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Finimore
et même s'il le faisait, ça n'en fera jamais un allié du prolétariat et des peuples !!!
marquetalia
Al-Nosra ne s en prendra pas aux intérêts occidentaux http://www.france24.com/fr/20150528-syrie-front-al-nosra-qaida-abou-mohamed-jolani-jihadistes-rebellion-assad
marquetalia
il faut bien se mettre dans le crane que l Ei n a pas le poids militaire de l Allemagne Nazie dans les années trente sur l échiquier géo-politique mondial.
Xuan
Le Monde est notoirement pro impérialiste.
Ses articles dénigrent systématiquement la Chine et les pays émergents.

Concernant la Syrie Le Monde est sur la même ligne que Fabius, comment peux-tu conclure que "le régime syrien est à bout de souffle" simplement à la lecture d'un article du Monde ? Tu dois bien te douter que cet article, sous les apparences "neutres" que Le Monde affectionne, tend à démontrer l'écroulement du régime d'Assad à partir d'éléments épars et non à partir d'une analyse sérieuse.

La mauvaise foi de ce canard transpire cependant quand il parle d'une "alliance qui regroupe plusieurs mouvements non islamistes opposés au gouvernement de Damas."
Entre le gouvernement de Damas et l'EI c'est la guerre aujourd'hui. Tous ceux qui combattent Assad renforcent naturellement les terroristes, qu'ils se prétendent "non islamistes", "modérés" ou tout ce qu'on voudra.
C'est précisément Fabius qui prétend promouvoir une opposition "non islamiste", afin de trouver un appui pour les ambitions des monopoles français dans la région.

Si on réfléchit un instant, qui est à bout de souffle ? Assad ou bien Hollande ?


Le souverainiste Thierry Meyssan a publié le 8 juin un article intitulé "La prévisible défaite de la France au Moyen-Orient" dont je reproduit la fin pour certaines informations qu'elle contient.

__________________


L’équipe de François Hollande

Le changement de politique étrangère voulu par le président de la République s’appuie sur une analyse simple : les États-Unis ayant moins besoin du pétrole du Golfe ont annoncé leur intention de faire pivoter leur dispositif militaire vers l’Extrême-Orient. En soutenant Washington à la manière d’un Tony Blair sur la scène internationale, François Hollande pourrait prendre la place que les États-Unis laissent vacante dans le Golfe et bénéficier d’argent facile.

C’est en toute logique que le Qatar —c’est-à-dire Exxon-Mobil, la société des Rockefeller— a largement financé la campagne électorale de François Hollande [3]. Ce don illégal au regard du droit français ayant été négocié par Laurent Fabius, M. Hollande, une fois élu, le désigna ministre des Affaires étrangères malgré leur vieille rivalité.

La cour effectuée par François Hollande auprès de ses généreux mécènes du Golfe s’accompagne d’un soutien appuyé à l’État d’Israël. On se souvient que le président Charles De Gaulle avait rompu avec cet État colonial, en 1967, affirmant que la France, qui s’était alliée avec lui pour contrôler le Canal de Suez et lutter contre l’indépendance de l’Algérie, ne pouvait plus le faire une fois qu’elle avait renoncé à son Empire. Le président Hollande choisit, au contraire, de déclarer en hébreu lors de son arrivée à l’aéroport de Tel-Aviv, en novembre 2013 : « Tamid écha-èr ravèr chèl Israël, je suis votre ami et je le serai toujours » [4].

Pour mettre en œuvre son virage, le président a constitué une équipe autour de deux personnalités d’extrême-droite : son chef d’état-major privé, le général Benoît Puga, et son conseiller diplomatique, Jacques Audibert.

Le général Benoît Puga est un ancien de « la coloniale » (infanterie de Marine). Chrétien lefebvriste, il ne fait pas mystère de son admiration de l’ancien archevêque de Dakar et de sa détestation de la Révolution française. Entre deux messes à Saint Nicolas-du-Chardonnet, il a dirigé les Opérations spéciales et le Renseignement militaire. Il avait été nommé à l’Élysée par le président Nicolas Sarkozy et, fait sans précédent pour cette fonction, a été incorporé dans son cabinet par son successeur.

Jacques Audibert est souvent qualifié par ses anciens collaborateurs d’« Américain avec un passeport français », sa dévotion à l’impérialisme états-unien et au colonialisme israélien étant bien plus grande que son respect pour la République française. Il a joué un rôle central dans le blocage durant des années des négociations 5+1 avec l’Iran. Il espérait être nommé représentant permanent de la France à l’Onu, mais a finalement rejoint le président Hollande à l’Élysée.

