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Mengistu
le ROCML a-t-il encore aujourd'hui une pratique concrète ?
je vois qu'il publie encore des articles sur le site internet
mais a-t-il des militants de terrain depuis le départ vers 2020 de plusieurs jeunes de la JCML soit vers le totoïsme soit vers le syndicalisme-révolutionnaire soit pour profonder un énième groupe jeuniste sectaire "Reconstruction Communiste" focalisé sur l'exemple du groupe espagnol PML-RC (dont je ne vois pas en quoi ça serait "LA" référence dans le monde vu que bon ils doivent avoir le poids politique en espagne de révolution permanente en france et encore je suis gentil) et qui tente aujourd'hui de contrôler le syndicat Etudiants, Lycéens, Apprentis (SELA) de la CGT avec une récente scission en 2023, bref des pratiques de trotskistes
Xuan
Bonjour Lceljdm, peux-tu te présenter dans la rubrique http://humaniterouge.alloforum.com/presentations-c630-1.html

Dans tous les cas la situation syndicale est en train de s'éclaircir, sauf là où les salariés sont massivement présents à FO ou dans la CFDT.

Ceci ne change rien sur le fond, notre objectif commun est un syndicalisme de classe et de masse, par conséquent les syndicalistes ml dénoncent leurs directions lorsqu'elles s'opposent au conflit avec la bourgeoisie.
Entre les syndicats, l'unité à la base est réalisable et nécessaire dans l'action et il faut tout faire pour la favoriser, c'est l'intérêt de la classe ouvrière.

Il ne faut pas confondre cette unité avec celle au sommet, qui est souvent ne entrave à l'action de classe. On a vu que la coordination intersyndicale a favorisé les actions en pointillé, qui épuisent la poursuite des grèves dans les entreprises.
A l'inverse la division des confédérations n'empêche pas la mobilisation à la base et favorise la souplesse dans les actions nationales.

Tous dans la rue mardi !


Edité le 11-09-2017 à 15:59:42 par Xuan


Lceljdm
Bonjour.
je suis membre du ROC-ml, et c'est en cherchant le texte de Lénine suivant (http://humaniterouge.alloforum.com/lenine-refuse-fractionnisme-t2106-1.html que je suis tombé sur votre forum.
Pour répondre à pzorba75 et commenter un peu ce que dit Xuan, oui, effectivement, l'esprit unitaire est à rechecher, pour les communistes, à l'intérieur des syndicats, et dans l'unité des ML eux-mêmes.
Tous les groupuscules ML - le ROC y compris - appellent à l'unité, mais c'est souvent de la phraséologie ; la lutte concrète est souvent impossible entre organisations, l'esprit de chapelle étant extrêmement présent sur le terrain.
Je ne peux parler pour tous les camarades, mais, localement, nous avons essayé de faire la jonction au soin des luttes avec les éléments les plus avancés politiquement, et, la plupart du temps, nos demandes sont restées lettre morte. Les "camarades" qui ne répondent pas aux mails, au bout d'un moment, il me semble légitime de se poser des questions sur leur volonté réelle - mais malgré tout, nous essayons de prendre contact avec d'autres organisations qui se revendiquent du ML.
Concernant les syndicats, il est vrai que nous sommes surtout présents dans la CGT, au niveau professionnel, particulièrement dans la chimie et le bâtiment.

Bonne chance pour les manifs pour demain, peut-être que vous nous y croiserez. On ne mord pas (trop).
Xuan
Dans le texte du ROCML (que je ne représente pas), "L'esprit unitaire" concerne l'attitude des communistes dans les syndicats, et je crois que le ROCML est plutôt présent dans la CGT.
On ne peut pas déduire qu'il s'agit de faire l'unité avec les dirigeants de FO ou de la CFDT, ce qui n'a jamais été la position du ROCML.
Je ne vois nulle part que cet esprit unitaire s'adresse à des "partenaires".

