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Xuan
Gaza-strophe


une vidéo parue sur Ô montre les bombardements sur Gaza et ses terribles conséquences pour le peuple palestinien :

http://www.dailymotion.com/video/xc6q42_gaza-strophe-le-jour-d-apres-1-3_news

http://www.dailymotion.com/video/xc6pzp_gaza-strophe-le-jour-d-apres-2-3_news

http://www.dailymotion.com/video/xc6pth_gaza-strophe-le-jour-d-apres-3-3_news

On peut retrouver ces vidéos sur le site d'Alter Info :
http://www.alterinfo.net/Merci-France-O-pour-la-diffusion-de-GAZA-STROPHE,-le-jour-d%C2%A8apres-!-video_a42549.html


Edité le 11-02-2010 à 23:30:16 par Xuan


Xuan
Xinhua rapporte le 21.12.2009 :

Les officiels palestiniens accusent Israël de vols d'organes



Les officiels palestiniens ont accusé dimanche Israël de récupérer les organes des Palestiniens tués par l'armée israélienne il y a des années.

Fathi Abu Mughli, ministre de la Santé, a indiqué que les médecins israéliens "ont extrait des parties des cadavres, dont des cornées, des os et de la peau sans la permission des familles palestiniennes" .

Dans un communiqué envoyé aux médias, M. Abu Mughli a appelé le gouvernement israélien à répondre aux rapports sur l'extraction d' organes, qualifiant cet acte de "travail scandaleux" . Il a également demandé l'ouverture immédiate d'une enquête.

Par ailleurs, Eissa Qaraqe, ministre des Affaires carcérales, a indiqué qu'Israël garde les cadavres des Palestiniens dans des cimetières secrets pour les remettre à leurs familles "pour cacher le vol des organes de leurs corps" .

"Il existe une mafia israélienne qui vend les membres des cadavres et certaines familles palestiniennes ont reçu le cadavre de leurs fils sans certains organes" , a ajouté M. Qaraqe.

Samedi, la télévision israélienne Channel 2 a abordé le problème et a interviewé l'ancien directeur de l'Institut médico- légal israélien qui a confirmé que de la peau et des cornées avaient été pris sur des cadavres palestiniens dans les années 1990.

En septembre, une crise diplomatique avait éclaté entre Israël et la Suède quand un journal suédois avait rapporté le vol d' organes opéré par les soldats israéliens.

Source: xinhua
Xuan
Le Conseil des droits de l'homme approuve le rapport Goldstone sur Gaza


16 octobre 2009 – Le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a adopté vendredi une résolution dans laquelle il approuve les recommandations contenues dans le rapport de la Mission d'établissement des faits dirigée par le Juge Richard Goldstone sur les violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire par les Israéliens et les Palestiniens lors du conflit à Gaza de janvier 2009 et appelle toutes les parties concernées à garantir leur mise en œuvre.

Dans cette résolution adoptée par 25 voix pour, 6 voix contre (Hongrie, Italie, Pays-Bas, Slovaquie, Ukraine, Etats-Unis) et 11 abstentions, le Conseil des droits de l'homme demande au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de lui présenter lors de sa prochaine session un rapport sur l'état de la mise en œuvre des recommandations de la Mission d'établissement des faits. Il recommande également à l'Assemblée générale de l'ONU d'examiner le rapport Goldstone.

La Mission dirigée par le Juge Goldstone a mis en lumière un certain nombre de cas concrets de violations des droits de l'homme imputables à l'armée israélienne et à des groupes palestiniens dans le territoire de Gaza qui reste sous contrôle du Hamas. Elle a recommandé que le Conseil de sécurité se saisisse de la question et intime aux parties l'ouverture d'enquêtes, à défaut de quoi, dans les six mois, il devrait référer la situation à la Cour pénale internationale (CPI). Le Conseil de sécurité ne s'est pour l'instant réuni que de façon informelle sur la question.

Dans sa résolution adoptée vendredi, le Conseil des droits de l'homme condamne également fermement toutes les politiques et les mesures prises par Israël dans les territoires palestiniens occupés sur la base de la nationalité, de la religion, du sexe, de l'âge ou de toute autre raison discriminatoire, dont la restriction de l'accès des Palestiniens à leurs propriétés et à leurs lieux saints, en particulier à Jérusalem-Est.

Il condamne également les récentes violations israéliennes des droits de l'homme à Jérusalem-Est, en particulier la confiscation de terres et de propriétés, la démolition de maisons, la construction et l'expansion des colonies, la poursuite de la construction du mur de séparation, le changement du caractère démographique et géographique de Jérusalem-Est, les restrictions de la liberté de mouvement des citoyens palestiniens de Jérusalem-Est, ainsi que la poursuite des travaux d'excavation dans et autour de la mosquée Al-Aqsa.

S'exprimant jeudi devant le Conseil des droits de l'homme, la Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, avait estimé qu'une « culture d'impunité continuait dans les territoires (palestiniens) occupés et en Israël » en ce qui concerne les violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme.

Elle avait réitéré son soutien aux recommandations du rapport Goldstone. Elle avait souligné la nécessité « pour toutes les parties de mener des enquêtes impartiales, indépendantes, rapides et efficaces sur les violations des droits de l'homme signalées, conformément au droit international ».

« La recherche des responsables des violations du droit international humanitaire et des droits fondamentaux n'est pas un obstacle à la paix mais au contraire constitue la condition préalable sur la base de laquelle la confiance et en fin de compte une paix durable pourra être édifiée », avait insisté Mme Pillay.

Publié par : Centre d'Actualités de l'ONU


NB : l'assemblée générale de l'ONU a créé le nouveau Conseil des Droits de l'Homme le 15 mars 2006
Xuan
Le Conseil des droits de l'homme de l'Onu condamne Israël

[article Reuters/l'Express]

GENEVE - Le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'Onu a repris vendredi à son compte le rapport de la commission d'enquête indépendante conduite par Richard Goldstone, qui fait état de crimes de guerre commis par Israël et le Hamas lors de leur conflit de l'hiver dernier à Gaza.

Près de Djabalya. Le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a repris à son compte le rapport du magistrat indépendant Richard Goldstone faisant état de crimes de guerre du Hamas, mais surtout d'Israël, lors de leur conflit de l'hiver dernier à Gaza. (Reuters/Jerry Lampen)

Au terme d'une session extraordinaire de deux jours, 25 des 47 membres de l'instance onusienne basée à Genève ont adopté une résolution endossant ce document et condamnant le seul Etat juif pour son refus de collaborer à l'enquête ainsi que pour la poursuite de son occupation et le blocus de Gaza.

