Forum Marxiste-Léniniste
Forum Marxiste-Léniniste
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
Xuan
L’évacuation de + ou - 4000 malades et blessés des enclaves de Kafraya et Foua (encerclée par les takfiristes dans le gouvernorat d’Idlib) faisait partie de l’accord.
Et ce point-là non plus n’était pas respecté par les takfiristes. Les civils d’Alep et semble-t-il le Hezbollah et les Iraniens ont donc pour un temps interrompu l’évacuation d’Alep.



Le non-respect de l'accord par les rebelles est à l'origine de la suspension de l'évacuation d'Alep, selon diverses sources


Xinhua 17.12.2016 13h50

Le fait que les rebelles ne respectent pas l'accord conclu entre la Russie et la Turquie est à l'origine de la suspension vendredi de l'évacuation des rebelles de la ville d'Alep dans le nord de la Syrie, a indiqué une source militaire à Xinhua.

Evacuant les quelque endroits qui leur restent dans l'est d'Alep, les rebelles emmenaient les civils et soldats qu'ils avait kidnappés, ce qui est contraire à l'accord, a fait savoir la source sous couvert d'anonymat.
Par ailleurs, les rebelles tentent de passer en contrebande des armes lourdes dans les véhicules de leurs leaders, d'après diverses sources.

L'évacuation des rebelles et de leurs familles a commencé jeudi et plus de 8 000 personnes sont déjà parties pour l'ouest d'Alep dans le cadre de l'accord Moscou-Ankara. Cet accord prévoit l'évacuation de 15 000 personnes dont 4 000 rebelles.
Les rebelles qui assiègent Kafraya et Foa laisseront sous peu les civils quitter les villes chiites et l'évacuation pourrait reprendre samedi au plus tôt, selon une source familière de la situation sur le terrain.

Pour rappel, l'armée syrienne a réussi à reprendre le contrôle de 99% des zones tenues par les rebelles dans l'est d'Alep, dans le cadre d'une offensive de grande envergure lancée récement pour chasser les rebelles de la ville.
(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)

_
____________________


Le site AMN signale :

Une autre série de bus en direction des villes chiites attaqués par des djihadistes à Idlib

Par Leith Fadel -18/12/20167



BEYROUTH, LIBAN (14:55) - Peu de temps après que le premier convoi de transport a atteint Al-Fou'aa et Kafraya, un groupe de rebelles djihadistes ont ouvert le feu sur le deuxième groupe de bus qui tentent d'atteindre ces villes assiégées chi'ites dans la Gouvernorat d'Idlib.

Selon des militants dans les villes assiégées d'Al-Fou'aa et Kafraya, le deuxième lot de bus a été ciblé par les rebelles djihadistes alors qu'ils se dirigeaient vers les villes - le sort des chauffeurs de bus est encore inconnu.

À la suite de cette attaque par les rebelles djihadistes, les bus dans Al-Fou'aa et Kafraya sont restés dans les villes jusqu'à nouvel ordre en raison de problèmes de sécurité posés par les groupes militants dans le gouvernorat d'Idlib.


L'attaque au hasard par les djihadistes dans le gouvernorat d'Idlib aujourd'hui sera probablement retarder le transport des civils et des militants dans la poche de l'Est d'Alep.

Plus de détails à venir ....

___________________


Sur RT :

Syrie : attaque des bus chargés d'évacuer deux localités contrôlées par le gouvernement


Des hommes armés ont attaqué des bus participant à l'évacuation des habitants de deux villages syriens, dimanche 18 décembre. Pour autant, ces assauts ne devraient pas remettre en cause l'évacuation de la ville d'Alep.

Cinq bus ont été pris d'assaut et incendiés par des «terroristes armés», alors qu'ils se dirigeaient vers les localités chiites de Foua et de Kafraya afin d'en évacuer les civils, dans la journée du dimanche 18 décembre, a rapporté la télévision publique syrienne. Les deux villages de la province d'Idleb, voisine de celle d'Alep, sont contrôlés par les autorités syriennes et assiégées par des combattants rebelles.

Les assaillants ont fait descendre les chauffeurs, ont mitraillé les véhicules, avant de mettre le feu à leur réservoir.

Des clichés de ces véhicules en flammes ont été diffusés par Murad Gazdiev, un reporter de RT en Syrie.



Edité le 19-12-2016 à 00:00:34 par Xuan


Xuan
Une interview de 2013 mais encore d'actualité :

Entretien avec Ammar Bagdash, secrétaire du Parti communiste syrien




19 NOV. 2016 PAR DANYVES BLOG : LE BLOG DE DANYVES

Lors d’une rencontre publique à Rome avec le secrétaire du Parti communiste syrien, Ammar Bagdash et une interview collective pour connaître les causes, le déroulement et les conséquences de la guerre civile en Syrie. Ou autrement dit de la tentative de déstabilisation d’un pays qui ne fait pas partie des plans pour le contrôle impérialiste du Moyen-Orient.