Si tu as quelque doute vois sur leur site http://rocml.org/rocml/ ou celui des JCML http://rocml.org/jcml-acceuil/
pzorba75
la conclusion " avec un esprit unitaire " laisse rêveur. Mener la lutte syndicale pour s'unir avec des "partenaires", des jaunes à la Berger ou Mailly, est une erreur. La lutte syndicale est une partie menant à la lutte des classes seule solution politique à la crise et à l'exploitation capitaliste.
Xuan
Analyse de la situation politique après les élections

Sur le site du ROCML ICI



Les élections présidentielles dans la république démocratique bourgeoise sont un événement nécessaire et capital pour maintenir la domination politique de la bourgeoisie sur les autres classes de la société et principalement sur le prolétariat. Elles portent au pouvoir des gérants loyaux du capitalisme.

Le système d’alternance droite gauche qui jusqu’à présent permettait à la bourgeoisie d’assurer « démocratiquement » sa domination a été mis à mal par le développement des contradictions internes à la bourgeoisie (les affaires et la corruption) et par la lutte de classe (lutte contre la loi travail). Les discordances sur la politique à mener se sont multipliées et accentuées au sein même des partis de gouvernement à droite comme à gauche.



L’opération Macron a été la réponse de la bourgeoisie pour surmonter cette situation. Elle a réussi momentanément à éviter la crise politique. Macron mis en avant par la bourgeoise monopoliste (fraction dominante de la bourgeoise) est devenu le candidat de toute la classe bourgeoise et a été élu. La bourgeoise en tant que classe a réussi à préserver sa domination politique.

Il ne pouvait en être autrement. Sans une classe ouvrière organisée, politiquement consciente c’est toujours la réaction qui est victorieuse. Tant que sa domination ne sera pas remise en cause par le prolétariat, la bourgeoisie se prêtera au jeu démocratique.

Sous la Vème république la tendance est au renforcement du pouvoir exécutif, le parlement est réduit à une simple chambre d’enregistrement. L’aggravation de la crise et le développement des tensions impérialistes poussent à un pouvoir exécutif fort, autoritaire. L’État impérialiste a besoin d’un dirigeant fort, qui mène des guerres, impulse un programme offensif contre les travailleurs.

L’abstention massive a montré que seules les couches dominantes de la société croient encore au système politique actuel. Mais cette abstention des couches populaires et de la classe ouvrière est d’une manière générale révélatrice d’une passivité et d’un désintérêt pour la politique en général. Par contre pour une minorité de la classe ouvrière, l’abstention est révélatrice d’un début de prise de conscience politique qui s’est traduit par le refus d’aller voter dès le premier tour, pour un quelconque candidat, refusant de céder un chantage du danger d’extrême droite. Elle n’attendait rien du jeu politique bourgeois. Mais la prise de conscience sur la nécessité d’un changement politique radical anti capitaliste n’existe pas et les illusions réformistes sur la possibilité d’aménager le capitaliste sont encore fortes.
Enfin le score de Macron et la victoire de la République En Marche aux législatives montrent la mobilisation de certaines couches sociales dominantes (bourgeoisie, cadres supérieurs) autour du programme des monopoles soutenu par Macron. La majorité des travailleurs n’a pas voté pour Macron.

Le FN et Marine Le Pen, représentant la frange réactionnaire de la bourgeoisie, capte par sa politique de haine réactionnaire et sa démagogie sociale les éléments les plus arriérés de la société, ceux qui sont les plus éloignés de la politique.
La bourgeoisie monopoliste fraction dominante de la bourgeoisie ne voulait pas porter au pouvoir de Marine Le Pen. Elle a simplement servi d’épouvantail pour permettre la victoire de Macron. Le pourcentage de voix élevé qu’a obtenu le FN montre cependant que les idées réactionnaires et chauvines sont puissantes aujourd’hui dans la société. Depuis le 2e tour des présidentielles, le FN est secoué par des contradictions internes sur la question de l’Union Européenne et de l’euro qui peuvent conduire à une crise au sein de ce Parti.