Nommé en avril par le président du CDH, le Nigérian Martin Ihoeghian, Richard Goldstone est un magistrat juif sud-africain qui fut membre de la Cour constitutionnelle de son pays et procureur en chef du Tribunal pénal international sur le Rwanda ainsi que recteur de l'université hébraïque de Jérusalem.

Son rapport de 575 pages invite le Conseil de sécurité des Nations unies à saisir la Cour pénale internationale de La Haye (CPI) si Israël et le Hamas ne mènent pas dans les six mois des investigations crédibles pour châtier leurs combattant s'étant rendus coupables d'exactions.

Mais la résolution adopté par le CDH, contre l'avis des Etats-Unis et de cinq autres pays - la Grande-Bretagne et la France ne prenant pas part au vote -, se borne à soumettre le rapport à l'Assemblée générale et à requérir du secrétaire général de l'Onu un compte rendu sur la mise en oeuvre de ses recommandations.

Le gouvernement israélien, qui rejette en bloc le rapport Goldstone, qualifié d'absurde il y a quelques jours par le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a réagi en estimant que "cette résolution encourage les organisations terroristes à travers le monde et sape une paix mondiale".

TEXTE D'INSPIRATION PALESTINIENNE

La résolution a été rédigée par l'Autorité palestinienne sous le parrainage de l'Egypte pour les Non-alignés, du Nigeria, pour l'Afrique, du Pakistan pour l'Organisation de la conférence islamique et de la Tunisie pour la Ligue arabe.

Pour Nabil Aboud Rdaïnah, collaborateur du président palestinien Mahmoud Abbas, la communauté internationale a le devoir de faire en sorte que le vote intervenu à Genève établisse "un précédent qui assurera la protection du peuple palestinien contre toute agression".

Au début du mois, le président palestinien Mahmoud Abbas avait accepté, sous la pression de Washington, le report au mois de mars d'un premier projet de résolution, plus radical, condamnant Israël pour son absence de coopération et saisissant le Conseil de sécurité du rapport Goldstone.

Vilipendé par le Hamas pour "trahison" et critiqué dans son propre camp pour son "erreur politique", Abbas a aussitôt fait machine arrière et demandé une réunion extraordinaire du Conseil sur les territoires occupés d'une façon générale.

A l'ouverture de cette session, jeudi, Navi Pillay, haut commissaire de l'Onu aux droits de l'homme, s'est prononcée pour des "investigations impartiales, indépendantes, rapides et efficaces" au sujet des violations des droits de l'homme et du droit humanitaire.

Elle s'est également dite préoccupée par les restrictions d'accès aux lieux saints musulmans de Jérusalem et par la poursuite du blocus de Gaza, deux préoccupations qui sont reprises, ainsi qu'une série de griefs rituels contre Israël, dans la résolution adoptée vendredi .

Taher al Nono, porte-parole du Hamas, a remercié vendredi les "pays amis" qui ont voté à Genève en faveur du rapport Goldstone et assuré que son mouvement en étudierait les recommandations. Il n'a soufflé mot des accusations portées contre ce dernier dans le document.
Xuan
le professeur Yehuda Hiss et le soldat Daniel Heller

L'article ci-dessous (en anglais, désolé...) appuie l'accusation de trafics d'organes, y compris sur des soldats israéliens, à l'encontre du Dr Yehuda Hiss et de l'Institut Médico-légal d’Abou Kabir.


Publié par Israelfaxx.com

More Horror - The Result Of Abu Kabir

By IsraelNationalNews.com
The family of IDF soldier Daniel Heller is calling it "organ theft," joining the increasing list of bereaved families accusing the Abu Kabir Forensic Institute of taking organs from their loved ones without permission.
The family rejected autopsy findings in Israel, prompting the distraught father to exhume his son's body himself and leave it in his home until an independent pathologist was appointed. The autopsy's preliminary results indicate many internal organs were taken from the soldier's body without the family consent or knowledge.
In this case, as in many previous cases, the family is demanding an investigation and the dismissal of chief pathologist Prof. Yehuda Hiss. Other cases also document that Hiss and his staff took organs without requesting or informing relatives. Jars containing body parts of civilians and soldiers have been found in the forensic institute, but to date, no government agency has taken any action against Hiss, not even the minimum - suspending him from duty pending an investigation.
Abu Kabir's official findings stated Heller committed suicide, a position that was rejected by the soldier's parents. The bereaved parents believe the death was the result of an accidental discharge of Daniel's weapon. On Wednesday, at noon, Heller will be laid to rest for a second time, in the Dimona cemetery.
Xuan
La polémique entre l'impérialisme suédois et le sionisme, y compris avec les relents d'antisémitisme qu'elle fait ressurgir, ne justifie pas que la question soit écartée pour autant.

Ci-dessous un article tiré de Info-Palestine.net





samedi 29 août 2009 - 07h:37
Kawther SALAM

________________________________________
Indépendamment de l’article publié récemment par le journaliste suédois Donald Boström sur le meurtre de Palestiniens par les Israéliens pour prélever des organes à des fins de trafic , et indépendamment des cris d’orfraie hystériques et des dénégations israéliennes, je tiens à présenter à mes lecteurs ce que j’ai vu, entendu et observé au cours de mes 22 ans de travail de journaliste sous occupation militaires israélienne en Cisjordanie et à Gaza.

Mon expérience personnelle confirme ce qu’écrit M. Boström : bien que je ne sache rien du cas qu’il décrit, celui-ci est typique de ce que les Israéliens font tout le temps en Palestine, typique de ce qu’est la "norme" depuis le début des années soixante-dix.

C’est dès le début des années 1970 que les occupants militaires israéliens ont commencé à capturer et à garder les corps de Palestiniens qu’ils avaient assassinés.

Dès le début des années soixante-dix, des milliers de Palestiniens ont été enterrés dans de multiples tombes gardées secrètes par les militaires israéliens. Dès le début des années 70 des milliers de Palestiniens victimes de l’occupation ont été « autopsiés » et nombre de leurs corps gardés dans des tombes militaires numérotées. La plupart des membres de la résistance assassinés ont été emmenés pour « autopsie » et d’autres qui n’étaient que blessés ont été enlevés de l’hôpital par des Israéliens. Cette pratique est devenue moins répandue seulement quand l’Autorité Palestinienne a commencé à gouverner , c’est à dire que dans les zones qu’elle contrôlait les personnes tuées n’ont plus jamais été "autopsiées", mais que c’était encore le cas pour les personnes tuées ou blessées dans les zones contrôlées par les Israéliens.

