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Xuan
La lutte contre le terrorisme ne doit pas devenir un ring de catch pour puissances rivales


French.xinhuanet.com Publié le 2016-02-12 à 22:02

BEIJING, 12 février (Xinhua) -- L'accord conclu vendredi à Munich entre grandes puissances sur la cessation prochaine des hostilités en Syrie constitue un signe encourageant qui pourrait donner un coup de fouet aux efforts mondiaux contre le terrorisme.

Toutefois, en dépit de ces progrès, il existe toujours un manque évident de synergie et de coordination dans la lutte mondiale contre le terrorisme, certaines grandes puissances n'étant préoccupées que par leurs propres intérêts géopolitiques dans ce combat.

Au lieu de coopérer sincèrement les uns avec les autres et de tout faire pour établir un front uni contre le terrorisme, certains se livrent toujours au jeu du doigt accusateur, tentant d'obtenir un maximum de gains stratégiques à moindre coût.

Les plus récentes attaques viennent des Etats-Unis, qui ont été les premiers la semaine dernière à accuser la Russie de vouloir faire capoter les pourparlers de paix inter-syriens, affirmant que ses bombardements revenaient à avantager l'Etat islamique (EI).

Mais ces mêmes Etats-Unis sont loin d'être irréprochables. Etant donné qu'ils n'ont pas rencontré un grand succès dans leur guerre contre l'EI, beaucoup de pays et d'observateurs accusent Washington de profiter de cette guerre pour une seule raison : renverser le régime de Bachar el-Assad.

En fait, la progression du groupe djihadiste qui sème le chaos dans le monde est dramatique et abrupte car, il ne faut pas l'oublier, son nom était encore presque inconnu jusqu'en juin 2014.

Les troubles au Moyen-Orient ont fait de cette région un véritable foyer de violence et d'extrémisme. Mais la force motrice derrière cette ascension rapide vient de l'étranger : à savoir la rivalité entre grandes puissances. Pour celles-ci, la guerre contre le terrorisme n'est parfois qu'un moyen pour atteindre leurs propres buts politiques, pour éliminer leurs ennemis respectifs et s'assurer à la fois de meilleurs positions stratégiques et un maximum d'intérêts géopolitiques dans la région.

Etant donné son importance géographique et ses abondantes réserves pétrolières, le Moyen-Orient a longtemps été le champ de bataille pour grandes puissances, où un conflit paraissant local s'insérait très vite au sein d'une rivalité géopolitique bien plus large entre grandes puissances. Le conflit syrien ne fait pas exception.

Mais combattre le terrorisme au nom d'intérêts égoïstes est dangereux et peut mettre en danger l'établissement d'un front uni et, par conséquent, donner toute latitude aux groupes terroristes pour croître rapidement.

Une alliance antiterroriste grevé par de graves dissensions internes et des divergences ne remportera jamais la guerre contre le terrorisme. La propagation des actes terroristes ces dernières années font peser une grave menace sur la sécurité, pas seulement celle d'un Etat, mais de tous les pays car les terroristes n'ont pas de frontières.

La guerre contre le terrorisme est de longue haleine. Pour affronter ce fléau, les pays de la planète doivent faire des efforts concertés, faire preuve de sincérité lorsqu'ils coopèrent et cesser leurs petits calculs égoïstes.
Xuan
En attendant c'est Fabius qui mange son chapeau :


« Il y a deux séries de mesures : les bombardements, (…) et des forces au sol, qui ne peuvent pas être les nôtres, mais qui peuvent être à la fois des forces de l’Armée syrienne libre [opposition], des forces arabes sunnites, et pourquoi pas des forces du régime et des Kurdes également bien sûr. »

Et du coup ce sont les USA qui se trouvent isolés.