Lorsqu’il était directeur des Affaires politiques au Quai d’Orsay, Jacques Audibert a systématiquement éliminé les diplomates arabisants en commençant par les plus compétents. Les plus prestigieux ont été exilés en Amérique latine. Il s’agissait certes d’éliminer tout soutien aux Palestiniens pour satisfaire les colons israéliens, mais aussi et surtout d’en terminer avec des siècles de « politique arabe de la France » de manière à laisser tomber les alliés traditionnels et à se rapprocher des milliardaires du Golfe, malgré leurs dictatures et leur fanatisme religieux.

Cette évolution, aussi surprenante soit-elle, correspond à ce que François Hollande avait annoncé, il y a plusieurs années. Reçu le 30 novembre 2005 par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), il avait alors déclaré, selon le procès-verbal de séance : « Il y a une tendance qui remonte à loin, ce que l’on appelle la politique arabe de la France et il n’est pas admissible qu’une administration ait une idéologie. Il y a un problème de recrutement au Quai d’Orsay et à l’ENA et ce recrutement devrait être réorganisé » [5].

Le fond de la pensée Hollande

François Hollande a exprimé le fond de sa pensée en évoquant la Résistance. Il a défini ce concept lors de la panthéonisation de quatre grandes figures de la Résistance française, le 27 mai dernier, en excluant les communistes de son hommage.
La Résistance française a inspiré des États et des milices qui, aujourd’hui, disent non à l’occupation de leur terre et à la soumission à un régime d’apartheid. En hommage à leurs prédécesseurs français, ils ont défini leur alliance comme l’« Axe de la Résistance ».
Mais aux Palestiniens, François Hollande a dénié le droit de résister et, dans la droite ligne de l’armistice de 1940 les a enjoints de « négocier » (sic). Il a fait qualifier le Hezbollah de « terroristes » par l’Union européenne, comme Philippe Pétain fit condamner Charles De Gaulle à mort pour « terrorisme » [6]. Il a livré la guerre aux Syriens et a imposé un siège économique aux Iraniens.

Après le président israélien Shimon Peres par vidéo-conférence, François Hollande a été le second chef d’État non-musulman invité à une séance du Conseil de coopération du Golfe.
François Hollande et les dictateurs du Golfe

Durant les trois dernières années, la France a bénéficié du soutien d’Hillary Clinton et du général David Petraeus pour les États-Unis, d’Exxon-Mobil et de son État privé le Qatar, et enfin de la famille des Séoud et de l’État privé auquel elle a donné son nom d’« Arabie saoudite ».

La France a pu ainsi lancer une seconde guerre contre la Syrie et l’Irak en déplaçant des dizaines de milliers de mercenaires venus du monde entier, dont quelques milliers de Français. Elle porte ainsi une responsabilité primordiale dans les centaines de milliers de morts qui ont endeuillé le Levant. Bien sûr, tout cela a été fait sous couvert d’aide humanitaire à des populations martyrisées.
Officiellement, cette politique n’a pas encore donné ses fruits. La Syrie est toujours en guerre et il est impossible d’en exploiter le gaz, bien que les « Amis de la Syrie » (sic) se le soient déjà répartis, en juin 2012 [7].

Par contre, la France a reçu une commande de 3 milliards de dollars en armement de l’Arabie saoudite pour l’Armée libanaise. Il s’agissait de remercier les Libanais de ne pas avoir enregistré les aveux de Majed el-Majed, l’agent de liaison entre l’Arabie saoudite et al-Qaïda et de remercier les Français de mener la guerre contre la Syrie [8].
la France a vendu 24 Rafale au Qatar pour 6,3 milliards d’euros.

Mais ces méga-contrats ne profiteront pas à la France :
les Israéliens ont opposé un veto à la vente au Liban d’armes capables de leur résister. La France n’a donc été autorisée qu’à fournir pour 700 millions de dollars d’uniformes, de véhicules de service et d’armes de poing. Les 2,3 milliards restants seront des armes dépassées fabriquées en Allemagne de l’Est.

le Qatar a certes acheté des Rafales, mais a exigé en échange que le gouvernement contraigne Air-France a abandonner certaines de ses lignes les plus profitables à Qatar Airways.

