On ne peut pas s\'empêcher de penser qu\'un data center recueille aussi des informations sur les opposants, et parallèlement il assure une indépendance par rapport au stockage des mêmes données dans un pays tiers, en l\'occurrence aux USA compte tenu de la domination des GAFA, mais aussi par la France.[/#][/g]
[g][centre][size=20][#008000]Souveraineté numérique[/#][/size][/centre][/g]
Aly Diouf · 2021-10-29 · Source: Chinafrique
[url]http://french.beijingreview.com.cn/Monde/202110/t20211029_800261989.html[/url]
Avec l’appui de la Chine, le Sénégal se dote d’un data center ultramoderne.
Le Sénégal dispose désormais d’un data center (centre de données) national dernière génération. Le but : obtenir l’indépendance numérique.
La cérémonie d’inauguration dans la nouvelle ville de Diamniadio le 22 juin s’est faite en grande pompe. L’événement s’est déroulé sous la présidence du chef de l’État Macky Sall, en présence de Xiao Han, ambassadeur de Chine au Sénégal, de Yankhoba Diatara, ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications, de Cheikh Bakhoum, directeur général de l’Agence de l’informatique de l’État (ADIE), et d’un parterre de hauts responsables de l’administration sénégalaise. Cette infrastructure construite dans le cadre du programme Stratégie Sénégal numérique 2025, connu aussi sous le vocable Smart Senegal, offre des niveaux de sécurité, de connectivité et d’hébergement nécessaires à la consolidation de la souveraineté numérique.
[i]« J’ai tenu à présider personnellement cette cérémonie pour marquer l’intérêt particulier que j’accorde à cette réalisation de la Stratégie Sénégal numérique 2025 »[/i], a indiqué M. Sall. [i]« C’est un secteur important qui me tient à cœur, puisque l’avenir du monde sera un avenir numérique. »[/i] Le chef de l’État a, par ailleurs, instruit le gouvernement et toutes les structures de l’État à faire dorénavant héberger l’ensemble des données et des plateformes de l’État dans cette infrastructure et à procéder à la migration rapide des données hébergées ailleurs. [i]« À partir d’aujourd’hui avec la mise en service de ce data center, je ne voudrais plus voir les autres sociétés nationales développer leurs propres data centers, qui n’atteindront pas les mêmes normes de qualité et d’efficacité. Ce serait une grosse dispersion de moyens et de synergies »[/i], a-t-il insisté.
M. Xiao a tenu à [i]« adresser au nom du gouvernement chinois ses sincères félicitations pour cette réalisation issue de la coopération sino-sénégalaise en matière d’information numérique ». « La Chine compte bien accompagner son partenaire sénégalais pour préserver sa souveraineté numérique, s’intégrer au secteur numérique mondial, devenir un hub d’informations africain, occuper une position favorable dans la chaîne du secteur numérique mondial »[/i], a souligné le diplomate. Un point de vue soutenu par M. Sall, qui rappelle que de jeunes ingénieurs vont continuer à assurer la gestion de ce data center national, [i]« symbole de souveraineté numérique, en vue de stimuler une économie numérique féconde et créatrice d’emplois »[/i].
Dans le domaine du numérique, la coopération chinoise se montre très dynamique au Sénégal. Concernant le transfert de technologie, la Chine et ses entreprises installées au Sénégal mettent aussi l’accent sur la formation. Ainsi, près de 3 000 jeunes Sénégalais ont bénéficié d’une formation offerte par la Chine à travers des programmes de bourses et des échanges dans le cadre des huit initiatives majeures annoncées lors du Sommet de Beijing 2018 du FCSA. Des entreprises chinoises comme CRBC et Huawei ont aussi offert des bourses d’études à de jeunes Sénégalais dans le cadre du programme Semence pour l’avenir. Ces initiatives, rappelle le diplomate, permettent aux jeunes Sénégalais de devenir des experts dans le secteur du numérique et d’assurer leur avenir professionnel.
[g][#008000]Caractéristiques et spécificités[/#][/g]
Le tout premier data center de cette envergure au Sénégal.
