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Xuan
Le sommet Trump-Kim montre que le pouvoir américain a décliné


sur : http://www.globaltimes.cn/content/1106038.shtml

Par Dmitry Shlapentokh Source: Global Times Publié le: 2018/6/7 20:53:40


Les médias sont pleins d'articles sur la rencontre la plus probable entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un . Pourtant, l'un des aspects du rapprochement est souvent absent: comment Trump traite les alliés des États-Unis et comment il a informé les observateurs de la nature générale de la politique étrangère des États-Unis.

Dans une de ses récentes déclarations, Trump a noté que si les négociations échouaient, les Etats-Unis s'engageraient dans une guerre à grande échelle avec la Corée du Nord et, a-t-il assuré à l'électorat américain, la Corée du Sud paierait pour la confrontation. Les partisans de Trump acceptent ses déclarations et le félicitent comme un gestionnaire perspicace qui sauve l'argent des contribuables.

Pourtant, une analyse plus détaillée de la déclaration de Trump indique non seulement le manque de logique, mais un élément de folie. Ce n'est pas seulement que la Corée du Sud et le Japon seraient complètement dévastés en cas de guerre, mais leur désir de couvrir les dépenses américaines et, d'une manière générale, de soutenir les entreprises américaines, est discutable.
Si l'on se souvient, il y a quelques mois, Trump a publiquement déclaré qu'il préférait commencer une guerre en Corée du Nord avant qu'elle ait des missiles qui pourraient frapper les Etats-Unis et a noté qu'il comprend qu'une guerre entraînerait des milliers de morts. Il a ajouté qu'il préférerait voir ces morts en Corée du Sud et au Japon plutôt qu'aux États-Unis. Ainsi, Trump est prêt à sacrifier la Corée du Sud et le Japon et dans le même temps il attend d'eux qu'ils soutiennent pleinement sa politique envers la Corée du Nord.

Beaucoup de commentateurs américains, ceux des médias libéraux et de gauche, conviendraient que Trump est un militariste fou, un tyran laid et lubrique qui a fait un faux pas après l'autre, et par conséquent, sa destitution et son remplacement par un chef plus approprié conduirait à une politique étrangère américaine plus saine. Ainsi, tout le problème est réduit à Trump en tant que personne.

Ce n'est pas vraiment le cas. La politique de Trump représente les vues d'un large segment de l'élite américaine. Incapable de comprendre la capacité dévastatrice des Etats-Unis à maintenir leur hégémonie mondiale et à mal interpréter la fin de la guerre froide, elle s'est engagée dans des actions imprudentes et, à l'occasion, dans une verbalisation presque insensée.

L'effondrement de l'URSS a été considéré par l'élite américaine non pas comme un ticket de loterie gagnant délivré par Gorbatchev, mais comme une affirmation de la supériorité socio-économique et militaire des Etats-Unis. Des guerres «préventives», en réalité des guerres d'agression, ont été lancées par le président démocrate Bill Clinton contre la Serbie / Yougoslavie (1999) et plus tard par le président républicain George W. Bush (2001 et 2003) contre l'Afghanistan et l'Irak. Le "néo-conservateur" au pouvoir n'a même pas pris la peine de moraliser la raison derrière les actions américaines.

Robert KoganKagan, l'un des principaux idéologues de l'administration Bush, a noté que les Européens venaient de Vénus. Il est naïf de croire que les Américains viennent de Mars; ils comprennent que ce n'est que la force qui domine en politique étrangère, et puisque les États-Unis sont la nation la plus puissante de la terre, ils peuvent faire ce qu'ils veulent sans être dérangés par des justifications morales. Le président Barack Obama a critiqué la politique étrangère de ses prédécesseurs. Pourtant, comme Bush, il n'a pas compris la raison de l'effondrement de l'URSS, le déclin continu de la capacité industrielle et de l'économie des États-Unis en général et les limites de la puissance impériale américaine.

