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Xuan
Le 13 octobre un reportage de teleSUR montre une manifestation de masse en soutien à Bachar Al Assad.

Commentaire du journaliste Hisham Wannous : « Des milliers de syriens envahissent les rues de Damas pour exprimer leur gratitude envers la Russie et la Chine qui ont fait échouer le vote des sanctions contre la Syrie au Conseil de Sécurité »
Les manifestants dénoncent les ingérences étrangères, les groupes armés et le CNT syrien.
Xuan
Sur cette vidéo datée du 12 octobre, une manifestation de soutien à Bachar Al Assad.
Xuan
Sur cette vidéo datée du 12 octobre, une manifestation de soutien à Bachar Al Assad.
Xuan
Syrie :
Un article sur les grandes manœuvres impérialistes


source Le Grand Soir
le 29 septembre 2011

La prétendue « révolution » syrienne : une guerre impérialiste contre la Syrie

Fida DAKROUB


À en croire les dirigeants des puissances impérialistes qui se montrent naïfs et candides, la Syrie aurait été, dans ces derniers mois, l’arène où se confrontent, d’un côté, les « forces du mal », incarnées par le régime et ses adjuvants iraniens ; et de l’autre côté, les « forces du bien » manifestées par « l’âme immortelle » d’un « bon peuple » par nature, malheureusement réduit par le « Tyran de Damas » en une simple populace d’esclaves.



Le retour du colonialisme


Il est certain que cette approche superficielle aux violences en Syrie, qui divise le monde, plutôt l’existence avec ses dimensions multiples, en deux forces opposées, celle du Bien (la soi-disant « opposition » ) et celle du Mal (le régime), joue un rôle argumentum ad captandum vulgus dans la justification des ambitions de l’impérialisme français et britannique en Afrique du Nord et au Levant, d’où elles y furent chassées le lendemain de la deuxième Guerre mondiale.

Notons à ce propos la dernière visite de Sarkozy et Cameron, maîtres d’œuvre de l’opération militaire par délégation du triumviratus (Sarkozy, Cameron et Obama) en Libye ; une visite qui prépara la table pour charcuter et dépecer la prise de « l’après-Kadhafi ». À Tripoli, ces deux conjurateurs allèrent célébrer leur victoire, encadrés de leurs gorilles locales du CNT et de leurs propagandistes charlatans, tels que les tambours, trompettes et cymbales des médias occidentaux « principaux » et arabes « subordonnés ». [1]

À plus forte raison, il était incontestable que les forces impérialistes préparaient à mobiliser leur artillerie lourde contre la Syrie et son régime, une fois le soi-disant « roi des rois d’Afrique », Kadhafi, serait détrôné. Pour en faire, un deuxième triumviratus (Sarkozy, Erdogan et Obama) naquit. Et les trois triumviri hurlèrent : « Carthago delenga est !Nous devons nous débarrasser du tyran de Damas ! ».

Le causus belli


Dès lors, la Syrie se trouve cible d’une guerre systématique (médiatique, diplomatique et même armée) orchestrée selon le développement des événements sur le terrain. L’exemple le plus significatif de cette campagne féroce nous est fourni par le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, qui dénonça des « crimes contre l’humanité » en Syrie : « On constate que le régime syrien s’est livré à des crimes contre l’humanité », déclara-t-il à Moscou, le 7 septembre. [2]

En plus, des milliers de chaînes télévisées, des radios, des journaux, des sites et des réseaux sociaux sur internet, partout dans le monde, bombardent intensivement le régime syrien d’adjectifs diaboliques, visant à réduire son image dans la rue arabe, et à le présenter comme simple phénomène sauvage, dépouillé, bien sûr, de toute qualité humaine, donc de tout droit d’exister. Ajoutons que les États-Unis et l’Union européenne ne cessent pas d’appeler le président syrien Bachar Al-Assad à la démission : « … il est nécessaire pour lui de quitter le pouvoir », déclara Mme Ashton ; « Dans l’intérêt du peuple syrien, le temps est venu pour le président Assad de se retirer », expliqua M. Obama ; « Les graves violations des droits de l’Homme en Syrie contre les manifestants pourraient relever de crimes contre l’humanité », indiqua le 17 août un rapport du Haut-commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU. [3]

La propagande impérialiste


Il est à noter ici que dans tous les bouleversements politiques sérieux, les machines médiatiques de l’Hégémonie impérialiste y mettent leur grain de sel. Il en va de même, le cas du « Grand Mensonge » de George Bush sur les armes de destruction massive en Irak. La preuve en est que plus de dix ans après l’invasion américaine de l’Irak, les administrations américaines successives n’ont toujours pas présenté la moindre preuve que ce pays avait des armes de destruction massive. Ce qui vient à dire que les masses tombèrent victimes d’une machination de malinformation. Il va de soi que les récentes violences, qui ébranlent la rue syrienne, ne sont pas exemptes de la même machination de propagandes, de mensonges et d’autres manipulations médiatiques, loin s’en faut.

