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Xuan
Alger Républicain : l'embargo sur le blé


C'est un gros mensonge qui est orchestré à l'échelle mondiale depuis quelques jours. Ceux qui l'ont monté veulent camoufler les pratiques spéculatives des grandes firmes capitalistes qui tiennent le commerce des produits alimentaires de base.

Après les interventions du Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial, c'est au tour du SG de l'ONU, le Portugais António Guterres et des médias français de reprendre en boucle en ce mois de mai, une demande adressée à la Russie afin d'autoriser les ports ukrainiens à livrer du blé et éviter la famine qui guette le monde. Toutes ces interventions font l'impasse sur la spéculation qui caractérisent les marchés du blé et des céréales. Le silence des pays capitalistes est assourdissant quand il s'agit des profits voire des surprofits que réalisent leurs firmes.

Nulle part, il n'est question des conséquences des sanctions infligées à la Russie, notamment sur la navigation de ses navires marchands et sur les circuits de paiement internationaux. Et pourtant, ce pays dispose de stocks de céréales plus importants que l'Ukraine ; il est même le principal fournisseur des pays pauvres ou en difficulté, de l'Egypte, en passant par l'Erythrée, le Bénin, le Liban, le Niger, le Yémen ou la Somalie.

Les défenseurs des pseudo « valeurs » morales ou politiques de l'Europe s'accommodent bien de la poursuite de leur approvisionnement en gaz et pétrole russes pour faire tourner l'industrie européenne, faire rouler les voitures, voler les avions ou chauffer les populations, mais frappent la Russie par des sanctions qui privent les peuples de l'énergie-blé si vital pour les hommes et les femmes des pays pauvres.

Cette « Europe des libertés et des valeurs » s'oppose à la levée des sanctions, évite d'évoquer que le régime ukrainien a miné les voies maritimes pour empêcher tout trafic maritime russe en Mer noire.

Dernier scandale qui montre le niveau de complicité et l'implication de cette « Europe des valeurs » mais aussi des Etats-Unis, « rempart ultime de la défense de la démocratie dans le monde », dans l'entreprise d'affamer les peuples qu'ils dominent honteusement.
L'Europe évite de dénoncer les pratiques spéculatives de ses sociétés exportatrices de blé. Le blé qui est échangé aujourd'hui sur les marchés mondiaux est un blé produit entre septembre 2020 et juillet 2021, c'est-à-dire un blé qui n'avait pas été touché par la hausse des cours de l'énergie, des machines ou des engrais intervenue bien après.
C'est un blé produit en Europe à un prix coûtant variant entre 160 et 190 dollars la tonne et qui est vendu à près de 440 dollars la tonne aujourd'hui. Ce blé, faut-il le rappeler, ne valait sur les marchés mondiaux en août 2021 aux pays importateurs que 250-270 dollars la tonne. En d'autres termes, le blé qui est vendu aujourd'hui – et qui a été produit il y a presque un an- intègre sans raison toutes les hausses intervenues après le 24 février 2022.

Dernier fait qui rappelle que le capitalisme n'a que faire de la lutte contre la faim dans le monde. Le Président américain Joe Biden a rappelé, à ceux qui l'invitait à convertir en terres à blé, celles que son pays consacre au maïs ou au soja dans le but de produire des biocarburants, que la sécurité énergétique est une priorité absolue pour les Etats-Unis : celle-ci passe bien entendu devant la sécurité alimentaire mondiale.
Voilà la belle affaire que le capitalisme européen ou américain appelle la « transparence » des marchés. Voilà ce que masque l'initiative FARM (Food and agriculture mission) que Macron vend au G7 et à la FAO !

Alger Répubician - 26 mai 2022 - Sid'Ali
Xuan
Contrairement à ce qu'indique son titre, l'article commence par la question des céréales en Europe


Alors qu’il intensifie sa guerre avec la Russie, le gouvernement Biden menace d’en mener une contre la Chine

26 MAI 2022

https://histoireetsociete.com/2022/05/26/alors-quil-intensifie-sa-guerre-avec-la-russie-le-gouvernement-biden-menace-den-mener-une-contre-la-chine/

N’est-ce pas ce qu’on appelle avoir les yeux plus gros que le ventre. Jusqu’à récemment, j’estimais que les trois produits du “vote utile” à la française (Macron, Mélenchon, Le Pen ) avaient la particularité de suivre l’OTAN et donc Biden, par opportunisme s’étant pris à leur propre propagande mais en traînant les pieds. Désormais les deux pour qui je ne saurais voter, Macron pour sa politique sociale, Le Pen pour ce qu’elle représente de racisme et de fascisme, sont les seuls à correspondre au portrait, Mélenchon lui, flanqué des verts auquel il n’emprunte pas seulement le quinoa et le refus du nucléaire civil, est désormais comme ces derniers totalement derrière Biden. Aussi vu que dans ma circonscription le candidat du NUPES est un vert, veuillez m’excuser mais je ne saurais participer à cet enrôlement dans la troisième grande guerre mondiale que décrit ici WSWS (Comme quoi il y a des trotskistes qui ne sont pas aussi nocifs que les lambertistes ou aussi confus que le NPA). Je suis prête pour faire face à Macron à avaler le communautarisme, l’indigénisme de la FI, les manies des verts concernant les mœurs et les goûts alimentaires mais ça non. (note de Danielle bleitrach pour histoireetsociete)