Le commandement militaire israélien, le Commandement Central et le soi-disant Ministère de la « défense », ne peuvent pas cacher ces faits parfaitement bien connus : l’armée israélienne assassine tout le temps des personnes, et la plupart sinon la totalité des assassinés sont emmenés pour "autopsie", nombre d’entre eux sont enterrés dans des cimetières militaires israéliens dans des tombes anonymes numérotées.
Ces faits ne peuvent pas être cachés par les déclarations fantaisistes que publie le Ministère des Affaires Etrangères israélien, ni par le criminel de guerre et terroriste cinglé Ehud Barak pas plus que par l’extrémiste corrompu Benjamin Netanyahu.

Dans de nombreux cas, les commandants militaires ou les fonctionnaires de ce que l’on appelle "l’administration civile", renvoyaient à leurs familles, en pleine nuit, les corps de Palestiniens qu’ils avaient assassinés, et après quelques jours de « détention » des corps. Les officiers de l’armée n’appelaient la famille de la victime qu’après minuit (généralement entre 1 heure et 3 heures du matin), et exigeaient que quelques parents seulement, "pas plus de 10", attendent dans la rue pour l’enterrement des corps.

La première condition posée par l’administration "civile" militaire était que l’enterrement se fasse immédiatement après réception du corps, dans l’obscurité de la nuit, pour des "raisons de sécurité" ; la deuxième condition des Israéliens était que les femmes ne participent pas à ces funérailles secrètes, également pour des "raisons de sécurité" (en fait, ils voulaient éviter que les cris de deuil des mères, sœurs et filles de la victime ne soient entendus, et donc n’alertent le voisinage sur ce crime).

A l’occasion de chaque restitution du corps de l’une de leurs victimes assassinées, des fonctionnaires de l’administration "civile" militaire suivaient le cortège funéraire, dans leurs voitures blindées grises et attendaient la fin de l’enterrement. Nombre d’autres véhicules militaires, remplis de soldats, encadraient les funérailles, et ceux-ci observaient l’enterrement de leurs victimes, s’apprêtant à tout moment à tirer sur le petit nombre de participants à l’enterrement. Bien sûr, les fonctionnaires expliquaient avec insistance à la famille que c’était une grande faveur qu’il lui faisaient de rendre le corps de leur bien-aimé et de lui permettre de l’enterrer.

Des corps vides bourrés de coton


Pour quelle raison faut-il donc enterrer quelqu’un au milieu de la nuit, et encadrer le cortège funéraire d’une compagnie de soldats israéliens et de fonctionnaires de l’administration « civile » des FDI, l’armée israélienne ? Si l’enterrement est normal, et si les organes des victimes n’ont pas été volés, alors pourquoi faut-il donc qu’elles soient enterrées dans l’obscurité de la nuit ? Toutes les familles des victimes savaient que ce ne sont que des corps vides bourrés de coton qu’elles recevaient et qu’elles devaient les enterrer en pleine nuit.

« Concernant Ehud Barak, un fait : vers la fin de la première Intifada, après le début des soi-disant Accords de paix d’Oslo, le beau-frère d’un de mes oncles paternels a été assassiné par les Israéliens au check-point de Qualandia et le corps a été renvoyé à la famille, quelques jours après l’incident, bourré de coton. Ce parent de mon oncle, Mondher Naji Rashid Abdullah, était un petit entrepreneur de transports ; il n’était engagé dans aucune activité politique de quelque sorte que ce soit. Il a été assassiné le 14 Avril 1991, deux jours avant l’Aïd El Adha, une fête comparable à Noël. Résultat de cet assassinat toujours impuni à ce jour : sa femme et ses enfants sont réduits à dépendre de la charité publique ».

Ce criminel de guerre cinglé d’Ehud Barak et son État corrompu feraient mieux d’arrêter de nier ce que l’écrivain suédois Donald Bostrom a publié dans Aftonbladet. J’ai personnellement été témoin de soldats israéliens embarquant dans leurs véhicules militaires des corps de Palestiniens morts sortis des services d’urgences des hôpitaux, dans d’autres cas j’ai vu des soldats suivre des Palestiniens au cimetière et voler le corps à leur famille avant qu’il soit enterré. Cette pratique était tellement répandue que nombre de gens ont commencé à emporter les corps à la maison pour les enterrer dans le jardin, sous la maison ou sous un arbre plutôt que d’appeler une ambulance pour les conduire à l’hôpital.

Les Israéliens ont toujours assassiné ou grièvement blessé certaines personnes lors de manifestations, et les soldats israéliens étaient au premier rang pour emporter les corps, assiéger les hôpitaux où les corps avaient été amenés par les ambulances palestiniennes- finalement les gens présents aux manifestations ont commencé à emmener les assassinés et les blessés directement dans leur famille. Tout le monde sait en Palestine que les soldats israéliens assiègent les hôpitaux pour emporter les corps. La chose la plus dégoutante dont j’ai été témoins ce fut de voir les soldats criminels de Barak et de Netanyahou suivre les processions funéraires de Palestiniens jusqu’au cimetière pou kidnapper les corps.

La question du vol des organes de Palestiniens est connue de tout le monde en Palestine.

Tombes anonymes numérotées

J’ai écrit des reportages sur ces crimes à plusieurs reprises. Dans de nombreux cas, mes reportages ont été rejetés par la censure militaire criminelle de l’occupation, et ces reportages sont toujours stockés au bureau de la censure militaire "Beth Agron" situé dans Jérusalem occupée.
Je sais que l’État criminel d’Israël récoltait les organes de Palestiniens, kidnappés par l’armée israélienne dans les salles des services d’urgences des hôpitaux palestiniens à Hébron, Naplouse, Ramallah, Djénine, et partout en Cisjordanie et à Gaza, et transféré dans l’hôpital israélien (plutôt la boucherie) d’Abou Kabir à Tel Aviv.


Les familles des victimes connaissent les fonctionnaires israéliens de la soi-disant "administration civile" qui couvrent ce crime.
Chacun connaît le Capitaine Eyal, le Colonel Fouad Hahul, le Colonel Amnon Cohen ( maintenant directeur du Département de l’Infrastructure de l’Administration Civile des Territoires Occupés) Rafi Geoli, « Alex « et d’autres fonctionnaires dont je ne connais pas le nom mais qui étaient toujours présents.

Tout le monde connaît les hauts commandants qui les dirigent : le général deGadi Zohar brigade (ER) Gadi Zohar (ancien chef de l’administration civile et officier de renseignements de l’Armée israélienne pendant 30 ans) , David Shafi (ancien chef de l’administration civile), le général major Gadi Shamni (ancien de la brigade IDF d’Hébron et chef actuel du commandement central), le colonel Baruch Goldstein (anciennement membre de administration « civile » de l’armée israélienne à Hébron, et actuellement de la municipalité de Jérusalem), le lieutenant-colonel Baruch Nagar (ancien chef de l’administration civile et chef actuel de l’administration de l’eau pour la Cisjordanie et Gaza), le colonel Yigal Sharon, (ancien de la brigade d’Hébron et aujourd’hui vendeur de café), le général de brigade (ER) Dov Sedaka, (ancien chef de l’administration civile et actuellement chef de la Présidence sioniste du comité de pilotage), le général major . Matan Vilnai, le général de brigade Noam Tivon, le Colonel Yehuda Fuchs, le lieutenant-colonel Udi ben Muha, commandant militaire d’Hébron, et autres. Et tout le monde savait que ces personnes ont été impliquées dans le prélèvement des organes de leurs victimes.

