Forum Marxiste-Léniniste
Forum Marxiste-Léniniste
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 







 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
marquetalia
@ Mengistu,il n y a effectivement pas de prétendue "fraternité judéo-chrétienne",puisque Tel Aviv est un allié de Bakou, Israël a envoyé une quantité massive d armes à l Azerbaïdjan lors de la mainmise sur le Nagorny Karabakh.
marquetalia
Si l Arménie sera rayée de la carte,il y aura des représailles,les révolutionnaires de l Asala s attaqueront aux intérêts Turcs, notamment en Europe.
Mengistu
tu montres ta stupidité inouie marquetalia
l'extreme deoite n'est ni pro azerie ni pro armenienne
elle est opportuniste
pseudo pro armenienne pour les cameras au nom de la soi disant fraternité judéochrétienne
et elle fait des affaires à bakou car ya de l'argent à se faire
comme le qatar elle l'a attaqué à de nombreuses reprises, les eau l'as aussi mais tu crois vraiment qu'ils vont rompre les liens avec ?
c juste des hommes d'affaire
marquetalia
La fin prochaine de la guerre en Ukraine et la tension qui s exacerbe entre Moscou et Bakou,suite à la destruction par erreur d un avion azéri par la Russie pousseront ils celle ci à soutenir l Arménie contre l Azerbaïdjan,Aliev etant en train d attaquer Erevan pour prendre le Syunik?


Edité le 15-02-2025 à 22:21:06 par marquetalia


marquetalia
L extrême droite qui est en train de prendre le pouvoir dans toute l Europe occidentale est pro-azerie, du Rassemblement national en France, dont les militants ont recu la consigne de soutenir Bakou du fait des liens économiques de Thierry Mariani avec la dictature d Aliev, à Giorgia Meloni en Italie qui livre des armes à la sanguinaire armée panturquiste. Il y a une exception toutefois, Marion Maréchal Lepen de "Reconquête" s est rendue récemment à Erevan, où elle a ete plutôt bien accueillie.


Edité le 27-11-2023 à 07:21:44 par marquetalia


Xuan
Sur réseau international :
https://reseauinternational.net/en-tournant-le-dos-aux-russes-pour-faire-les-yeux-doux-a-zelensky-a-lotan-et-a-von-der-lahyene-le-premier-ministre-armenien-sest-fait-duper-par-loccident/?fbclid=IwAR1MTHqAVKRMbaMPtyZdRNWBpJxOgGwzCQEZy0ns8sqQ1z_bPsHF0TUdJ8g

En tournant le dos aux Russes pour faire les yeux doux à Zelensky, à l’OTAN et à von der Lahyene, le Premier ministre arménien s’est fait duper par l’Occident


par Patrice Gibertie

Mais qu’espérait donc le Premier ministre arménien en se tournant vers l’OTAN et Zelensky ? Les 3 ou 4000 soldats russes basés entre Arménie et Haut-Karabakh n’en faisaient pas assez, n’empêchaient pas le blocus, c’est vrai, mais l’Azerbaïdjan aurait il osé envahir le Haut-Karabakh sans ce renversement d’alliance ?

Qu’espérait il alors que le gaz de l’Azerbaïdjan a acheté Vonder La Hyene ?
Revenons sur ce renversement d’alliance dont les médias ne parleront pas.
L’Arménie a annoncé, mardi 10 janvier, refuser d’accueillir en 2023 des manœuvres militaires d’une alliance menée par la Russie.
Erevan rompt avec la neutralité qu’il affichait jusqu’ici sur la guerre en Ukraine. L’ex-république soviétique annonce la livraison d’une aide humanitaire à Kiev, et la tenue d’exercices militaires conjoints avec les États-Unis. (8 septembre 2023 )
Anna Hakobyan, l’épouse du Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, tout sourire, serrant la main de Volodymyr Zelensky. Mme Hakobyan était à Kiev, mercredi 6 septembre, pour participer, sur invitation de la femme du président ukrainien, Olena Zelenska.
En mai, Nikol Pashinyan avait déjà franchi un cap en osant déclarer que, «dans la guerre avec l’Ukraine, [ils][l’Arménie] ne [sont] pas un allié de la Russie» . Mais c’est la première fois que le pays affiche son soutien à l’Ukraine, quitte à déclencher le courroux de Vladimir Poutine.