La division des forces réformistes entre le PCF et la FI a entraîné leurs faiblesses même s’ils réalisent un nombre de députés plus important que lors des législatures précédentes. La FI a la volonté de remplacer le Parti socialiste, d’être hégémonique et d’être le pôle de la gauche réformiste face au PCF. Des illusions existent sur la nature de la France Insoumise chez les éléments avancés. Les dirigeants de la FI sont tous issus de courants de la gauche du PS, acteurs de la vie institutionnelle bourgeoise (Voir le parcours de Mélenchon depuis Mitterrand, Corbières, Coquerel, Simmonet qui étaient tous au PS… Mélenchon avec un discours plus radical tente d’apparaître comme la seule force réformiste sur la scène politique. La FI et le PCF ont utilisé les luttes sociales mais n’ont pas cherché à les développer durant les élections. Au contraire, ils ont appelé le mouvement ouvrier à faire élire leurs députés. Ils ne remettent pas en cause le système capitaliste. Ils suivent le mouvement plus qu’ils ne cherchent à l’amener à affronter le capitalisme en tant que système.
En vérité, l’assemblée nationale ne peut pas être le lieu du combat contre le capital. Elle peut être tout au plus un reflet déformé de la lutte des classes. La majorité des députés FI ou PCF élus sont des éléments insérés dans la vie institutionnelle, habitués à cogérer avec la bourgeoisie et à participer au « dialogue social ». Ces députés ne sont pas d’authentiques dirigeants de la classe pour défendre dans l’assemblée les aspirations des secteurs les plus engagés de la classe ouvrière et montrer que cette assemblée est la chambre d’enregistrement et de gestion des intérêts de la bourgeoisie. Au contraire La FI et le PCF vont utiliser le mouvement ouvrier et leurs luttes pour les dévoyer et servir leurs intérêts parlementaires et réformistes.
La victoire de Macron révèle la crise des partis institutionnels bourgeois qui se partageaient auparavant le pouvoir : le PS et LR. Mais le pouvoir de Macron et la cohésion de son groupe est fragile. C’est une solution provisoire trouvée par la bourgeoisie pour maintenir dans l’urgence son jeu démocratique. Une recomposition à sa droite comme à sa gauche est en cours et donc la possibilité de retrouver lors des élections futures une nouvelle alternance droite gauche. Cette crise du système institutionnel bourgeois (les réformes du capital ne vont pas assez vite, sont trop limitées, ou ne parvenant pas aux résultats escomptés) a laminé les anciens partis institutionnels.
Le PS a essuyé une défaite cinglante lors des présidentielles. Une grande partie de son électorat s’est portée sur d’autres candidats. Cela est le résultat de cinq années de pouvoir où il a fait une politique ouvertement contre les travailleurs. Le PS n’est pas parvenu à relever la tête aux législatives malgré son maillage important sur le territoire français. Il est clair que cette faillite politique a accéléré les départs vers LREM et peut conduire à une recomposition de la gauche bourgeoise autour de la France Insoumise.
Nous sommes à une de ces périodes de crise politique de la bourgeoisie où le rapport entre les forces politiques se renouvelle. C’est aussi une période d’instabilité, d’incertitude pour la bourgeoisie et ou les travailleurs se méfient du système de représentation politique, ils peuvent cherchent des solutions hors du jeu politique traditionnel.
Les Républicains quant à eux ont subi une défaite importante aux législatives. Face au radicalisme catholique et sociétal du discours de Fillon et aux affaires de corruption, beaucoup de courants de droite ont cédé aux sirènes de LREM (notamment les courants juppéistes, centristes) et approuvent la formation d’un gouvernement d’union nationale qui est censé mettre fin aux affrontements qui ont secoué le personnel politique bourgeois.

Un gouvernement d’offensive pour le capital

. Le nouveau gouvernement avec Edouard Philippe à sa tête traduit la volonté de la bourgeoisie d’accentuer et d’accélérer son offensive contre les travailleurs. Macron tente de rebâtir un personnel politique sur des bases neuves pour trouver des solutions à la crise politique interne de la bourgeoisie. Cependant, comme les précédents, ce régime est corrompu jusqu’à la moelle. Les affaires de scandales et de corruption battent leurs pleins (affaire de l’argent du ministère de l’économie pour Macron, l’affaire du MODEM, l’affaire Ferrand,…), les polémiques au sein même du gouvernement continuent d’exister (Bayrou-Philippe, Hulot-Travert). En effet La corruption n’est pas liée qu’au « banquier Macron » mais est un aspect du fonctionnement du système capitaliste lui-même, voir les affaires FN, PS, LR.