19
Nov
2016

[2013] Entretien avec Ammar Bagdash, secrétaire du Parti communiste syrien
par Les-crises.fr DT dans Crise Politique

Source : Le PCF, 13-08-2013

Lors d’une rencontre publique à Rome avec le secrétaire du Parti communiste syrien, Ammar Bagdash et une interview collective pour connaître les causes, le déroulement et les conséquences de la guerre civile en Syrie. Ou autrement dit de la tentative de déstabilisation d’un pays qui ne fait pas partie des plans pour le contrôle impérialiste du Moyen-Orient.

Entretien réalisé par Sergio Cararo, Marinella Correggia, Maurizio Musolino

Pourquoi cette attaque contre la Syrie ?
La Syrie constitue une digue contre l’expansionnisme nord-américain au Moyen-orient, surtout après l’occupation de l’Irak. Mais le véritable protagoniste de ce projet se trouve être en réalité le président israélien Peres, qui poursuit cet objectif depuis les années 1980. Les communistes syriens ont donné un nom à ce projet : la grande Sion. La Syrie a refusé tous les diktats des Etats-unis et d’Israel au Moyen-orient, a soutenu la résistance irakienne, celle libanaise et le droit national du peuple palestinien.

Mais comment est née la révolte, la crise et la guerre civile en Syrie ?

Dans l’analyse des communistes syriens, les conditions ont été posées également par les mesures libérales adoptées en 2005. Cette politique a eu trois effets négatifs : une augmentation des inégalités sociales ; l’exclusion sociale de plus en plus diffuse dans les banlieues de Damas ; la dégradation des conditions de vie de la population. Cela a favorisé les forces réactionnaires, comme les Frères musulmans, qui se sont appuyées sur le sous-prolétariat, surtout rural. Quand nous avons dénoncé tout cela jusqu’au Parlement, on nous a accusé d’adopter une posture idéologique et d’être des idiots.

En Syrie, ils veulent refaire ce qui s’est passé en Égypte et en Tunisie. Mais là il s’agissait de deux pays philo-impérialistes. Dans le cas de la Syrie, c’était différent. Ils ont commencé par des manifestations populaires dans les régions rurales de Daraa et d’Idleb. Mais dans les villes, il y eut immédiatement de grandes manifestations populaires de soutien à Assad. Par ailleurs, au début, la police ne tirait pas, ce sont certains éléments parmi les manifestants qui ont commencé les actions violentes. Dans les sept premiers mois, il y eut plus de morts du côté de la police et de l’armée que dans l’autre camp. Quand la méthode des manifestations ne marchait plus, ils sont passés au terrorisme avec des assassinats ciblés de personnes en vue (dirigeants, hauts fonctionnaires, journalistes), attentats et sabotages d’infrastructures civiles. Le gouvernement a réagi en adoptant certaines réformes comme celle sur le multi-partisme et sur la liberté de la presse, réformes que nous avons soutenu. Mais les forces réactionnaires ont rejeté ces réformes. Communistes, nous avons réalisé cette équation : les discours et les actes doivent être confrontés aux discours et aux actes. Mais le terrorisme doit être confronté par la souveraineté de la loi, en rétablissant l’ordre.

Ensuite, on est passé à la troisième phase. La véritable révolte armée. Attentats et assassinats ciblés étaient le signal pour commencer l’attaque contre Damas. Puis les attaques se sont concentrées contre Alep, qui par sa position géographique rend plus facile le trafic et le ravitaillement depuis l’étranger. Le gouvernement a réagi en imposant l’hégémonie de la loi. Il convient de dire que l’intervention de l’armée et les bombardements aériens se sont produits dans une zone où l’essentiel des civils avaient déjà fui. A la contre-offensive de l’armée syrienne, les rebelles ont réagi de façon barbare, y compris dans les zones où il n’y avait pas de combattants. Et puis ils ont assiégé Alep.

Pourquoi la Syrie résiste, que cela signifie-t-il ?

Ces dix dernières années au Moyen-orient, l’Irak a été occupé, la Libye a dû capituler, la Syrie au contraire non. Par sa plus grande cohésion interne, ses forces armées plus puissantes, des alliances internationales plus solides ou parce qu’il n’y a pas encore eu d’intervention militaire directe des puissances impérialistes ?

En Syrie, à la différence de l’Irak et de la Libye, il y a toujours eu une forte alliance nationale. Les communistes travaillent avec le gouvernement depuis 1966, sans interruption. La Syrie n’aurait pas pu résister en comptant seulement sur l’armée. Elle a résisté parce qu’elle a pu compter sur une base populaire. En outre, elle a pu compter sur l’alliance avec l’Iran, la Chine, la Russie. Et si la Syrie reste debout, des trônes vont tomber parce qu’il deviendra clair qu’il existe d’autres voies. Notre lutte est internationaliste. Un expert russe m’a dit : « Le rôle de la Syrie ressemble à celui de l’Espagne contre le fascisme ».