Les relations russo-arméniennes se sont encore détériorées en septembre après que le Premier ministre Nikol Pashinyan a déclaré que l’alliance avec la Russie ne pouvait pas garantir la sécurité nationale de son pays. M. Pashinyan a ensuite envoyé son épouse en Ukraine avec un lot d’aide humanitaire et a fait avancer la ratification par le parlement du traité fondateur d’une cour internationale qui a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine en mars.

L’AZERBAÏDJAN POUVAIT EN TOUTE SÉCURITÉ ATTAQUER ;

Nikol Pashinyan a peur de se battre contre l’Azerbaïdjan, mais il déclare la guerre à la Russie, n’est-il pas stupide ? Phrase du discours de Vazgen Manoukian, membre du Comité national qui l’a mentionné dans son discours lors du rassemblement à l’appel du Comité National.

Ce dernier a déclaré que beaucoup de gens craignent qu’en cas de changement de pouvoir en Arménie, il y ait une guerre, comme en Artsakh. Cependant, selon l’homme politique, la réalité est différente.

«Ils disent que si nous remplaçons Nikol, il y aura une guerre. La réalité est que la Turquie et l’Azerbaïdjan savent ligne par ligne ce qu’ils feront de nous, et si nous ne remplaçons pas Nikol, ils le feront. Aliev et Erdogan ont écrit au tableau ce qu’ils allaient faire, maintenant ils effacent ces lignes. Ils ont déjà supprimé la question de l’Artsakh, qui a été résolue. Il s’agit d’une lutte pour l’existence du peuple arménien, de l’Arménie, et Pashinyan en est la tête du clou. Il y a des actions qui dépendent du monde, il y a aussi des actions qui dépendent de nous, nous devrions jeter ce clou de côté» , a souligné Vazgen Manoukian.

Il a appelé l’armée à se lever face au changement de pouvoir, notant que davantage de sang pourrait couler demain.

Scott Ritter : L’Arménie dit vouloir se tourner vers l’ouest mais se retrouve désormais isolée. «L’Arménie devrait le savoir : elle ne sera jamais membre de l’OTAN, elle ne sera pas membre de l’UE. Elle a tourné le dos à son seul véritable allié dans la région, à savoir la Russie, et sera donc isolée. Je pense qu’après avoir perdu le Haut-Karabagh, l’Arménie connaîtra une nouvelle période politique très difficile. […] L’Arménie devra revenir à ses racines diplomatiques fondamentales et améliorer ses relations avec la Russie» .

source : Patrice Gibertie
marquetalia
Je parle des Thierry Mariani et autre Ursula von der Leyen.
pzorba75
marquetalia a écrit :

Oeil pour oeul, dent pour dent, les complicres d Ankara et de Bakou payeront un jour.

Quel intérêt? Tu peux garder tes humeurs pour toi, ici c'est déplacé!
marquetalia
Oeil pour oeul, dent pour dent, les complicres d Ankara et de Bakou payeront un jour.
Xuan
https://histoireetsociete.com/2023/10/03/la-russie-se-demene-face-a-la-montee-en-puissance-de-lue-dans-le-caucase/
La Russie se démène face à la montée en puissance de l’UE dans le Caucase


3 OCTOBRE 2023

Dans un article de ce blog présenté aujourd’hui par Franck Marsal est analysé le rôle haussier que prend l’énergie et le pétrole, c’est dans ce contexte et au-delà de l’émotion qu’il faut voir l’affaire du Haut-Karabakh et de l’exode arménien. On ne peut ignorer, comme le montre l’article de ce diplomate indien, que le dirigeant arménien Pashinyan est parfaitement complice. Comme l’on doit interroger le rôle de Macron voire de certains Arméniens en France, qui à leur manière ont soutenu ce retournement d’une alliance traditionnelle avec la Russie vers l’UE et d’une manœuvre qui conduit l’Europe jusqu’au pétrole d’Azerbaïdjan en profitant du fait que la Russie est occupée en Ukraine. Au-delà c’est le corridor vers l’Asie centrale. Que l’on arrête de nous prendre pour des imbéciles, le dirigeant arménien et une partie des Arméniens installés en France ont accepté la manœuvre. L’OTAN et l’UE qui en Ukraine sont défaits tentent d’utiliser l’Inde, la Turquie et les régimes corrompus d’Asie centrale pour tenter de diviser les BRICS et de porter partout des conflits dans l’ex-Union Soviétique. Que le peuple arménien soit trahi c’est sûr mais c’est avec la complicité des dirigeants qu’il s’est donnés et y compris une partie de sa diaspora russophobe. Certes Erdogan manœuvre pour accroitre son influence dans le Caucase, mais c’est comme pour les Kurdes, ce jeu-là il peut le faire parce que certains dirigeants participent aux jeux de l’OTAN. (note de Danielle Bleitrach histoire et société
Publié par: M.K. Bhadrakumarle: 01 octobre, 2023Dans: A La Une, ACCEUIL, Actualité, GéopolitiqueImprimerEmail