Andre Damonil y a un jour

Samedi, le président américain Joe Biden a signé un projet de loi autorisant des dépenses de 40 milliards de dollars, en grande partie pour des armes et d’autres formes d’assistance à l’Ukraine.

Il y a un mois, l’aide militaire du gouvernement Biden à l’Ukraine s’élevait à 4 milliards de dollars. D’un trait de plume, Joe Biden a décuplé l’engagement américain dans ce conflit.

Mais l’encre avait à peine séché sur ce dernier bon de livraisons d’armes que Washington accélérait déjà son escalade du conflit. Lundi, le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a annoncé que les États-Unis fourniraient à l’Ukraine des missiles anti-navires Harpoon, par l’intermédiaire du Danemark. Le Harpoon est l’armement anti-navire standard de l’US Navy, il est capable de couler de grands navires de guerre.

L’USS Coronado (LCS 4) lance un missile Harpoon Block 1C.
Vendredi, le conseiller du ministère ukrainien de l’Intérieur Anton Gerashchenko a tweeté : «les États-Unis préparent un plan pour détruire la flotte [russe] de la mer Noire» dans le cadre d’un «plan pour débloquer les ports». Il poursuit: «Des livraisons d’armes anti-navires puissantes (Harpoon et Naval Strike Missile d’une portée de 250-300 km) sont en cours de discussion».

Le Pentagone a répondu en niant officiellement que les États-Unis planifiaient activement des opérations pour détruire la marine russe en mer Noire. Cependant, l’annonce de lundi indique clairement qu’ils sont précisément engagés dans une telle opération. Les États-Unis étaient déjà directement impliqués dans le naufrage du navire amiral de la flotte russe, le Moskva, le mois dernier.

Comme d’habitude, l’escalade militaire américaine est accompagnée d’un barrage de propagande. Dans ce cas, les apologistes de l’impérialisme américain déclarent que c’est la nécessité d’ouvrir les ports pour le transport des aliments dans le monde qui dicte de s’impliquer plus fortement dans les opérations militaires en mer Noire.

Le Washington Post a publié un éditorial intitulé «Poutine affame des millions de personnes dans le monde», qui conclut qu’«avec 20 millions de tonnes de céréales et de maïs stockées dans les ports ukrainiens, le reste du monde ne peut pas faire grand-chose. La guerre de M. Poutine est sur le point de devenir la famine mondiale de M. Poutine».

L’hypocrisie du Post est à couper le souffle. Les États-Unis sont ceux qui dans monde utilisent le plus la famine comme «arme» de politique étrangère. En 1974, le secrétaire à l’agriculture Earl Butz déclarait: «La nourriture est une arme. C’est désormais l’un des principaux outils de notre kit de négociation». En décembre 1980, John Block, le secrétaire à l’agriculture de Reagan, déclarait aux journalistes: « Je crois que la nourriture est la plus grande arme dont nous disposons ».

Parmi les exemples d’utilisation de la famine comme arme par les États-Unis, citons la rétention de l’aide alimentaire au Chili en 1973, dans le cadre d’un effort réussi pour renverser le gouvernement de Salvador Allende ; et en 1974, la suppression de l’aide alimentaire au Bangladesh lors d’une famine massive pour punir le pays de faire du commerce avec Cuba.

Les sanctions américaines sur les aliments et médicaments importés par l’Irak dans les années 1990 ont contribué à la mort évitable de centaines de milliers de personnes ; les sanctions contre l’Iran ont entraîné une inflation galopante des prix alimentaires, signifiant que, selon une étude, « suivre un régime alimentaire sain était devenu plus difficile pour la plupart des Iraniens ».

Quant à la présente crise alimentaire, la responsabilité fondamentale en incombe aux États-Unis et aux puissances de l’OTAN, qui ont provoqué le conflit actuel et cherché à tout moment à saboter les efforts visant à trouver une solution négociée au conflit.

Gagner le contrôle de la mer Noire est un objectif de guerre vital pour les États-Unis. Cette voie navigable relie l’Europe, la Russie et le Moyen-Orient. Elle recèle non seulement des réserves cruciales de pétrole et de gaz, mais sert aussi de plaque tournante pour les pipelines d’hydrocarbures reliant l’Europe et l’Asie.