Obama n'a pas compris que les Etats-Unis n'avaient tout simplement pas assez de ressources pour une quête mondiale. Selon lui, le problème était simplement que les responsables n'étaient pas assez "intelligents". Par conséquent, lorsque la secrétaire d'État Hillary Clinton a été nommée, elle croyait qu'une stratégie sophistiquée résoudrait tous les problèmes. Les Etats-Unis ne seraient pas directement impliqués: ils "mèneraient par derrière" . En conséquence, Clinton a soutenu les islamistes pendant la guerre civile en Libye, en supposant qu'ils pourraient facilement être apprivoisés après avoir accompli leur tâche. Ils ont en effet renversé Mouammar Kadhafi et l'ont assassiné. Pourtant, ils n'ont pas été apprivoisés et ont rapidement "récompensé" l'"intelligent" Clinton en tuant l'ambassadeur américain et plusieurs employés de l'ambassade.

Par conséquent, au lieu de l'expansion de la présence impériale américaine, celle-ci a en réalité diminué, comme l'a montré la débâcle au Moyen-Orient. Comme Trump l'a lui-même reconnu plus tard, cela a coûté 7 billions de dollars américains et la vie de milliers de soldats américains. En même temps, il n'y avait pas de fin en vue.

Le fardeau économique de maintenir l'empire a conduit à se retirer du Moyen-Orient, où les États-Unis ne conservent qu'une force squelettique. Trump a de nouveau ignoré les faits - l'incapacité de maintenir l'empire - et a tout réduit à l'hypothèse qu'Obama et ses conseillers n'étaient «pas intelligents» et ont permis aux alliés et aux ennemis américains de profiter du pays. Pourtant, Trump a suivi les traces d'Obama.

Trump a proclamé que rien ne serait changé dans les arrangements socio-économiques des États-Unis en plus d'avoir des réductions d'impôt pour les riches dont l'argent ne serait guère réinvesti dans les usines et les routes américaines. Selon Trump, le problème était que toutes les présidences précédentes, à commencer par Bush, n'étaient pas à la hauteur de la tâche, et maintenant, lui, "intelligent et coriace", réaliserait tout ce à quoi ils avaient échoué.

Pourtant, ses déclarations, par exemple, sa demande de paiement des alliés qu'il voulait sacrifier, indiquait non seulement l'irrationalité mais la faiblesse implicite. En effet, la transition rapide d'une guerre nucléaire imminente promue à l'éloge de Kim indiquait le sentiment subconscient d'insécurité et de faiblesse. Kim pouvait difficilement prendre au sérieux la menace de guerre de Trump et son «scénario de Kadhafi». Trump aurait frappé la Corée du Nord depuis longtemps, si ce n'est pour la note sobre du général Mattis qu'un conflit à part entière aurait des conséquences catastrophiques, non seulement pour la Corée du Nord, la Corée du Sud et le Japon, mais pour les États-Unis.
Il a également compris que ni la Corée du Sud ni le Japon ne seraient entièrement du côté des États-Unis. La négociation est la seule option qui, indépendamment de ses résultats, soulignerait implicitement la capacité décroissante d'imposer son pouvoir au reste du monde. En effet, aucun président américain ne traiterait d'égal à égal le chef d'un petit pays qui a été surnommé «Etat voyou» et que des générations de présidents ont rejeté comme ne méritant pas de siéger avec le chef d'une superpuissance.

Le fait même que Kim discute de ces questions avec Trump indique non seulement son statut de leader d'un Etat nucléaire, mais constitue implicitement un signe du statut décroissant des Etats-Unis sur la scène mondiale, indépendamment de l'orgueil de Trump.


L'auteur est un professeur agrégé de l'Université de l'Indiana, South Bend, Indiana. [email]opinion@globaltimes.com.cn[/email]
Xuan
Séoul renonce à participer à des manœuvres avec Washington


http://fr.sputniknews.com/defense/201805191036441199-corees-usa-exercices/

09:39 19.05.2018
Appréhendant une réaction douloureuse de Pyongyang, la Corée du Sud ne participera pas aux manœuvres prévues avec les États-Unis, qui y engagent leur aviation stratégique.

La Corée du Sud a renoncé à participer à des manœuvres militaires avec la participation de l'aviation stratégique américaine, appréhendant une réaction douloureuse de la part de Pyongyang, a fait savoir samedi la chaîne de télévision sud-coréenne KBS.