Le Capitaine Eyal, le Colonel Fouad Halhal , le Colonel Amnon Cohen , Rafi Geoli et nombre de ceux mentionnés ci-dessus parmi beaucoup d’autres étaient ceux qui appelaient au milieu de la nuit les familles des Palestiniens assassinés, afin de les renseigner sur les corps de leurs bien-aimés.
Ces criminels racontaient aux familles palestiniennes qu’ils "avaient travaillé dur pour convaincre le QG de l’armée de faire libérer le corps de leurs proches " - ce qui impliquait que c’était une faveur, mais que les commandants militaires Shamni, Goldstein, Nagar, exigeaient que les corps soient enterrés dans l’obscurité et que « pas plus de dix personnes » ne soient autorisées à assister à l’enterrement.

« Souvent, les parents des personnes assassinées, recevant un corps vide bourré de coton, se mettaient à hurler et à crier. Ces fonctionnaires criminels et leurs soldats les forçaient alors à se taire.
Toute cette activité criminelle est non seulement une violation flagrante des droits humains, un crime horrible contre l’humanité, mais un manque de respect du caractère sacré de la vie qui ne peut s’expliquer que par les déficiences mentales de leurs auteurs. »


Si Israël n’a pas volé les ORGANES des Palestiniens assassinés, et si Israël ne désirait pas couvrir ses crimes inhumains, et si Israël respectait les conventions de Genève et les autres lois humanitaires, du temps de paix et du temps de guerre, Israël ne s’adonnerait pas à l’enlèvement et au transfert vers Abou Kabir , l’« hôpital » de Tel-Aviv, de centaines, voire de milliers corps de Palestiniens assassinés lors de manifestations pacifiques dans les villes de Cisjordanie.

S’il n’est point vrai que les Israéliens collectent les organes des Palestiniens assassinés, alors pourquoi transférer les corps de leurs victimes et les charcuter à Abou Kabir ? Les raisons de la mort étaient connues. Les victimes avaient toutes reçu des balles dans la tête ou la poitrine venant des tireurs d’élite israéliens.

Par delà tous les gémissements et toutes les criailleries israéliennes suite à l’article du journal suédois, reste le fait que des centaines, voire des milliers de corps et aussi des personnes que les gens savaient être encore en vie ont été transférés au centre d’autopsie d’Abou Kabir et rendus à leurs familles bourrés de coton. Des centaines de victimes ont été ensevelies dans l’obscurité par leurs familles, et des centaines ou des milliers d’autres corps sont gardés par Israël dans ses tombes numérotées.

Au cours de la première Intifada, et durant le soi-disant temps de paix, j’ai personnellement vu comment l’armée israélienne enlevait les corps de Palestiniens et les blessés graves de la salle d’urgence de l’hôpital Princesse Alia d’Hébron (Al Khalil). Quelques années plus tard, j’ai vu aussi comment l’armée israélienne a enlevé des corps de Palestiniens morts du nouvel Hôpital El Ahli : toute la zone fut déclarée zone militaire, l’hôpital fut encerclé et envahi par les troupes, personne n’était autorisé à se déplacer à l’intérieur du bâtiment. Tous les corps de Palestiniens morts mais aussi celui de personnes que l’on savait vivantes et qui furent tuées juste avant, furent emmenés à Abou Kabir pour « autopsie » .

Considérant ces faits, tout ce que je sais et tant qu’Israël n’a pas clarifié l’identité des personnes membres de la mafia de la collecte d’organes, la seule conclusion est que :

* Tous les officiers israéliens et le personnel civil de la soi-disant l’administration civile en service en Cisjordanie, depuis le début des années soixante-dix, ont participé ou du moins couvert la collecte d’organes prélevés sur les Palestiniens, ou étaient à tout le moins complices, sans doute de prenant part probablement au racket pour de l’argent.

* Tous les médecins israéliens et le personnel travaillant à Abou Kabir depuis le début des années soixante-dix ont été engagés impliqués dans la collecte et la vente d’organes de Palestiniens.

* Tous les tireurs d’élite des Forces de Défense Israéliennes et autres soldats qui ont abattu des Palestiniens (et des étrangers) lors de manifestations pacifiques sont et ont été complices de la mafia qui collecte et vend les organes de Palestiniens tués, et pour le moins certains de ceux impliqués dans ces crimes ont été rétribués.

* Le centre de commandement des Forces de Défense Israéliennes et le plus grand nombre , sinon tous les officiers de la chaîne de commandement jusqu’à la base, savent parfaitement ce qui se passe, et sont de connivence en ce qui concerne le prélèvement d’organes des Palestiniens qu’ils tuent, ils établissent le planning et la logistique pour la réalisation des crimes, et forcent les familles des victimes à se taire.

* Tout l’Etat israélien et toute la nation israélienne qui acceptent la poursuite de l’occupation militaire sont impliqués dans ces crimes contre l’humanité.

* La plus grande partie, sinon l’establishment médical israélien dans son entier, sait ce qui se passe, et garde le silence, soit parce qu’ils reçoivent de l’argent, soit parce qu’ils reçoivent d’ autres formes de récompense pour leur complicité dans ces crimes. Ceci est confirmé par les griefs répétés des médecins d’autres pays à l’encontre d’Israël qui est l’un des rares pays dont la législation n’interdit pas le trafic d’ organes ou des parts de corps.

* Le ministère de la Santé israélien est pleinement informé de ce qui se passe. Ceci est corroboré par les rapports, sur les déclarations de trafiquants d’organes arrêtés au Brésil et en Afrique du Sud en 2003, selon lesquels des « business contacts » leur avaient été fournis par des « gens du gouvernement Israélien » et que les transplantations d’organes étaient financées par le gouvernement israélien.

Je pense que le gouvernement israélien et tous ceux soupçonnés d’être complices se doivent de répondre à quelques questions difficiles, avant de se plaindre d’un rapport bien écrit paru dans un journal suédois et qui parle d’un seul cas parmi des milliers :

Où sont les corps des deux frères Imad et Adel Awad Allah d’Al-Bireh, du district de Ramallah, assassinés le 10 Septembre 1998 dans la ferme d’Akram Maswadeh près d’Hébron ?

