Les responsables américains ont clairement indiqué que si l’objectif de Washington en Syrie reste le renversement du régime d’Assad, il se concentre également sur le retrait des forces iraniennes du pays dans le cadre de sa stratégie visant à repousser l’influence iranienne au Moyen-Orient ouvrant ainsi la voie pour l’affirmation de l’hégémonie américaine dans la région riche en pétrole.

    L’Iran a rejeté les demandes américaines et israéliennes d’abandonner la Syrie, insistant sur le fait que ses forces avaient été invitées par le gouvernement de Damas, contrairement aux 2200 soldats américains déployés en violation directe du droit international.

    Le ministre iranien de la défense, Amir Hatami, et son homologue syrien ont annoncé lundi la signature d’un « accord technique et de défense » prévoyant la poursuite de la « présence et de la participation » de l’Iran en Syrie.

    « Nous espérons avoir un rôle productif dans la reconstruction de la Syrie » , a déclaré M. Hatami lors de sa visite. Téhéran s’était précédemment engagé à construire 20 000 logements pour les réfugiés rapatriés. L’Administration Trump, quant à elle, a annulé 230 millions de dollars qui avaient été affectés à la « stabilisation » syrienne et a clairement indiqué qu’elle ne fournirait rien pour la reconstruction de la grande majorité du pays actuellement sous contrôle gouvernemental.

    Pour atteindre ses objectifs stratégiques en Syrie et dans l’ensemble du Moyen-Orient, Washington est amené à intensifier son intervention militaire.

    Le gouvernement russe a affirmé avoir des renseignements établissant que des « spécialistes » britanniques formés avaient été envoyés à Idlib dans le but de lancer une « attaque chimique » destinée à servir de prétexte à des frappes américaines, britanniques, et françaises contre le gouvernement syrien.

    « L’exécution de cette provocation avec la participation active des services de sécurité britanniques est censée servir de prétexte supplémentaire pour lancer une frappe de missiles et d’avions des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France sur le gouvernement et les infrastructures économiques de la Syrie » , a déclaré le général Igor Konsashenkov, a déclaré le porte-parole du ministère russe de la défense lundi.

    Konsachenkov a souligné le déploiement du destroyer lance-missiles USS The Sullivans, armé de 56 missiles de croisière, dans le golfe Persique, ainsi que le transfert d’un bombardier B-1B transportant 24 missiles de croisière vers la base aérienne Al Udeid au Qatar comme des indications selon lesquels Washington se prépare à une frappe majeure sur la Syrie.

    Il a cité des informations provenant du Moyen-Orient selon lesquelles les islamistes de Hayat Tahrir al-Cham (anciennement le Front al-Nosra, l’affilié syrien d’Al-Qaïda) avaient « apporté huit conteneurs de chlore à la ville de Jisr al-Choghour dans la région d’Idlib » en préparation d’un incident mettant en scène des armes chimiques.

    Le moment choisi pour l’assaut des États-Unis contre la Syrie pourrait être influencé par le plan annoncé du 7 et 8 septembre dans la ville de Tabriz, au nord de l’Iran, réunissant le président iranien Hassan Rouhani et ses homologues russe et turc : Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan pour des discussions visant à parvenir à un règlement négocié du conflit syrien.

    La Turquie est opposée à une offensive soutenue par la Russie contre Idlib, où elle a apporté son soutien à certains groupes « rebelles ». Dans le même temps, cependant, elle est de plus en plus entrée en conflit avec les États-Unis, intensifié par les récentes sanctions commerciales, et s’est rapprochée de Moscou et de Téhéran.

    Washington est fermement opposé à toute résolution de cette guerre de sept ans tant qu’il ne peut pas en dicter les conditions.

    Un autre motif pour déclencher une escalade majeure de la guerre américaine en Syrie est la crise politique interne du gouvernement Trump, qui a dû faire face à un resserrement de l’étau juridique la semaine dernière avec Michael Cohen, son ancien avocat, plaidant coupable et la condamnation le même jour de Paul Manafort, son ancien directeur de campagne, ainsi que des accords d’immunité avec deux des plus proches collaborateurs du président américain, le directeur financier de l’organisation Trump, Allen Weisselberg, et l’éditeur du National Enquirer, David Pecker.

    Le Parti démocrate et des couches les plus haut placées au sein de l’élite au pouvoir ont centré leur opposition à Trump sur la question d’un affrontement avec la Russie, dont la ligne de mire est centrée sur la politique américaine en Syrie.

    Dans un éditorial publié samedi intitulé : « Trump fait obstacle à son équipe au sujet de Syrie » , le Washington Post a vivement critiqué le président américain pour ne pas avoir mené une politique militaire plus agressive dans ce pays déjà ravagé. Il a applaudi divers responsables du gouvernement qui ont affirmés que les troupes américaines resteront dans le pays et adopteront une politique belliqueuse avec l’Iran et la Russie.