Edité le 27-11-2015 à 23:25:14 par Xuan


marquetalia
le retrait d Irak américain a eu lieu depuis une bonne paire d années,alors que celui d Afghanistan s eternise,l Empire craind de perdre ce pays de sa sphère d influence,renvoyant constamment aux calendes grecques le rapatriement des troupes-il reste encore 9.800 soldats américains,plus quelques milliers d autres pays-le plus gros contingent hors usa etant la Géorgie,qui fait tout pour s attirer les faveurs nord américaines afin d etre admise à l Alliance Atlantique.
Xuan
Pourquoi la stratégie américaine au Moyen-Orient est plongée dans l'embarras


le Quotidien du Peuple en ligne 23.11.2015 16h19

Le Secrétaire d'Etat américain John Kerry commence le 22 novembre une visite au Moyen-Orient, et il a indiqué que sa visite se concentrera sur les violences entre Israéliens et Palestiniens, l'organisation États islamiques et le conflit syrien.

Le déplacement de John Kerry au Moyen-Orient en ce moment suscite beaucoup d'attention mais aussi de spéculations à l'extérieur des Etats-Unis. En raison du désordre actuel que connait le Moyen-Orient, la politique américaine dans cette région est devenue la cible du public, et le célèbre commentateur politique Noam Chomsky a récemment critiqué le « trou noir » politique créé par les États-Unis au Moyen-Orient.

Depuis que Barack Obama a pris ses fonctions, les caractéristiques globales de la stratégie américaine au Moyen-Orient sont la frilosité stratégique, l'évitement du chaos et la recherche de la stabilité, soulignées par l'extrême prudence des États-Unis dans la lutte contre l'Etat islamique et leur patience sur le dossier des négociations sur le nucléaire iranien ces deux dernières années.
Et les frappes aériennes russes en Syrie qui ont commencé à la fin du mois de septembre ont également plongé les Etats-Unis dans un embarras certain. Après les attaques terroristes majeures dont a été victime Paris, la stratégie de Barack Obama a montré une fois de plus l'embarras dans lequel elle se trouve, et reflète globalement le dilemme dans lequel se trouvent les États-Unis, pris entre leur objectif stratégique de maintien de leur hégémonie au Moyen-Orient et leur manque de volonté et leurs moyens limités, embarras qui se manifeste concrètement de trois manières.

Tout d'abord, la contradiction entre le changement radical du modèle de conflit au Moyen-Orient et la frilosité stratégique des Etats-Unis dans la région.
Depuis le changement de situation au Moyen-Orient, la transition dans les pays arabes, le puissant rebond du terrorisme, les changements brutaux en termes d'équilibre régional du pouvoir et de réorganisation des forces, les ajustements profonds de stratégie intérieure et extérieure des pays de la région, tout cela reflète profondément l'énormité et la rapidité des changements que connait la structure du Moyen-Orient. Toutefois, dans un contexte de repli stratégique global des Etats-Unis au Moyen-Orient, les efforts stratégiques de ceux-ci doivent encore se concentrer sur des problèmes anciens dans lesquels ils sont très impliqués, comme la Palestine et Israël, le dossier nucléaire iranien ainsi que le retrait d'Irak et d'Afghanistan, et autres sujets traditionnels, en particulier la réparation des troubles laissés par l'administration Bush, mais face aux nouveaux problèmes, les Etats-Unis font preuve de graves défauts comme un manque évident d'anticipation, et une passivité dans leur réponse.

S'agissant du problème du schéma régional, les Etats-Unis ont déjà bien du mal à forger une structure d'équilibre des forces sous leur houlette, entre les quatre grandes puissances régionales que sont l'Arabie Saoudite, la Turquie, l'Iran et Israël et le reste du monde arabe.
Aujourd'hui, la Russie a eu vite fait de repérer ce ventre mou du repli stratégique des Etats-Unis au Moyen-Orient, et a pris l'initiative sur la question syrienne.

Deuxièmement, le conflit entre la stratégie américaine au Moyen-Orient et ses objectifs multiples, dont le noyau du conflit est la contradiction entre l'importance de la diplomatie et du pragmatisme, et le réalisme diplomatique.
Actuellement, malgré leur frilosité stratégique au Moyen-Orient, les Etats-Unis n'ont pas changé leur objectif, maintenir leur hégémonie au Moyen-Orient. Mais dans le même temps, s'agissant d'objectifs spécifiques comme protéger la sécurité des alliés, assurer la sécurité énergétique, exporter la démocratie, lutter contre le terrorisme et assurer la non-prolifération etc, les contraintes mutuelles constituent souvent un obstacle pour la stratégie américaine au Moyen-Orient, souvent perturbée.