La semaine dernière, selon KBS, les manœuvres Blue Lightning avec la participation de bombardiers stratégiques B-52 prévues cette semaine ont été annulées suite à l'annonce de la non-participation de Séoul, qui appréhendait qu'elles nuiraient aux relations intercoréennes en prévision du sommet Washington-Pyongyang.
Le 16 mai, le ministre coréen de la Défense nationale du Sud, Song Young-moo, a rencontré le général Vincent Brooks, commandant des forces américaines en Corée, pour s'entendre sur le fait que les B-52 américains n'entreraient pas dans la zone d'identification aérienne sud-coréenne, réalisant leurs vols uniquement dans l'espace aérien japonais.

Mardi, l'agence centrale de presse nord-coréenne a fait savoir que Pyongyang avait annulé les pourparlers avec la Corée du Sud prévus le mercredi 16 mai, suite au lancement, le 11 mai, des exercices militaires conjoints de Washington et de Séoul Max Thunder. Pyongyang a qualifié ces manœuvres de «provocation intentionnée». La Corée du Nord a également remis en question la tenue de la rencontre entre MM. Trump et Kim, programmée pour le 12 juin à Singapour.
marquetalia
Il n est pas sur que les États Unis retireront leurs troupes en cas de réunification,l Allemagne est réunifiée depuis presque trente ans,et pourtant les soldats us sont toujours présents,à l inverse des forces russes,qui se sont retirées en 1994.la nomenklatura nord coréenne se convertira t elle au capitalisme?
marquetalia
Qu est ce qui te fait dire ça?une intuition masculine-ou féminine?
pzorba75
Le tenants de la parité Homme - Femme vont bientôt prendre la Corée du Nord comme modèle.
Xuan
Accord historique : pour un troisième sommet intercoréen dès avril, vers la paix et le dialogue en Asie du Nord-Est

06
MAR
http://histoireetsociete.wordpress.com/2018/03/06/accord-historique-pour-un-troisieme-sommet-intercoreen-des-avril-vers-la-paix-et-le-dialogue-en-asie-du-nord-est/

La venue d’une délégation sud-coréenne de haut niveau en République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) a été historique à plus d’un titre : reçue par le Maréchal Kim Jong-un, elle a conclu un accord pour la tenue du troisième sommet intercoréen fin avril 2018 (après les sommets de juin 2000 et octobre 2007), dans la zone démilitarisée de Panmunjeom, à la frontière entre les deux Etats coréens. La proposition d’un tel sommet avait été faite par le Nord pendant les Jeux olympiques de Pyeongchang, dans un courrier du Président Kim Jong-un remis au Président Moon Jae-in par Kim Yo-jong, directeur adjoint de département du Parti du travail de Corée. La nouvelle a d’abord été annoncée dans les médias nord-coréens, qui ont fait leur une sur la rencontre, puis confirmée par le chef de la délégation, Chung Eui-yong, chef du bureau de la sécurité nationale placé auprès du Président Moon Jae-in, lors de son retour au Sud le 6 mars en début d’après-midi (heure de Séoul).


De gauche à droite, Chung Eui-yong et le Président Kim Jong-un

Pendant les quatre heures du dîner offert par la partie nord-coréenne au siège du Parti du travail de Corée (ce qui était déjà un symbole, témoignant de la confiance accordée aux délégués sud-coréens par les autorités nord-coréennes), tous les sujets ont été mis sur la table. Les discussions ont permis une reprise spectaculaire des échanges Nord-Sud et apporté des garanties pour créer un climat de dialogue et de confiance sur les questions de sécurité :