D’un coût de 17,4 millions de dollars, le complexe ultramoderne du data center de 1 000 m² est situé au sein de Diamniadio, à une trentaine de km à la sortie de Dakar, capitale sénégalaise. C’est le tout premier de ce genre au Sénégal. Depuis sa création, c’est l’ADIE qui gère les données de toute l’administration sénégalaise. Jusqu’à maintenant, elle ne disposait que de deux centres de stockage et d’hébergement, à savoir Orana depuis 2005 et Technopole à partir de 2008. Le nouveau data center, de niveau Tier 3, dispose d’une zone de bureaux appelée zone tertiaire, offrant des postes de contrôle sécurité, des espaces de bureaux, de réunion, de collaboration et de téléconférence en plus des aires de repos et de détentes.
Par ailleurs, le site comprend également une zone technique informatique. C’est l’endroit où se trouve le cœur même du système. Elle est équipée de deux salles d’hébergement informatique de 250 m², de capacité de quatre modules de confinement comptant 18 armoires chacune. C’est là que se trouvent également les données réservées aux utilisateurs privés, aux partenaires et aux start-up, avec une capacité de stockage initiale de 1 000 To.
Selon M. Bakhoum, sa mise en service va consacrer le positionnement du pays en tant que hub technologique régional. [i]« Ce data center est le lieu d’impulsion de la transformation numérique du Sénégal : il est connecté à la fibre optique de l’État qui maille le territoire national en 6 000 km mais aussi au câble sous-marin dont l’arrivée est prévue fin 2021 et qui va renforcer la capacité Internet de notre pays avec plus de 100 Gb/s, extensible en 16 Tb/s »[/i], précise M. Bakhoum. Il poursuit : [i]« Cela favorisera le fonctionnement des guichets uniques Sénégal Services présents dans les 46 départements du pays. Ces guichets sont mis à la disposition des citoyens qui ont ainsi accès à l’ensemble des services de l’administration. »[/i] À l’en croire, le data center va générer 720 emplois directs et 15 700 emplois indirects.
[g][#008000]Appui technique de Huawei[/#][/g]
Le programme Smart Senegal, qui a bénéficié de l’appui technique de Huawei, comporte cinq volets nécessaires à la transformation numérique du pays : l’arrivée d’un câble sous-marin pour renforcer le haut débit ; Konectel avec le WIFI dans les grandes places publiques du pays ; Safe City avec le déploiement de caméras de surveillance dans les grandes villes ; Smart Education visant à accompagner les universités et autres établissements d’enseignement ; les guichets uniques Sénégal Services visant à rapprocher les citoyens de leur administration.
En effet, l’État du Sénégal accorde une attention particulière à l’augmentation de la célérité dans l’administration à travers l’utilisation des services numériques. Dans la Stratégie Sénégal numérique 2025, l’État rappelle que la mise en place d’une administration connectée contribue à dématérialiser les procédures administratives, et à améliorer la productivité avec une réduction des coûts et des délais des transactions et opérations administratives. Elle permet, en cohérence avec les objectifs stratégiques du Plan Sénégal Émergent, de renforcer la gouvernance économique, d’accroître les performances des entreprises, d’améliorer l’accès des citoyens à l’information et de favoriser l’émergence d’une gestion transparente, efficace et efficiente dans l’administration publique axée sur les résultats.
Pour vos commentaires : [email]lixiaoyu@chinafrica.cn[/email]');"> J'ai volontairement associé cet article aux précédents, ce qui permet de mieux cerner la nature de la bourgeoisie africaine sous ses différents aspects.
On ne peut pas s'empêcher de penser qu'un data center recueille aussi des informations sur les opposants, et parallèlement il assure une indépendance par rapport au stockage des mêmes données dans un pays tiers, en l'occurrence aux USA compte tenu de la domination des GAFA, mais aussi par la France.
Aly Diouf · 2021-10-29 · Source: Chinafrique
http://french.beijingreview.com.cn/Monde/202110/t20211029_800261989.html
Avec l’appui de la Chine, le Sénégal se dote d’un data center ultramoderne.
Le Sénégal dispose désormais d’un data center (centre de données) national dernière génération. Le but : obtenir l’indépendance numérique.
