Forum Marxiste-Léniniste
Forum Marxiste-Léniniste
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
Xuan
Alstom - GE - Siemens ou bien Alstom-Ge contre Alstom-Siemens ?
A mon avis le dernier rapprochement est à la fois dirigé contre un monopole chinois et contre un monopole US.
Il faut être matérialiste. La position des puissances dominantes européennes dépend des intérêts de leurs monopoles, pas du fait que les gouvernements soient de droite, de gauche ou de tout ce qu'on voudra.Il se trouve que les sanctions US ont lourdement pénalisé ces monopoles (y compris les banques) et qu'ils n'attendent que l'occasion de secouer ce fardeau.
L'atlantisme n'est pas une constante gravée dans le marbre et les relations des pays impérialistes sont de nature dialectique, à la fois solidaires et contradictoires. Et ceci vient de la concurrence qu'ils se livrent et de leur développement inégal.
pzorba75
[citation=Xuan
Et plus l'hégémonie US recule, plus les pays européens s'y opposeront.
[/citation]
Les gouvernements européens, clairement de droite ou sociaux démocrates, également à droite, mènent une politique d'alignement aux intérêts de l'impérialisme américain. Cette politique est souvent définie et en tous cas validée au sein de l'Union européenne par les multinationales américaines, et quelques fois allemandes, comme les dernières concentrations GE - Alstom et Siemens - Alstom. GE s'affaiblirait-il qu'il disposera des ressources européennes, sans la moindre opposition des gouvernements de Macron ou de Merkel.
Xuan
C'est précisément parce que les USA dominent l'Europe que les impérialistes européens sont conduits à s'y opposer. Ils font ce que dicte leur intérêt.
Et plus l'hégémonie US recule, plus les pays européens s'y opposeront.
Ensuite l'Europe est elle-même un nid de contradictions.
pzorba75
Xuan a écrit :

L'OTAN est pétrie de contradictions aussi (cf les dernières péripéties Boeing -Airbus), ce qui implique que la France et l'Allemagne ne s'intègrent pas à 100 %.

Les contradictions entre la Chine République Populaire et la Fédération de Russie sont également très importantes et l'écart technologique entre ces deux "alliés" semble plus s'accroître que se réduire, quoiqu'en disent les dirigeants russes qui restent, pour le moment encore, bénéficiaires de l'héritage soviétique qui avait traité le complexe militaro industriel de façon prioritaire.
L'avenir permettra de vérifier la solidité de l'alliance.
L'OTAN est plus homogène, les états européens sont depuis la fin de la WW1 des états sujets des Etats-Unis d'Amérique du Nord, autant politiquement par leur anticommunisme qu'économiquement par le premier marché des multinationales américaines, et celles de l'informatique en particulier (IBM, Microsoft, Google, Cisco etc). L'intégration technologique est très avancée, rien que sur les fleurons européistes, les avions d'Airbus, les technologies d'origine etasunienne sont dominantes, moteurs, radars, informatique, manque peut-être la peinture, et encore si elle est d'origine allemande.
Xuan
L'OTAN est pétrie de contradictions aussi (cf les dernières péripéties Boeing -Airbus), ce qui implique que la France et l'Allemagne ne s'intègrent pas à 100 %.
pzorba75
Utilisation probable dans l'industrie militaire. Pareil aux USA et en OTANie, ces entités réunies surpassant Chine et Russie.
Xuan

Supercalculateurs : la Chine règne en maître


Marc Zaffagni
Journaliste
Publié le 15/11/2017
futura-sciences

Non contente de posséder les deux supercalculateurs les plus puissants de la planète, la Chine écrase les États-Unis dans le dernier top 500, avec 202 machines présentes dans ce classement, contre 143 pour son rival.

La Chine s'impose encore un peu plus comme la nation la plus en pointe en matière de supercalculateurs. L'ancien empire du Milieu possède les installations les plus performantes au monde et il en détient le plus grand nombre. Voilà ce qui ressort du dernier classement Top500.org qui dresse deux fois par an la liste des supercalculateurs les plus performants.