Pour en croire les médias de l’Hégémonie impérialiste, des militants pacifistes et des manifestants non violents auraient passé la journée, pour ainsi dire, à faire la méditation transcendantale ; et pendant la nuit, ils se seraient rassemblés dans des places publiques, pour allumer des bougies aux immortelles âmes des « martyrs de liberté » ; tandis que le « monstre de Damas » s’enorgueillirait dans son harem. Cependant, loin de cette naïveté caricaturale que les machines médiatiques de l’Hégémonie nous créent, une question se pose au préalable : Qui sont-ils ces « militants de liberté » agnus Dei auxquels on fait l’éloge trois fois par jour : au lever, au midi et au coucher ? Qu’est ce qui se passe donc alors ?

L’un des problèmes pour dévoiler le paradoxe syrien c’est qu’il y a effectivement une demande interne réelle de changement. Personne ne nie cette réalité, ni même le régime syrien ne la nie. Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Al-Moualem, a dénoncé le 26 septembre les ingérences étrangères qui manipulent les aspirations légitimes du peuple syrien à des réformes politiques, économiques et sociales, dans un discours prononcé à l’Assemblé générale de l’ONU à New York : « les revendications du peuple ont été utilisées comme tremplin par des groupes armés pour semer la discorde et saboter notre sécurité. La Syrie a exercé sa responsabilité de protéger ses citoyens. Le gouvernement a agi pour garantir leur sécurité et la stabilité du pays », a déclaré M. Moualem en référence à ce qu’il qualifie d’ingérences étrangères. [4]

Aussi, une vaste majorité de Syriens veulent des réformes. Le peuple syrien se trouve indigné, depuis des décennies, de la corruption envahissante et les tentacules des autorités sécuritaires.

La rébellion islamiste armée


Pourtant, cette demande largement répandue de réformes est-elle, comme l’affirme les machines médiatiques impérialistes, à l’origine des violences en Syrie ? S’il est vrai qu’il y a des manifestations dans certaines villes, qu’il y a des morts, que l’armée est intervenue, il n’est pas moins vrai que la Syrie est devenue un terrain de bataille entre les forces armées syriennes d’un côté, et des insurgés islamistes sunnites armés, de l’autre côté, tels que lesFrères musulmans, Al-Qaïda, et d’autres groupes salafistes wahhabites.

Ce que les médias aux ordres ne disent pas, c’est qu’il y a une rébellion armée soutenue par l’extérieur, et que la Syrie se trouve face à un causus belli déclaré par l’OTAN et les émirats et sultanats arabes « subordonnés ». Ici, il convient de mentionner que Dimitri Rogozin, délégué de la Fédération de Russie auprès de l’OTAN, commentait, le 5 août dans le quotidien moscovite Izvestia, le rôle que joue l’OTAN dans l’augmentation de la violence en Syrie : « l’OTAN planifie en ce moment une campagne militaire contre la Syrie afin d’aider à renverser le régime du président Bachar Al-Assad avec comme objectif à longue échéance de préparer une tête de pont dans la région pour l’attaque contre l’Iran ». [5]

Aussi, dans un entretien de la chaîne Euronews TV avec Dimitry Medvedev, le président russe avertit des dangers réels que pourrait créer une approche « blanc / noir » à la situation en Syrie : « les manifestants anti-gouvernementaux en Syrie ne sont pas partisans de certains modèles raffinés de la démocratie européenne ». [6]

À plus d’un titre, les événements en Syrie ramène ici une citation de Lénine dans son célèbre Un pas en avant, deux pas en arrière, traitant les mouvements révolutionnaires en Russie : « … lorsqu’une lutte prolongée, opiniâtre et ardente se poursuit, il arrive d’ordinaire un moment où les points litigieux, centraux et essentiels, commencent à apparaître, dont la solution déterminera l’issue définitive de la campagne, et auprès desquels les menus et insignifiants épisodes de la lutte sont de plus en plus reculés à l’arrière-plan ». [7]

Sans nul doute possible, les conflits sociaux et politiques au Levant, passent rapidement en conflits religieux et confessionnels ; et les réclamations sociales se réduisent, malheureusement, en tueries tribales. Cette réalité amère nous offre, au moins, une meilleure lecture de la soi-disant « révolution » syrienne ; une lecture qui se met à distance des fanfaronnades des hâbleurs du « Printemps arabe », écourté, à bride abattue, en « Hiver américain » très funèbre !