La cérémonie d’inauguration dans la nouvelle ville de Diamniadio le 22 juin s’est faite en grande pompe. L’événement s’est déroulé sous la présidence du chef de l’État Macky Sall, en présence de Xiao Han, ambassadeur de Chine au Sénégal, de Yankhoba Diatara, ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications, de Cheikh Bakhoum, directeur général de l’Agence de l’informatique de l’État (ADIE), et d’un parterre de hauts responsables de l’administration sénégalaise. Cette infrastructure construite dans le cadre du programme Stratégie Sénégal numérique 2025, connu aussi sous le vocable Smart Senegal, offre des niveaux de sécurité, de connectivité et d’hébergement nécessaires à la consolidation de la souveraineté numérique.
« J’ai tenu à présider personnellement cette cérémonie pour marquer l’intérêt particulier que j’accorde à cette réalisation de la Stratégie Sénégal numérique 2025 » , a indiqué M. Sall. « C’est un secteur important qui me tient à cœur, puisque l’avenir du monde sera un avenir numérique. » Le chef de l’État a, par ailleurs, instruit le gouvernement et toutes les structures de l’État à faire dorénavant héberger l’ensemble des données et des plateformes de l’État dans cette infrastructure et à procéder à la migration rapide des données hébergées ailleurs. « À partir d’aujourd’hui avec la mise en service de ce data center, je ne voudrais plus voir les autres sociétés nationales développer leurs propres data centers, qui n’atteindront pas les mêmes normes de qualité et d’efficacité. Ce serait une grosse dispersion de moyens et de synergies » , a-t-il insisté.
M. Xiao a tenu à « adresser au nom du gouvernement chinois ses sincères félicitations pour cette réalisation issue de la coopération sino-sénégalaise en matière d’information numérique ». « La Chine compte bien accompagner son partenaire sénégalais pour préserver sa souveraineté numérique, s’intégrer au secteur numérique mondial, devenir un hub d’informations africain, occuper une position favorable dans la chaîne du secteur numérique mondial » , a souligné le diplomate. Un point de vue soutenu par M. Sall, qui rappelle que de jeunes ingénieurs vont continuer à assurer la gestion de ce data center national, « symbole de souveraineté numérique, en vue de stimuler une économie numérique féconde et créatrice d’emplois » .
Dans le domaine du numérique, la coopération chinoise se montre très dynamique au Sénégal. Concernant le transfert de technologie, la Chine et ses entreprises installées au Sénégal mettent aussi l’accent sur la formation. Ainsi, près de 3 000 jeunes Sénégalais ont bénéficié d’une formation offerte par la Chine à travers des programmes de bourses et des échanges dans le cadre des huit initiatives majeures annoncées lors du Sommet de Beijing 2018 du FCSA. Des entreprises chinoises comme CRBC et Huawei ont aussi offert des bourses d’études à de jeunes Sénégalais dans le cadre du programme Semence pour l’avenir. Ces initiatives, rappelle le diplomate, permettent aux jeunes Sénégalais de devenir des experts dans le secteur du numérique et d’assurer leur avenir professionnel.
Caractéristiques et spécificités
Le tout premier data center de cette envergure au Sénégal.
D’un coût de 17,4 millions de dollars, le complexe ultramoderne du data center de 1 000 m² est situé au sein de Diamniadio, à une trentaine de km à la sortie de Dakar, capitale sénégalaise. C’est le tout premier de ce genre au Sénégal. Depuis sa création, c’est l’ADIE qui gère les données de toute l’administration sénégalaise. Jusqu’à maintenant, elle ne disposait que de deux centres de stockage et d’hébergement, à savoir Orana depuis 2005 et Technopole à partir de 2008. Le nouveau data center, de niveau Tier 3, dispose d’une zone de bureaux appelée zone tertiaire, offrant des postes de contrôle sécurité, des espaces de bureaux, de réunion, de collaboration et de téléconférence en plus des aires de repos et de détentes.
Par ailleurs, le site comprend également une zone technique informatique. C’est l’endroit où se trouve le cœur même du système. Elle est équipée de deux salles d’hébergement informatique de 250 m², de capacité de quatre modules de confinement comptant 18 armoires chacune. C’est là que se trouvent également les données réservées aux utilisateurs privés, aux partenaires et aux start-up, avec une capacité de stockage initiale de 1 000 To.