Où sont les corps de Hani Ahmad Kharboush et Adel Mohammad Hadaideh assassinés le 6 Juin 2003 à "Ateel", une ville au nord de Tulkarem en Cisjordanie ?

Où est le corps de Borhan Sarhan, qui a été assassiné le 4 Octobre 2003 dans le camp de réfugiés de Tulkarem ?

Où est le corps de Hassan Issa Abbas, assassiné le 9 Octobre 1994, à Jérusalem ?

Où est le corps de Hisham Hamad, assassiné dans la bande de Gaza, le 11 Novembre 1993 ?

Où est le corps de Salah Jad Allah Salem, assassiné le 14 Octobre 1994 ?

Où sont les corps des deux ressortissants japonais qui ont été assassinés en 1972 ?

Israël est-il à même de prouver que les organes de ces gens, et ceux des centaines, voire des milliers de Palestiniens enterrés dans des tombes numérotées de l’armée israélienne, n’ont pas été volés ?

Pourquoi Israël enterre-il les victimes de son occupation en secret, dans des tombes numérotées, s’il n’y a pas eu vol de leurs organes ?
Je connais à l’avance la réponse de ces sophistes criminels d’Israël : ils vous diront que tous ces gens enterrés dans leurs tombes numérotées étaient des « terroristes » ou des « inconnus ».

Mais moi j’affirme que ce sont là des MENSONGES et la propagande habituelle utilisée par Israël pour couvrir ses crimes. Nombre de personnes enterrées dans ces tombes n’étaient pas des « terroristes », mais engagées dans une résistance légitime, et nombre d’entre-elles des manifestants pour la paix, et aucune d’elles n’était inconnue. La seule chose qui a été inconnue ou passée sous silence, ce jour, c’est que les Israéliens sont des meurtriers, des voleurs d’organes, un État criminel d’occupation, commettant toutes sortes de crimes contre l’humanité pour le plaisir et profit.

« Le Docteur Yehuda Hiss a charcuté trois adolescents de Gaza »

Une autre question sur laquelle les Israéliens doivent quelques explications, c’est l’histoire des trois adolescents de la bande de Gaza.

Dans la soirée du dimanche 30 Décembre 2001, l’occupation militaire israélienne a tiré plusieurs salves d’artillerie en direction de ces trois adolescents au nord de Beit Lahiya dans la bande de Gaza.
Ils s’appelaient Mohammed Ahmed Banat, 15 ans, Mohammed Abd El-Rahman Al-Madhoun, 16 ans, et Mohamed Ahmed Lebed, 17 ans.

Yehuda Hiss, après les avoir assassinés d’une salve de projectiles à fléchettes, un véhicule militaire les a rejoints et leurs corps furent emmenés à Abou Kabir à Tel Aviv pour « autopsie », et ce sans le consentement de leurs familles, sans la délivrance d’un quelconque mandat conforme à la loi pour procéder à l’autopsie. Le patron du département de pathologie d’Abou Kabir (du soi-disant Institut Médico-légal), le docteur Yehuda Hiss, affirma qu’il avait reçu ces enfants sans connaître leurs noms, et qu’on les avait tous trouvés tués par des clous que l’on trouve dans les munitions des tanks ( les fléchettes).

Hiss enfreignait la loi israélienne quand il a accepté les corps des enfants sans savoir qui ils étaient et à l’insu de leurs familles, mais ce n’était pas son souci. Les trois corps furent donnés à l’Autorité palestinienne plusieurs jours après leur meurtre, bourrés de coton.

Le directeur du Centre de Jérusalem pour la Démocratie et les Droits Humains, Salim Khalleh, a déclaré que leur organisation a été en mesure de documenter les cas de 270 corps de Palestiniens "retenus" dans les mains de l’occupation israélienne, et enterrés dans des tombes numérotées des cimetières militaires secrets ou dans des compartiments numérotés d’installations frigorifiques.
Parmi ces cas, il en est 24 qui sont des citoyens palestiniens de la ville de Tulkarem. Le 8 avril 2009, les familles de ces personnes dont les corps sont encore aux mains de Israéliens ont manifesté à Tulkarem. Les manifestants ont transmis une pétition au directeur de la Croix-Rouge, par laquelle ils demandaient que les organisations internationales fassent pression sur Israël afin qu’il libère les corps de leurs fils.

Ce qui suit sont quelques-uns des noms de Palestiniens, publiés par le Centre pour la Démocratie et les Droits Humains de Jérusalem et dont le corps est toujours entre les mains d’Israël, en plus de centaines d’autres.
La question est : où sont ces corps ? Sont-ils dans des chambres froides, ou ont-ils été enterrés dans des tombes numérotées après que leurs organes eurent été prélevés ? Pourquoi ne les rend-on pas à leurs familles si ce n’est pour couvrir les crimes israéliens ?
* Abdel-Fattah Mohamed Badir. - assassiné près de Jéricho, le 15-7-1975.
* Murad Mohammed Abu Assal -assassiné le 30-01-2002
* Sarhan Burhan Sarhan - assassiné au cours de l’invasion du camp de réfugiés de Tulkarem le 4.10.2003.
* Saif Allah Bashir Badran - assassiné près de la colonie illégale de Mawr le 1/1/2003.
* Adel Mohamed Hadaydeh - assassiné dans "Atteel", une ville au nord de Tulkarem sur 16-6 -2003.
* Tarek Samir Sfaqeh - assassiné dans la colonie illégale de Hermesh 30-10-2002.
* Faiz Mohammed Awad - assassiné au Liban le 17-8-1967.
* Ramzi Ardah Fakhri - assassiné le 3-4 - 2004 dans la colonie illégale d’Avnei Hefetz.
* Khalid Ahmed Abul-Ezz - assassiné le 30-10-2002 à Zeita près du Mur de l’apartheid.
* Khaled Subhi Sandjak - assassiné dans la colonie illégale de Sha’ar Ephraim.
* Muaiad Mahmoud Salah Al-Din - s’est fait exploser le 8.11.2001.
* Abed El-Basset Mohamed Odeh - s’est fait exploser le 27-3-2002.
* Ahmed Sami Gawi - assassiné à Netanya le 12.7.2005.
* Mohammad Jamel Faraj.
* Ahmed Ibrahim Abed Allah - assassiné à Jérusalem Juin 1967.
* Iyad Naeem Radad - assassiné le 15-7-1979 à Al-Zawieh près de Salfit.
* Rami Mohammed Idris - assassiné à Netanya le 31-3-2002.
* Mahmoud Ahmed Marmash - s’est fait exploser le 18-5-2001.
* Mufed Mohammad Asrawi - assassiné à Baqa Al-Garbiah le 21-2-2002.
* Muhammad Ali Abu Zeneh - tué dans la vallée du Jourdain le 12.5.1969.
* Lutfi Amin Abou Saada - s’est fait exploser à Netanya le 25-12-2006.
* Omani Ahmad Kryosh - assassiné à "Atteel", près de Tulkarem le 5.6.2003.Mashhour Aruri
* Mashhour Aruri - assassiné le 18 Mai 1976 avec trois autres personnes du Liban.
* Les corps de 88 Palestiniens de la bande de Gaza, dont on sait qu’ils sont aux mains d’Israël (pas de noms donnés).
* Abed Allah et ses amis Kallab Mohamed Abed El-Qader Abu Al-Zulof et Mohamed Hanafi - tous du camp de réfugiés de Rafah, disparus le 7 Mars 1988.
* Fadi Ahmed Al-Amoudi, âgé de 22 ans, de Beit Hanoun - assassiné le 17 avril 2004 au poste de contrôle militaire d’Eretz