L’Arménie ne conteste plus que le Haut-Karabakh fait partie de l’Azerbaïdjan. La perspective d’une résolution pacifique d’un conflit régional devrait être une bonne nouvelle, mais il s’agit d’une situation incroyablement complexe avec un environnement extérieur où une guerre brutale fait rage sans fin en vue, et où les protagonistes poursuivent des intérêts opposés.

Un règlement du conflit du Haut-Karabakh conduisant à la paix et à la réconciliation pourrait ouvrir la voie à l’adhésion de l’Arménie (et de l’Azerbaïdjan) à l’UE et à l’OTAN dans un avenir prévisible. Les lobbies arméniens dans les capitales européennes et à Washington exercent une grande influence politique. L’Azerbaïdjan, riche en pétrole, s’intéresse au marché européen.

Par M.K. Bhadrakumar

Cela dit, la Russie résistera à l’expansion de l’UE et de l’OTAN en Transcaucasie, une région géographique hautement stratégique située à la frontière de l’Europe de l’Est et de l’Asie de l’Ouest, à cheval sur les montagnes du Caucase méridional et reliant la mer Noire et la mer Caspienne. L’Arménie a conclu une alliance militaire avec la Russie, mais le Premier ministre Nikol Pashinyan fait de plus en plus appel à l’Occident, y compris à l’UE.

Au début de l’année, l’UE a mis en place une mission civile en Arménie en réponse à une demande d’Erevan, menant des opérations en plusieurs points de la frontière avec l’Azerbaïdjan. L’année dernière, l’UE a également signé un accord de fourniture de gaz avec Bakou. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a salué l’Azerbaïdjan comme un “partenaire crucial” pour atténuer la crise énergétique en Europe.

L’intérêt stratégique de l’UE est que l’Arménie et l’Azerbaïdjan minimisent l’influence russe en Transcaucasie. Avec autant d’acteurs géopolitiques puissants impliqués dans la région du Caucase, la situation est délicate. La ville espagnole de Grenade est le lieu à surveiller : dans deux semaines, près de 50 pays européens sont attendus pour des pourparlers dans le cadre de la Communauté politique européenne – y compris l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

La Russie craindra pour la sécurité et la stabilité de ses républiques musulmanes du Caucase si les services secrets occidentaux s’installent dans cette région instable à l’histoire violente. Ce n’est un secret pour personne que les États-Unis ont alimenté les deux guerres de Moscou en Tchétchénie (1994-2000).

Profitant des préoccupations de la Russie en Ukraine, les États-Unis et l’Union européenne se sont introduits de manière agressive dans la région de la mer Noire et dans le Caucase. L’Arménie est un fruit à portée de main. La révolution de couleur de 2018 (“révolution de velours”) a été l’occasion pour l’Arménie de réorienter sa politique étrangère vers l’Europe, sans orientation géopolitique ouvertement belliqueuse, anti-russe ou pro-occidentale prononcée.

L’Europe a compris le potentiel géopolitique avec beaucoup plus de prescience que la Russie. Moscou paie aujourd’hui un lourd tribut à sa complaisance. En la personne de Pashinyan, Moscou a un “ennemi” qui a prétendu être son ami tout en attendant de pouvoir sortir son pays de l’orbite russe. Cette occasion s’est présentée lorsque l’opération militaire spéciale de la Russie a commencé en Ukraine l’année dernière.

