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Mengistu
celà faisait longtemps que je voulais détailler publiquement le bilan de mon engagement au sein du mouvement maoïste

d'autant plus que je ne cite rien ici qui puisse mener à des procédures policières ou judiciaires contre de vrais révolutionnaires (les informations sur Théo sont disponibles dans la presse régionale par une simple recherche google), j'ai volontairement pas cité le nom du kurde de aix pour lui laisser le bénéfice du doute, de même que celui d'un autre personnage trouble.

mais simplement une analyse politique de ces évènements, il y'aurait encore beaucoup de choses à dire peut être que je le ferais en vidéo ou ici (peut être dans un topic dédié notamment ma rencontre avec la secte étatsunienne des red guards qui considére Cuba comme fasciste et leur chef Dallas fasciné par le chef de secte Jim Jones celui du suicide collectif en Guyana, dire que j'ai bordé une banderole "libérez le camarade dallas" et que j'ai toujours un t-shirt dessiné par lui et dont les fonds étaient dédiés à sa libération (bon ça va il est joli et assez passe partout et puis bon quand t'achètes un t-shirt nike ou addidas tu finances bien des capitalistes)

j'aimerais aussi parler de mon engagement plus tard dans le comité de lutte à aix qui est contrôlé par un autre groupe sectaire, les "Jeunes Communistes des Bouches du Rhône" (qui ont été exclus du MJCF) et qui ont saboté la Jeunesse Communiste de Toulon, tenté de saboter la section du PCRF de Toulon, le Comité des Précaires et Privés d'Emploi de la CGT de Toulon parmi autres agissements inacceptables, notamment la diffusion de fausses rumeurs et les tentatives d'intimidation. Cette activité hitléro-trotskiste est coordonnée par le chef Marius Carbuccia et mené par divers éléments comme le bureaucrate François Beauvais (qui se contente d'agir avec un stylo).

Je pourrais parler de mon engagement lycéen contre la loi travail, de mon engagement en allemagne aussi dans le mouvement antifa et dans un groupe d'étude maoïste.
Et enfin au sein du PCRF et de la CGT, deux structures pour lesquelles je garde du respect (je suis toujours à la CGT), malgré encore des choses à améliorer et l'action néfaste de certains individus (bureaucrates de la CGT à l'échelle confédérale et départementale qui nuisent à l'action militante de la base du syndicat, activistes post-modernes LGBT qui ont tenté de noyauter le PCRF pour y imposer leurs thèses avec des méthodes dignes d'agents de la CIA et autres hitléro-trotskistes notamment l'élément dégénéré Maximilien "Roxane" Merten-Pallanca de Menton, un autre qui se prend pour une femme comme Guéda de Aix qui se fait appeller Alice aussi une personne qui faisait des tags pour insulter les communistes à la fac, François et Jean-Michel Brossard de Nancy avec un type de Bordeaux qui n'est même plus ni au PCRF ni au pôle PRCF) puis tiens tant qu'à parler d'éléments néfastes : j'ai même oublié de parler de Marceau Pascal qui maintenant se prend pour une femme..ah ces jeunes occidentaux de la petite-bourgeoisie qui se prennent pour des révolutionnaires alors qu'ils sont juste en crise d'adolescence, tiens son clone Manon haller de la JRCF les deux sont aussi puants physiquement qu'idéologiquement. Bon bref trève de réglements de compte

mais on est mal barrés, il nous faudrait un parti communiste qui arrive dans un pays à renverser la dictature de la bourgeoisie et à établir une dictature du prolétariat.

puis qui à la manière du parti bolchévique en 1920, structure le mouvement communiste international, l'unifie, dégage les éléments déviants, promeut les bons cadres, c'est grâce à cette activité autour de Lénine puis Staline qu'on a pu connaitre autant de succès, même sous le secrétariat de Krouchtchev jusqu'à celui de Tchernenko avec Andropov chef du KGB, on a connu à nouveau de grands succès révolutionnaires en Asie (Vietnam du sud, laos, yémen, afghanistan et de nombreuses guerillas puissantes comme en Palestine, ya eu la syrie de salah jedid ausis l'iraq d'al qassim puis d'al bakr..), Amérique latine (avec Grenade et le développement des guerillas pro-cubaines), et surtout afrique (madagascar, somalie, éthiopie, erythrée, congo-brazzaville, angola, mozambique, bénin, libye, algérie et j'en passe et aussi des guerillas). Et même en Europe ya eu la révolution des oeillets, ya eu le grand mouvement de mai 68 avec les dernières conquêtes sociales obtenues par la CGT, ya eu l'essort des luttes indépendantistes basque, corse, irlandaise, catalane, bretonne et j'en passe..

Je mise sur le PC des Philippines qui est clairement le plus avancé dans cette voie.

vraiment dommage l'acte manqué au Népal en 2006 à cause de la trahison des révisionnistes Prachanda et Battharaï
Mengistu
J'avais à l'époque envoyé une lettre pour en faire partie, je pense en 2017, mais ma demande avait été refusé en raisons de polémiques sur Facebook (vraiment un motif futile).

le Front Révolutionnaire Antifasciste de Provence avait été conçu comme un simple outil de recrutement pour le PCM par son "Guide Suprême" Théo El-Ghozzi (quelqu'un de très sincère et qui a subi la répression, il a notamment fait 6 mois de prison ferme à Nantes car il était accusé d'avoir effectué l'inscription "De Rugy escroc on aura ta peau" sur le domicile de ce politicien corrompu, sachant qu'il avait déjà été interdit du centre-ville de Clermont-Ferrand avec contrôle judiciaire en 2016 lors d'une action de lutte contre la loi travail au conseil départemental, qui a des qualités certaines pour fédérer, guider, un dynamisme indéniable mais qui a comme défaut le dogmatisme gonzaliste et un certain côté tête brulée qui a clairement nui à l'organisation : le marketing en surjouant un côté sulfureux malgré de faibles forces et l'incapacité de mener une quelconque lutte armée, ce qui a mené à une confusion entre une organisation légale parasyndicale et une organisation clandestine menant des actions illégale comme des graffitis revendiqués sur la page facebook : bref s'exposer à la répression sans en tirer de bénéfices du point de vue de la lutte des classes).