Abed Al-Naser Ferwana, directeur du Département des Statistiques au Ministère des Prisonniers dans l’Autorité Nationale palestinienne, ancien prisonnier et chercheur dans le domaine des prisonniers palestiniens d’Israël, intervenant compétent dans les affaires des prisonniers, a déclaré que le nombre de prisonniers palestiniens assassinés après leur arrestation et leur détention dans les prisons israéliennes a fortement augmenté au cours de l’Intifada Al Aqsa. Ils représentent le double du nombre de gens que les Israéliens ont assassinés en un quart de siècle, après qu’ils eurent occupé la Cisjordanie et de Gaza. Les corps de ces prisonniers assassinés, sont aussi également conservés dans les cimetières secrets israéliens et dans quelques rares cas ils sont restitués deux semaines après leur assassinat par les Israéliens. Nouvelle preuve, selon Ferwana, que les Israéliens collectent leurs organes.

Sabri Alrojoub Le fou criminel Ehud Barak, les gens du Centre de Commandement Israélien, le ministre des Affaires étrangères et autres impliqués dans ces crimes inhumains devraient cesser de menacer le journaliste suédois Donald Boström avec leurs jérémiades criminelles, vu qu’ils sont les premières personnes sur lesquelles on devrait enquêter, non seulement à cause de ces monstruosités mais aussi pour crimes de guerre , crimes contre l’humanité et génocide. Le temps de faire taire les journalistes et de réduire la liberté d’expression est terminé.

Pour l’opinion publique mondiale la criminalité d’Israël fait horreur et non moins la répétitive et stupide criaillerie à l’« antisémitisme » chaque fois que l’un de ses crimes est découvert. L’invocation permanente et inadéquate de l’Holocauste fait bailler au point que personne n’y prête attention et qu’elle ne contribue plus à couvrir leurs crimes. Les sophistes criminels d’Israël feraient mieux d’élucider où sont enterrés tous ces corps cités, et où sont passés leurs leurs organes.

Si les Israéliens s’entêtent et provoquent des ennuis judiciaires à Donald Boström, je me porterai volontaire pour témoigner en sa faveur à propos de ces crimes dégoûtants des Israéliens, et j’en appelle à tous les Palestiniens qui ont un tel cas dans leur famille, de s’offrir à témoigner en faveur de M. Boström si cela s’avérait nécessaire.


Edité le 02-09-2009 à 23:08:09 par Xuan


Vassine
Social-démocratie et fascisme : l’exemple de la Suède

Stérilisations forcées au Pérou et en Colombie, exactions dans les villages d’Inde, du Kurdistan et du Tamil Eelam, le Liban et Gaza comme laboratoires militaires sionistes, jusqu’au génocide au Rwanda : les crimes de l’impérialisme sont quotidiens et indénombrables.

L’époque de l’impérialisme, c’est l’époque de la barbarie, et d’une barbarie d’autant plus frénétique que les contradictions mondiales s’approfondissent et que les capitalistes paniquent.

Mais sans économie politique correcte et sans perspective révolutionnaire, les crimes de l’impérialisme sont incompris, et sont vite tournés en « symboles » par les moralistes.

C’est exactement ce qui se passe actuellement en Suède.

Ainsi, la semaine dernière a été publié un article dans le journal Aftonbladet, prenant deux pages dans la rubrique Culture, sous le titre « Nos fils dépouillés de leurs organes ».

L’article explique que, depuis la première Intifada de 1987, Tzahal enlève des corps de Palestiniens tués, leur enlève leurs organes, et les rend aux familles quelques jours plus tard avec une cicatrice du menton au nombril. Une photo accompagne l’article, montrant le corps sans vie d’un jeune insurgé palestinien de 19 ans, avec justement cette cicatrice.

La réalité de l’impérialisme et de ses complices sionistes est d’une brutalité incroyable, et l’horreur impérialiste dépasse parfois les pires cauchemars, d’autant plus que le trafic d’organes est parfois réellement organisé par les capitalistes et les mafias sur le dos des peuples opprimés. Pourtant, on peut avoir des doutes quant à l’état des organes humains après avoir été criblés des balles sionistes…

Mais là où l’antisémitisme devient évident, c’est quand on voit que l’article d’Aftonbladet démarre en évoquant une affaire récente de trafic d’organes (organes de « donneurs » supposés vivants) entre Israel et le New Jersey aux USA. L’article ajoute même une photo d’un rabbin qui trempe dans cette affaire, accompagné explicitement d’un nom on ne peut plus juif, Levy Itzhak Rosenbaum…

En clair : l’armée israelienne dépouille des Palestiniens de leurs organes pour les livrer à un trafic international aux mains des rabbins.

Quand nous expliquons que l’époque de l’impérialisme est celle de la barbarie, il faut aussi comprendre que celui-ci réactive les pires préjugés antisémites du Moyen-Âge chrétien obscurantiste, en les mettant à une sauce moderne et « prête à l’emploi » par les impérialistes.

Ainsi, tout comme fleurissent les accusations antisémites à propos de la grippe porcine, on voit ici réapparaître le fantasme médiéval des crimes rituels, selon lesquels les rabbins enlevaient des enfants chrétiens pour utiliser leur sang dans les matzot de Pessa’h. En fait, l’accusation antisémite des enlèvements réapparaît régulièrement, comme dans l’affaire d’Orléans il y a 40 ans, que nous avons analysée assez précisément.

Mais ce qui est nouveau dans ce vieil antisémitisme chrétien, c’est l’aspect « trafic international », qui est dans la plus pure veine de l’antisémitisme moderne des « Protocoles des Sages de Sion ». Ainsi, l’antisémitisme de l’époque féodale est non seulement réactivé, mais aussi recombiné à l’antisémitisme de l’époque impérialiste, pour donner un antisémitisme mutant, encore plus pernicieux et violent à la fois.