Quels effets peuvent avoir les événements en Égypte sur la situation actuelle en Syrie ?
Il y a un rapport dialectique entre ce qui s’est passé en Égypte et ce qui se passe en Syrie. La base commune, c’est le mécontentement populaire, mais la résistance syrienne a accéléré la chute du régime des Frères musulmans en Égypte et cela aidera beaucoup la Syrie car cela montre que les Frères musulmans ont été rejetés par le peuple.

Dans un entretien récent, la président syrien Assad a affirmé : « En Syrie, nous avons mis en échec l’offensive de l’islamisme politique ». Qu’en pensez-vous ?

Nous, communistes syriens, n’utilisons pas la catégorie d’Islam politique. L’Islam connaît une certaine diversité en son sein. Il y a des réactionnaires pro-impérialistes comme les Frères musulmans et des progressistes comme le Hezbollah et même l’Iran. Je ne suis pas un admirateur du modèle iranien mais ce sont nos alliés dans la lutte contre l’impérialisme. Depuis notre V ème Congrès, nous avons jugé l’Iran sur la base de sa position sur l’impérialisme. Notre mot d’ordre est : pour un Front international contre l’impérialisme.

En Italie, une grande partie de la gauche pense que les rebelles combattent un régime fasciste, celui d’Assad. Que pouvez-vous répondre à cette position ?

Si nous partons de la définition du fascisme – un mouvement réactionnaire qui use de moyens violents dans les intérêts du capitalisme monopoliste – en Syrie, ce n’est pas le capitalisme monopoliste qui domine. Ce sont plutôt les rebelles qui représentent les intérêts du grand capital. Les révoltes, comme nous l’enseigne l’histoire, ne sont pas toujours des révolutions. Pensons aux Contra au Nicaragua, aux franquistes en Espagne et il y en a d’autres.

Mais l’opposition à Assad est-elle toute réactionnaire ? Ou, comme le démontrent les affrontements internes entre Armée libre syrienne et militants djihadistes, ou ces derniers jours entre kurdes et djihadistes, existent-ils des éléments progressistes avec qui on peut entamer un dialogue ?

Parmi les opposants, certains ont passé plusieurs années dans les prisons syriennes et nous avons réclamé et nous sommes battus pour leur libération. Ces opposants à Assad sont toutefois contre toute ingérence, intervention étrangère. Certains vivent à Damas et nous travaillons ensemble pour le dialogue national. Même Haytham Menaa de la Coordination démocratique condamne l’usage de la violence de la part de l’opposition armée ainsi que les ingérences extérieures. D’autres comme Michel Kilo viennent de la gauche, mais ont trahi ces idées mais ils ne peuvent de toute façon pas changer la nature réactionnaire de la rébellion.

Comment expliquez-vous l’intensification des divergences entre Arabie saoudite et Qatar, et qui se répercute également dans les divisions au sein des milices rebelles ?

C’est vrai, l’influence et le rôle du Qatar diminuent, ceux de l’Arabie saoudite augmentent. L’affaire des affrontements avec les kurdes, c’est une autre histoire. Il y a eu des affrontements entre kurdes de l’Union démocratique kurde et les militants djihadistes d’Al Nusra, mais il y a eu également des affrontements entre divers groupes kurdes.

Que se passe-t-il pour les Palestiniens qui vivent dans les camps de réfugiés en Syrie ?

J’ai rencontre récemment le responsable de l’OLP et il m’a dit : « Si la Syrie tombe, adieu la Palestine ». Le Hamas a agi parfois dans la précipitation, il a fait beaucoup d’erreurs et a causé des problèmes. Nous pouvons dire que l’organisation, qui appartient au monde des Frères musulmans, est revenue à ses origines et elle est désormais sous l’aile du Qatar. Mais c’est dangereux également pour eux. Maintenant, après ce qui s’est passé en Egypte, que se passera-t-il à Gaza ? La majorité des militants qui sont entrés dans les camps de réfugiés palestiniens en Syrie n’étaient pas palestiniens. La majorité des Palestiniens est totalement contre toute ingérence dans les affaires syriennes.

A Yarmouk, 70% des habitants sont syriens car les camps de réfugiés en Syrie ne sont pas des ghettos comme dans les autres pays. Il y a encore des combats à Yarmouk mais la population syrienne est partie. Le Comité exécutif de l’OLP s’est rendu deux fois en Syrie pour poser la question de la protection des camps de réfugiés. Yarmouk a été assiégé par Al Nusra avec l’aide du Hamas qui a cherché à provoquer l’armée, laquelle a reçu l’ordre de ne pas réagir.