Depuis juin 2013, la Chine possède les supercalculateurs les plus puissants du monde. Dans le nouveau classement top 500, on retrouve :
Le Sunway TaihuLight. Il détient le titre de n° 1 depuis juin 2016 avec 93 pétaflops, soit 93 millions de milliards d'opérations à virgule flottante par seconde.
Il est suivi du Tianhe-2 (Milky Way-2), un supercalculateur développant 33,8 pétaflops.
La Suisse occupe la troisième marche du podium avec le Piz Daint, et ses 19,5 pétaflops, installé au National Supercomputing Centre (CSCS), à Lugano. Il s'agit, à l'heure actuelle, du supercalculateur le plus puissant d'Europe.

La France possède 18 supercalculateurs

Sur le Vieux Continent, c'est l'Allemagne qui possède le plus grand nombre de supercalculateurs (21), suivie de la France (18) et du Royaume-Uni (15). C'est bien loin derrière la Chine, qui en détient 202. Dans son rapport, Top500 souligne cette hégémonie face aux États-Unis, qui possèdent « seulement » 143 supercalculateurs, ce qui les met à leur plus bas niveau depuis la création du classement il y a vingt-cinq ans. Pour couronner le tout, la Chine domine assez logiquement en termes de puissance de calcul globale, avec 35,4 % du total de la liste, contre 29,6 % pour les États-Unis.

Et cette domination n'est pas prête de s'arrêter puisque la Chine travaille à un supercalculateur à 1.000 pétaflops qui devrait être opérationnel en 2020 (voir article ci-dessous). Outre-Atlantique, le gouvernement américain a débloqué 258 millions de dollars pour soutenir un projet similaire mais qui n'aboutira pas avant 2021.

Chine : vers un supercalculateur à 1.000 pétaflops

Article initial de Marc Zaffagni, paru le 19/01/2017
Un groupe de recherche chinois a l'intention de présenter d'ici la fin de l'année un supercalculateur atteignant l'exaflops, soit un millier de pétaflops. Il serait dix fois plus puissant que le plus performant des supercalculateurs actuels, qui est lui aussi chinois.
Depuis juin 2013, la Chine possède les supercalculateurs les plus puissants du monde, selon le classement biannuel Top500.org. Actuellement, c'est le supercalculateur Sunway TaihuLight qui détient le titre avec une puissance de 93 pétaflops, soit 93 millions de milliards d'opérations à virgule flottante par seconde (ou 1015). Cette machine a la particularité d'être la première du genre à utiliser des processeurs d'origine chinoise et non nord-américaine comme c'était le cas jusqu'alors.

Et l'ancien empire du Milieu semble bien décidé à maintenir son hégémonie avec un projet encore plus ambitieux. L'agence de presse étatique Xinhua rapporte que le National Supercomputer Center de Tianjin planche actuellement sur un supercalculateur qui serait dix fois plus puissant que le Sunway TaihuLight.

Ce supercalculateur sera opérationnel en 2020

Cette machine, dont un prototype devrait être dévoilé en fin d'année, atteindra la barre symbolique des 1.000 pétaflops, soit 1 exaflops (1018, donc). C'est donc un rapport dix que visent ces ingénieurs chinois. Cet objectif ambitieux exigera du temps. Ce monstre de puissance, qui devrait prendre le nom de Tianhe-3, ne serait en effet achevé qu'en 2020.

Ce sera pile dix ans après le Tianhe-1A qui, en novembre 2010, était devenu le supercalculateur le plus puissant du monde avec 2,5 pétaflops. À quoi servira son futur successeur ? Comme on peut l'imaginer, il va pouvoir traiter d'énormes quantités de données, vraisemblablement à des fins scientifiques, pour du calcul mathématique et du cloud computing.


Edité le 16-11-2017 à 20:55:50 par Xuan


Xuan
28 juin 2016
Supercalculateurs : la Chine creuse l’écart


blog Le Monde


Le supercalculateur Taihulight


Près de 100 petaflop/s ! Soit cent millions de milliards d’opérations par seconde. C’est la performance du supercalculateur TaihuLight, avec lequel la Chine vient de creuser l’écart avec les Etats-Unis dans une compétition très spéciale.