Au final, il n'y'avait pas de démocratie interne et d'autonomie organisationnelle. Les orientations n'étaient pas claires à trop vouloir jouer sur tous les tableaux : s'agit-il d'une organisation de combat de rue contre les militants d'extrême-droite ? s'agit-il d'une organisation visant à conscientiser le prolétariat en vue d'une révolution socialiste locale et du combat anti-impérialiste mondial ? s'agit-il d'une organisation indépendantiste prouvènçalo ? Tout cela finit par causer le départ de la plupart des militants qui ne restèrent guère longtemps (notamment la section entière de Nîmes et celle de Marseille)

Il y'eut une scission avec la section de Aix que je dirigeais (comme le reste de l'organisation après le déménagement du chef historique, malgré qu'il avait encore le contrôle des organes d'information du FRAP) qui avait fondé le Groupe de Réflexion et d'Action contre l'Impérialisme en Prouvènço donc un groupe d'étude visant à générer une dynamique militante en soutien au peuple palestinien, au peuple corse, avec une perspective indépendantiste prouvènçalo communiste et à abandonner la focalisation sur l'extrême-droite tout en restant en lien dans un premier temps avec le FRAP et le PCM.
Le GRACIP décida de rompre avec le gonzalisme et de dénoncer le putsch gonzaliste qui avait eu lieu au FRAP : étant animateur de la page Facebook, canal de communication unique du FRAP, j'en fut révoqué par le "guide suprême" suite à un post en faveur de l'indépendance de la Prouvènço.
Je fus perquisitionné la semaine suivante suite à une machination de l'extrême-droite locale (bastion social et génération identitaire) de mèche avec la police judiciaire et la maire de aix (qui entretenait des liens avec les groupes en question leur promettant en commentaire sur leur page facebook de nommer une rue Arnaud Beltrame..) puis libéré sans contrôle judiciaire ni aucune charge à ce jour.

La dernière section active, celle de Toulon, finit par s'effondrer quelque temps plus tard, restée en lien avec les Jeunes Révolutionnaires (JR) (branche jeunesse "non-officielle" du PCM afin d'attirer les jeunes anarchistes et de les maoïser, axe stratégique du PCM car plusieurs cadres avaient eu ce parcours dont le sioniste de Montpellier Arthur/"Seb Kremer"/"renard fugace"/"Sébastien Ibo" et encore d'autres pseudonymes) et avec un kurde de Aix aux relations douteuses avec les services de renseignement (lui-même disait avoir déjà été entendu par la DGSI, son rôle dans la répression subie par le FRAP reste ambigu). La section de Toulon a également connu la répression ce qui joua aussi son rôle dans l'effondrement de la section, les anciens militants sont tous dégoutés de la politique sauf un qui a rejoint les anarcho-syndicalistes..Aucun n'a continué dans la voie ni du maoïsme ni du provençalisme révolutionnaire.

Franchement le PCM devrait se rebaptiser le PGM : le parti des graffitis moches, franchement ils ne savent même pas faire une belle fresque murale comme les camarades irlandais et basques là et parfois leur seule activité se résume à des slogans révolutionnaires inscrits sur les murs, ce n'est pas cela être un Parti Communiste.
Xuan
Pas grand-chose à voir avec la penséemaozedong.
Mengistu
groupe sectaire et divisé aujourd'hui en multiples scissions
je me demande vraiment ce qu'il va en rester dans 10, 20, 30 ans
pour avoir fait partie d'une "organisation de masse" (le FRAP), je peux dire que ce parti est marqué par l'immaturité politique et le doctrinarisme petit-bourgeois
marquetalia
Le pcm soutiendra t il la légitime revendication de la partie française de la Catalogne à Barcelone?et,plus tard,l Euzkadi,l Occitanie,la Bretagne,....
Xuan
Sur la situation en Catalogne

10/01/2017
http://www.pcmaoiste.org/communique/sur-la-situation-en-catalogne/

Que se passe-t-il en Catalogne ? Cette nation présente sur plusieurs territoires de culture catalane (Valence, Baléares, Andorre,…), située principalement dans l’Etat espagnol, et en partie dans l’Etat français, a une situation politique qui évolue rapidement : une crise politique sans précédent s’est déclarée. Le gouvernement de la Generalitat (l’organisation politique détenant les pouvoirs exécutifs et législatifs régionaux de cette « communauté autonome », intégré il y a plusieurs siècles dans l’Etat espagnol) a promis depuis 2015 d’avancer vers la voie de l’indépendance. Pour cela, la Generalitat a convoqué un référendum pour le 1er octobre 2017.

Le gouvernement espagnol conservateur de Mariano Rajoy (dirigeant du Partido Popular, représentant la droite issue du franquisme) semble prêt à utiliser tous les moyens à sa disposition pour empêcher la tenue du référendum, que la Cour constitutionnelle a jugé illégal. Il faut rappeler que la police a quand même mené des perquisitions au siège du gouvernement régional catalan et a saisi les 19 et 20 septembre près de 10 millions de bulletins de vote, que 14 hauts responsables du gouvernement régional ont été arrêtés et le 21 septembre, que la justice a cité à comparaître plus de 700 maires catalans, que des entreprises privées ayant contribué à la propagande indépendantiste ont été perquisitionnées, que la Cour constitutionnelle a annoncé infliger des amendes de 6000 à 12 000€ tous les jours à 24 organisateurs du référendum jusqu’à ce qu’ils se plient aux résolutions de la « Justice ». 60 sites faisant la promotion du référendum ont été fermés, la campagne électorale est illégale et donc le collage d’affiches pour l’indépendance se fait dans l’illégalité, et Madrid a mis sous tutelle les finances de la région pour empêcher les financement illégaux.