Alors même que les États-Unis intensifient leur guerre avec la Russie, Biden menace ouvertement d’entrer en guerre avec la Chine, le pays le plus peuplé du monde et sa deuxième plus grande économie.

Lors d’une conférence de presse au Japon, on a demandé à Biden: «Êtes-vous prêt à vous impliquer militairement pour défendre Taïwan si on en arrivait là?»

Biden a répondu: « Oui… C’est l’engagement que nous avons pris ».

Malgré les efforts des médias pour présenter le commentaire de Biden comme une déclaration inexacte ou une « gaffe », la réalité est qu’il correspond à l’opinion des principales figures de la politique étrangère américaine.

Richard Haas, président du Council on Foreign Relations, écrit sur Twitter: « C’est la troisième fois que @potus se prononce en faveur de la clarté stratégique sur Taïwan et la troisième fois que le personnel de la Maison-Blanche tente de faire marche arrière. Il vaut mieux l’accepter comme une nouvelle position des États-Unis ».

Soutenant la déclaration de Biden que les États-Unis devaient entrer en guerre avec la Chine au sujet de Taïwan, Haas déclare: « Le “modèle ukrainien” [est] inadéquat pour Taïwan. Taïwan est une île qui ne peut être facilement réapprovisionnée. De plus, les partenaires et alliés locaux en Asie souhaitent une intervention directe des États-Unis. De plus, Taïwan est loin d’être aussi forte que l’Ukraine. Une intervention militaire américaine directe serait donc essentielle pour la défense contre la Chine ».

La guerre provoquée par les États-Unis contre la Russie en Ukraine a déjà tué des dizaines de milliers de personnes et en a déplacé des millions. La guerre contre la Chine dont menace Biden transformerait toute la région Asie-Pacifique, la zone la plus peuplée du monde, en zone de guerre, avec des conséquences dévastatrices et incalculables.

Des plans d’escalade militaire de grande envergure étaient en place bien avant que Biden n’arrive à la Maison-Blanche. En 2020, Biden a publié dans Foreign Affairs un article intitulé « Rescuing U.S. Foreign Policy After Trump » [Sauver la politique étrangère américaine].

Biden y prenait cet engagement : « pour contrer l’agression russe, nous devons garder les capacités militaires de l’alliance acérées ». En même temps, les États-Unis devaient « être fermes avec la Chine », écrivait-il. Le « moyen le plus efficace de relever ce défi est de constituer un front uni d’alliés et de partenaires des États-Unis pour affronter la Chine ».

Ces projets étaient limités à la presse spécialisée dans la politique étrangère lue par les initiés, et les projets de Biden visant à provoquer une guerre avec la Russie et la Chine n’avaient pratiquement joué aucun rôle dans ses appels aux électeurs. Biden s’était au contraire publiquement engagé à mettre fin aux « guerres sans fin ».

En réalité, le retrait d’Afghanistan opéré par Biden était un repositionnement des forces américaines en vue d’une escalade du conflit avec la Russie et la Chine.

En 2020, le World Socialist Web Site avait mis en garde: « Un gouvernement Biden/Harris n’inaugurera pas une nouvelle aube d’hégémonie américaine. La tentative d’affirmer cette hégémonie se fera bien plutôt par une violence sans précédent. S’il est porté au pouvoir – avec le soutien du ramassis de réactionnaires responsables des pires crimes du 21e siècle – elle s’engagera dans une vaste extension de la guerre ».

Cet avertissement a été confirmé. Pendant des années, l’armée américaine a systématiquement souligné son intention de mener un « conflit entre grandes puissances » avec ces deux pays. Une guerre avec la Russie a déjà éclaté et les commentaires de Biden montrent clairement que son gouvernement se prépare systématiquement à une guerre avec la Chine.

Ces conflits menacent de dégénérer en une guerre mondiale, une guerre menée entre puissances nucléaires, qui menace de destruction l’Europe, l’Asie, l’Amérique du Nord et, en fait, toute la civilisation humaine.

Les plans de guerre du gouvernement Biden sont l’expression de la campagne implacable menée par l’impérialisme américain pour inverser par des moyens militaires son relatif déclin économique.

La crise déclenchée par la guerre amène cependant les travailleurs à lutter dans le monde entier contre l’augmentation du coût de la vie et les efforts des classes dirigeantes pour leur faire payer la crise. Ce mouvement mondial de la classe ouvrière constitue la base sociale de la lutte pour éviter une nouvelle guerre mondiale et stopper la catastrophe qui menace l’humanité.