On en parle peu, mais quel rôle joue la Jordanie dans la crise et la guerre civile en Syrie ?

La monarchie jordanienne a toujours collaboré avec l’impérialisme et il y a une intense activité des Frères musulmans. La Jordanie a accepté la présence de militaires états-uniens sur son territoire et la quatrième attaque contre Damas est partie justement du territoire jordanien.

Et quel jeu joue Israel en Syrie ?

Israel soutient les rebelles armés, mais quand ils n’arrivent pas à toucher leurs objectifs, ce sont les avions de combat israéliens qui prennent le relais. Cela s’est passé à Damas mais aussi il y a quelques jours à Latakia.

Comment sortir de la tragédie ?

On ne peut réaliser aucun progrès social, ou la démocratie, si on est soumis à des forces extérieures. Le mot d’ordre est de défendre la souveraineté nationale et les conditions de vie de notre peuple. Comme je l’ai déclaré à l’ANSA, le principal moyen de sortir du massacre syrien passe d’abord par un arrêt des aides à l’opposition armée de la part des pays réactionnaires et impérialistes. Une fois que les aides extérieures seront arrêtées, on pourra mettre un terme à toutes les opérations militaires, y compris de la part du gouvernement syrien. Et relancer un processus démocratique avec des élections législatives et des réformes politiques, ce qui n’est évidemment pas possible dans cette phase de la lutte armée. L’avenir politique de la Syrie se décidera par les élections, notamment celles présidentielles de 2014.

Source : Le PCF, 13-08-2013

ammar-bagdache

______________________



Ci-dessous un complément d'information de Jil Wachid :

Bachar al-Assad, les "rebelles", l’intervention russe : qu’en disent les communistes syriens ?

La mouvance communiste est divisée entre trois organisations principales, auxquelles j’ajouterai le CCND, une coalition d’un certain poids politique incluant des communistes (et dont fait partie les Kurdes du PYD aux dernières nouvelles).

- LE PCS : soutien critique à Bachar al-Assad et alliance avec le Baas ; condamnation des "rebelles" et de leur fuite en avant dans la militarisation ; soutien à l’intervention russe ;

- Le PCS "Unifié" : soutien critique à Bachar al-Assad et alliance avec le Baas ; condamnation des "rebelles" et de leur fuite en avant dans la militarisation ; soutien à l’intervention russe ;

- Le "Parti de la Volonté populaire" : opposition à Bachar al-Assad et au Baas ; condamnation des "rebelles" et de leur fuite en avant dans la militarisation ; soutien à l’intervention russe ;

Le CCND : opposition à Bachar al-Assad et au Baas ; condamnation des "rebelles" et de leur fuite en avant dans la militarisation ; soutien à l’intervention russe.

Deux choses ressortent :

- Le positionnement par rapport au régime baasiste fait débat au sein des communistes syriens et "assimilés", mais un courant important soutient, non sans critiques, l’action gouvernementale ;

- La condamnation des "rebelles" et de leur fuite en avant dans la militarisation et le soutien à l’intervention russe font l’unanimité (ou presque : on trouvera bien des positions groupusculaires ou individuelles contraires en cherchant bien).

Quelle transposition en France ?

On ne peut que constater et s’étonner de prises de positions émanant d’organisations progressistes françaises sur la Syrie, en complet décallage avec leurs "équivalents" syriens.

Le "summum" étant atteint par le NPA et "Ensemble", chantres d’une "Révolution syrienne" fantasmée, comparant, avec une inculture politique crasse, la guerre en Syrie à une "guerre d’Espagne bis", exigeant l’armement des "rebelles" (comme si ce n’était pas déjà fait...) et condamnant de manière hystérique l’intervention russe.

Finalement, la position "internationaliste" se rapprochant, au jour d’aujourd’hui, le plus de celle des communistes syriens et "assimilés" se révèle être celle de... Mélenchon ! Même si c’est parfois sinueux, car partant plus d’analyses géostratégiques que politiques.
Xuan
Le témoignage de Pierre Corf :

Un breton est à Alep depuis plusieurs mois, Pierre Corf.
Il se trouve dans les quartiers contrôlés par l’armée où il apporte une aide humanitaire.
Il affirme qu’il ne peut pas se rendre dans les quartiers « rebelles » entièrement sous la mainmise des djihadistes d’Al Nosra parce qu’il serait tué, et qu’il n’y a aucun « rebelle ».

Sur fr3 : à écouter sur le site les deux bandes-son

Qui est Pierre Le Corf, humanitaire breton basé à Alep?