De toute manière, même si ces contrats avaient été honnêtes, ils n’auraient jamais remplacé ceux qui ont été perdus par l’acharnement de Jacques Audibert contre toutes sociétés françaises travaillant avec l’Iran, tel Peugeot ou Total, ni par celui du général Benoît Puga pour faire détruire toutes les usines françaises installées en Syrie.

Le 30 juin, malgré l’opposition de Benjamin Netanyahu et de François Hollande, et leurs multiples tentatives de sabotage, John Kerry et Mohammad Javad Zarif devraient signer d’une part un accord multi-parties sur le nucléaire et, d’autre part, un accord bilatéral de cessez-le-feu régional.

L’accord Washington-Téhéran

Malgré les efforts de l’équipe Hollande en général et de Jacques Audibert en particulier, l’accord négocié entre les États-Unis et l’Iran devrait être signé le 30 juin 2015. On se reportera à mes articles antérieurs sur les conséquences de ce texte [9]. D’ores et déjà, il apparaît que les deux grands perdants seront le peuple palestinien et la France. Le premier parce que plus personne ne défendra son droit inaliénable au retour et la seconde parce qu’elle aura associé son nom à trois ans d’injustice et de massacres dans cette région.

Cette semaine, le 2 juin, le secrétaire d’État adjoint, Antony Blinken, est venu co-présider à Paris une réunion des 22 États membres de la Coalition internationale anti-Daesh. Contrairement à ce qu’en a dit la presse française, il ne s’agissait pas d’organiser la riposte militaire aux chutes de Ramadi et de Palmyre ; le Pentagone n’a pas besoin de réunir ses alliés pour savoir ce qu’il doit faire. Non, le sujet était de faire avaler son chapeau au ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et de lui faire accepter l’accord irano-états-unien. Ce qu’il a été contraint de faire.
La signature de l’accord était menacée par la chute de Palmyre qui coupe la « route de la soie », c’est-à-dire la voie de communication entre l’Iran d’un côté, la Syrie et le Hezbollah de l’autre [10]. Dans le cas où Palmyre resterait aux mains des jihadistes (c’est-à-dire des mercenaires luttant contre l’« Axe de la Résistance » [11]), Téhéran ne pourrait pas transporter son gaz et l’exporter vers l’Europe et n’aurait donc aucun intérêt à s’entendre avec Washington.

Le secrétaire d’État adjoint Antony Blinken a donc informé l’assistance qu’il avait autorisé l’« Axe de la Résistance » à amener en Syrie des troupes fraîches pour vaincre Daesh. Il s’agit en l’occurrence de 10 000 Gardiens de la Révolution, qui viendront renforcer l’Armée arabe syrienne avant le 30 juin. Jusqu’ici les Syriens se défendaient seuls, uniquement avec le Hezbollah libanais et le PKK turc, mais sans troupes russes ou iraniennes, ni milices irakiennes.

Antony Blinken a également informé ses interlocuteurs qu’il avait été conclu avec la Russie un accord autorisant la tenue d’une conférence de paix sur la Syrie, sous les auspices des Nations unies au Kazakhstan. Il a exigé que Laurent Fabius signe une déclaration finale acceptant le principe d’un gouvernement syrien désigné par « consentement mutuel » entre l’actuelle coalition au pouvoir (Baas et PSNS) et ses différentes oppositions, qu’elles soient à Paris ou à Damas.

Après s’être fait remonter les bretelles, M. Fabius a ravalé son slogan « Bachar doit partir », a admis que le président el-Assad terminerait le mandat pour lequel son peuple l’a largement élu, et s’est piteusement rabattu sur un « Monsieur Bachar (sic) ne sera pas l’avenir de la Syrie ».

Dans trois semaines, le roi devrait être nu. En signant ensemble, Washington et Téhéran réduiront à néant les calculs de François Hollande, du néoconservateur Jacques Audibert et du néo-fasciste Benoît Puga.

Thierry Meyssan


notes :
[3] « François Hollande négocie avec l’émir de Qatar », Réseau Voltaire, 31 janvier 2012.

[4] « Déclaration de François Hollande à son arrivée à l’aéroport de Tel-Aviv », par François Hollande, Réseau Voltaire, 17 novembre 2013.

[5] « France : le Parti socialiste s’engage à éliminer les diplomates pro-arabes », par Ossama Lotfy, Réseau Voltaire, 9 janvier 2006.

[6] « L’UE assimile la Résistance libanaise à du terrorisme », Réseau Voltaire, 22 juillet 2013.