(Article paru d’abord en anglais le 24 mai 2022)
Xuan
"Special Operation Z": A la demande des Etats-Unis, le Danemark va nous piquer sur le Snake *

[* Il s'agit de l'île aux serpents]


Une batterie expérimentale de missiles anti-navires côtiers danois "Harpoon" de la Baltique est en cours de transfert près d'Odessa
https://svpressa.ru/war21/article/334983/
Sergueï Ischenko

La mer Noire devient encore plus dangereuse pour le passage de tous les navires et navires. Car bientôt, près d'Odessa, un nombre indéterminé de missiles de croisière anti-navires Harpoon Block 1C de fabrication américaine seront en service de combat. Mais peut-être parlons-nous d'une modification plus avancée de ce type d'arme - "Block 2", qui vous permet de frapper avec des cibles de surface et au sol. Ce qui couvrira une très vaste étendue d'eau : de l'embouchure du Danube et presque jusqu'à Sébastopol.
En fin de compte, juste sous la plus forte pression des États-Unis et après de longues hésitations, le Danemark a décidé de fournir ces complexes à l'Ukraine. Ce qu'a annoncé lundi lors d'une réunion du groupe de contact des pays occidentaux sur l'assistance militaire à Kiev, le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin . Conséquence de la complaisance de Copenhague : notre lutte acharnée et déjà assez sanglante avec les Forces armées ukrainiennes pour Snake Island devient très compliquée. Qui dans le cadre de "l'opération spéciale Z" est devenue la clé précieuse de cette partie de la mer.
Cependant, avant de parler de Serpentine, rappelons l'histoire de la question des "Harpons" sur la côte de la mer Noire.

En principe, quelque chose comme ça près d'Odessa aurait dû être attendu depuis longtemps. En tout cas, depuis que la tension dans les relations entre l'Ukraine et la Russie a commencé à dégénérer. En 2019, l'ancien ambassadeur des États-Unis en Ukraine, directeur du Conseil de l'Atlantique, John Herbst , a parlé de la fourniture de harpons à ce pays comme d'une question pratiquement décidée par les États-Unis. Même le terme a été nommé - deux ou trois mois.

« Les États-Unis ont suffisamment de missiles de croisière Harpoon, qui sont basés sur des technologies développées il y a 30 ans, et c'est ce que nous pouvons déjà fournir maintenant. Et peut-être des missiles beaucoup plus modernes », avait promis l'ex-ambassadeur à Kiev il y a trois ans.
Mais ensuite, les Américains et les Ukrainiens avec des "harpons" n'ont en quelque sorte pas fonctionné. La question s'est à nouveau posée de plein fouet en février dernier, lorsque les canons ont rugi furieusement dans notre pays voisin.
Qui ne s'est pas tordu les bras à propos de ce Washington ! Même le Portugal, dont la marine possède également certains de ces missiles. Le 21 avril, le président Volodymyr Zelensky a ouvertement lancé un appel aux parlementaires portugais avec un plaidoyer pour les moyens de combattre notre flotte de la mer Noire, qui plane depuis longtemps sur Odessa. « Nous vous demandons des armes qui nous aideront à arrêter les troupes russes. Chars Leopard, véhicules blindés de transport de troupes, missiles anti-navires Harpoon - c'est ce que vous avez et comment vous pouvez aider à protéger l'Ukraine et l'Europe", a déclaré Zelensky.

Mais pendant longtemps tout cela a été en vain. Ils ont promis de penser à tout. Mais personne ne voulait être le premier dans cette course risquée, craignant une vengeance imminente de Moscou, si au moins un autre gros navire russe était lancé au fond, à la suite du croiseur lance-missiles Moskva.
Et puis le Danemark est arrivé sur l'avant-scène militaro-politique, visiblement frissonnant. Pourquoi ? Parce que c'est le seul pays au monde qui a développé à un moment donné l'installation de missiles Harpoon sur un lanceur au sol. Les autres, y compris les Américains, ont placé ces missiles exclusivement sur les ponts des navires et les avions.

Pourquoi le Danemark en avait-il besoin ? Le fait est qu'il contrôle les soi-disant détroits de la Baltique entre les péninsules scandinaves et du Jutland (Petite Ceinture, Grande Ceinture, Øresund, Kattegat et Skagerrak). À travers eux se trouve la seule sortie de la Baltique vers l'océan Atlantique. Alors l'idée est venue de mettre des "harpons" sur les rochers là-bas. Afin d'accrocher un château de livre sur le détroit en cas de guerre en Europe, d'abord pour l'URSS, puis pour la marine russe.