– le troisième sommet intercoréen aura lieu en avril, et pour la première fois non pas au Nord mais dans la zone commune de sécurité à Panmunjeom ;
– les deux parties ont convenu d’établir une ligne de communication directe entre leurs dirigeants, permettant d’établir des consultations et de réduire les tensions militaires ; la première conversation téléphonique est prévue avant le sommet d’avril ;
– une équipe de démonstration de Taekwondo et une troupe artistique sud-coréennes sont invitées à se produire au Nord de la péninsule, après que des Taekwon-doïstes et une troupe artistique du Nord ont donné des représntations au Sud pendant les Jeux olympiques de Pyeongchang ;
– la RPD de Corée a réaffirmé son engagement pour la dénucléarisation de l’ensemble de la péninsule coréenne, précisant qu’elle n’avait pas besoin de détenir des armes nucléaires dès lors qu’elle bénéficierait de garanties de sécurité et que les menaces militaires contre elle cesseraient ;
– la RPD de Corée a réaffirmé son intention de conduire des discussions sincères avec les Etats-Unis sur les moyens de réaliser la dénucléarisation de la péninsule coréenne et de normaliser les relations bilatérales entre les deux Etats ;
– la RPD de Corée est prête à engager des discussions avec les Etats-Unis sur la dénucléarisation sans conditions préalables ; pendant les discussions avec les Etats-Unis, elle ne conduira pas d’essais nucléaires ni de tirs de missile balistique ;
– la RPD de Corée a réaffirmé que ses armes nucléaires ne seraient jamais utilisées contre la République de Corée (Corée du Sud), et qu’il s’agissait donc bien d’un sujet bilatéral avec les Etats-Unis.

Revenant sur les Jeux olympiques de Pyeongchang, le Président Kim Jong-un a souligné qu’il avait partagé la joie de ses compatriotes dans l’organisation d’un tel événement qui avait permis de créer une atmosphère d’unité, de dialogue et de réconciliation. Il a appelé à écrire une nouvelle page dans l’histoire des relations intercoréennes, par les efforts des Coréens eux-mêmes – en d’autres termes, sans ingérence extérieure – suivant un principe qui a été posé dès 1972.

Si la rapidité avec laquelle doit se tenir le prochain sommet intercoréen surprend les observateurs extérieurs, les incertitudes demeurent sur les réactions des Etats-Unis, l’administration Trump n’ayant pas manifesté jusqu’à présent ni intention de cesser les manoeuvres américano-sud-coréennes perçues comme autant de provocations par la RPDC, ni velléité de réouvrir un cycle de discussions. Elle veut au contraire renforcer les sanctions malgré le climat de détente ouvert par les Jeux olympiques, pendant lesquels le vice-président Mike Pence a ostensiblement refusé de rencontrer la délégation nord-coréenne et est resté assis pendant que Nord et Sud-Coréens saluaient la délégation coréenne unifiée pendant la cérémonie d’ouverture.

Le Président Moon Jae-in a réaffirmé, au même moment, qu’il fallait renforcer la défense nationale pour contrer toute initiative du Nord (dans un discours par ailleurs analogue à celui de la Corée du Nord, selon laquelle ses capacités de défense, y compris nucléaire, favorisent la paix dans la péninsule), indiquant bien que le rapprochement Nord-Sud n’est ni naïf ni sans principes (comme l’en accusent volontiers les néo-conservateurs sud-coréens et américains).

Les chefs de la délégation sud-coréenne, Chung Eui-yong et Suh Hoon, qui dirige l’Agence nationale de renseignement, devront à présent trouver les mots justes pour convaincre la partie américaine (dont la consultation était prévue avant leur départ) d’accepter le dialogue avec la Corée du Nord, seule sortie de crise viable, alors que toute initiative militaire déclencherait un conflit dévastateur pouvant engendrer des millions de morts.


Kim Jong-un avec les membres de la délégation sud-coréenne


Le dîner offert par les autorités nord-coréennes a réuni notamment, côté Nord, le Président Kim Jong-un, son épouse Ri Sol-ju, Kim Yong-chol, vice-président du Comité central du Parti du travail de Corée (qui dirigeait la délégation nord-coréenne aux cérémonies de clôture des Jeux olympiques de Pyeongchang), et Mme Kim Yo-jong, premier directeur adjoint de département du Comité central du Parti du travail de Corée ; côté Sud, Chung Eui-yong, qui dirige le Bureau de la sécurité nationale de la Présidence et (ont souligné les médias nord-coréens) envoyé spécial du Président Moon Jae-in, Suh Hoon, directeur de l'Agence nationale de renseignement (NIS), Chun Hae-sung, vice-ministre de a Réunification, Yun Kun-young, chef du bureau des affaires d'Etat à la présidence sud-coéenne, et Kim Sang-gyun, directeur adjoint du NIS.
Xuan
Rencontre entre l'envoyée chinoise et le président sud-coréen pour discuter des relations bilatérales et de la péninsule coréenne



(Xinhua/Ju Huanzong)

SEOUL, 26 février (Xinhua) -- Lors d'une rencontre lundi à Séoul avec le président sud-coréen Moon Jae-in, l'envoyée spéciale du président chinois Xi Jinping, Liu Yandong, a appelé les deux pays à renforcer leurs relations, conformément à l'esprit qui les animait lorsqu'ils ont établi des relations diplomatiques.