Pierre Le Corf a 27 ans, originaire du Morbihan, il a tout quitté il y a deux ans et demi pour mener un tour du monde solidaire. Depuis huit mois, il est installé à Alep et vit au quotidien avec ses habitants. Il essaie d'apporter son soutien, une mission non sans risque.
Par Emilie Colin Publié le 11/10/2016 à 09:53,


Pierre Le Corf (à gauche) et une petite fille syrienne, à Alep en octobre 2016. Il explique cette photo en disant que la plupart des enfants sur place parlent de leur ancienne maison, leur chambre qu'ils rêvent de retrouver. ©


Cela fait huit mois qu'il est installé à Alep (zone ouest) en Syrie et qu'il veut apporter son aide à la population. Pierre Le Corf a 27 ans, il serait le seul français établi sur place depuis aussi longtemps. Fils d'ostréiculteurs et originaire du Morbihan, il a tout quitté, tout vendu il y a 3 ans, pour fonder son association We are superheroes et se lancer dans un tour du monde solidaire. Joint par téléphone lundi, il explique son parcours, et son envie de rester en Syrie, tant qu'il pourra.

ALEP, "L'UNE DES PLUS GRANDES COMMUNAUTÉS MARGINALISÉES DU MONDE, DES FANTÔMES QUI ESSAIENT DE SURVIVRE ET DE CROIRE EN DEMAIN"

"J’y suis arrivé il y a 8 mois à travers une autre ONG (SOS Chrétiens d’Orient) qui était touchée par les actions que je menais dans d’autres pays. Au départ, mon projet (We are superheroes) c’était de donner du sens à l’histoire des gens et de transmettre leur savoir, en tant qu’expérience de vie. Au fur et à mesure le programme s’est mis en place sur des zones de génocide, de gangs. Cela a touché beaucoup de gens. Cette ONG a voulu encourager le travail que je faisais et m’a proposé de venir en Syrie pour continuer.

Je ne pensais pas rester trop longtemps. Je suis arrivé en passant par Damas. En arrivant à Alep, j’ai découvert des gens extraordinaires, une situation qui dépassait de très très loin ce que les médias racontaient à son propos et j’ai eu envie de rester. Du coup c’est ce que j’ai fait pour à la fois transmettre ce qui se passe ici, et aussi créer des programmes qui puissent véritablement aider les gens."


AGIR AU QUOTIDIEN

Pierre Le Corf s'est fixé plusieurs missions notamment celle de pouvoir fournir des trousses de premiers soins. Il finance lui même ces projets, "une grosse responsabilité" qui l'amène désormais à lancer des collectes de fond pour pouvoir continuer. Il raconte son quotidien.

"Il n'y a pas de journée type ici parce que la guerre change tout tout le temps. Il y a des jours où des gens que vous aimez se font tuer par une roquette, donc vous allez voir où c’est tombé, vous allez rencontrer la famille à l’hôpital, vous allez essayer de trouver des solutions pour l'aider."

RESTER ?

"Beaucoup de gens sont inquiets autour de moi. Je ne prends jamais de risques immodérés, après évidemment les roquettes et les mortiers tombent là où ils tombent. Ne pas porter de gilet pare-balles ? C’est une vrai volonté, il n’y pas d’intérêt à porter un gilet pare-balles dans un endroit où les gens n’en ont pas. Pourquoi moi j’aurais le droit d’en porter un et pas eux ?"

WE ARE SUPERHEROS : PARTIR ET DONNER À VOIR LES AUTRES

" We are superheroes c'était il y a deux ans et demi. Je devais être au plus près de la réalité. Je viens d'une famille très modeste, sans vraiment beaucoup de moyens. Je suis parti très tôt de chez moi. J’ai grandi dans un environnement compliqué. Au fur et à mesure des années, j’ai fini par plus ou moins réussir, par vivre correctement même, en montant des projets d’entreprise. Mais au bout d’un moment, je ne me reconnaissais plus vraiment. Ayant grandi dans ces environnements-là, j’ai toujours été auprès de gens qui avaient besoin d’aide. J’ai moi-même grandi avec des gens qui ont été capables de me tendre la main. Du coup j’ai décidé de me reconcentrer sur ce qui importait le plus, à savoir ceux dont on parlait le moins. J’ai eu envie d’arriver à découvrir le monde non pas comme on me le racontait mais comme il l’était réellement et ne pas me limiter à la France sur ma perception de l’être humain."

A VOIR, LE REPORTAGE DE FRANCE 2

Syrie : dans Alep, un Français a décidé d’aider les populations bombardées

_______________________


sur radio France bleu : un témoignage très éclairant




________________________


Pierre Le Corf, le français, présent dans Alep, témoigne à nouveau et sa colère est grande


de : nazairien
lundi 12 décembre 2016



Pierre Le Cort, le français, présent à Alep, témoigne à nouveau et sa colère est grande envers les gouvernements et médias occidentaux, qui mentent complaisemment, sur la réalité de l’agression contre le peuple syrien (toutes confessions confondues) et ce rendent ainsi complices des "tueurs étrangers (issus de 80 pays, envoyés et soutenus par les occidentaux et les chameliers du golfe) de femmes d’enfants et de vieillards"

source réseau international

Deux amis ont pris des éclats assez conséquents dans le ventre mais ils vont vivre.