La vérité, c’est que Hapoel n’en sait strictement rien sur cette affaire de trafic d’organes. Mais le pire, c’est que le journaliste suédois d’Aftonbladet n’en sait pas beaucoup plus !

Celui-ci explique en effet : « Cela me touche au point que je veux que ce soit investigué, c’est vrai. Mais si cela est vrai ou faux, je n’en ai aucune idée, je n’en ai aucun indice. »

Le rédacteur en chef d’Aftonbladet a ensuite beau jeu de se présenter comme victime d’une « campagne de haine à travers les médias israeliens », ou de se poser en « justicier » exigeant des explications de la part de l’État israelien.

Mais la réalité, c’est que ces journalistes, qui se présentent comme « évidemment pas antisémites » mais qui font une obsession sur Israel, servent grandement le sionisme !

En effet, ils acculent les personnes juives progressistes dans une alternative intenable : soit se nier en tant que personnes juives en tolérant des clichés antisémites vieux de plusieurs siècles, soit défendre l’État sioniste par refus de l’antisémitisme – ce qui revient aussi à une négation de soi… D’où la position d’équilibriste des représentants bourgeois de la communauté juive auprès de l’État suédois.

Il en résulte donc un faux débat : d’une part l’État sioniste d’Israel se présente à bon compte comme attaquant l’antisémitisme, avec une prétendue radicalité puisqu’il déclenche une crise diplomatique avec la Suède – alors que les sionistes ne font que couvrir leur armée criminelle ; d’autre part l’État impérialiste suédois invoque la « liberté d’expression » et est soutenu par les très moralistes « défenseurs des droits de l’homme » – et par tous les antisémites.

Ce soutien à un impérialisme européen trouve d’ailleurs des alliés, depuis l’extrême-droite antisémite et complotiste, jusqu’à Europalestine qui titre « Le gouvernement suédois résiste au chantage à l’antisémitisme ». Ce qui est proprement hallucinant pour de prétendus « anti-colonialistes », pour lesquels la Suède devient subitement une championne de la cause palestinienne…

Si le journaliste n’est pas certain de ce qu’il avance et n’est pas en mesure de le prouver, alors pourquoi avoir publié cet article, et pourquoi avoir récidivé ce dimanche dans le même journal ? Qui se figure-t-il servir, et qui sert-il en réalité ?

Pour comprendre cela, il faut savoir ce que représente Aftonbladet (= « la feuille du soir »), le plus grand tabloïd de Suède (avec la qualité que cela implique…). Après avoir soutenu les nazis pendant la guerre, Aftonbladet est passé sous le contrôle de l’énorme confédération syndicale suédoise, qui détient encore aujourd’hui la moitié du capital et contrôle la ligne éditoriale.

Cette confédération syndicale est intimement liée à la social-démocratie au pouvoir depuis la fin de la guerre. Or la social-démocratie suédoise a assumé historiquement un rôle extrêmement anticommuniste et contre-révolutionnaire. Son idéologie est très influencée par un certain luthérianisme de gauche, nécessairement infesté d’un vieil antisémitisme chrétien.

Le soutien de la social-démocratie suédoise à la Palestine est donc largement « symbolique », « moral », « pacificateur » : on se souviendra ainsi de la responsable social-démocrate Mona Sahlin participant à une manifestation de solidarité avec Gaza, organisée en janvier dernier par des ONG… dans une église ! Ce soutien ne contient donc aucune perspective révolutionnaire pour le peuple palestinien et la nation arabe, et est par conséquent nécessairement perméable à l’antisémitisme chrétien de gauche.

Mais si ce n’était que cela… Car l’actualité politique, en Suède comme partout en Europe, c’est le développement ininterrompu du fascisme.

Les divers courants fascistes suédois sont de plus en plus offensifs politiquement (20% de votes à l’extrême-droite dans certaines zones, des conseillers municipaux nationalistes dans la moitié des villes du pays, manifestations nazies protégées par la police contre les antifascistes, etc.), mais aussi de plus en plus offensifs militairement (attaques répétées au cocktail Molotov contre des cimetières juifs, incendies nazis contre des locaux culturels, mais aussi contre des familles progressistes, enfants compris, etc.).

Voici donc un exemple historiquement « typique », qui montre la justesse de l’analyse communiste de la social-démocratie comme « frère jumeau du fascisme » (Staline).

Par son niveau politiquement indécent, par son soutien à la Suède comme pays impérialiste, par son refus de la révolution démocratique en Palestine et dans la nation arabe, et par sa tolérance sans limite de l’antisémitisme, la social-démocratie suédoise se retrouve à servir la soupe antisémite aux nazis.

Et non seulement elle sert la soupe antisémite aux nazis, mais cette soupe est une synthèse nouvelle entre l’antisémitisme féodal des « crimes rituels » et l’antisémitisme de l’époque impérialiste voyant partout le « complot sioniste ». Les nazis n’en demandaient pas tant…

Juif ! Juive !
Brise le jeu malsain des sionistes et des antisémites !
Rejette la social-démocratie complice du fascisme !
Rejoins l’Action Antifasciste,
seule force révolutionnaire analysant l’antisémitisme !


hapoel.fr
Xuan
PALESTINE : DES MONSTRES ISRAELIENS ONT TUE DES PALESTINIENS POUR UTILISER LEURS ORGANES POUR DES GREFFES SUR DES PATIENTS JUIFS
[lu sur le blog de J. Tourtaux]

ISRAËL : ASSASSINER DES PALESTINIENS POUR LEURS ORGANES



Bilal Ahmed Ghanem, 19 ans, fut exécuté puis enlevé par des soldats israéliens en mai 1992. Quand sa famille récupéra son corps, elle découvrit une longue suture allant de son ventre à son menton. Photo : Donald Boström

Khalid_Amaryreh
Auteur : Khalid AMAYREH

Jérusalem-Est occupée - Des responsables et des porte-paroles israéliens s'insurgent contre un éminent journal suédois qui a publié un rapport affirmant que l'armée d'occupation israélienne assassinait des Palestiniens afin d'utiliser leurs organes pour des greffes sur des patients juifs.

Aftonbladet, un des journaux les plus populaires de Suède, a rapporté lundi 17 août, que les soldats de l'occupation israélienne assassinaient de jeunes Palestiniens en Cisjordanie afin d'extraire leurs organes et de les vendre. L’article est illustré par une photographie montrant le corps de la victime d’une de ces exécutions, avec de grands points de suture allant de son menton jusqu'à son bas-ventre. [Lire l'article ici]

L’article cite les propos de la famille d'une des victimes : « On a pillé les organes de nos fils» . L’article fait aussi un lien avec le récent scandale de corruption qui a éclaté au New Jersey impliquant des élus et des rabbins dans un commerce illégal d'organes.