La Chine et la Corée du Sud devraient considérer le dixième anniversaire de l'établissement de leur partenariat de coopération stratégique comme une opportunité pour appliquer sérieusement le consensus conclu par les chefs d'Etat des deux pays, a expliqué Mme Liu.

La représentante chinoise a rencontré M. Moon après la cérémonie de clôture des Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang, tenue le 25 février. D'après elle, la présence de l'envoyé spécial de M. Xi, Han Zheng, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, lors de la cérémonie d'ouverture des JO le 9 février, et sa propre présence lors de la cérémonie de clôture illustrent clairement le soutien apporté par la Chine aux Jeux de Pyeongchang ainsi que l'importance que la Chine accorde à ses relations avec la Corée du Sud.

Lors de sa rencontre avec M. Moon, Mme Liu a souligné que la Chine et la Corée du Sud devraient continuer à renforcer leur confiance mutuelle, lancer une coopération réciproquement bénéfique, accroître les échanges dans les domaines de l'éducation, des sciences et technologies, de la culture, des sports, de la santé publique et d'autres disciplines de sciences humaines, et résoudre comme il se doit les problèmes épineux afin de consolider la base politique et l'opinion publique dans l'intérêt du développement stable des relations entre les deux pays sur le long terme.

Concernant la question de la péninsule coréenne, Mme Liu a rappelé que la Corée du Sud et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) considèrent les JO de Pyeongchang comme une opportunité pour relancer le dialogue et l'interaction, révélant l'aspiration commune de paix des habitants de la péninsule.

La Chine met tout en œuvre pour trouver une solution pacifique au problème de la péninsule coréenne par le biais du dialogue et des consultations, a poursuivi Mme Liu.

Cette dernière espère que la Corée du Sud renforcera la confiance, éliminera les interférences, continuera à promouvoir l'amélioration des relations entre le Sud et le Nord et maintiendra le rythme actuel de détente.

La Chine continuera de jouer un rôle positif et constructif à cet égard, a ajouté Mme Liu.
Xuan
La double suspension sur la péninsule coréenne prend effet aux Jeux olympiques


Source: Global Times
Publié: 2018/2/12 23:13:40


Les interactions diplomatiques intenses entre la Corée du Sud et la Corée du Nord ont submergé les Jeux olympiques de Pyeongchang. Au cours des derniers jours, Pyongyang a semblé diriger ce spectacle diplomatique avec Séoul comme acteur.
Les Etats-Unis et le Japon étaient mécontents et ont jeté des briques dans le salon , tandis que la Chine se réjouissait silencieusement de la détente Sud-Nord.

La Chine ne fait pas partie de la confrontation directe sur la question nucléaire nord-coréenne, mais est partie prenante dans la situation de la péninsule. Compte tenu de sa puissance, la Chine à elle seule peut façonner l'environnement stratégique des différends régionaux.
La situation sur la péninsule peut connaître des changements fondamentaux si la Chine suit les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud en sanctionnant le Nord, ou si elle soutient la Corée du Nord pour devenir un État nucléaire.
Mais la Chine s'en tient aux résolutions de l'ONU et constitue une force déterminante pour empêcher la région de se transformer en zoner d'agitation et de guerre.

Pékin a proposé l'année dernière une approche vers la suspension qui a été soutenue par Moscou.
Bien que Pyongyang, Séoul et Washington n'aient pas répondu publiquement à la proposition, ils vont progressivement dans cette direction. L'approche a été réalisée pour la première fois par les deux parties pendant les Jeux Olympiques.