La constitution considère en effet que l’Espagne est une et indivisible : malgré l’existence de différentes nations en son sein (Catalogne, Pays Basque, mais également Asturies, Galice, Andalousie…), l’héritage de l’empire et du franquisme reste profondément marqué dans l’organisation de l’Etat. La bourgeoisie continue de célébrer le « jour de l’hispanité », et le principal parti de droite, le PP, est l’héritier directe de la bureaucratie franquiste. Mais dans les faits, la bourgeoisie espagnole est une classe écartelée entre son caractère impérialiste et la réalité d’une centralisation incomplète. Si le pays s’est construit sur l’or provenu de la colonisation de l’Amérique latine, il a connu un important retard industriel par la suite. De plus l’Espagne n’a pas achevé son processus de centralisation comme l’a fait la France, qui a écrasé ses minorités nationales bien plus efficacement avec la diffusion d’une idéologie républicaine jacobine. Seuls quelques régions du nord de l’Espagne ont véritablement connu la révolution industrielle au XIXème siècle comme le Pays Basque (Euskal Herria), la Catalogne (Catalunya), ou encore la Galice.

Ces contradictions ont engendré une grande misère dans les campagnes, des inégalités économiques criantes, des revendications nationales centrifuges, et une instabilité politique profonde. La bourgeoisie dans sa majorité est très liée à l’église catholique, elle méprise ouvertement le peuple et ne cherche pas de vernis progressiste. Face à cela, le mouvement ouvrier s’est développé principalement sur une base anarcho-syndicaliste et anarchiste. Les contradictions de la société espagnole ont notamment été à l’origine du soulèvement réactionnaire puis de la guerre civile de 1936-1939, qui ont aussi vu l’intervention des puissances fascistes, du Mexique et de l’URSS. Basques et Catalans se sont mobilisés aux côtés de la troisième république, espérant obtenir l’indépendance nationale, ou au moins un statut et des libertés publiques.

La défaite de la République a fait taire temporairement les aspirations nationales. Le mouvement anarcho-syndicaliste et anarchiste a été balayé, les communistes ont été plongés dans la clandestinité, et la bourgeoisie a durement écrasé le prolétariat. La transition démocratique entamée après la mort de Franco en 1975 n’a fait que repeindre la façade du vieil état autoritaire et nationaliste : malgré la forme parlementaire de l’état, l’Espagne a un ensemble de lois parmi les plus répressives d’Europe. La torture des militantes et militants révolutionnaires et indépendantistes est courante, et il n’est toujours pas possible de critiquer ouvertement la monarchie.

Mais revenons à la situation actuelle. Qui mène le mouvement indépendantiste en Catalogne ? La direction du mouvement est clairement dans les mains de la bourgeoisie catalane. En termes de classes, une partie du prolétariat, de la bourgeoisie, et la majorité de la petite-bourgeoisie sont de culture catalane. Au contraire « les très riches et les très pauvres sont espagnols » : la grande bourgeoisie, tout comme les prolétaires les plus précaires venus tenter leur chance à Barcelone et dans les zones industrielles, sont plus proches de la culture espagnole.

La dernière Diada, la fête nationale transformée en manifestation pour l’indépendance, a réuni un million de personnes. Depuis une décennie, le développement économique rapide de la Catalogne pousse la petite et la moyenne bourgeoisie catalane à appuyer ouvertement le mouvement indépendantiste. Pour simplifier, disons cela ainsi : pour les bourgeois, il est plus avantageux de garder l’intégralité des impôts au niveau de la Catalogne que de les reverser à Madrid. La Catalogne représente tout de même 20% du PIB de l’Espagne, 30% de ses exportations et 50% de l’activité à forte valeur ajoutée ! Il y a une idée réactionnaire comme quoi « les Catalans » n’ont pas à se sacrifier pour le reste de la population en Espagne. Le mouvement catalan est-il cependant à rejeter dans son ensemble ? Non. Il s’agit d’une lutte nationale portant une caractéristique progressiste (l’indépendance vis-à-vis d’un Etat impérialiste). Mais cette lutte n’est pas révolutionnaire. L’oppression nationale vise le peuple, mais aussi la nation tout entière.

Pour les révolutionnaires de l’Etat français, la situation doit être suivie de prêt. Elle est potentiellement explosive en Espagne, et pourrait avoir des conséquences très importantes au niveau européen, entraînant un effet domino au Pays Basque et ailleurs, par exemple en Ecosse et en Irlande du Nord. Il est clair que Madrid n’envisageait pas que la situation s’envenime à ce point. Pour les conservateurs, il s’agissait d’un simple marchandage économique avec la bourgeoisie catalane, qui faisait son spectacle pour peser dans la balance et mobiliser sa base électorale.

Mais les bourgeois espagnols, qu’ils soient conservateurs ou socialistes, ont négligé un facteur : poussée par sa base, déçue des reculs subis par la Generalitat face aux conservateurs, la bourgeoisie catalane est allée plus loin que prévu. Elle peut encore renoncer au projet indépendantiste et s’en tirer à bon compte, en faisant ce que les politiciens bourgeois savent faire le mieux, c’est à dire en jouant la comédie. Ils peuvent prétexter que les menaces (un général espagnol avait laissé entendre qu’il défendrait l’ordre constitutionnel « par tous les moyens » et la répression les empêchent de tenir le référendum, notamment la saisie des bulletins et des convocations, la fermeture des sites internet, les procès et la mise sous tutelle des finances de la Generalitat.

Mais Madrid joue un jeu très dangereux. La désobéissance civile est massive en Catalogne, il y a eu de grandes manifestations d’étudiants ces derniers jours, de nombreuses écoles sont occupées et des syndicats ont déposé un préavis de grève générale à compter du 1er octobre au cas où le référendum serait empêché. Si les forces de police locales, les Mossos, obéissent encore à Madrid, l’administration désobéit ouvertement. Les perquisitions de bâtiments publics ont choqué l’opinion. Et les procès des dirigeants catalans peut pousser les masses à tenter le tout pour le tout. Nous voici donc face à une situation de quitte ou double : ou bien le gouvernement écrase temporairement le mouvement indépendantiste, ou bien il le radicalise, et perd ses moyens face à la pression populaire.

Quoi qu’il en soit, les prochaines semaines seront déterminantes. Notre Parti se positionne donc ainsi :

Nous reconnaissons la définition d’une nation comme une communauté humaine, stable, historiquement constituée, née sur la base d’une communauté de langue, de territoire, de vie économique et formation psychique qui se traduit dans une communauté de culture.