Comment cela a-t-il été fait ? En 2000, quatre lance-conteneurs équipés de missiles Harpoon Block 1C ont été démantelés de deux frégates de classe Peder Skram désaffectées de la marine danoise. Ensuite, ils ont été installés sur des châssis de véhicules utilitaires Scania 113M/320 avec une disposition de roues 8x6. On pensait que les systèmes de missiles mobiles résultants pourraient être rapidement déployés le long des rives du détroit de la Baltique dans les zones les plus menacées.
Mais rien ne s'est passé. Les fusées "Harpoon Block" 1C à cette époque étaient déjà désespérément obsolètes. Aux États-Unis même, par exemple, depuis 2000, tous les destroyers de la classe Arleigh Burke lancés dans la marine sont entrés dans la marine sans aucun système de missiles anti-navires. À cet égard, le pari a été fait sur des missiles guidés anti-aériens universels capables d'attaquer des cibles de surface.
C'est probablement la raison pour laquelle le seul lancement d'entraînement pratique d'une fusée à partir d'un lance-roquettes expérimental danois au sol a eu lieu le 5 septembre 2000. De toute évidence, ses résultats ont également déçu Copenhague. Par conséquent, en 2005, il a été décidé d'arrêter ces travaux.

On ne sait pas où il y a une décennie et demie ces véhicules Scania équipés de lanceurs de frégates désaffectées, reconnus comme inadaptés au combat contre la flotte ennemie, ont été roulés. Mais, comme il ressort des propos de Lloyd Austin, ils n'ont certainement pas été envoyés à la ferraille. Maintenant, il s'avère qu'ils seront utiles à l'Ukraine près d'Odessa.
Quand pouvons-nous les attendre aux nouvelles positions de départ ? Probablement pas bientôt. Parce que les Américains tenteront probablement d'abord de rééquiper les lanceurs côtiers danois défaillants avec les relativement nouveaux missiles anti-navires AGM-84N "Harpoon Block" II +, adoptés par l'US Navy seulement en 2017. Qui, cependant, ne sont pas trop différents des armes qui se trouvaient ici auparavant. Sauf l'autonomie (150 kilomètres contre 280 kilomètres).
Et la vitesse est la même (0,85 de la vitesse du son dans la section de marche). Mais l'essentiel (selon le magazine Jane's Missiles & Rockets) réside dans le nouveau système de guidage. Il comprend « la correction GPS, un équipement d'échange de données Strike Common Weapon Data Link (SCWDL) avec un avion porteur ou avec d'autres terminaux d'aéronefs et de navires (ce qui permet de recibler un missile en vol, visant une cible avec une réduction significative du temps de fonctionnement de la tête chercheuse, etc.) et une tête chercheuse radar active améliorée (ARLGSN) avec une sélection de cible améliorée et une immunité au bruit accrue.

Cependant, supposons le pire : tout ce qui est prévu par nos "partenaires" assermentés réussira. À quoi pouvons-nous nous attendre en mer Noire si Odessa n'a pas été prise par nous à ce moment-là et que l'opération spéciale n'est pas terminée ?
Premièrement, cela compliquera grandement la conduite d'une opération de débarquement très probable dans ces régions. Qui, sans aucun doute, a été développé il y a longtemps par l'état-major général des forces armées de la Fédération de Russie et que notre flotte a menacé de manière démonstrative l'Ukraine dès le premier jour du déclenchement des hostilités afin d'immobiliser ses réserves près d'Odessa et Nikolaev.

Et deuxièmement, il deviendra très difficile pour nous de garder entre nos mains l'île des Serpents, reprise aux Forces armées ukrainiennes dès le premier jour de l'opération spéciale, le 24 février 2022. Quelle est la valeur stratégique de ce minuscule bout de terre rocailleuse, dont la superficie totale (0,2 kilomètre carré dépasse à peine celle de nombreux supermarchés métropolitains ? Et pourquoi étions-nous si pressés de prendre d'assaut la Serpentine ?

C'est simple : il n'y a que 35 kilomètres d'ici jusqu'à l'embouchure du Danube, le long de laquelle passe la frontière entre la Roumanie et la région d'Odessa en Ukraine. Par conséquent, quiconque contrôle la Serpentine contrôle tout le nord-ouest de la mer Noire.

En cas de début d'opération de débarquement près d'Odessa, il convient d'effectuer non seulement la reconnaissance et l'observation du déroulement de la bataille à partir d'ici. Depuis l'île, il est même possible de fournir un soutien d'artillerie avec des systèmes de lance-roquettes multiples de type Smerch à nos troupes en progression. À moins, bien sûr, qu'une telle artillerie ne soit transférée à Serpentine depuis la Crimée à l'avance.

Mais cet avantage géographique a hélas un revers. L'Ukraine aussi, à tout moment, même en ce moment, est capable de tirer sur l'île à partir des mêmes systèmes d'artillerie à roquettes. Dans le même temps, en raison de la petite taille de la garnison du Serpent, il n'y a pratiquement nulle part où se cacher.

Pourquoi l'ennemi n'a-t-il pas encore fait cela ? Vous n'avez même pas tenté de reprendre Serpentine lors de la catastrophe et la seule jusqu'à présent pour Kiev aujourd'hui ? Ce qui, permettez-moi de vous le rappeler, a été entrepris les 7 et 8 mai de cette année et s'est terminé pour l'ennemi par la perte irrémédiable de dizaines de soldats d'élite des forces d'opérations spéciales ukrainiennes, de trois bateaux de combat, de trois bombardiers de première ligne Su-24, un chasseur Su-27, un hélicoptère d'appui-feu Mi-24 et trois Mi-8 de transport-combat avec des troupes à bord.