    « Toute stratégie américaine en Syrie se heurterait à des obstacles importants, y compris les machinations de la Russie, qui prétend vouloir restreindre le régime et expulser les Iraniens, mais, dans la pratique, encourage les deux » , a déclaré l’éditorial. « Pourtant, l’unique problème de cette politique américaine est qu’elle est en contradiction avec les positions exprimées par le président Trump. Il a déclaré à plusieurs reprises et sans ambages qu’il souhaitait retirer les forces américaines de Syrie dès que possible. »

    « Ce que toutes les parties en Syrie perçoivent, ce n’est pas seulement un manque de détermination des États-Unis. Elles voient également une Administration qui n’a pas été en mesure de formuler une stratégie claire pour défendre les intérêts américains – dû au mauvais jugement du président. »


    Le lancement d’une importante escalade de l’armée américaine en Syrie fournirait à Trump les moyens d’atténuer les attaques contre sa présidence. En même temps, cela augmenterait le risque d’un affrontement militaire qui pourrait rapidement dégénérer en une guerre régionale et mondiale.

    Bill Van Auken



    Article paru d’abord en anglais, WSWS, le 28 août 2018

    La source originale de cet article est Mondialisation.ca
    Copyright © Bill Van Auken, Mondialisation.ca, 2018
    Xuan
    Deux F-15 américains portent des frappes aux munitions au phosphore sur Deir ez-Zor


    http://fr.sputniknews.com/international/201809091038024626-deir-ez-zor-frappe-avions-americains/© Sputnik . Mikhail Alayeddin

    19:03 09.09.2018

    Le 8 septembre, deux avions américains F-15 ont frappé le gouvernorat de Deir ez-Zor en Syrie avec des munitions au phosphore, a annoncé le général Vladimir Savtchenko, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.

    «Des frappes ont été réalisées le 8 septembre contre la localité de Hajin dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, avec utilisation de munitions incendiaires au phosphore par deux appareils F-15» , a-t-il indiqué.

    Vladimir Savtchenko a fait remarquer que les raids avaient engendré d'importants incendies.

    «Les informations sur d'éventuels morts et blessés sont en train d'être précisées» , a-t-il encore ajouté.

    L'utilisation d'armes au phosphore blanc est interdite par le protocole additionnel de la Convention de Genève, a-t-il rappelé.

    Les forces de la coalition anti-Daech* dirigée par les États-Unis ont entamé vendredi dernier des exercices dans l'est de la Syrie, avait précédemment annoncé le site de la coalition, précisant qu'il s'agissait du secteur de la garnison d'Al-Tanf et dans un rayon de 55 km autour. La garnison d'Al-Tanf abrite une base militaire américaine en Syrie où sont formés et armés des détachements de l'opposition syrienne. Le camp de réfugiés de Rukban est situé dans une «zone de sécurité» à proximité de la base militaire américaine d'Al-Tanf, déployée illégalement en avril 2017 sous le prétexte de la lutte antiterroriste.

    *Organisation terroriste interdite en Russie
    Xuan
    Trump met la Russie en garde contre une possible «erreur» grave en Syrie


    © Sputnik . Mikhail Voskresensky

    07:52 04.09.2018
    http://fr.sputniknews.com/international/201809041037944681-trump-russie-erreur-humanitaire-idlib/

    Une opération visant à libérer le gouvernorat d’Idlib pourrait se traduire par une «erreur humanitaire», a déclaré le locataire de la Maison-Blanche. Moscou indique, à son tour, que personne n’est intéressé par des actions militaires capables d’entraîner des pertes humaines parmi les civils.

    Le Président américain a déclaré qu'une possible opération de l'armée syrienne dans le gouvernorat d'Idlib serait une «erreur humanitaire grave», en prévenant Moscou et Téhéran de ne pas la commettre.

    «Le Président syrien Bachar el-Assad ne doit pas imprudemment attaquer le gouvernorat d'Idlib. Les Russes et les Iraniens commettraient une erreur humanitaire grave en participant à cette possible tragédie humaine. Des centaines de milliers de personnes peuvent être tuées. Ne le laissez cela pas arriver!» , a-t-il écrit sur sa page Twitter.

    Le gouvernorat d'Idlib reste toujours entre les mains des terroristes qui en profitent pour attaquer les militaires russes et syriens.

    Auparavant, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Oleg Syromolov avait indiqué que personne n'était intéressé des actions militaires capables d'entraîner des pertes humaines parmi les civils à Idlib.
    Sergueï Lavrov avait également fait remarquer qu'il était particulièrement important de faire la distinction dans la zone de désescalade d'Idlib entre l'opposition armée prête à dialoguer avec le gouvernement et les terroristes du Front al-Nosra* et d'autres organisations reconnues comme terroristes par le Conseil de sécurité des Nations unies. Selon lui, Damas a le droit «d'enrayer et d'éliminer la menace terroriste sur son territoire» .

    Ces derniers temps la tension autour du gouvernorat d'Idlib s'est accentuée. Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov, les États-Unis, conjointement avec la France et le Royaume-Uni, envisagent un nouveau bombardement en Syrie au motif de l'utilisation par Damas d'armes chimiques.

    *Organisation terroriste interdite en Russie
     
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