L’Etat espagnol a usé et use de la force contre la nation catalane pour l’empêcher de faire sécession. Nous soutenons le droit à l’autodétermination de la nation catalane. Si la nation catalane juge bon de faire sécession et donc de créer un Etat indépendant, c’est qu’elle se se sent opprimée par l’Etat espagnol. Nous devons soutenir son droit à l’autodétermination.

Le Camarade Lénine nous enseigne que « le principe de la nationalité est historiquement inéluctable dans la société bourgeoise, et compte tenu de cette société, le marxiste reconnaît pleinement la légitimité historique des mouvements nationaux. Mais pour que cette reconnaissance ne tourne pas à l’apologie du nationalisme, elle doit se borner très strictement à ce qu’il y a de progressiste dans ces mouvements, afin que cette reconnaissance ne conduise pas à obscurcir la conscience prolétarienne par l’idéologie bourgeoise. » (Notes critiques sur la question nationale, 1913)

Le nationalisme bourgeois de toute nation opprimée possède un contenu démocratique qui est dirigé contre l’oppression, c’est celui-là que nous soutenons. En revanche nous ne soutenons pas le contenu qui vise à renforcer le nationalisme et les privilèges de la bourgeoisie nationale et qui casse la conscience de classe du prolétariat en effaçant les distinctions de classes entre bourgeois, petits-bourgeois et prolétaires.

« Sous prétexte que ses demandes sont « pratiques », la bourgeoisie des nations opprimées va appeler le prolétariat à soutenir ses aspirations sans condition… Le prolétariat est opposé à une telle pratique. Tout en reconnaissant l’égalité des droits à un Etat national, il valorise surtout et avant tout l’alliance des prolétaires de tous les pays, et évalue toute demande nationale, toute séparation nationale, sous l’angle de la lutte de classe des travailleurs. Pour les travailleurs, la chose importante est de distinguer les principes des deux tendances. Dans la mesure où la bourgeoisie de la nation opprimée combat l’oppresseur, nous sommes toujours, dans tous les cas, et plus fortement que quiconque en sa faveur, car nous sommes les ennemis les plus constants et les plus fervents de l’oppression. Mais dans la mesure où la bourgeoisie de la nation opprimée est favorable à son propre nationalisme bourgeois nous somme contre. » (Lénine, cité par Ibrahim Kaypakkaya dans La Question Nationale en Turquie, 1971)

Nous soutenons donc le droit à l’autodétermination de la nation catalane. Et nous soutenons l’unité du prolétariat catalan et espagnol contre les intérêts de la bourgeoisie et des propriétaires.
Xuan
1er mai : Déclaration Internationale des Partis et Organisations maoïstes

05/01/2016

PC maoïste

Le PC maoïste est signataire de la déclaration internationale des Partis et Organisations maoïstes.

Vive le 1er Mai internationaliste et révolutionnaire !
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous!
Vive le 50e anniversaire de la Grande Révolution culturelle prolétarienne!
Vive la révolution prolétarienne mondiale! Vive le maoïsme!


En ce 1er Mai, nous appelons les prolétaires et les peuples opprimés du monde entier à célébrer le 50e anniversaire de la Grande Révolution culturelle prolétarienne (GRCP) chinoise. Au cours de la révolution culturelle, en tant que point d’ancrage, ce qu’on appelait alors la pensée-maozedong a été largement diffusé et le président Mao est devenu un dirigeant reconnu de la révolution mondiale, notamment comme celui ayant amené le marxisme-léninisme à une nouvelle étape: le maoïsme.

Cinq décennies après que le président Mao eut affirmé que «l’impérialisme et tous les réactionnaires sont des tigres de papier», le système impérialiste s’enfonce toujours plus dans une crise profonde et prolongée et fait face à une instabilité croissante, si bien que les conditions pour avancer vers la révolution sont de plus en plus favorables.

Dans sa phase actuelle, la concentration et la centralisation brutales du capital qui caractérisent l’impérialisme atteignent des sommets. Aujourd’hui, 1% de la population mondiale possède plus de richesses que tout le reste de la population. Avec l’accroissement de la concentration du capital que l’on a connue dans les cinq dernières années, les 62 personnes les plus riches de la planète ont vu leurs richesses croître de 45%, pendant que les revenus de la moitié la plus pauvre ont diminué de 38%. Ces personnes les plus pauvres se trouvent en majorité dans les pays opprimés, dont 33% en Inde. La grande bourgeoisie est de plus en plus concentrée dans la grande superpuissance hégémonique que sont les États-Unis: il y a cinq ans, 41% de ceux qui détiennent le plus de richesses vivaient aux États-Unis, et leur nombre atteint maintenant 46%. En raison de la concentration croissante du capital, et pour la première fois depuis 1999, les États-Unis comptent pour plus de 50% des sommes négociées par des monopoles sur les marchés mondiaux.

À l’opposé, on compte plus de 800 millions de personnes qui vivent dans des conditions d’extrême pauvreté. Cela se vérifie avec encore plus d’acuité dans les sociétés de type semi-féodales, là où les paysannes et paysans pauvres comptent pour plus des trois quarts des gens se trouvant dans de telles conditions. Quelque 750 millions de personnes n’ont pas accès à de l’eau potable et 25% de la population mondiale n’a pas accès à l’électricité. Des centaines de millions de gens sont victimes des guerres impérialistes, des déplacements forcés, des épidémies, de la famine et du chômage massif, y compris dans des pays comme la Grèce, où plus de la moitié des jeunes sont sans travail.

L’impérialisme, dont principalement l’impérialisme US, poursuit ses guerres impérialistes de pillage contre les pays dominés, principalement au Moyen-Orient; l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie et l’Iran fournissent la majeure partie du butin dont l’impérialisme US essaie de s’accaparer. L’impérialisme US bataille pour consolider son statut d’unique superpuissance hégémonique, alors que l’impérialisme russe essaie pour sa part de maintenir ses sphères d’influence et son statut de puissance nucléaire. De même, la Chine impérialiste demande sa part du gâteau et entre donc de plus en plus en contradiction avec l’impérialisme US, la seule puissance hégémonique. La lutte pour l’hégémonie entre les puissances impérialistes d’Europe (principalement entre l’Allemagne et la France) n’a pas encore trouvé d’issue, ce qui mène leurs forces dirigeantes à s’inquiéter des autres impérialistes.