Moi j’ai eu peur, ça a éclaté vraiment en face de moi encore une fois, je suis chanceux … bien que j’en ai vu beaucoup mourir, pour moi en 9 mois, seulement un éclat dans le front et encore très superficiel, sans rentrer dans le crâne ; malgré l’évolution par rapport à ces derniers mois j’ai peur et je suis fatigué, fatigué de voir tant de souffrance et de peur, pas d’eau, pas d’électricité, pas d’ampère, il fait 0 dans ma chambre la nuit, les terroristes continuent d’attaquer, les civils continuent d’arriver par dizaines de milliers…

Et toujours tant de trous du cul qui plantés dans un siège à des milles d’ici continuent de propager des mensonges, de venir me raconter ce qui se passe ici depuis la France, le Canada, les USA, les cerveaux lavés et suffisamment suffisants pour juger la vie et la mort ici. Je ne pense pas que beaucoup d’entre eux savent ce que c’est que de voir des boyaux d’enfants ou un corps se faire éclater par une roquette, de voir la peur dans les yeux des ados et la dépression avancer, et pire, mais pourtant essayer de tenir droit tous les jours, merde.

Je suis heureux que les gens arrivent ici ; probablement que pour arriver au bout de tout ça, d’autres vont mourir ici alors qu’il ne reste presque plus rien de l’Est où ils gardent encore le peu de population qui reste en otages, continuant à les abattre pour ceux qui se font prendre à essayer de partir …

Ici les gens espèrent la paix, la paix ça veut dire que les gens vont pouvoir se retrouver, les gens de l’Est et de l’Ouest sont les mêmes, simplement séparés par des terroristes, vous comprenez ça ?

Vous comprenez la différence quand les médias disent qu’il y a une minorité de terroristes au milieu d’une majorité d’opposition – et quand moi je vous dis qu’il y a une minorité d’opposition au milieu d’une majorité de terroristes ? Merde, quand est-ce que les gens vont comprendre que pendant des années ici les gens ont été massacrés à l’Ouest par les attaques gratuites et uniquement sur la population ? Quand est-ce que les gens vont comprendre ce que je dis quand je montre des drapeaux noirs tout autour d’Alep ? Quand je montre des familles entières déchiquetées ici par des bonbonnes de gaz ? Rien que hier alors qu’il ne reste que 10% de l’Est, ce sont 12 morts et 140 blessés ? Vous êtes bons en math avec 100% ?

Et en attendant les médias continuent de raconter les bombardements, bombardements qui sont réels, qui tuent tant de gens encore et encore, oui c’est vrai on ne peut que condamner pour ça c’est une réalité, trop d’innocents meurent ! Mais pourquoi ?????? Ces gens ne peuvent pas partir, ils sont tués s’ils sont pris à s’échapper !!!!!! Et en attendant la mort continue de frapper ici encore encore et encore, quoi ? On doit crever sans rien dire sans rien faire ??? Laisser des tueurs prônant le Djihad continuer à détruire un pays, diviser, instrumentaliser la vie, la mort ??? Qu’est-ce que je dois dire à mes gamins ici ? Je dois leur dire de fermer les yeux et d’attendre ??

En attendant je suis heureux les gens continuent d’arriver, ils vont vivre et retrouver leurs maisons, leurs vies même s’il y a du travail …

Voilà maintenant que les médias viennent nous parler du maire d’Alep qui fait le tour de la France et est reçu partout (comme les casques blancs) embarquant avec lui des députés qui veulent rejoindre l’Est, mais non de Dieu personne ne connaît ce maire ici, il a été élu et est sorti du chapeau du « conseil local d’Alep » où sont aussi représentés ceux qui ont fait un selfie en arrachant au couteau la tête du gamin à Alep il y a quelques mois !

Les mêmes qui ont fait la vidéo de Omran !!!

Les médias n’ont cessé de médiatiser l’Est sous toutes ses formes, comme le dernier hôpital détruit 9 fois en 10 mois, le dernier clown, le dernier sanctuaire pour chats… mais c’est quoi ces médias poubelles ??? L’armée vient de découvrir 2 hôpitaux en parfait état mais réservés aux terroristes comme quartiers généraux où ils y stockaient leurs armes, les écoles étaient utilisées pour fabriquer entres autres des armes chimiques et pareil comme QG (je l’ai répété maintes fois) …

Quoi certains vont dire que c’est des mensonges ?? Des vidéos j’en ai des paquets des images de gens sur place, des témoignages affolants. Merde ouvrez les yeux, si certains sont assez cons pour continuer à avaler ce que les médias vous racontent vous ne valez pas mieux qu’eux ni que les meurtriers qui condamnent ceux qui vivent ici, ce sont des centaines de preuves accablantes au fur et à mesure des avancées et au-delà même des témoignages des gens puisque de toute façon certains diront qu’ils sont manipulés, que les preuves ont été mises là, que les gens sont des propagandistes.