La diaspora arménienne en France était à l’écoute des manœuvres habiles de Pashinyan et le président Emmanuel Macron était prêt à lui prêter main-forte. L’administration Biden et l’UE n’étaient pas loin derrière. La décision de Pashinyan de dissocier l’Arménie du Haut-Karabakh a reçu l’approbation tacite de l’Occident, car elle constitue la première étape nécessaire sur la voie du système atlantique.

Néanmoins, la route sera sinueuse et la Russie peut la rendre difficile. Pashinyan est un client coriace et rusé. La partie la plus délicate sera sa manœuvre pour retirer l’Arménie de l’OTSC et fermer la base russe de Gyumri.

Moscou a une vision globale du plan de l’OTAN visant à étendre sa présence dans le Caucase et, à partir de là, à tremper ses pieds dans la mer Caspienne et à faire un saut dans les steppes d’Asie centrale.

Percée en Asie centrale

En début de semaine, les États-Unis ont réalisé une percée diplomatique lors de la réunion présidentielle inaugurale du forum des dirigeants du C5+1 – Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan, Turkménistan, Ouzbékistan et États-Unis – présidée par le président Joe Biden en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York mardi dernier.

Biden a qualifié cette réunion de “moment historique” pour leur coopération “fondée sur notre engagement commun en faveur de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale“, une référence indirecte au programme des États-Unis visant à réduire la domination de la Russie dans la région. Selon l’évaluation américaine, les capitales régionales de l’ex-Union soviétique se sentent mal à l’aise car l’intervention militaire de la Russie en Ukraine crée un mauvais précédent, étant donné que tous les pays d’Asie centrale ont des populations d’origine russe.

Biden a évoqué la coopération antiterroriste, la connectivité économique régionale, une nouvelle plateforme commerciale “pour compléter notre engagement diplomatique et mieux connecter nos secteurs privés” et, surtout, “le potentiel d’un nouveau dialogue sur les minéraux essentiels pour renforcer notre sécurité énergétique et nos chaînes d’approvisionnement pour les années à venir”.

Le communiqué de la Maison Blanche indique que les six présidents ont discuté “d’une série de questions, notamment la sécurité, le commerce et l’investissement, la connectivité régionale, la nécessité de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de toutes les nations, et les réformes en cours pour améliorer la gouvernance et l’État de droit”. Il souligne que Biden “a accueilli favorablement les points de vue de ses homologues sur la manière dont nos nations peuvent travailler ensemble pour renforcer la souveraineté, la résilience et la prospérité des nations d’Asie centrale tout en faisant progresser les droits de l’homme”.

Le document cite trois initiatives : L’USAID organisera une réunion ministérielle sur la connectivité régionale C5+1 en Asie centrale en octobre “pour discuter d’actions concrètes” ; le lancement d’un dialogue C5+1 sur les minéraux critiques “pour développer les vastes richesses minérales de l’Asie centrale et faire progresser la sécurité des minéraux critiques” ; et le soutien des États-Unis à l’investissement pour développer une route commerciale transcaspienne (appelée “corridor du milieu”) par le biais du Partenariat pour l’infrastructure et l’investissement mondiaux (un effort de collaboration du Groupe des Sept pour financer des projets d’infrastructure dans les pays en développement).

Curieusement, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a été invité en tant qu’”invité d’honneur” au récent sommet de l’Asie centrale qui s’est tenu à Douchanbé les 14 et 15 septembre. C’est la première fois que le forum connu sous le nom de réunion consultative des chefs d’État d’Asie centrale invite un dirigeant extérieur à l’Asie centrale à son conclave annuel. En effet, le régionalisme est en marche dans les steppes, avec en toile de fond le choc géopolitique de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui atteint désormais une dimension d’attrition.

Le corridor médian est conçu pour relier les réseaux de transport ferroviaire de marchandises par conteneurs de la Chine et de l’UE en passant par les économies de l’Asie centrale, du Caucase, de la Turquie et de l’Europe de l’Est via les terminaux de ferry de la mer Caspienne et de la mer Noire, en contournant le territoire russe.

Le changement tectonique dans la géopolitique du Caucase a été évoqué lors de la réunion du président Poutine avec le ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi, en visite à Saint-Pétersbourg, ainsi que lors des discussions à Téhéran entre le ministre russe de la défense Sergei Shoigu, en visite, et les responsables militaires iraniens. Ce sujet sera certainement abordé entre Poutine et Xi Jinping lors de sa prochaine visite en Chine le mois prochain.