La coalition impérialiste dirigée par les États-Unis, en lutte mais de connivence avec la Russie (comme le montre le récent accord entre Lavrov et Kerry), tente de diviser la nation syrienne pour mieux régner sur l’ensemble du sous-continent; elle se livre à toutes sortes de massacres et à des génocides au nom de la «guerre au terrorisme». Elle lance des écrans de fumée et essaie de mobiliser les masses contre les masses afin de diviser le front anti-impérialiste.

Après plus de cinq années d’agression impérialiste en Syrie, on compte plus de 470 000 victimes et près de deux millions de personnes blessées. L’espérance de vie a chuté de 70 à 55,4 ans. Ce à quoi s’ajoutent les quelque 5 350 personnes qui sont mortes alors qu’elles tentaient d’émigrer en 2015.

L’accentuation de ce qui demeure la contradiction principale de notre époque – entre l’impérialisme et les nations opprimées – provoque l’exacerbation de toutes les autres contradictions, comme les contradictions inter-impérialistes et la contradiction entre le prolétariat et la bourgeoisie dans les pays impérialistes.

La décision de la Russie de s’impliquer activement dans le conflit en Syrie s’explique par sa volonté de promouvoir ses intérêts partout où elle en détient, comme on l’a vu également en Ukraine. Au cœur des disputes inter-impérialistes visant à dominer la région, les gouvernements laquais de Turquie et d’Arabie saoudite se livrent à toutes sortes de provocations, encourageant l’impérialisme US à dévaster encore plus la région et à isoler l’Iran, comme on l’a vu récemment avec la décapitation de leaders chi’ite. Les rivalités interimpérialistes n’amènent rien de bon pour les masses; elles favorisent au contraire l’approfondissement de la domination coloniale et semi-coloniale, comme on le voit en Syrie, en Irak, au Yémen et en Libye.

En ce qui concerne plus particulièrement la lutte du peuple kurde contre la domination de l’État turc et des autres pays du Moyen-Orient, nous réaffirmons que seule la révolution de démocratie nouvelle, à travers la guerre populaire dirigée par les partis marxistes-léninistes-maoïstes, assurera sa libération; elle seule peut garantir le droit inaliénable des nations opprimées à l’autodétermination – jusqu’à et y compris la sécession.

L’arrivée massive de migrantes, migrants et réfugiées dans les pays impérialistes secoués par la crise est le résultat de la guerre impérialiste à laquelle les pays impérialistes européens participent et de la misère et du désespoir auxquels sont soumis les peuples du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique. À cela, il faut ajouter le chômage massif sur le continent, en particulier parmi la jeunesse.

Ces vagues migratoires font partie du pillage impérialiste, car les impérialistes doivent recruter chaque année des centaines de milliers de travailleurs et travailleuses immigrées afin que leur économie puisse faire face au «déficit de population». L’Allemagne a par exemple besoin de recruter chaque année 500 000 immigrés dans son économie d’ici 2060. Mais ces mêmes impérialistes propagent la «menace migratoire» pour exacerber le chauvinisme au sein de la population, faisant ainsi la promotion du fascisme pour diviser les prolétaires entre eux et créer une opinion publique favorable à la guerre contre les peuples et aux guerres d’agression impérialistes.

La contradiction entre la bourgeoisie et le prolétariat devient plus aiguë, sous la forme d’une contradiction entre les masses et les gouvernements des États impérialistes. De plus, la guerre impérialiste est «ramenée à la maison». Avec les attaques de Paris et Bruxelles, les bourgeoisies impérialistes européennes, en commençant par celle de France, paient le prix de leur participation active à la guerre de pillage en Syrie, aux interventions impérialistes en Libye, au Mali, etc.

Pendant qu’ils étendent leur guerre de domination à l’étranger, les impérialistes mènent une réelle guerre interne contre les masses pauvres de leurs propres pays. L’impérialisme utilise la guerre comme un moyen de résoudre toutes sortes de problèmes. Au nom de la «guerre au terrorisme», ils imposent l’état d’urgence, la répression et la militarisation de la société entière, et mènent des campagnes réactionnaires racistes et xénophobes contre les quartiers où habitent les personnes immigrées.

Avec leurs politiques «d’ajustements et de nouvelles lois du travail», les impérialistes continuent de supprimer des droits conquis de longue date par les prolétaires et accentuent l’exploitation du travail salarié. Des millions de travailleurs et travailleuses, principalement les jeunes, descendent dans la rue dans des manifestations puissantes en France et dans d’autres pays européens.

Les masses prolétaires, dirigées par les communistes, doivent organiser la résistance massive contre la guerre intérieure et entreprendre résolument les préparatifs pour transformer la guerre impérialiste en guerre révolutionnaire.

Au cœur de la bête impérialiste, les communistes bâtissent ainsi de nouveaux partis communistes maoïstes, consacrant leurs efforts à fusionner avec les larges masses du prolétariat, à assurer l’hégémonie du mouvement révolutionnaire et faire en sorte que l’idéologie prolétarienne surpasse les idéologies non-prolétariennes, notamment en politisant et organisant les sections les plus exploitées de la classe ouvrière et des masses populaires à travers les diverses actions qu’elles déploient; les communistes se préparent ce faisant au déclenchement de la guerre populaire.

Les pays opprimés par l’impérialisme sont au centre et à la base de la révolution mondiale. En Inde, aux Philippines, en Turquie et au Pérou, les masses et les paysans et paysannes, la principale force de la révolution de démocratie nouvelle, mènent la révolution agraire pour défendre leurs terres et vaincre les campagnes d’exode rural organisées par le capitalisme bureaucratique engendré par l’impérialisme.

En Inde, la guerre populaire développée par le PCI (maoïste) a survécu aux campagnes d’encerclement et d’annihilation de l’ennemi, en imposant des défaites à l’impérialisme et à tous les réactionnaires. C’est un excellent exemple pour les masses du monde entier en ce qui concerne la voie à suivre. Des centaines de millions de paysans et paysannes se joignent aux masses de travailleurs et travailleuses de l’Inde et se lèvent dans la guerre populaire sous la direction du PCI (maoïste). Cela constitue une grande force pour le prolétariat mondial.