L'apaisement des tensions entre les deux Corées devrait se poursuivre, dans le meilleur intérêt de toutes les parties concernées. Les Chinois souhaitent sincèrement la fin de la confrontation Sud-Nord. Cela ne compromettrait pas les efforts internationaux de dénucléarisation de la péninsule, mais faciliterait plutôt la pleine mise en œuvre des résolutions de l'ONU.

Séoul et Pyongyang n'ont pas besoin de forces extérieures pour leur apprendre la signification de la paix. La Chine est heureuse de voir des liens Nord-Sud plus étroits, car cela est conforme aux intérêts du pays.

La Chine encourage l'amélioration des relations entre Pyongyang et Séoul et soutient les négociations directes entre Pyongyang et Washington. Pékin cherche une solution pratique à la crise nucléaire, plutôt que de chercher le statut dans le processus de paix. Alors que des pays comme le Japon expriment activement leurs opinions par crainte de se marginaliser, l'influence de la Chine sur la question ne peut être négligée, même si elle garde le silence.

Toutes les parties s'attendent à ce que la Chine assume ses responsabilités d'une manière qui leur profite. Les interactions sur la péninsule sont sophistiquées et doivent être interprétées par des diplomates professionnels.

Si aucune partie ne veut la guerre, la suspension est probable à plus de 50 % sur la péninsule. Pyongyang et Washington ont tous deux exprimé leurs espoirs de paix dans le passé, mais aucun d'entre eux n'avait réagi activement. Ils sont devenus particulièrement prudents en se faisant mutuellement des signaux afin de ne pas se placer dans une position passive dans de futures négociations.

Washington et Pyongyang réaliseront progressivement que la suspension est la seule solution pacifique au problème nucléaire. L'apaisement des tensions de Séoul avec Pyongyang et la proposition de suspension ne signifient pas accepter la Corée du Nord comme état nucléaire. C'est un processus ardu pour résoudre fondamentalement la crise nucléaire. Toutes les parties devraient faire preuve de patience, renforcer la confiance mutuelle, réduire les tensions et éviter les poses de la guerre froide, afin de créer les conditions nécessaires à la dénucléarisation de la péninsule.

Les menaces belliqueuses de Washington sont globalement impopulaires. Plus cette approche engendre une opposition, plus les risques politiques pour les États-Unis sont grands. Washington devrait envisager d'autres options que la confrontation.
Xuan
Certainement mais le monde comme la nature est en transformation perpétuelle, à cause de ses contradictions internes, tous les empires s'effondrent un jour mais ce n'est pas toujours à l'échelle d'une vie.

Il est important de saisir l'aspect naissant d'une contradiction, qui se développe pour passer d'une position mineure à celle dominante.

Pour tous les pays émergents ou pauvres le capitalisme présente le risque de la domination mais l'industrialisation est nécessaire. Un pays ne vit pas de la monoculture ou du tourisme, c'est justement cette situation qui le fragilise le plus et que l'impérialisme a créée.
En 49 Mao soulignait que l'impérialisme avait permis la naissance du capitalisme en Chine mais l'avait aussi tenu sous un couvercle de plomb, que la classe ouvrière chinoise possédait un avantage sur les capitalistes chinois parce qu'elle connaissait à la fois les entreprises chinoises et celles étrangères. Ceci lui permettrait de dominer la classe capitaliste dans la révolution.

En ce qui concerne la Corée du nord il n'y a pas eu de colonisation, mais une guerre totale qui avait massacré la population et quasiment rasé le pays. Ce qu'on appelle la "paranoïa" des nord coréens n'est que la mémoire du passé.
pzorba75
L'histoire apprend que les discussions avec les américains sont plus souvent des reculs acceptés par les contestataires de l'ordre américain et le maintien de leur position dominante, un héritage de l'influence des religions issues du christianisme et de la colonisation de ce pays. Les héritiers des colons n'ayant renoncé que partiellement, et très tardivement, à leurs avantages : esclavage puis exploitation, racisme et ségrégation sociale.
La Corée du Nord ferait bien de ne pas l'oublier avant de se retrouver minée de l'intérieur par toutes les agences américaines, droits de l'hommistes et impérialistes en tête.
 
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