Selon M. Bakhoum, sa mise en service va consacrer le positionnement du pays en tant que hub technologique régional. « Ce data center est le lieu d’impulsion de la transformation numérique du Sénégal : il est connecté à la fibre optique de l’État qui maille le territoire national en 6 000 km mais aussi au câble sous-marin dont l’arrivée est prévue fin 2021 et qui va renforcer la capacité Internet de notre pays avec plus de 100 Gb/s, extensible en 16 Tb/s » , précise M. Bakhoum. Il poursuit : « Cela favorisera le fonctionnement des guichets uniques Sénégal Services présents dans les 46 départements du pays. Ces guichets sont mis à la disposition des citoyens qui ont ainsi accès à l’ensemble des services de l’administration. » À l’en croire, le data center va générer 720 emplois directs et 15 700 emplois indirects.
Appui technique de Huawei
Le programme Smart Senegal, qui a bénéficié de l’appui technique de Huawei, comporte cinq volets nécessaires à la transformation numérique du pays : l’arrivée d’un câble sous-marin pour renforcer le haut débit ; Konectel avec le WIFI dans les grandes places publiques du pays ; Safe City avec le déploiement de caméras de surveillance dans les grandes villes ; Smart Education visant à accompagner les universités et autres établissements d’enseignement ; les guichets uniques Sénégal Services visant à rapprocher les citoyens de leur administration.
En effet, l’État du Sénégal accorde une attention particulière à l’augmentation de la célérité dans l’administration à travers l’utilisation des services numériques. Dans la Stratégie Sénégal numérique 2025, l’État rappelle que la mise en place d’une administration connectée contribue à dématérialiser les procédures administratives, et à améliorer la productivité avec une réduction des coûts et des délais des transactions et opérations administratives. Elle permet, en cohérence avec les objectifs stratégiques du Plan Sénégal Émergent, de renforcer la gouvernance économique, d’accroître les performances des entreprises, d’améliorer l’accès des citoyens à l’information et de favoriser l’émergence d’une gestion transparente, efficace et efficiente dans l’administration publique axée sur les résultats.
Pour vos commentaires : [email]lixiaoyu@chinafrica.cn[/email]
Edité le 02-11-2021 à 19:16:21 par Xuan
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![]() Le Sénégal mise sur la Chine pour Internet. https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/senegal/le-senegal-se-tourne-vers-la-chine-pour-son-independance-numerique_4675259.amp?fbclid=IwAR0q5GRTtPU2rZ7JUIbYY9JzCv8Tu0iHIy5EL3hpd6YlA4CREeKAGHL-tjY#aoh=16245112899390&_ct=1624511307665&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s Le président sénégalais Macky Sall a inauguré mardi 22 juin un data center de 1 000 m² à Diamniadio, à la sortie de la capitale, Dakar. C’est le premier de ce genre au Sénégal et le 100e en Afrique. L'objectif est de faire en sorte que son pays dispose d’un internet souverain. Le complexe ultramoderne d'une valeur de 15 millions d'euros a été inauguré en grande pompe avec, sur la tribune, plusieurs personnalités chinoises comme le vice-président Afrique de l’entreprise Huawei ou encore l’ambassadeur de Chine en personne, Han Xiao, venu dire dans son discours toute l’affection qu’il porte à son ami africain Macky Sall : "C'est avec une immense joie que je me présente aujourd'hui à l'inauguration du data center national. Je tiens à préciser au nom du gouvernement chinois mes sincères félicitations pour cette réalisation de la coopération sino-sénégalaise en matière d'information numérique. " Des marques d'affections rendues par le président sénégalais : "Je vous prie de bien vouloir transmettre à mon ami le président chinois Xi Jinping, mes sincères remerciements et ma gratitude pour sa disponibilité et son soutien constants." Et le président de rappeler : "Depuis que j'ai été élu à la tête du pays, jamais la Chine n'a différé une demande que je lui ai faite. Toutes les demandes, tous les projets que j'ai soumis à la Chine ont été pris en charge et financés ." La France de moins en moins présente Généreux envers le Sénégal, la