Le vieil État indien, dirigé par la clique réactionnaire de Modi, favorise le massacre des paysans Adivasi, les arrestations massives dans les campagnes et dans les villes, et la persécution des dirigeants et dirigeantes révolutionnaires et personnalités démocratiques dans le cadre de la guerre contre le peuple, dans ce qui est une tentative désespérée pour arrêter la révolution. Ainsi, les réactionnaires indiens révèlent le vrai caractère du gouvernement et de l’État indien et de sa fausse démocratie.

En développant la guerre populaire et en se liant aux luttes de libération nationale de la révolution de démocratie nouvelle, le PCI (maoïste) empêche la division des masses. Les camarades infligent une défaite au nouveau révisionnisme; ils et elles sont un exemple pour le mouvement communiste international.

Dans le cadre du développement inégal de la situation révolutionnaire à l’échelle internationale, la faillite des gouvernements opportunistes au Brésil, en Argentine, en Équateur, au Venezuela, etc. fait partie de la crise du révisionnisme électoral et ouvre de grandes possibilités au mouvement révolutionnaire prolétarien.

Au Brésil, la crise politique et économique profonde du capitalisme bureaucratique a brisé en mille morceaux la propagande officielle qui cherche à présenter le Brésil comme une nouvelle «puissance montante» (les «BRICS» présentés comme une nouvelle perspective pour le monde, etc.). Au cœur de la crise économique, les partis politiques, qu’ils soient traditionnels ou nouveaux, représentant des fractions de classe différentes, développent une lutte sans fin pour savoir qui pourra rester à la tête de la vieille machine d’État bureaucratique. Et bien que la faillite des opportunistes ait suscité une nouvelle vague anticommuniste, les soulèvements paysans, unis aux luttes urbaines, portent l’espoir de secouer l’ensemble de l’ordre ancien et de porter la lutte de classe à un niveau supérieur.

Ces faits démasquent le nouveau révisionnisme des PCPMOVADEF/PCPMLM au Pérou, des Prachanda et Avakian qui veulent nier la validité des analyses de Lénine et de Mao, séparant les deux grands courants du mouvement communiste international: les luttes de libération nationale des peuples opprimés et la révolution prolétarienne, dont l’unité est garantie par les partis communistes.

Plus que jamais, la tâche urgente du mouvement marxiste-léniniste-maoïste est de lutter contre l’état actuel de dispersion du mouvement communiste international, en luttant pour une Conférence internationale unifiée des partis et organisations marxistes-léninistes-maoïstes. Poursuivre cette tâche servira à établir, à travers la lutte de lignes, une nouvelle coordination entre les forces maoïstes à travers le monde, ce qui suscitera le déclenchement de nouvelles guerres populaires et renforcera le mouvement anti-impérialiste sous l’hégémonie du prolétariat révolutionnaire.

Célébrons les 50 ans de la Grande Révolution culturelle prolétarienne!

Développée et dirigée par le président Mao Zedong, la GRCP a été le stade le plus avancé et le plus élevé de la révolution prolétarienne mondiale. Elle a mis au premier plan et résolu le problème de la façon de mener la lutte des classes sous les conditions de la dictature du prolétariat, de comment continuer la révolution sous le socialisme et faire évoluer la société vers le communisme, après que le capitalisme ait été restauré en URSS (1956). Pendant 10 ans, la GRCP a empêché la restauration du capitalisme en Chine.

Par la mobilisation de centaines de millions de gens parmi les masses dans la défense de la dictature du prolétariat, la GRCP a porté le plus dur coup à l’idéologie, la politique et la culture bourgeoises, armant le prolétariat international avec la pensée-maozedong, qui s’est développée en maoïsme.

Le président Mao a établi que la lutte contre les détenteurs du pouvoir qui empruntent la voie vers le capitalisme était la tâche immédiate de la GRCP, et que pour cela, il est fondamental de résoudre le problème de la conception du monde, afin d’éradiquer les racines du révisionnisme. Nous devons donc nous saisir de la GRCP et de ses enseignements, notamment dans le domaine de l’idéologie, en assumant pleinement le maoïsme comme la question clé pour la prise de pouvoir de notre classe, soutenue par une armée populaire capable de défendre le nouvel État soutenu par les larges masses.

Cinquante ans après le lancement de la GRCP, le puissant vent d’Est continue de souffler pour balayer l’impérialisme de la terre. Les glorieuses guerres populaires de l’Inde, du Pérou, des Philippines et de Turquie menacent de mettre le feu à toute la plaine. Ces guerres populaires, malgré mille difficultés, prouvent que les bandits impérialistes sont les vrais terroristes et que les masses populaires sont les véritables bâtisseurs héroïques d’un Nouveau Monde ; que l’impérialisme et tous les réactionnaires sont des tigres de papier, et que les masses sont toutes-puissantes.

Ce 1er Mai, dans un monde toujours plus orageux et plein de défis, célébrer la GRCP, c’est continuer à nager contre le courant, à avancer contre vents et marées dans les luttes idéologiques et politiques profondes pour défendre le maoïsme dans la lutte du prolétariat international pour la conquête du pouvoir. Les communistes du monde entier doivent assumer leur rôle par des actes de guerre contre l’impérialisme de manière à placer le maoïsme au poste de commande et comme guide de la nouvelle grande vague de la révolution prolétarienne mondiale qui balaiera l’impérialisme de la surface de la Terre!

C’est un défi qui exige de résoudre la tâche inachevée de la constitution et de la reconstitution des partis communistes marxistes-léninistes-maoïstes dans le monde entier afin de déclencher la guerre populaire dans autant de pays que possible.

À bas la guerre impérialiste, vive la guerre populaire!
Pour une Conférence internationale unifiée et un nouveau Centre international maoïste!
L’impérialisme et tous les réactionnaires sont des tigres de papier!