L'auteur de l'article, Donald Boström, indique que de forts soupçons existent parmi les Palestiniens que les organes des jeunes hommes soient collectés par l'armée israélienne. Il suggère que la Cour Pénale Internationale de La Haye ouvre une enquête sur cette affaire.

un témoin
Boström cite un témoin palestinien qui déclare que l'armée d'occupation israélienne a abattu un jeune Palestinien d'un village de Cisjordanie puis lui aurait extrait ses organes. La victime palestinienne a été identifiée comme Bilal Ahmed Ghanem. « Il a été emporté à bord d'un hélicoptère militaire et a été ramené mort, cinq jours plus tard. Quand les membres de sa famille l'ont enterré, ils ont découvert une longue suture allant de son ventre à son menton. »

Boström cite également un autre témoin qui atteste que leurs fils ont été utilisés comme « donneurs d'organes non volontaires ».

« Légendes de crimes rituels »
Le porte-parole et les responsables du ministère des affaires étrangères israéliens s'emballent et pestent contre Aftonbladet, accusant le journal populaire de diffuser des « légendes de crimes rituels » et des « bobards » sur Israël.

Le porte-parole israélien Yigal Palmor, a déclaré que le journal suédois avait « fait de la diabolisation d'Israël, une cause sacrée. »

D'autres responsables israéliens ont menacé d'intenter un procès au journal suédois pour diffamation, prétendant que l'article était une manifestation d'antisémitisme.

Israël a réagi de manière exacerbée aux critiques internationales à l’encontre de son traitement manifestement brutal des Palestiniens et du racisme éhonté associé à ce traitement.

Au début de cette année, l'armée israélienne, utilisant des armes prohibées par la communauté internationale, a lancé une guerre-éclair massive et meurtrière sur la population littéralement sans défense de la bande de Gaza, mutilant et réduisant en cendres des milliers de civils innocents, dont des centaines d'enfants.

Les organisations des droits humains qualifient l'énorme saccage de terreur et de mort qui a duré plus de 20 jours, d'«évidents crimes de guerre» et de «crimes contre l'humanité».

De la même façon, Israël a tué des milliers de civils innocents en Cisjordanie et de nombreuses victimes ont été envoyées à l'institut médico-légal d'Abou Kabir afin d'y être autopsiées.

Cependant, on ne sait pas très bien si les organes vitaux des ces jeunes victimes ont été mis à la poubelle ou prélevés pour des transplantations sur des patients juifs.

L'armée israélienne, qui exerce une énorme influence politique et juridique en Israël, a presque toujours pu empêcher un examen de ses opérations en Cisjordanie, qui sont menées en parfaite violation de la législation internationale, en particulier humanitaire.

Un précédent

En janvier 2002, un ministre du cabinet israélien a implicitement reconnu que des organes extraits de corps de victimes palestiniennes avaient été utilisés pour des greffes sur des patients juifs à l'insu des familles des victimes palestiniennes.

Le ministre, Nessim Dahan, a déclaré en réponse à une question d'un membre arabe de la Knesset, qu'il ne pouvait ni démentir ni confirmer que des organes de jeunes gens et d'enfants palestiniens tués par l'armée israélienne avaient été extraits pour des transplantations ou pour des recherches scientifiques.

« Je ne pourrais pas affirmer avec certitude que ce genre de choses ne s'est pas produit. »

Le membre arabe de la Knesset qui a posé la question à Dahan aurait été Ahmed Teibi. Teibi a fait remarquer qu'il avait reçu des « preuves crédibles » démontrant que des docteurs israéliens à l'institut médico-légal d’Abou Kabir, avaient extrait des organes vitaux comme le cœur, les reins, et le foie, des corps de jeunes Palestiniens et d'enfants, tués par l'armée israélienne à Gaza et en Cisjordanie.

Durant une interview sur la chaîne de TV Al-Jazira, en 2002, l'ancien dirigeant palestinien, Yasser Arafat, avait accusé le régime d'apartheid israélien d'assassiner des nourrissons, des enfants et des jeunes Palestiniens et de collecter leurs organes vitaux pour des greffes.

« Ils assassinent nos enfants et utilisent leurs organes comme pièces de rechange. Pourquoi le monde entier reste t-il silencieux ? Israël profite de ce silence pour intensifier son oppression et la terreur contre notre peuple » , déclarait un Président Arafat en colère.

Pendant l'interview, qui eut lieu le 14 janvier 2002, Arafat montra des photographies de corps mutilés d'enfants.

« Je ne m'inquiète pas pour moi »
, indiquait le Président alors assigné à domicile, « je m'inquiète pour le peuple palestinien qui est assiégé depuis les 15 derniers mois. »

Israël a reconnu que des médecins à l'institut L. Greenberg de médecine légale à Abou Kabir, avaient collecté les organes de 3 jeunes Palestiniens tués par l'armée israélienne près de Khan Younis.

Après 10 jours, les corps des trois victimes furent rendus à leurs familles pour être enterrés mais sans leurs organes et même sans leurs yeux qui avaient été retirés.

Israël n'a jamais mené d’enquête sérieuse concernant cette affaire ni sur d'autres incidents impliquant l'extirpation d'organes vitaux de corps de victimes palestiniennes tuées par les forces d'occupation israélienne.

Selon la journaliste Saira Soufan, la collecte illégale d'organes de soldats palestiniens et de combattants de la liberté est certifiée depuis avant les années 1990.

« Une fois les corps des soldats morts rendus à leurs familles endeuillée, le pillage des parties du corps est découvert pendant l'enterrement. »
« Les cavités vides du corps ont été remplies avec des déchets comme de la ouate, des tuyaux d'arrosage et des manches à balais puis recousus à la suite d'une soi-disant « autopsie ».


De temps en temps, les autorités israéliennes volent les organes des corps de touristes qui sont décédés en Israël.

Un cas qui n'a pas été rendu public, s'est produit en 1998 quand un Écossais, Alistair Sinclair, mourut dans des circonstances mystérieuses dans un lieu clos de l'aéroport Ben-Gourion.

Les parents de M. Sinclair intentèrent un procès contre les autorités israéliennes lorsqu'ils découvrirent que le cœur et d'autres organes du corps de leur fils avaient disparu. Un cœur et des organes de remplacement furent envoyés à la mère qui n’a jamais cru qu'ils appartenaient à son fils.

Traduction : Isabelle Rousselot

Révision : Fausto Giudice

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Source : l'auteur -Murdering Palestinians for their organs
Article original publié le 20/8/2009
Sur l’auteur
Isabelle Rousselot et Fausto Giudice sont membres de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique.
URL de cet article sur Tlaxcala : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=8512&lg=fr

Source : http://letacle.canalblog.com:
 
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