Peut-être parce que les forces armées ukrainiennes ont quelques-unes de ces "tornades" ? Et où en a-t-on besoin de plus dans d'autres secteurs du front qui déborde à craquer ? Et peut-être à cause de cela, dès le premier jour de la maîtrise du Serpent, la Russie a donné la priorité à sa défense aérienne. Et les roquettes non guidées pour nos systèmes de défense aérienne sont des cibles insignifiantes en termes de complexité.

Pendant ce temps, aujourd'hui, à notre connaissance, la base de notre défense aérienne Zmeiny est un véhicule de combat du système de missiles et de canons anti-aériens Pantsir-SM, ainsi que deux systèmes de défense aérienne autopropulsés tous temps Tor-M2U . Cela semble suffisant pour l'instant pour faire face à un nombre limité de missiles ukrainiens (y compris de croisière et anti-radar), de véhicules aériens sans pilote, de bombes aériennes, d'avions et d'hélicoptères ennemis.

Mais que se passera-t-il si l'ennemi, avec l'aide de l'Occident, parvient à augmenter fortement le nombre d'armes d'attaque aérienne près d'Odessa ou à l'embouchure du Danube ? Et plus encore - si les Américains y mettaient le M142 HIMARS MLRS promis à Kiev il y a longtemps, capable de finir même en Crimée, et pas seulement au Serpent?
Il est clair que dans ce cas, le nombre de groupes de défense aérienne sur l'île devra être fortement augmenté. Combien? Selon les calculs de l'expert militaire russe Yevgeny Damantsev , avec une telle tournure des événements dans la direction menacée, nous aurons besoin de jusqu'à deux batteries Pantsir-SM à part entière (6 complexes) et du même nombre de Torov-M1. En outre, la garnison devrait être renforcée, estime Damantsev, avec au moins un régiment de missiles anti-aériens S-350 Vityaz pour l'interception à longue portée d'avions sans pilote ukrainiens et de missiles opérationnels et tactiques américains que leur M142 HIMARS MLRS est capable de tirer.

Il est même difficile d'organiser simplement autant d'équipements militaires sur l'île, dont la distance entre les points extrêmes est négligeable 615 et 560 mètres. Il sera encore plus difficile d'approvisionner la garnison, qui s'est agrandie numériquement et s'entasse presque comme dans un bus aux heures de pointe. Par conséquent, il semble qu'avec le régiment Vityaz, il s'agisse encore de la fiction non scientifique d'un collègue respecté.
Mais si les voies maritimes de la Crimée à Zmeinoye sont presque étroitement bloquées près d'Odessa par les anciens "Harpons" danois ? N'y aurait-il pas alors une situation dans laquelle nous devrions quitter l'île stratégiquement importante au moins pendant un certain temps ? Je n'exclus pas que ce soit exactement ce que l'ennemi essaie de réaliser. Dans le même temps, bloquant la route d'Odessa pour les navires de débarquement russes.
Apparemment, nous prenons des mesures à l'avance pour que cela n'arrive pas à Zmein. En tout cas, mardi 23 mai dernier, Kiev a noté que dans la partie nord-ouest de la Crimée, le commandement ukrainien a noté le début du déploiement de deux divisions supplémentaires à longue portée des systèmes de missiles anti-aériens russes S-400 Triumph. Capable à partir de là de couvrir non seulement Serpentine, mais aussi d'interrompre toutes sortes de vols au-dessus d'Odessa même.
Il est probable que ces Triumph et une autre division S-400, déjà déployée près d'Evpatoria depuis 2018, seront liés en un seul système avec les Tors et les Pantsirs stationnés sur l'île. Ensuite, j'espère, nous ferons face au "cadeau" anti-navire américano-danois. Mais ce ne sera pas facile.
Xuan
Le grain de l'Ukraine vers l'Ouest sera-t-il transporté par des convois navals ?
Londres et Vilnius sont prêtes à pénétrer dans la mer Noire

https://svpressa.ru/war21/article/334990/

Irina Gousseva
Interviewée par Vladimir Avatkov

Le Royaume-Uni soutient l'idée d'envoyer des navires de guerre en mer Noire pour escorter les navires transportant du grain ukrainien. Ceci est rapporté par le journal The Times, citant des sources diplomatiques.
"Une source diplomatique a déclaré que (la secrétaire britannique aux Affaires étrangères Liz - éd.) Truss soutient l'idée d'envoyer des navires de guerre pour escorter les navires depuis Odessa", rapporte la publication.
La proposition correspondante a été discutée lors d'une rencontre entre le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis et son homologue britannique Liz Truss lors d'une réunion à Londres. Selon les chefs des départements des affaires étrangères, il est nécessaire de débloquer au plus vite le port d'Odessa et d'assurer l'approvisionnement en céréales ukrainiennes des pays au bord de la famine.