1er Mai 2016

Collectif des maoïstes iraniens
Comité de construction du Parti communiste maoïste, Galice, État espagnol
Comités pour la fondation du Parti communiste (maoïste), Autriche
Noyau Communiste Népal
Parti Communiste (maoïste) d'Afghanistan
Mouvement Communiste de Serbie
Parti communiste du Brésil Fraction Rouge - CPB (RF)
Fraction Rouge du Parti communiste du Chili
Parti communiste d'Équateur Red Sun - CPE (RS)
Parti Communiste d'Inde (maoïste)
Parti Communiste de Turquie / marxiste-léniniste - TKP / M-L
Democracy & Class Struggle, Etat britannique
Klassenstandpunkt, Position de Classe, Equipe éditoriale - Allemagne
Great Unrest WSRM, Pays de Galles, Etat britannique
Groupe Communiste maoïste USA
Mouvement Communiste Maoïste Tunisie
Parti communiste maoïste – France
Parti communiste maoïste Italie
Parti communiste maoïste Manipur
Groupe Maoïste Shouresh - Iran (MGS)
Ligue Maoïste Révolutionnaire - Sri Lanka
Comité de construction du Parti marxiste-léniniste-maoïste (Allemagne) MLM-PAK
Organisation maoïste pour la reconstitution du Parti Communiste de Colombie
Réseau de Blogs communiste
Mouvement Populaire Pérou (Comité de réorganisation)
Parti communiste révolutionnaire (PCR-RCP Canada)
Front populaire révolutionnaire de Bolivie MLM
Servir le Peuple - Ligue communiste de Norvège
Servir le Peuple - Sheisau Sorelh - Occitanie - Etat français
La Voix des Travailleurs - Malaisie
Xuan
Etat d’urgence : Procès d’un ouvrier maoïste à Clermont-Ferrand !

02/27/2016
Alors qu’il sortait de la mairie de Clermont-Ferrand suite à la mobilisation devant le conseil municipal (voir lien), un camarade a été arrêté par la police. Il a tenté de se réfugier dans le bar de la mairie, en vain.

C’est dans deux voitures que l’attendaient les flics, une de chaque côté de la rue de l’hôtel de ville. Pourquoi l’ont-ils arrêté nous ont-ils dit ? Il serait « recherché ».

Dans la nuit même, le commissariat de St Jacques a été dégradé par les slogans suivants : « Libérez notre camarade », « à bas la répression ». Le PCm revendique cette action, déclare qu’il ne se laissera jamais intimider et soutiendra jusqu’au bout les camarades.

Le camarade a été libéré à 12h30, la justice bourgeoise l’accuse d’avoir « organiser une manifestation publique n’ayant pas fait l’objet d’une déclaration préalable ». La manifestation en question, était contre l’État d’Urgence, elle avait eu lieu le samedi 12 décembre à l’appel de plusieurs organisations et avait été un véritable succès (voir lien). Pour l’État français, il s’agit de réprimer le mouvement révolutionnaire et toutes les personnes qui osent relever la tête face à la chape de plomb qu’il est en train d’établir tout comme les condamnations contre les Goodyear et la répression à Air France.

Le camarade passe en procès au Tribunal de Grande Instance le lundi 23 mai à 14h. Le PCm appelle donc, même date et même lieu, à un rassemblement de soutien au nom de la liberté de manifester et contre la fascisation de la société. Nous appelons toutes celles et ceux qui se passent dans le camps du peuple à se mobiliser contre la répression et contre l’état d’urgence qui frappent les militantes et militants ouvriers, syndicalistes, zadistes, manifestants réprimés en Corse et les habitants et habitantes des quartiers populaires !

A bas l’état d’urgence et la répression !

Liberté de manifester !

Rendons coup pour coup !

Osons lutter ! Osons vaincre !
Xuan
Extension de l’état d’urgence : ripostons contre l’offensive de la bourgeoisie !

02/14/2016


Nouvelle action du PCm contre l'Etat d'Urgence et en soutien aux Goodyear en prenant pour cible le local de la députée PS Odile Saugues

Nouvelle action du PCm contre l’Etat d’Urgence et en soutien aux Goodyear en prenant pour cible le local de la députée PS Odile Saugues
Etat d’urgence, déchéance de nationalité, extension des droits pour les forces de répression… Une fois de plus, le parlement de la bourgeoisie a voté contre le camp des travailleurs et travailleuses. L’unanimité est telle au sein de la bourgeoisie que lors du vote pour l’inscription de l’Etat d’urgence dans la constitution plus de 440 députés étaient absents : et dire qu’après ça ce sont les mêmes qui nous somment d’aller voter lors de leurs farces électorales…

Il n’y a rien d’étonnant à tout cela. Le gouvernement raciste et anti-ouvrier avait annoncé l’instauration de l’État d’urgence comme étant une mesure dite d’expédition. Mais très rapidement, presque immédiatement, il était prolongé avec l’aval du parlement du Front national au Front de Gauche et était appelé à être inscrit dans la législation courante.

Malgré les timides apitoiements d’une partie de la gauche permettant de donner l’illusion du jeu démocratique, c’est bien le parti « socialiste » au pouvoir qui fait actuellement un pas de plus dans le processus d’instauration d’une forme moderne de fascisme. Aujourd’hui comme hier, la sociale démocratie et le fascisme sont bels et biens les deux faces d’une même pièce, ce sont des rouages complémentaires de la machinerie capitaliste qui n’est qu’une source d’oppression et d’exploitation pour nous les prolétaires.

Quand Hollande fait voter le prolongement de l’Etat d’urgence renforçant ainsi le flicage généralisé de la population, c’est Marine Le Pen qui se frotte les mains. Lorsque vos « adversaires » politiques mettent en place votre programme et se font le relais de vos positions idéologiques jusqu’à les inscrire dans la loi et la constitution, à quels points sont-ils vraiment vos adversaires ?

Quand le gouvernement instaure la loi sur la déchéance de nationalité en ciblant les binationaux, mesure raciste par excellence et d’un populisme puant, permettant de jeter la suspicion généralisée sur une partie de notre classe, immigrée ou désignée comme telle, et enchaînant l’autre partie dite « nationale » derrière les intérêts de la bourgeoisie, c’est bien le Front National et l’ensemble du patronat qui applaudit.

Si l’on écoute la propagande officielle, nous, ouvriers et ouvrières, prolétaires, devrions accepter la fascisation croissante de l’État et les lois racistes qui divisent notre classe, sortir le drapeau tricolore et marcher au pas derrière les intérêts de la « nation », cela au nom de la sécurité, de la lutte contre le terrorisme. Notre classe devrait avancer le revolver dans le dos en se rangeant derrière les intérêts de ses oppresseurs, tandis que ces derniers lancent une offensive généralisée contre l’ensemble des conquêtes sociales acquises de haute lutte par nos aînés.