Elle met en jeu les plus puissants des croqueurs de nombres, qui rivalisent de vitesse sur un programme standard, le Linpack benchmark, conçu uniquement pour cette comparaison. C’était, la semaine dernière, la 47ème édition du concours qui se tient deux fois par an (il faut bien suivre le rythme). Avec 93 petaflops, Sunway TaihuLigth a écrasé la concurrence, affichant une vitesse supérieure de cinq fois au meilleur américain, Titan, avec 17 petaflop/s.

40.000 puces chinoises

Que la Chine tienne le premier rang du concours n’est pas nouveau. En 2010, déjà,son Tianhe-1A prenait la tête. Depuis 2013, c’est le supercalculateur Tianhe-2 qui dominait le paysage avec 33 petaflop/s.
Toutefois, Sunway TaihuLight n’est pas seulement le plus rapide du monde, c’est aussi, et pour la première fois, un supercalculateur entièrement made in China.
Jusqu’alors, les Chinois utilisaient des processeurs Intel pour construire leurs machines. C’est d’ailleurs avec cette technologie qu’ils envisageaient d’améliorer encore Tianhe-2. Aussi, le gouvernement américain a t-il interdit à Intel et NVIDIA de vendre aux Chinois leurs puces, avec comme argument l’usage que les militaires chinois font du supercalculateur pour simuler des armes nucléaires.

Une décision sans effet… autre qu’accélérer la marche à l’indépendance du géant asiatique. Les 40.000 puces de 260 cœurs de calcul dont TaihuLigth est constitué sont de fabrication chinoise, comme l’architecture du supercalculateur.

TaihuLigth a été conçu et assemblé par le National Research Center of Parallel Computer Engineering & Technology (NRCPC) et installé au National Supercomputing Center de Wuxi dans la province du Jiangsu (d’où le nom car Taihu signifie Grand lac, le nom d’un lac près de la ville).

Déclin européen

Au delà du côté spectaculaire de sa performance, il faut surtout souligner que la puissance de calcul chinoise est désormais la première au monde, avec 167 supercalculateurs dans la liste des 500 systèmes les plus puissants, contre 165 pour les Etats-Unis et 105 pour l’Europe.
La rapidité de la montée chinoise hisse l’Asie au top avec 218 systèmes, malgré la chute du Japon qui ne compte plus que 29 supercalculateurs dans le classement. Ces capacités de calcul sont cruciales pour de nombreuses recherches scientifiques ou technologiques. Elles permettent aux équipes chinoises de nombreuses disciplines – sciences de la Terre (climatologie et météorologie), physique, chimie, systèmes techniques complexes (nucléaire, aérospatial), biologie… – de faire jeu égal avec le meilleur niveau mondial.

Ce phénomène participe du bouleversement de la géopolitique de la science et de la technologie, avec l’irruption d’un géant qui ruine les bases de la domination de la Triade USA/Japon/Europe.

Le classement du Top-500 fonctionne comme la Reine Rouge du monde d’Alice au pays des merveilles : qui ne court pas se fait dépasser.
Ainsi, l’Europe et le Japon sont clairement déclinants en comparaison de l’accélération chinoise, malgré les efforts de coordination (ici le site web du programme européen Prace).
Un signe à méditer pour les responsables politiques : Brexit ou pas, traités européens austéritaires ou pas, aucun pays de l’U-E ne peut, seul, réunir les ressources scientifiques, techniques et financières nécessaires pour rivaliser avec les efforts chinois ou américains.
Xuan
A lire :
Classement des supercalculateurs : la Chine triomphe, la France progresse
et
Supercalculateur exaflopique : la Chine 3 ans avant les Etats-Unis ?

L'opération en virgule flottante par seconde (en anglais : floating-point operation per second) ou FLOPS (ou encore flops ou flop/s) est une unité de mesure de la vitesse d'un système informatique.
L'exaflop correspond à 10 puissance 18 (soit 1 et 18 zéros derrière) opérations par seconde, un milliard de milliards d’opérations de calculs par seconde. À titre de comparaison, la puissance d’un ordinateur grand public est de l’ordre de 25 à 30 milliards d'opérations par seconde.
 
Retour au forum
 
créer forum