Avant toute chose, il est impératif de noter ici, que le Levant constitue un espace hétérogène coupé par des frontières ethniques, linguistiques et religieuses autres que celles imposées par l’accord Sykes-Picot (1916), le lendemain du démembrement de l’Empire ottoman en 1918. En plus, ce qu’il faut aussi noter, c’est que ces frontières intérieures se transforment, rapidement, en des zones des conflits sanglants, une fois qu’un pouvoir central capable de maintenir la paix, serait bouleversé. Considérons l’exemple de l’Irak après l’invasion américaine.

Les évènements en Syrie cachent, en effet, des motivations d’une nature religieuse plutôt que sociale ; en tenant compte du conflit historique entre l’islam orthodoxe (le sunnisme) et l’islam hétérodoxe (le shiisme). Dans un témoignage sur la violence religieuse en Syrie, Hala Jaber pointe la présence d’extrémistes armés (et barbus), agents provocateurs s’employant avec d’assez gros moyens à faire dégénérer les manifestations au départ pacifiques. Elle donne notamment un récit détaillé des graves incidents survenus le 18 juin à Ma’rrat al-Nu’man, ville du nord-ouest : « on voit que les djihadistes y ont fait régner la terreur, et ont versé le sang – alors que l’armée a fait profil bas, pour éviter des incidents. Le récit de l’enlèvement d’un opposant modéré, Mohamed Salid Hamadah, et des tortures et menaces qu’il a subi de la part d’extrémistes sunnites fait froid dans le dos, et laisse supposer ce que serait le climat de la Syrie si elle tombait dans leurs mains ! » [8]

Il est vrai qu’au début des violences en Syrie, les protestations prirent, du point de vue des slogans utilisés (liberté, justice, démocratie, réclamations sociales, etc.), une forme pacifique ; et les demandes des manifestants demeuraient encore à la limite des revendications sociales. Cependant, ces protestations se sont transformées, précipitamment, en actes de violence confessionnelle ciblés contre les minorités religieuses du pays, telles que les musulmans hétérodoxes et les chrétiens.

La conjuration impérialiste


Aussi, les slogans politiques croulèrent en brousse de haine religieuse. Même si le régime politique en Syrie est « contaminé », depuis des décennies, d’une bureaucratie corrompue et contagieuse, il n’en découle nullement de justifier les actes de barbarisme commis par des fanatiques religieux contre les groupes minoritaires et les institutions de l’État.

Dans ce sens, il sera dangereux d’oublier que derrière les réclamations d’une partie du peuple syrien, légitimes au point de départ, se cachent, en effet, les intérêts, pour ainsi dire, des vrais conjurateurs : un bonapartisme caricatural français à la Sarkozy en premier lieu, un impérialisme de carcasses américain à l’Obama, un « humanisme » islamiste turc à l’Erdogan et un wahhabisme « éclairé » arabe à la Saoudienne.

De ce qui vient d’être dit et dans des circonstances pareilles, il est clair d’emblée que la prétendue "révolution" syrienne n’est qu’une machination dirigée alpha et oméga par les centres de pouvoir impérialistes, dont l’objectif fixé à court terme se présente dans le renversement du régime du président syrien Bachar Al-Assad, et à long terme dans la réoccupation du Proche-Orient et la reconstruction de sa carte géopolitique ; un objectif qui nous promet, désastreusement, un futur catastrophique dans la région.

En guise de conclusion, nous trouvons pertinent de raconter une petite anecdote : « Naguère un brave homme s’imaginait que, si les hommes se noyaient, c’est uniquement parce qu’ils étaient possédés par l’idée de la pesanteur. Qu’ils s’ôtent de la tête cette représentation, et les voilà désormais à l’abri de tout risque de noyade ». Ce brave homme, c’était le type même des hâbleurs et fanfaronnades des machines médiatiques impérialistes et leur subordonnées arabes, qui croient, tristement, que les problèmes du monde arabe, tels que le développement social et économique, l’analphabétisme, les droits de l’Homme, les libertés, la démocratie, l’occupation, le confessionnalisme, les droits des minorités, les droits des femmes, etc. seront résolus une fois le régime syrien serait bouleversé.