[7] « Les « Amis de la Syrie » se partagent l’économie syrienne avant de l’avoir conquise », par German Foreign Policy, Horizons et débats (Suisse), Réseau Voltaire, 14 juin 2012.

[8] « Le silence et la trahison qui valaient 3 milliards de dollars », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 15 janvier 2014.

[9] Voir notamment : « Que deviendra le Proche-Orient après l’accord entre Washington et Téhéran ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 mai 2015.

[10] « La chute de Palmyre renverse l’équilibre géopolitique au Levant », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 25 mai 2015.

[11] « Les jihadistes au service de l’impérialisme », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 1er juin 2015.


Edité le 12-06-2015 à 16:20:35 par Xuan


marquetalia
le régime syrien est à bout de souffle http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/06/11/les-rebelles-syriens-continuent-de-grignoter-le-territoire-de-bachar-el-assad_4652155_3218.html
Xuan
La Chine invite les pays occidentaux à changer de stratégie envers la Syrie :


Qui peut servir d'épine dorsale à la lutte contre l’Etat Islamique en Syrie ?

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )
15.10.2014 08h20

Il y a urgence à Kibani ! En ce moment, les djihadistes de l’Etat Islamique assiègent depuis 20 jours cette ville située près de la frontière syro-turque. Déjà, ils se sont emparés d’un tiers de sa superficie. Bien sûr, les avions militaires des Etats-Unis continuent toujours à frapper des cibles militaires de l’Etat Islamique tout autour de la ville, mais les effets n’en sont pas évidents. Les Kurdes résistent avec opiniâtreté dans la ville, mais en l'absence de tout soutien de forces terrestres alliées, il sera bien difficile de faire en sorte que la ville ne tombe pas entre les mains de l'ennemi.

Car, en effet, les frappes aériennes seules ne pourront pas inverser complètement la situation. Pourquoi ? Parce que face aux forces occidentales, l'État Islamique répond par une tactique de guérilla et de guerre de mouvement. Si nécessaire, ses combattants peuvent même se cacher parmi les gens ordinaires, et les Occidentaux ne pourront pas les y distinguer, risquant ainsi de blesser des gens innocents, provoquant une catastrophe humanitaire.

L’Occident encourage la Turquie à envoyer des troupes au sol pour arrêter l'offensive armée de l'Etat islamique. Pour des raisons de sécurité qui lui sont propres, la Turquie ne souhaite certainement pas être impliquée dans la guerre. Parce que le gouvernement turc ne veut pas que la guerre en Syrie enflamme les zones proches de ses frontières, et qu’il craint aussi que ce soit, pour les séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan, une occasion de se développer.

Que peuvent donc faire les Etats-Unis ? Est-il possible d'envoyer des troupes au sol pour soutenir les Kurdes à Kibani ? Tout au moins pour l'instant, personne n’entrevoit cet espoir. Parce que les Etats-Unis ont longtemps été englués dans la guerre en Irak et en Afghanistan, ils ne plus disposés à être impliqués dans une autre guerre terrestre. Le peuple américain ne sera jamais d'accord pour que son gouvernement s’engage dans de nouvelles aventures militaires.

L'Armée Syrienne Libre alors ? En effet, les Etats-Unis apportent une aide militaire à cette organisation. Des crédits de 500 millions de Dollars US ont été débloqués. Mais cette organisation peut-elle vraiment à elle seule assumer la responsabilité de la destruction de l'État islamique ? Selon les informations disponibles, les effectifs de cette armée se montent à 40 000 hommes seulement. La plupart d'entre eux n'ont pas reçu de formation militaire, et leur équipement est aussi insuffisant. Les fonds actuellement octroyés par les États-Unis ne permettent que de former et équiper 5 000 hommes, ce qui veut dire que la plupart des autres ne pourront pas bénéficier d’une bonne formation et d’équipements de pointe. Dans ce cas, comment pourraient-ils triompher des forces de l’État Islamique, qui comptent 30 000 combattants ? Si l’on se fonde sur les antécédents des précédentes batailles, l’Armée Syrienne Libre n'a pas su freiner efficacement l'expansion de l'État Islamique dans le grand nord de la Syrie. C’est dire si l’on est en droit de s’interroger sur sa capacité à le faire dans le futur.

Alors n’y a-t-il vraiment aucun moyen de faire face ? Il y a pourtant bien un moyen. C'est de coopérer avec le gouvernement syrien. L’armée gouvernementale syrienne est une force de combat très efficace. Au cours des trois dernières années, elle s’est battue contre les groupes extrémistes islamiques, elle a lutté efficacement contre ces fondamentalistes qui cherchaient à attaquer le sud et la capitale du pays, et a accumulé une riche expérience au combat.