Et bien putain, vous avez un bon gros 1 000 000 de propagandistes qui ont été réduits au silence, effacés, qui continuent d’être réduits au silence pendant qu’ils meurent un par un, pour ceux qui se sont voués une sorte d’affection pour la guerre ici et défendent des rebelles modérés, « freedom fighters » venant emmener la liberté à un peuple opprimé sous une dictature sanguinaire. Enlevez vous la merde des yeux et développez un minimum d’esprit critique, rien n’est tout noir rien n’est tout blanc, mais la réalité vous éclaboussera de sang et de honte quand vous vous rendrez compte que vous avez été l’instrument de gens qui ont tout intérêt à continuer cette guerre comme de ceux qui ont une haine aveugle contre le gouvernement ici et n’en démordront pas. Le pire c’est que la majorité d’entre eux n’a jamais vécu la guerre ici, n’a jamais senti la mort sinon à travers une double page bien illustrée.

Je vais continuer à transmettre cette réalité, appelez-moi propagandiste si ça vous chante mais laissez moi vous appeler co-assassin alors. Je ne veux même pas me relire, je sais que quoi que j’écrive certains trouveront toujours à redire, à bons entendeurs.

Transmis via Gérard Luçon


Edité le 14-12-2016 à 21:25:50 par Xuan


Xuan
L'article cité par marquetalia sur BFMTV

Syrie: des rebelles se filment en train de décapiter un enfant près d'Alep

21/07/2016 à 12h05

Des combattants rebelles syriens se sont filmés en train de décapiter un enfant, près d'Alep. La victime, présentée comme un enfant-soldat pro-Bachar al-Assad, n'avait pas plus de treize ans, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) .

Une vidéo extrêmement choquante circule depuis mardi sur les réseaux sociaux. Des rebelles syriens s'y mettent en scène en train de décapiter un enfant, capturé près d'Alep, qu'ils accusent d'être un membre des brigades Al-Qods, des combattants palestiniens pro-Bachar al-Assad.

"Voilà ce qu’on fait de tes hommes Bachar. Bientôt, il ne restera plus personne à Handarat" , vocifère le combattant après avoir exécuté le jeune garçon, selon des propos rapportés par Les Observateurs.

Handarat, une localité située au nord d'Alep, est le théâtre d'affrontements très violents entre rebelles et forces du régime syrien. La victime, présentée par ses bourreaux comme un enfant-soldat, aurait été enlevée dans le camp de réfugiés palestiniens installé à Handarat depuis 1962, selon un journaliste qui couvre les combats à Alep depuis 2012, consulté par Les Observateurs. Une information que l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée en Grande-Bretagne, n'a pas été en mesure de confirmer.

Un garçon qui n'avait pas "plus de 13 ans"

D'après Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, "le jeune garçon n'a pas plus de 13 ans" . Selon lui, les auteurs de ce crime de guerre sont des combattants du groupe Noureddine Zinki. Proches des Frères musulmans, ces rebelles - qui se sont toujours proclamés modérés - ont été soutenus par l'Arabie Saoudite, la Turquie, le Qatar mais aussi les Etats-Unis, qui leur ont notamment fourni des équipements militaires. Le département d'Etat américain a très vite réagi, promettant que si ces exactions étaient confirmées, les Etats-Unis suspendraient leurs aides à ce groupe.

Mercredi, le groupe Noureddine Zinki, qui compterait entre 1000 et 1300 hommes, n'a pas nié que cette scène avait été filmée par ses troupes. Mais il regrette une "erreur individuelle qui ne représente pas la politique générale du groupe. Les personnes qui ont commis cette infraction ont été arrêtées et confiées à une commission d’enquête ", est-il assuré dans un communiqué.

Un groupe déjà accusé de crimes de guerre

Dans un rapport publié début juillet, l'ONG Amnesty International accuse le groupe Noureddine Zinki de crimes de guerre, et recense "24 cas d’enlèvements par des groupes armés entre 2012 et 2016" , ciblant notamment "des militants pacifiques, des enfants et des minorités religieuses ". Entre 2014 et 2015, au moins cinq personnes auraient été torturées par ces rebelles sunnites et le Front Al-Nosra, affilié à al-Qaïda, et à d'autres formations salafistes.