"Les marines alliées vont nettoyer la zone autour du port des mines russes pour assurer la sécurité du transport des produits vitaux", indique l'article cité par Interfax .
Certes, on ne sait pas de quel type de mines russes nous parlons. Ce n'est un secret pour personne qu'il n'y a pas de Russie à Odessa, et ce sont les Ukrainiens qui ont miné le port. Et ces quelques-unes des mines ont déjà réussi à quitter leur emplacement et à se rendre jusqu'au Bosphore. Ce n'est pas non plus un secret que la Russie invite constamment les navires étrangers, qui sont en fait pris en otage, à quitter le port le long du couloir maritime, qui est spécialement organisé pour eux par la partie russe.
Cependant, d'autres États entendent également entraîner les militants ministres des Affaires étrangères de Grande-Bretagne et de Lituanie dans une aventure douteuse mais médiatisée. Selon M. Landsbergis, l'Egypte est prête à participer à l'expédition, qui pourrait être affectée par une éventuelle perte de céréales.
Il y a une autre nuance. Le projet d'envoi de navires de guerre pose par exemple la question du respect de la convention de Montreux, à laquelle la Turquie a jusqu'ici strictement adhéré. Et ici de nouvelles incohérences surgissent. Mme Truss, selon les informations du bâtiment, soutient l'idée d'envoyer des navires de guerre pour escorter des cargaisons, et M. Landsbergis assure que la mission est pacifique.
"Ce sera une mission humanitaire non militaire et ne peut être comparée à la création d'une zone d'exclusion aérienne", a-t-il déclaré .
Selon le chef du ministère lituanien des Affaires étrangères, l'OTAN ne devrait jouer aucun rôle à cet égard. Soit les chefs des départements des affaires étrangères n'ont pas trouvé de langage commun et ne se sont pas compris, soit ils ne se sont pas mis d'accord sur la version de la « campagne » ? Mais selon le journal, "pour dissuader toute tentative de la Russie de saboter le corridor", il est prévu de déployer des missiles à longue portée en Ukraine. Et cela rend la version pacifique de la campagne encore plus douteuse. Sans parler du fait que l'idée même de l'Occident de "nourrir le monde" aux dépens de l'Ukraine suscite de plus en plus d'interrogations chez de nombreux experts.
Chercheur principal au Centre d'études européennes de l'Institut de l'économie mondiale et des relations internationales de l'Académie des sciences de Russie (IMEMO RAS), Vladimir Olenchenko suggère de prêter attention aux auteurs de l'idée.
- Liz Truss se distingue par un certain fanatisme en russophobie. De plus, bien qu'elle soit répertoriée comme ministre britannique des Affaires étrangères, elle a une forte affinité pour les affaires militaires. Même ses dernières déclarations sont liées au fait qu'au prochain sommet de l'OTAN, qui se tiendra le 28 juin en Espagne, elle propose de poser la question d'une OTAN globale, de mettre de l'ordre partout à l'aide d'armes. Elle est porteuse de l'idée d'affrontement militaire.
Landsbergis est le chef du ministère lituanien des Affaires étrangères. Le pays est petit mais agressif. En termes de poids économique, il produit 0,26 % du PIB total de l'Union européenne, mais prétend proclamer diverses idées au nom de l'UE et de la société démocratique dans son ensemble.

« SP » : - Et qu'y a-t-il derrière l'idée d'une telle campagne ?
- La mer Noire - elle est principalement utilisée par les pays situés le long de son périmètre. L'apparition là-bas de navires étrangers d'autres États ou au nom de l'OTAN doit avoir une motivation ou une solution. La question alimentaire, économique n'est pas incluse dans les compétences de l'OTAN, qui se positionne comme une organisation militaire. Il se concentre généralement sur le 5ème article - la protection de ses membres. Si l'on est fermement attaché à la charte de l'OTAN, alors il n'y a aucune raison pour que l'OTAN assume la responsabilité d'escorter des navires en mer Noire.
Un autre problème est d'entrer dans la mer Noire.

« SP » : - Les détroits sont fermés selon la Convention de Montreux. Et la Turquie y adhère toujours strictement. L'Occident est-il prêt à percer par la force ou persuadera-t-il la Turquie de la percer ? La Turquie acceptera-t-elle de laisser passer les navires de guerre des pays hors mer Noire ? Sous quelles conditions?
La Turquie a adopté une position raisonnable. Puisqu'il contrôle le détroit et qu'il existe un document - la Convention de Montreux, qui réglemente la question du passage. Il est individuel, mais ne prévoit pas l'entrée des escadrons.