Si les Etats-Unis et leurs alliés admettent leurs erreurs passées d’ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie, qu’ils tendent la main au gouvernement syrien de Bachar el-Assad pour apporter le soutien nécessaire aux forces gouvernementales, afin qu’il puisse envoyer des troupes pour lutter contre les extrémistes islamiques, il sera possible dans un court laps de temps de détruire les bastions de l’Etat Islamique dans le pays ou de les expulser de Syrie. Sinon, il sera bien difficile de mettre fin à la guerre à court terme, et cela risque de plonger toute la région du Moyen-Orient dans la crise. Ainsi, dans la nouvelle situation qui s’offre à nos yeux, non seulement Bachar el-Assad n'est pas l'ennemi de l'Occident, mais il peut devenir son allié dans la lutte contre l'Etat Islamique.

Hélas, l'Occident, sous la houlette des États-Unis, n’est peut-être pas en mesure de réaliser, ou ne veut tout simplement pas admettre ses erreurs, par peur de perdre la face, par peur d’être ridiculisé aux yeux de ses alliés au Moyen-Orient. Ce n'est pas important. Au moins aux Etats-Unis peuvent-ils mettre fin à leurs actes hostiles à l’encontre du gouvernement syrien afin de promouvoir le processus de réconciliation politique en Syrie, afin d’éteindre les dissensions causées par les différentes factions, et que les réfugiés puissent retourner dans leurs foyers le plus tôt possible. Mais si les États-Unis ne sont pas prêts à se résoudre à cette évidence, alors ils ne pourront qu’être de plus en plus enlisés dans le bourbier de la guerre.

Ren Yaqiu
Le 14 octobre 2014
Xuan
Assad se prépare à une attaque conjuguée Israël/Turquie !


[sur IRIB-Iran French Radio]
également sur le blog de J. Tourtaux

- Les observateurs, qui suivent, depuis près de quatre ans, les moindres évolutions, sur le terrain des combats, à travers toute la Syrie, relèvent, ces derniers temps, des combats de l'armée, à la fois, sur le front d'Alep, dans le Nord de la Syrie, sur le front de rif de Hama, dans le centre syrien, ainsi qu'à rif de Lattaquié, dans le Nord-Ouest.

Une nouvelle stratégie se prépare, très visiblement. Certes, l'assaut très violent des terroristes de Daesh contre la ville kurde d'Aïn al-Arab, au Nord syrien, assaut, appuyé, à la fois, par la Turquie et la coalition, a jeté de l'ombre sur les récentes avancées de l'armée assadiste, n'empêche que ces progressions ont, effectivement, lieu, et qu'elles se sont traduites en actes, par la reprise de la localité stratégique de Handarat, à Alep. A Handarat, l'objectif est, surtout, la libération du camp militaire éponyme. Cet embrasement du front alépin intervient, alors que les experts s'étonnaient du calme inhabituel qui y régnait, depuis quelque temps.

La reprise de Handarat n'a eu d'autres objectifs que celui de couper les voies de communication des terroristes, dans les localités de l'Est d'Alep, vers l'extérieur. Mais pourquoi attendre le moment actuel, pour lancer cette offensive? Très visiblement, ce choix renvoie aux évolutions, sur le front de Hama et de son rif, au centre de la Syrie.

A Hama, alors que les terroristes menaçaient de reprendre le contrôle de l'aéroport militaire, la donne s'est, soudain, renversée, et les forces assadistes ont réussi à libérer la plupart des localités du rif et la libération de Morak, de Kfar Zayta et d'autres cités du Nord de la banlieue est l'affaire de quelques jours. Selon les sources militaires, ces succès fulgurants sont, en grande partie, dus à la présence, au cours des opérations, du général Soheil al-Hassan, alias "Tigre" !!

En effet, les avancées, à Hama, et dans sa banlieue, se sont conjugués à la progression de l'armée, dans le rif Nord de Lattaquié, dans le Nord-Ouest de la Syrie, avec, en aval, la libération de deux cités stratégiques de AIn al-Jouza et de Ravissa al-Jaoura. Dans le même temps, l'armée assadiste a pris le contrôle des hauteurs de Dorvin, où se situent deux des plus importantes bases des terroristes takfiris.