Troisièmement, les alliés stratégiques des États-Unis au Moyen-Orient sont plongés dans une crise grave.
Pour les États-Unis, ils ont longtemps été un moyen important pour maintenir leur hégémonie au Moyen-Orient, mais aussi un lourd fardeau pesant sur la stratégie américaine au Moyen-Orient.
Les Etats-Unis ont souvent dû constamment assurer un difficile équilibre entre leurs alliés, qu'il s'agisse de les cultiver, de les utiliser, de les conforter, voire de les abandonner. À l'heure actuelle, les changements que connait l'alliance américano-égyptienne constitue un exemple parfait du dilemme stratégique concernant les alliés des Etats-Unis.

Pendant la guerre froide, le besoin des Etats-Unis de garantir la sécurité de l'allié israélien et de s'opposer à l'Union soviétique a eu un impact majeur sur les relations israélo-arabes et autres questions régionales, permettant de faire de l'Egypte un de leurs alliés. Mais après le « printemps arabe », les États-Unis ont d'abord, afin de répondre à leur volonté d'exporter la démocratie, impitoyablement abandonné le régime d'Hosni Moubarak, pourtant allié de longue date, puis, plus tard, face au mécontentement envers les Frères musulmans alors au pouvoir, ils ont donné leur feu vert à un coup d'Etat militaire qui a déposé le régime de Morsi, suscitant de fortes critiques de la part du peuple égyptien et de l'opinion publique arabe. Finalement, les Etats-Unis, avec leur position mouvante, se sont aliénés bien des cœurs qu'il leur sera difficile de reconquérir.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Yin GAO)
marquetalia
il y a un méga pavé à la médiathèque la plus proche de chez moi sur le Kurdistan;je l emprunte demain,puis je mettrai certains passages sur le forum de l humanité rouge-le bouquin est antérieur à la prise de controle de la Syrie et l Iraq par Daech.


Edité le 19-06-2015 à 00:01:51 par marquetalia


Xuan
marquetalia a écrit :

c est clair,je n ai pas ma place sur ce forum.


Il y a des règles à respecter tout simplement. En dehors de ça personne n'a le droit d'exclure.
Tes posts sont lus marquetalia. C'est dommage que tu te contentes de mettre des liens la plupart du temps.
Après si Duroc veut faire un sujet sur la lutte de libération nationale des Kurdes, pas de problème.
DUROC
Ce n'est pas à toi, marquetalia que je m'adresse. D'ailleurs, comme toujours, tu renvoies à un lien que personne ne va voir. Moi le premier. Alors, passe ton chemin...
marquetalia
http://www.institutkurde.org/info/depeches/la-turquie-s-inquiete-de-la-montee-des-forces-kurdes-en-syrie-6227.html
DUROC
J'ai posé ma question, car je m'étonne que dans le mouvement communiste marxiste léniniste, personne n'a le courage de prendre position sur la lutte d'émancipation nationale de l'héroïque nation kurde.
Je comprends que les interférences avec les contradictions inter-impérialistes dans la région et les intérêts des Etats locaux rendent les positionnements difficiles. Mais cela n'empêche pas de se positionner.
A partir de positions léninistes de préférence !
marquetalia
DUROC a écrit :

Rien sur les victoires des kurdes de Syrie ? Ce sont pourtant les seuls sur le terrain à affronter et à vaincre Daesh, sans avions ni tanks !


@ Duroc,vous avez raison,le problème est que le PKK est toujours inscrit sur la liste occidentale des groupes terroristes,et tant que Erdogan sera au pouvoir en Turquie,les peshmergas auront du mal a penetrer dans la partie syrienne du Kurdistan-sans compter qu Ankara livre des armes aux vrais terroristes-Daech.
 
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