De plus, selon les Turcs, environ 40 navires turcs se sont retrouvés bloqués dans les ports ukrainiens. Et ils rejettent la responsabilité sur le côté ukrainien. C'est-à-dire que ce n'est pas nous (la Russie - ndlr) qui les y retiennent.
Il y a aussi une question liée à l'exploitation minière chaotique menée par les autorités ukrainiennes. Dans ce contexte, l'appel de Trass et Landsbergis est un appel à une aggravation de la situation militaire ou un appel aux affrontements avec la Russie. Si des navires de guerre de l'OTAN y apparaissent, ils ne contourneront ni les eaux territoriales de la Russie ni les canons établis. Je pense que c'est une provocation et, comme d'habitude, les spécialistes parlent.
"SP": - Disons que les Turcs ont manqué. Comment les Britanniques vont-ils percer à Odessa si la zone maritime est contrôlée par la Russie et que les Ukrainiens ont tout miné dans la zone portuaire ? De plus, certaines mines sont tombées et ont déjà atteint le Bosphore
- La marine britannique est entrée dans la mer Noire. De plus, ils ont tenté de sonder ou d'initier l'entrée dans les eaux territoriales russes, ont été bombardés et sont partis. Pour eux, à partir de cette expérience, il devrait être clair que cela ne restera pas impuni s'ils essaient de le faire par la force.
La question du déminage doit être résolue par un accord : qui et comment. Mais si l'exportation maritime de céréales est définie comme un prétexte, alors la partie russe dit qu'il existe des couloirs et qu'ils peuvent être utilisés. Malheureusement, Truss et Landsbergis n'ont pas répondu à la question de savoir pourquoi ces corridors ne leur conviennent pas.
"SP": - C'est dans le grain ?
— Les céréales sont exportées d'Ukraine par voie terrestre et ferroviaire. Et il pourrait y avoir un indice ici. Le grain qui est exporté s'installe principalement en Europe, et le grain qui voudrait être exporté par voie maritime est principalement revendiqué par le Royaume-Uni et les États-Unis, car ils n'obtiennent pas ce qui se passe par voie terrestre. C'est l'une des hypothèses pour lesquelles Truss aborde ce sujet. Je ne parlerai pas de Landsbergis, car la Lituanie annonce ou exprime traditionnellement le point de vue américain.
Il existe une certaine concurrence entre l'UE et les Anglo-Saxons pour le grain ukrainien. L'Europe peut fournir le grain qu'elle reçoit par terre aux Anglo-Saxons, mais pour de l'argent, et s'il est reçu par mer, c'est presque pour rien.
« SP » : - Cette idée pourrait-elle être un prétexte pour livrer des armes à l'Ukraine ?
— Il ne faut pas oublier que chaque entreprise a des directives d'accompagnement. La ruse militaire est également acceptable. En tout cas, c'est la création d'un affrontement potentiel entre la Russie et l'OTAN en mer Noire.

Soit dit en passant, l'idée du soi-disant convoi maritime de Trass et Landsbergis est apparue dans le contexte des déclarations de Volodymyr Zelensky sur l'octroi aux citoyens polonais de privilèges égaux à la population ukrainienne, et en fait sur le lancement de la Pologne sur le territoire de l'Ukraine . Mais les Britanniques n'y ont-ils pas pensé, et ne devraient-ils pas entrer en Ukraine par le sud ? Nous avons considéré ci-dessus l'option qu'ils sont venus, chargés et partis. Ne sont-ils pas venus mouiller ? Peut-être en coordination avec les Polonais. Cette option ne peut être exclue.
Le grain est une suggestion. Apparemment, il y a des calculs.
Comme l'a souligné Vladimir Avatkov , chef du Département du Moyen et de l'Est post-soviétique de l'INION, professeur agrégé de l'Académie diplomatique du ministère russe des Affaires étrangères, la Turquie met constamment en œuvre une politique étrangère indépendante et agit strictement conformément à la Convention de Montreux en rapport à la mer Noire.
- Sur la base de la Convention, les navires militaires des États non membres de la mer Noire ne peuvent plus entrer dans la mer Noire. À en juger par les plans du Royaume-Uni, ils devront traverser un autre scandale international, qui a déjà eu lieu en 2008, lorsque la Turquie n'a pas autorisé le passage des navires de guerre des pays autres que la mer Noire conformément à la convention de Montreux.
Apparemment, dans ce cas, la force du système de l'OTAN devra être testée, ce qui pour la Turquie devient de plus en plus un fardeau qu'une opportunité : la Turquie doit donner de plus en plus à l'alliance, mais l'alliance ne le fait pas. L'alliance ne cherche pas à donner quoi que ce soit à la Turquie en termes de sécurité. La Turquie continuera de suivre strictement la Convention.
 
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