Chine a effectivement investi dans le numérique, les routes, mais pas seulement, puisque le pays a également offert des vaccins anti-Covid. Selon Wadii Bougar,, patron d'IB Sénégal, une entreprise spécialisée dans le secteur, la Chine se positionne dans un domaine clef de l’avenir en Afrique et ce au détriment de la France, de plus en plus absente : " Je crois que la Chine se positionne de manière très stratégique en Afrique alors qu'au même moment on voit un retard et même un recul de la France." Toujours selon ce chef d'entreprise, la France qui a été présente et qui a tissé des liens historiques avec les pays africains, en particulier les pays francophones, "se retire malheureusement petit à petit en laissant le champ ouvert aux Chinois. Dans d'autres pays, il y a aussi les Russes. Ça veut vraiment dire beaucoup de choses." |
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![]() |
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![]() Vaccin contre le Coronavirus: Le FRAPP interpelle le Sénégal, la CEDEAO, l’UA https://senegal7.com/vaccin-contre-le-coronavirus-le-frapp-interpelle-le-senegal-la-cedeao-lua/ Provenant de Paris, New York, Berlin et Londres, les griots des Etats néocoloniaux africains dont le nôtre se préparent pour nous filer les vaccins des Multinationales Occidentales Pfizer-BIoNTech et Moderna puis ensuite AstraZeneca. Pour le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP), les enjeux pour les impérialistes étatsunien et européen sont manifestement majeurs, car leurs Etats font des pré-commandes avant même d’avoir les données détaillées sur les vaccins. Voilà ce qu’on peut lire dans la presse : « L’acquisition de doses de vaccins aura lieu au niveau européen. Les pays membres de l’UE ont en effet signé un accord en ce sens, qui prévoit une redistribution au prorata de la population de chaque pays. Ainsi, la France se verra attribuer 15% des doses. L’Union s’est assuré 1,3 milliard de doses auprès des laboratoires pharmaceutiques, et 660 millions supplémentaires en option. Pfizer/BioNTech (à conserver à moins 70 ou 80 degrés) devrait fournir 50 millions de doses à l’Europe et aux États-Unis dès décembre, et Moderna 20 millions » . Le FRAPP constate que les vaccins concurrents sont : – russes sur lequel on peut lire : « Sputnik V est le premier vaccin enregistré au monde basé sur la plateforme de vecteurs d’adénovirus humains bien étudiée. Il est actuellement parmi les 10 premiers vaccins proches à la fin des essais cliniques et au lancement de la production en masse candidats sur liste de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)… Des essais cliniques de Spoutnik V ont été annoncés aux Émirats arabes unis, en Inde, au Venezuela et en Biélorussie. L’efficacité du vaccin Spoutnik V à 91,4 % a été confirmée par l’analyse des données au point de contrôle final des essais cliniques. L’efficacité du vaccin Spoutnik V contre les cas graves d’infection à coronavirus est de 100 %. RDIF en collaboration avec ses partenaires et les fabricants du vaccin augmente constamment les quantités produites. Le coût d’une injection du vaccin Spoutnik V sera inférieur à 10 $ pour les marchés étrangers (la dose par personne se compose de deux injections). Le vaccin sous forme lyophilisée (déshydratée) peut être stocké à une température de + 2 + 8 degrés Celsius Plus de 50 pays ont placé des commandes d’achat pour plus de 1.2 milliard de doses de vaccin Spoutnik V. Le vaccin destiné aux marchés étrangers sera produit par les partenaires internationaux du RDIF en Inde, au Brésil, en Chine, en Corée du Sud et dans d’autres pays » . – chinois de Sinopharm sur lequel on peut lire : « Les résultats des essais cliniques de phase 3 ont montré un taux d’efficacité de 86%, un taux de séroconversion de 99% des anticorps neutralisants et une efficacité de 100% dans la prévention des cas modérés et sévères de Covid-19, après des tests sur 42299 volontaires.. Le vaccin CoronaVac se base sur le même principe que les premiers vaccins de l’histoire, les vaccins vivants atténués qui consistent en l’injection d’une version affaiblie du SARS-Cov-2 pour stimuler le système immunitaire. Pasteur