De qui se moque-t-on ? Ils brisent le code du travail, condamnent les ouvriers qui luttent pour leur emploi à de la prison ferme comme à Goodyear, ils licencient, mènent une politique de terreur économique contre les travailleurs et travailleuses, mais au nom d’une pseudo unité nationale contre le terrorisme nous devrions rentrer dans le rang et accepter sans brocher… Et malgré les plus de 7 millions de chômeuses et chômeurs, on serait en plus des faignants de pas trouver de travail !

Aujourd’hui plus que jamais les véritable terroristes ce sont les patrons, leurs marionnettes politiques et leurs chiens de gardes policiers. Le terrorisme que nous subissons réellement au quotidien, c’est le processus d’instauration d’une forme moderne de fascisme, c’est les salaires de misère qui nous permettent à peine de survivre et de nourrir nos familles, c’est les conditions de travail dangereuses et dégradantes, c’est les accidents handicapants voir mortels qui nous emportent à l’usine ou au chantier, c’est la peur de se retrouver au chômage avec toutes les conséquences que cela entraîne. Le terrorisme, c’est un mort par jour dans la construction, c’est la police qui vient chercher les syndicalistes chez eux à 6h du matin comme à Air France, c’est le nombre de portes fracassées pour rien dans nos quartiers, c’est la prison ferme pour les ouvriers de Goodyear. C’est également l’impérialisme fauteur de guerre et de massacres de masse, qui par le pillage des peuples du monde, crée des monstres comme DAESH.

Face à cette situation, nous appelons à ne pas nous plier, à ne pas baisser la tête. Nous devons résister face à l’Etat d’urgence et face aux lois racistes, répondre à la division par l’unité derrière les intérêts de la classe ouvrière. Répondre aux attaques du patronat en rendant coup pour coup que ce soit contre les lois anti sociales ou au sein même de nos entreprises contre les pressions patronales et les petits chefaillons larbins qui nous pourrissent la vie. Lutter contre notre propre impérialisme en refusant toute unité nationale, en refusant l’encasernement et répondant par l’internationalisme prolétarien qui a toujours fait la fierté de la classe ouvrière.

Quand Hollande a déclaré que « Nous sommes en guerre. » il avait raison ! Par « nous » il fallait comprendre « La bourgeoisie française ». A l’extérieur c’est la guerre impérialiste, la France ne cesse de multiplier les interventions militaires : en Syrie, dans le Sahel, au Mali etc. A l’intérieur on nous parle du terrorisme comme s’il tombait du ciel et en même temps l’Etat livre une guerre contre les masses populaires avec notamment cet Etat d’urgence, les lois anti-terroristes pour réprimer les militantes et militants, les lois anti-ouvrières et les lois racistes !

La guerre de classe est déclarée, l’offensive de la bourgeoisie est en plein élan, nous devons resserrer les rangs derrière notre Parti, le Parti Communiste maoïste, seul à même de défendre l’intérêt des travailleurs et travailleuses et de rétorquer à la guerre contre le peuple menée par la bourgeoisie, par la Guerre Populaire menée par la classe ouvrière et les masses populaires.

Face à l’Etat d’urgence, face à la montée du fascisme, la seule solution c’est la révolution !

A bas l’Etat d’urgence ! A bas les lois racistes et anti-ouvrières !

Rejoins les rangs du Parti et ensemble rendons coup pour coup !
Xuan
Contre l’antisémitisme, unité de classe et riposte populaire !


02/13/2016 source


Tract du Parti Communiste maoïste pour le rassemblement progressiste en hommage à Ilan Halimi et contre tous les crimes racistes et antisémites, le dimanche 14 février à 15h à Saint-Michel, Paris.

Nous rendons hommage à Ilan Halimi et à toutes les victimes de l’antisémitisme. L’antisémitisme n’est pas un phénomène nouveau dans la société française. Auparavant cristallisé autour de l’église catholique et des féodaux, il est devenu l’arme des nazis et des collabos et reste aujourd’hui l’arme des fascistes pour diviser le peuple et faire dévier la lutte de classe de ses vrais ennemis.

L’antisémitisme, en tant que forme de racisme, fait partie de l’arsenal de la bourgeoisie et de ses représentants pour diviser et opprimer le peuple, trouver un bouc émissaire pour les rendre responsables des maux du capitalisme.

Au niveau de l’État français, à l’heure actuelle, les Rroms et les musulmans ou supposés comme tels restent les cibles privilégiées du racisme d’État, avec une vraie offensive porteuse des amalgames les plus crasses, avec toujours comme objectif de « diviser pour mieux régner ».

Toutes les formes de racisme sont à rejeter en tant qu’arme de la bourgeoisie contre l’unité de la classe ouvrière et des masses populaires et créant par la même occasion une double oppression pour les prolétaires visés par le racisme et une triple oppression pour les femmes prolétaires visées par celui-ci.

Aujourd’hui, les fascistes, qui s’appuient sur les théories du complot et le révisionnisme historique, font l’amalgame « juifs=sionistes » et, dans une lecture de la réalité distordue à l’extrême jusqu’au ridicule, tentent d’expliquer que les juifs seraient la source de tous les maux du système en reprenant les vieilles thèses antisémites prétendant que les juifs contrôleraient les banques, les médias et toute la vie politique.

Les fascistes tentent de s’appuyer sur le soutien populaire à la lutte du peuple palestinien pour faire dévier le soutien à cette juste lutte vers un antisémitisme le plus primaire. Ils veulent nous faire croire que la lutte du peuple palestinien, et par extension la nôtre, n’est pas une lutte contre un Etat colonial, contre le système qui le soutient, mais une lutte contre les juifs.

En tant que marxiste-léniniste-maoïstes, nous ne mangeons évidemment pas de ce pain là. Nous continuerons dans toutes nos luttes à nous opposer à toutes les formes de racisme.

Vive l’unité de la classe ouvrière dans sa diversité !

A bas l’antisémitisme et toutes les formes de racisme, arme de division de la bourgeoisie et de ses larbins fascistes !
 
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