Fida DAKROUB
Ph.D Études françaises

[1] Selon nous, un média subordonné est un moyen de malinformation placé sous la dépendance d’un autre moyen de malinformation principal. Le subordonné ne peut assurer un message cohérent en dehors de cette dépendance. Par exemple : les médias arabes pétrodalliers entrent en relation de subordination avec les médias occidentaux principaux.
[2] http://www.lexpress.fr/actualite/monde/syrie-juppe-accuse_1030598.html
[3] Chitour, Chems Eddine. http://www.legrandsoir.info/face-a-la-democratie-aeroportee-la-syrie-dernier-verrou-avant-l-iran.html
[4]http://french.peopledaily.com.cn/International/7605693.html
[5]http://www.lepost.fr/article/2011/08/11/2566824_syrie-le-representant-russe-aupres-de-l-otan-une-intervention-militaire-se-prepare.html

[6]http://rt.com/news/russia-syria-medvedev-interview-167/
[7]http://www.marxists.org/francais/lenin/works/1904/05/vil19040500_pref.htm
[8]http://www.michelcollon.info/Oui-il-y-a-des-terroristes.html?lang=fr
marquetalia
et en meme temps la guerre néocoloniale continue en somalie www.operationspaix.net/-AMISOM- berlusconi va t il en profiter pour recréer la sphère d influence qui correspond a l ancien empire colonial de l italie fasciste de mussolini?-somalie,erythrée,ethiopie(a l époque,abyssinie),libye,grande albanie,entre autres.,sans compter que le renversement de ben ali en tunisie est une perte pour le néocolonialisme francais-mais un atout pour l impérialisme italien,qui revendiquait ce territoire il y a 70 ans.-cf:le tfg,le gouvernement somalien pro occidental qui ne controle que mogadiscio applique aussi la charia,et,comme il est complice de l enfouissement de déchets nucléaires aux large des cotes somaliennes par des industriels italiens ,ne mérite que d etre renversé.


Edité le 13-09-2011 à 15:33:31 par marquetalia


Xuan
Après l'agression contre la Libye - qui n'est pas encore terminée - , les pays impérialistes ne peuvent pas faire autrement que continuer.
Mais une agression contre la Syrie poserait davantage de problèmes. D'un côté la Syrie possède un armement plus moderne, le monde arabe considérerait cela comme un soutien direct au sionisme, la Chine et la Russie feront tout pour s'y opposer.

En fait l'impérialisme occidental ne cherche pas seulement le pétrole qu'il a déjà, mais à couper l'approvisionnement des pays émergents.

A propos de l'embargo de l'UE sur le pétrole syrien (embargo condamné par la Russie le 3 septembre) :

Soutenue par les Etats-Uns, l’Union Européenne a imposé le 2 septembre un embargo sur les exportations syriennes de pétrole. Jusqu’à présent, les européens achetaient achetant 95% du pétrole syrien, ce qui représentait entre 25 à 30 % des revenus du pays. Pour compenser cette perte, Damas se tourne à présent vers la Russie et la Chine.

«Nous allons vendre notre pétrole directement à la Russie, à la Chine ou à n’importe quel pays qui accepte de l’acheter», a annoncé le ministre syrien des Finances Mohammad al Djeilati. «Sinon, nous le conserverons en stock», a-t-il ajouté.

La Syrie exportait entre 110.000 et 150.000 barils de brut chaque jour essentiellement à l’Italie et à l’Allemagne. L’embargo européen la force à se tourner vers ses derniers soutiens internationaux qui ont d’ailleurs fortement critiqué les sanctions européennes à l’égard du régime de Bachar al-Assad.

Selon Mohammad al Djeilati, le gouvernement syrien n’est pas préoccupé par les sanctions qui n’auront pas de conséquences directes sur la santé économique du pays et aurait déjà des accords officieux pour exporter leur pétrole à destination de Pékin et Moscou.


Source
marquetalia
et dire que les chancelleries occidentales ont grincé des dents en 1999 quand l armée russe a reconquis le daguestan et la tchetchenie,deux républiques reconnues internationalement comme faisant partie de la fédération de russie,alors que la syrie est souveraine,et est amputée du plateau du golan au profit d israel qui y mène la colonisation ethnique et une répression féroce,couverte par les médias.l ancien protectorat francais va redevenir une néocolonie.


Edité le 13-09-2011 à 12:16:14 par marquetalia


zorba
Quand un pays, ou un peuple, est soutenu par l'équipe Medvedev - Poutine, les armées de l'OTAN ne sont plus loin. Revoir l'histoire récente de La Serbie et de la Lybie.
Quand les russes soutiennent l'OTAN, personne ne parle de traitres.
Des complices pour les prochains pillages énergétiques.
Xuan
Mise à jour 12.09.2011 12h37
Le chef de la Ligue arabe rejette toute ingérence étrangère en Syrie


Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil el-Arabi a réitéré samedi ses inquiétudes sur la sécurité et la stabilité de la Syrie, mais a rejeté toute forme d'ingérence étrangère dans les affaires intérieures du pays.