a utilisé cette méthode pour concevoir son vaccin contre la rage… Les résultats parus dans The Lancet Infecitous Disease concernent à la fois la phase I et la phase II des essais cliniques. Les tests sont les mêmes, sauf que la phase II est menée sur un nombre plus important de personnes. Ici, une vingtaine pour la phase I dans chaque groupe, contre une centaine pour la phase II. Soit un total de 743 personnes, âgées de 18 à 59 ans, n’ayant jamais été contaminées par le SARS-CoV-2. Les scientifiques s’intéressent alors à la séroconversion induite par la vaccination, c’est-à dire l’apparition d’anticorps spécifiques au SARS-CoV-2 chez ces personnes » . – cubains Soberana 1 et Soberana 2 sur lesquels on peut lire : « Selon les scientifiques du Centro de Ingenieria Genetica y Biotechnologia à la Havane ces vaccins provoquent la production d’anticorps et protègent contre les infections respiratoires… Cuba produit déjà 8 des 12 vaccins utilisés dans son programme d’immunisation nationale. Les laboratoires fabriquent des vaccins contre la méningite, l’hépatite B, le cancer des poumons entre autres. Le pays a produit une trithérapie contre le SIDA. Ce brevet, vendu aux laboratoires des pays en voie de développement, permet la distribution du médicament à moindre prix. 40 pays du monde achètent les vaccins fabriqués à Cuba. L’exportation des vaccins est une source importante de revenus pour ce pays frappé durement par les sanctions américaines. La Corporation BioCubaFarma compte 20 centres de recherches, 32 entreprises et 20.000 salariés » . Pourquoi diable devrons nous donc faire plus confiance aux vaccins des USA et de l’UE ? Pour le FRAPP, cette question devrait être posée à tous nos dirigeants néocoloniaux prompts à répéter comme des perroquets ce que veut le « maître » états-unien, européen ou français, alors que les faits montrent pour le moins l’incohérence, les contradictions, l’incompétence, voire l’irrationalité de la gestion du maître impérialiste états-unien, européen et français de la pandémie dans leurs propres pays. N’est-on pas en droit de penser que cette histoire de vaccination prend une dimension de bataille géopolitique et dans ce cadre les pré-commandes massives des vaccins Pfizer-BIoNTech et Moderna et AstraZeneca ne sont qu’une opération financière des Frimes Transnationales Big Pharma de l’Occident impérialiste ? Devant ces incertitudes, ces doutes légitimes engendrés par la gestion calamiteuse de la pandémie aux USA, en Europe et en France, les réticences à se vacciner font de plus en plus jour dans ces pays et il est aussi tout naturel et de salubrité publique pour le FRAPP d’exiger de nos gouvernements africains et notamment le nôtre au Sénégal : – de réunir tous les experts et spécialistes de notre pays pour qu’ils examinent les données de chaque vaccin ; – pour ce faire demander à chaque producteur de vaccin les données détaillées permettant à nos spécialistes de se prononcer en toute connaissance de cause ; – de faire jouer la concurrence entre les prix des vaccins qui seraient homologués par nos experts nationaux ; – de demander à la CEDEAO puis à l’UA de réunir un comité d’experts africains qui en lien avec l’OMS aideraient chaque Etat africain à prendre la bonne décision, celle qui permet de protéger la santé des peuples africains. En attendant, nous tenons à réitérer la nécessité pour les populations de : – se battre pour que l’argent mobilisé par les Etats servent vraiment à la distribution des masques, à la dotation des hôpitaux des respirateurs, blouses, tous les moyens sanitaires et médicaux nécessaires; – porter systématiquement les masques, se laver systématiquement les mains au savon, tousser ou se moucher dans des mouchoirs et maintenir les gestes barrières tout en aérant tous les lieux clos ; Pour le FRAPP, Le secrétariat exécutif national (SEN) Dakar, le 15 décembre 2020 |
Xuan |