Le nouveau personnel institutionnel renouvelé applique les vieilles méthodes et rabâche les mêmes idées. La « société civile » a soi-disant remplacé la vieille classe politique mais ces dirigeants politiques sont qui sont au gouvernement sont des représentants directs des monopoles : (Perricaud au travail, M. Blanquer à l’EN, A. Buzyn à la santé, Frédérique Vidal à l’enseignement supérieur,). N’oublions pas que des postes clefs sont détenus par des représentants de la « vieille classe politique », B. Lemaire à l’économie et le porte-parole de l’impérialisme français, Le Drian. Quant à G. Colomb à l’intérieur, il a testé à Lyon la répression du mouvement ouvrier et populaire lors du mouvement contre la loi travail et durant l’état d’urgence en interdisant rassemblements et manifestations. Ce gouvernement est entièrement au service des intérêts des grands monopoles capitalistes et sert l’ensemble de la bourgeoisie. Il tente de redonner une position centrale à l’impérialisme français dans le monde en soutenant le développement de son complexe militaro-industriel, en fortifiant les bases impérialistes en Afrique, en se posant comme arbitre entre Trump et Poutine.

Voilà donc un gouvernement de combat prêt à mener une offensive pour :
Accentuer l’exploitation des travailleurs pour améliorer les profits face à la concurrence internationale.
Développer le positionnement de l’impérialisme français dans le monde, face à la montée des tensions entre grandes puissances, à l’exacerbation de la concurrence entre monopoles.
Réprimer les résistances qui s’opposent à cette intensification de l’exploitation et aux menées de l’impérialisme.

Quelles perspectives pour les communistes
dans cette situation politique


Les mobilisations se multiplient à la CGT. Il est important de surveiller toutes les initiatives qui permettent de développer la lutte de classe. Il faut être attentif à l’évolution et soutenir l’envie de combattre. Les travailleurs doivent s’organiser pour résister. Les initiatives de solidarité avec les luttes des travailleurs doivent être soutenues et encouragées (GM et S, GOODYEAR, TORAY…. Nous sommes dans une situation nouvelle : le syndicalisme dominé par le réformiste et la collaboration de classe est ébranlé. Face à l’offensive actuelle du capital, il n’a plus rien à proposer aux travailleurs que d’accompagner la régression sociale.
Les communistes doivent œuvrer pour donner à la lutte revendicative un caractère plus offensif et favoriser la prise de conscience anticapitaliste. Mais cette conscience ne peut se développer et se consolider qu’à travers la construction du parti d’avant-garde de la classe ouvrière, et cela if faut le répéter même si cela peut paraître rébarbatif ou dogmatique pour certains.

Au vu de la réalité du rapport des forces, donner au syndicalisme une perspective anticapitaliste et combattre les illusions parlementaristes est une lutte de longue haleine que doivent mener les communistes marxistes léninistes patiemment et avec un esprit unitaire.
Xuan
Ce que révèle l'offensive du capital contre les travailleurs !


ROCML 14 juin 2016



Il y a des moments où l’histoire s’accélère sous les coups de boutoir d’une lutte de classe qui se développe à cause de l’aggravation des contractions internes du système de production que le capital n’est plus à même de maîtriser. L’ancien équilibre capitaliste impérialiste mondial est remis en cause, l’hégémonie des anciennes nations impérialistes, US en tête est contesté par de nouvelles puissances dites « émergentes » (Chine, Brésil, Inde). La concurrence sur le marché des capitaux et du travail s’aggrave, les bourgeoisies de la vieille Europe n’ont pas d’autres choix(1) que de faire peser sur le prolétariat et tous les travailleurs le poids de cette concurrence. Et elles le font sur le « coût du travail » c’est-à-dire le coût de reproduction de la force de travail, en dégradant la protection sociale, les salaires directs et indirects, les retraites, en augmentant le prix à payer pour l’éducation des jeunes, futurs travailleurs. Ce processus est déjà largement avancé dans les pays comme l’Angleterre ou l’Allemagne cité en exemple par nos « experts » bourgeois en économie, avec leurs boulots « flexibles », les salaires à 4 euros de l’heure et 10 heures de travail par jour. Cette offensive est menée quel que soit le personnel politique à la direction des affaires de l’État : droite bourgeoisie, social-démocratie, ou la cogestion des deux comme en Allemagne et même gauche de la gauche ou radicale comme récemment en Grèce. Tout parti politique qui ne porte pas clairement la perspective de la destruction du capitalisme et son remplacement par un mode de production supérieur que nous appelons socialisme est toujours amené à prendre de telles mesures. La France a pris un certain retard sur cette voie et c’est au PS et au gouvernement Hollande de se charger du sale boulot.