Les hauteurs de Karaf al-Ghana et de al Ghadr ont, aussi, passé sous le contrôle de l'armée assadiste, et ce, en prélude à la libération du mont Nabi Youness, qui surplombe la localité de Jabal al-Akrad. A quoi riment tous ces succès ?

Le commandement de l'armée syrienne cherche, visiblement, à imposer sa propre donne, sur le champ de bataille : A Alep, à rif Nord de Lattaquié et à rif de Hama, il s'agit de libérer le maximum de localités, en vue de grandes batailles qui s'annoncent, dans le Nord et le sud de la Syrie. Assad veut avoir la latitude de concentrer, dans les plus bref délais, ses forces, dans le Nord et le Sud du pays, en prévision d'une double guerre, que la Turquie et Israël sont prêts à déclencher.

Erdogan et Netanyahu mettent leurs troupes, en ce moment même, en ordre de bataille, pour créer une double zone tampon, dans le Nord et le Sud, ce qui constitue une agression de la souveraineté syrienne. Assad ne compte pas rester les bras croisés !

Al l'Est d'Alep, donc, il s'agit, surtout, de resserrer l'étau autour des terroristes et de couper leurs liens avec le monde extérieur.

Le général "Tigre" mène, lui aussi, son oeuvre de libération : il veut libérer Mourak, Kfar Zeyta, bref le rif Nord de Hama, pour établir un pont entre les forces syriennes, dans cette localité et celles stationnées, à rif Sud d'Alep, et ce, dans la perspective d'une libération de Mara al-Noman, à rif d'Idleb.

Les informations font état de la formation d'une nouvelle milice terroriste, à Idleb, qui se réclame des tribus de cette province, et on comprend, maintenant, la raison. Après la fête du sacrifice, on s'attend, donc, à un embrasement du front alépin ....
Xuan
L'Etat islamique prétexte à une grossière ingérence en Syrie. Les USA ne veulent pas traiter avec le gouvernement Syrien mais prétendent intervenir sur son sol.


Les Etats-Unis préparent l'aide aux rebelles syriens


http://www.romandie.com/news/Les-EtatsUnis-preparent-l039aide-aux-rebelles-syriens/516304.rom

Les alliés démocrates de Barack Obama au Congrès se sont déclarés favorables à un plan pour équiper et former les rebelles syriens modérés. Ces élus s'exprimaient quelques heures avant le discours à la nation de Barack Obama et la présentation de son plan d'action contre l'Etat islamique (EI).

"Nous devons former et équiper les rebelles syriens et les autres groupes du Moyen-Orient qui ont besoin d'aide", a expliqué Harry Reid, chef des démocrates du Sénat, à qui le président américain a donné un aperçu de sa nouvelle stratégie contre l'EI mardi dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, avec les trois autres dirigeants du Congrès.

La cheffe des démocrates de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a évoqué les contours du plan que pourrait annoncer Barack Obama dans son allocution. "Je suis favorable à l'entraînement des Syriens modérés pour lutter contre l'EI", a-t-elle dit à des journalistes au Capitole. "Ce n'est pas un problème d'argent, mais d'autorisation" parlementaire, a-t-elle souligné.

Républicains attentistes
Mais les républicains, qui contrôlent l'ordre du jour de la Chambre, attendaient l'annonce présidentielle avant de décider de la marche à suivre, et de l'opportunité d'un vote parlementaire. L'exercice est toujours délicat dans un Congrès divisé, surtout à l'approche des élections législatives de novembre aux Etats-Unis.

Les démocrates veulent que l'autorisation parlementaire se niche dans la loi de finances temporaire qui sera soumise au vote de la Chambre jeudi afin de procéder très vite. Or le représentant en charge de cette loi, Hal Rogers, a pris soin de souligner que ce texte ne pourrait pas inclure de mesure "controversée". Le groupe républicain se réunira jeudi à huis clos sur ce sujet.
marquetalia
Obama veut envahir la Syrie en saisissant le pretexte de la lutte contre les djihadistes http://www.alterinfo.net/Le-plan-d-Obama-pour-attaquer-la-Syrie-sous-couvert-de-la-lutte-contre-l-EIIL-BAR_a106122.html
marquetalia
http://www.courrierinternational.com/breve/2013/12/19/riyad-restera-ferme-face-a-l-iran-avec-ou-sans-l-occident http://www.huffpostmaghreb.com/2013/12/19/syrie-arabie-saoudite-_n_4472137.html?utm_hp_ref=maghreb
 
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