![]() le président Macky Sall du Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP), notamment l'arrestation de Fatima Mbengue. Selon les dernières nouvelles elle a été relâchée. Collectif Afrique/France (CA) [email]collectifafrique1@gmail.com [/email] VAGUES D'ARRESTATIONS AU SENEGAL : STOP A LA DICTATURE SENEGAL VAGUE D'ARRESTATIONS ARBITRAIRES POUR EMPECHER LA CANDIDATURE DU LEADER DE L'OPPOSITION A LA PRESIDENTIELLE 2024 Fatima Mbengue militante du FRAPP et de Yoonu Askan Wi et Abass Fall du parti Pastef ont été arrêtés alors qu'ils convoyaient le repas aux détenus de la prison du Cap Manuel. Apporter à manger à des détenus devient dans le Sénégal de l'apprenti dictateur Macky un " délit de trouble à l'ordre public " passible d'une arrestation et garde à vue. Le peuple mobilisé doit retourner contre lui ces paroles de Macky Sall, opposant, en date du 19 juin 2011 contre la répression et les atteintes liberticides aux libertés et droits de son mentor libéral A. Wade : "La confrontation avec le pouvoir est inévitable et l'armée devra prendre ses responsabilités aux côtés du peuple" . LIBERTE POUR TOUS LES ARRÊTES ET BAS LES PATTES DEVANT O. SONKO. ASKAN WI JOG LEEN . Collectif Afrique /France – CA -_collectifafrique1@gmail.com SENEGAL TENTATIVE D’ÉLIMINATION DU LEADER DE L'OPPOSITION PAR L'AUTOCRATE MACKY SALL Une accusation privée aussitôt démentie sans respect de la présomption d'innocence et sans jugement est utilisée pour placer des contingents de policiers devant la maison de celui qui est arrivé troisième à l'élection présidentielle de 2019 au Sénégal. Alors que l'accusatrice est accusée d'avoir obtenu 40 millions de francs CFA pour faire sa fausse accusation et que la propriétaire du salon de massage remet en cause les allégations non prouvées, le président de l'Assemblée Nationale du Sénégal convoque les présidents des commissions pour statuer sans le dire sur "la levée de l'immunité parlementaire" du député Ousmane Sonko. Voilà ce qui met le feu au pays de la "téranga" comme on peut le lire dans la presse sénégalaise : "Bignona brûle", "l'Ambassade à Paris est envahie par plus de 200 patriotes", "les populations se révoltent" , etc. Après avoir utilisé l'Etat pour éliminer arbitrairement des élections Karim Wade, Khalifa Sall, après avoir fait usage de faux et l'arbitraire pour mettre fin à la fonction d'inspecteur des impôts de O. Sonko, après avoir acheté le ralliement de I. Seck arrivé second de la présidentielle selon les résultats préfabriqués, après avoir exclu de sa " majorité présidentielle " tou(tes) ceux et celles qui lui rappellent que la Constitution du pays interdit formellement et solennellement tout troisième mandat avec de surcroît la formule " nulle ne peut faire plus de deux mandats consécutifs ", voilà la tentative en cours d'empêcher Sonko de briguer la présidentielle de 2024. Le coup foireux et totalement non crédible d'instrumentaliser le sexe féminin pour disqualifier un concurrent et fausser la compétition électorale présidentielle à laquelle Macky n'a constitutionnellement pas droit est un signe de la mise à mort de la démocratie formelle et la mise en place d'une autocratie libérale apatride néocoloniale. Le fait que personne ne sait quand est-ce que doivent se tenir les élections locales, renvoyées plusieurs fois déjà, fait entrevoir la supercherie électorale qui consisterait à faire coïncider les élections locales, les législatives prévues en 2022 avec la présidentielle en 2024. Et voilà que des citoyens Sénégalais mettent la main à la poche pour donner en millions de francs CFA une souscription à Pastef. La peur du candidat Sonko empêche le dictateur Macky de dormir, il faut stopper par la mobilisation populaire l'autocrate Macky Sall que manifestement la poule aux œufs d'or de la manne du pétrole et du gaz rend "fou" au point d'oublier qu'il déclarait contre les manœuvres liberticides de son mentor libéral A. Wade le 20 juin 2011 que : "J'appelle tous les militants républicains soucieux de l'avenir de notre pays et de nos institutions de venir nous rejoindre dans la rue pour faire cesser le processus de monarchisation du Sénégal. Le combat contre le régime se fera dans la rue ". A l'époque plus d'une dizaine de jeunes Sénégalais ont payé le lourd tribut sur l'autel de la mort pour sauver la démocratie dont l'actuel locataire devenu dictateur avait été le bénéficiaire. Alors Macky, bas les pattes devant Sonko. 09/02/21 |