En 2013 la voix des communistes titrait « la droite en rêvait, la gauche le fait », depuis les attaques contre les travailleurs se sont succédées (ANI, loi Macron.). Le mouvement social, qui continue, au moment où nous écrivons ces lignes, en est la conséquence inévitable. Et il ne sera pas le dernier. Il est encore trop tôt pour tirer toutes les leçons d’un tel mouvement. Mais plus que les précédents il aura porté au grand jour les intérêts de classe antagonistes de la société. D’un côté le prolétariat et tous les travailleurs de l’autre la bourgeoisie capitaliste et toutes ses forces politiques, médiatiques et répressives. Pour la première fois cette révolte des travailleurs se produit sous un pouvoir de « gauche » il a mis à mal les illusions sur la gauche réformiste censée défendre les intérêts des travailleurs. Le PS apparaît plus clairement que jamais comme un Parti de gouvernement capable de satisfaire les besoins du capital. L’accueil qui a été réservé à sa délégation au dernier congrès de la CGT démontre une certaine prise de conscience de ce fait. Mais dans ce mouvement aussi les partis de l’ex front de gauche sont particulièrement inactifs politiquement et pratiquement.

Ce mouvement démontre aussi que le dialogue social, la concertation entre « partenaires sociaux » sont des mensonges dans une société où une minorité détient les moyens de productions et d’échanges, politiques et financiers et où la majorité ne dispose que de sa force de travail pour vivre et survivre . Dès à présent et cela ne peut que s’amplifier à l’avenir, on remarque une certaine radicalisation de syndicalistes et militants politiques et des jeunes. L’opportunité est donnée aux communistes de faire progresser cette radicalisation vers une prise de conscience de l’échec de la voie réformiste et de la nécessité d’abattre le capitalisme afin de mettre fin à l’exploitation de plus en plus brutale de leur force de travail. Dans cet affrontement classe contre classe le prolétariat n’a jamais été aussi fort que quand il disposait d’un parti politique indépendant de la bourgeoisie concentrant et décuplant ses forces, capable d’unifier la lutte des travailleurs des différents pays et entraînant le prolétariat vers l’objectif de renversement du pouvoir de la bourgeoisie.

(1) Ce sont les lois du mode de production capitaliste qui s’imposent aux agents du capital.
Xuan
Au second tour des régionales : appel à l'abstention
Xuan
A lire : Unité des communistes : proposition de discussion
Xuan
QUI SOMMES-NOUS ? LE RASSEMBLEMENT ORGANISE DES COMMUNISTES MARXISTES-LENINISTES
est issu de la fusion de plusieurs groupes membres du CNUMCF (Comité National pour l’Unification du Mouvement Communiste en France) :
Collectif Militant Communiste, Communistes En Lutte, les Amis de Karl Marx, les Jeunesses Communistes ML de Pau et d’Albi.
Il a été rejoint par le Comité Communiste des Bouches du Rhône. La base idéologique du ROCML est le marxisme-léninisme, la théorie révolutionnaire scientifique produite par la pensée et l’action de Marx, Engels, Lénine et Staline, dont la justesse s’est vérifiée à travers toute l’histoire du mouvement ouvrier.
Ceux qui se sont écartés des principes du marxisme-léninisme ont toujours mené le prolétariat à la défaite et trahi sa cause. Le XXème congrès du PCUS qui a conduit à la destruction de la société socialiste et à la restauration du capitalisme -en URSS et dans le camp socialiste- en est l’exemple le plus tragique.

Le ROCML se donne pour mission de participer à la construction du parti révolutionnaire des prolétaires de France sans lequel les luttes de classe resteront sans perspectives, dévoyées et conduites à l’échec par les courants réformistes, révisionnistes, trotskistes et anarchistes.
LA VOIX DES COMMUNISTES est l’organe de diffusion des analyses, des positions et des propositions politiques du ROCML.
 
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