Edité le 14-12-2016 à 21:03:30 par Xuan


Xuan
Idleb, le vrai visage des "rebelles" islamistes


HASSANE ZERROUKY
JEUDI, 8 DÉCEMBRE, 2016
paru dans L'HUMANITÉ


la ville syrienne de Bench, à la périphérie d’IdlEb, détruite par des frappes aériennes, le 22 novembre. PHOTO Omar haj kadour/AFP


Après Alep, cette ville frontalière de la Turquie, sous contrôle d’une coalition djihadiste dont certains groupes sont aussi violents que Daech, est la prochaine cible de Damas.

A près Alep, Idleb, distante de 65 km et proche de la Turquie, est la prochaine cible de l’armée syrienne appuyée par la Russie et ses alliés iraniens, irakiens et du Hezbollah. Début novembre, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé une opération militaire « majeure » contre cette province sous contrôle de Djeich al-Fatah (Armée de la conquête) depuis fin mars 2015. Cette coalition regroupant plusieurs groupes djihadistes, dont Fatah al-Cham, Ahrar al-Cham, Nour al-Dine al-Zenki (rendu célèbre par la décapitation d’un enfant de 12 ans en juillet dernier), Jund al-Aqsa, Liwa al-Haq, Jaysh al-Sunna, Ajnad al-Cham, a été mise en place sur insistance des parrains turcs, qataris et saoudiens. Si Idleb tombait à son tour, cela constituerait une défaite surtout pour l’Arabie saoudite, le Qatar et Washington qui a livré des armes sophistiquées ayant permis aux djihadistes de conquérir Idleb.

Depuis, Ankara semble avoir quelque peu infléchi sa position. À en juger par la déclaration faite hier à Moscou par le premier ministre turc, Binali Yildirim, l’opération « Bouclier de l’Euphrate » visant à la fois Daech et les Kurdes, n’est nullement liée « à une volonté de changer de régime en Syrie » ! Or, on voit mal comment l’imprévisible Erdogan pourrait lâcher ses protégés islamistes sans contrepartie, notamment à propos des Kurdes syriens assimilés à des « terroristes ». Quant à la nouvelle administration américaine qui succédera à celle de Barack Obama, personne n’est en mesure d’affirmer avec certitude quelle sera la politique de Donald Trump sur la crise syrienne.

Toujours est-il qu’à l’origine, dans le dispositif stratégique visant la chute du régime de Damas, Idleb et sa province représentaient un enjeu majeur. C’est par cette région que transitent renforts, armes et munitions en provenance de la Turquie. Ankara et Doha ont alors convaincu les différents groupes islamistes de mettre fin à leurs différends et de former une coalition. Et dans cet ordre d’idées, Idleb devait être l’alternative sunnite à l’« État islamique » (EI, Daech), plus acceptable par les capitales occidentales. Turcs et Qataris ont aussi conseillé à leurs protégés djihadistes de cesser de diffuser par vidéo les exécutions publiques. Mieux, les Qataris en particulier ne sont pas étrangers au fait que le Front al-Nosra (filiale syrienne d’al-Qaida) change d’appellation – il a pris le nom de Fatah al-Cham – et prenne ses distances avec la Qaida. Ce qui fut fait en théorie avec l’accord et la bénédiction d’Aymen Zawahiri le chef d’al-Qaida et successeur de Ben Laden !

« Soit vous êtes d’accord avec leurs règles sociales et leurs politiques, soit vous disparaissez »

Reste que la tolérance affichée au début à Idleb par Fatah al-Cham, Ahrar al-Cham et le groupe Nour al-Dine al-Zenki, les trois principaux groupes armés, n’a duré qu’un temps. Une fois la ville conquise, la situation stabilisée dans la province, ces groupes ont imposé leur ordre social-religieux. Application de la charia, mise en place de tribunaux islamiques, imposition du voile total (abaya) et du niqab aux femmes et même aux gamines dès l’âge de 10 ans. Interdiction d’enseigner certaines matières comme la philosophie, de diffuser de la musique, et traque impitoyable des homosexuels, des femmes accusées de prostitution ou d’adultère, de ceux suspectés à tort ou à raison d’avoir servi le régime : des fonctionnaires, des enseignants et des médecins ont été exécutés quand d’autres subissaient en public des châtiments corporels, ce que dénonçait Amnesty international (AI) dans un rapport datant de juillet dernier. Même les acteurs de la société civile opposés au régime syrien sont à leur tour traqués impitoyablement. « Soit vous êtes d’accord avec leurs règles sociales et leurs politiques, soit vous disparaissez », raconte un témoin cité par AI. Radio Fresh, tenue par des acteurs de la société civile opposants au régime syrien, a été fermée. Et les statues du poète et philosophe mystique Abou Ala al-Maari (Xe siècle) ont été soit détruites soit décapitées.
marquetalia
la véritable nature des "rebelles"syriens http://edito.bfmtv.com/international/syrie-des-rebelles-se-filment-en-train-de-decapiter-un-enfant-pres-d-alep-1008996.html
 
Retour au forum
 
créer forum