Lors d'une rencontre à Damas avec le président syrien Bachar al-Assad, M. el-Arabi a annoncé que la Ligue arabe ne pourrait jamais être un passage pour prendre des décisions contre un pays arabe.

L'agence de presse officielle syrienne SANA a rapporté que MM. al-Assad et el-Arabi se sont mis d'accord sur de nombreux moyens pratiques afin d'accélérer le processus de réformes en Syrie.

Pour sa part, M. al-Assad a mis l'accent sur l'importance de ne pas être trompé par les informations "trompeuses et provocatrices" sur la Syrie, qui pourraient "déformer l'image de la Syrie, déstabiliser le pays et compromettre sa sécurité".

M. el-Arabi est arrivé samedi à Damas pour tenir des entretiens avec des responsables syriens afin de trouver une solution approriée à la crise dans le pays.

Selon des informations précédentes, M. el-Arabi pourrait faire passer une initiative au gouvernement syrien afin de mettre fin aux opérations contre les manifestants et d'accélérer les réformes déjà annoncées dans le pays. Mais les autorités syriennes ont démenti ces informations.
Source: xinhua


Mise à jour 12.09.2011 12h33
L'Occident ne devrait pas faire de la Syrie une autre Libye (Medvedev)


Le président russe Dmitri Medvedev a indiqué que l'opération menée par l'Occident en Libye est au-delà du mandat de l'ONU et que Mosocu ne veut pas voir une répétition d'un tel scénario en Syrie.

"La situation en Libye a changé", a déclaré M. Medvedev à Euronews dans une interview diffusée vendredi. "même ainsi, nous croyons que le mandat de la résolution 1973 sur la Libye a été dépassé", a-t-il ajouté.

Le président a noté que la Russie "ne veut absolument pas que la même chose se produise en Syrie".

La Russie est prête à soutenir les approches différentes pour faire face à la situation en Syrie, mais "elles ne devraient pas baser sur une condamnation unilatérale de la réponse des autorités syriennes" au conflit.

Moscou a exprimé à maintes reprises sa forte oppostion à l'interférence étrangère en Sryie, disant que la crise ne peut être résolue que par son propre peuple.
Source: xinhua
Xuan
Syrie: Russie et Chine boycottent des discussions à l’ONU sur des sanctions



La Russie et la Chine ont boycotté jeudi des discussions au Conseil de sécurité de l'ONU sur une résolution proposée par les Occidentaux et visant à imposer des sanctions à la Syrie, ont indiqué des diplomates.

Leur absence lors de ces consultations informelles laissait prévoir de difficiles négociations à venir sur l'imposition de sanctions au président Bachar al-Assad et à son entourage préconisées par les occidentaux.

Les ambassadeurs -ou leurs adjoints- des 15 pays membres du Conseil avaient été invités à ces discussions. «Les fauteuils de la Russie et de la Chine sont restés vides, il n'y avait personne,» a déclaré un diplomate à l'AFP.

La Russie et la Chine, tout comme les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, sont membres permanents du Conseil de sécurité et y jouissent du droit d'opposer leur veto à tout projet de résolution.

La Russie s'est exprimée fermement contre des sanctions à l'égard de la Syrie, en insistant pour que soit accordé davantage de temps à Bachar al-Assad pour mener à bien des réformes qu'il a promises.

On prête également au Brésil, à l'Inde et à l'Afrique du Sud, membres non permanents du Conseil, de fortes réserves à propos de telles sanctions.

Le texte des sanctions avaient été rédigé par l’Allemagne, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et le Portugal.

Leur projet de résolution prévoit des sanctions contre Assad, son entourage et des entreprises qui soutiennent financièrement le gouvernement syrien, ainsi qu'un embargo total sur les armes.
Assad figure en tête d'une liste de 23 personnes et quatre entités nommées dans le projet de résolution et qui, en cas d'adoption, se verraient imposer un gel de leurs avoirs financiers à l'étranger.

Toutefois, le président syrien n'est pas sur la liste de 22 personnes qui seraient également frappées d'une interdiction de voyager.
Selon l'ONU, plus de 2200 civils ont été tués depuis le début du soulèvement contre le régime de Damas à la mi-mars.

Jusqu'à présent, le Conseil de sécurité a simplement condamné les violences en Syrie dans une déclaration adoptée le 3 août, après des mois de résistance de la part de la Chine, de la Russie et de leurs alliés au Conseil

source Al Manar
 
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