Il existe une convergence d’intérêts entre la Russie et l’Iran en ce qui concerne la zone refusée aux États-Unis dans le centre stratégique que constitue la mer Caspienne. Mais l’Azerbaïdjan, riche en pétrole, est un partenaire ambivalent pour Moscou, tandis que Téhéran entretient des relations difficiles avec Bakou. Il est tout à fait concevable que l’UE et les États-Unis encouragent le rapprochement entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan (que la Turquie encourage également pour des raisons qui lui sont propres).

La perspective d’une présence occidentale à long terme dans les régions de la Caspienne et de l’Asie centrale, via la mer Noire et le Caucase, constitue un défi majeur pour la diplomatie russe. Le paradoxe est que, si l’Occident n’a pas réussi à vaincre la Russie dans la guerre d’Ukraine, il prend l’ascendant sur l’”étranger proche” de la Russie dans un arc d’encerclement.

Il reste à voir dans quelle mesure la Chine est prête à s’allier à la Russie dans cette contestation géopolitique. Les États-Unis et l’Union européenne choisissent avec tact de ne pas contester directement les intérêts chinois. En fait, la Chine pourrait même avoir besoin du corridor de transport transcaspien proposé par les États-Unis – la route de la soie du Kazakhstan.

M.K. Bhadrakumar

Source Indian Punchline


A noter la critique de cet article :
Rastapopulo

Le nouveau Grand Jeu dans l’une de ses séquences les plus cruciales.
Je pense pour ma part que même si la corruption tourne à plein régime dans les cinq “stan” d’Asie centrale (comme ailleurs), ces pays savent où est leur intérêt.
Les projets de partenariet, d’infrastructures et de transport proposés par les atlantistes peuvent être jolis sur le papier, mais on est à des années-lumières de la possibilité d’une réalisation concrète.

On savait que l’Azerbaïdjan serait à surveiller à partir du moment où il a rejoint l’INSTC et est en effet devenu ambivalent, assurant la liaison Est-Ouest comme, désormais et à l’avenir, Nord-Sud.
Le rôle utile de la plateforme Turquie pour l’OTAN dans la direction de son Est était une évidence.
Mais ayons à l’esprit qu’Erdogan, même s’il est tenu par le Capital et le Dollar, vient de mieux fermement rejeter l’UE. L’avenir de la Turquie est dans l’UEE et vers l’Asie, et il le sait.
Je crois que l’atlantisme de la Turquie est contraint et très temporaire.

Pour ce qui est des ressources, dans les faits et pour l’heure, la Chine gère déjà 60% de l’extraction mondiale de terres et minéraux rares, mais surtout elle traite 90% des volumes de ces matériaux pour les rendre utiles à l’industrie.
Le coup de pression impérial est donc à retardement, et n’exprime à mes yeux que la prise de conscience tardive de nos fins stratèges de leur retard mortel sur ces questions cruciales.

Tout comme l’Europe réalisera à retardement que se fournir en énergie avec du schiste étasunien est mortellement court-termiste, et relève de la haute trahison, de la forfaiture autant que du très grand n’importe-quoi !
Au moins aura-t-on un peu de gaz turkmène via Bakou… mais c’est tellement ridicule !

Bhadrakumar a quant à lui montré dans ses récents articles une (surprenante) tendance à ménager les éventuels intérêts atlantistes de l’Inde, qui hésite toujours entre rejeter ou intégrer le Quad où elle serait un indispensable bâton dans les roues de la BRI pour l’Empire ; ou bien embrassera-t-elle à plein son rôle majeur dans les BRICS, ce qui signifie aussi mettre de l’eau dans son vin et remballer sa grandiloquence en considérant sagement sa position géostratégique, c’est à dire admettre qu’elle ne gagnera jamais contre la Chine, qui la domine de 4000 mètres !
Pour qui est familier de l’Art de la guerre (ou, en l’occurrence, de la balistique), la messe est dite !

L’auteur, comme l’OTAN, oublie utilement de se souvenir qu’à l’exception du Turkménistan, les pays d’Asie centrale dont il est ici question sont TOUS membres de l’OCS, et donc déjà mariés, si j’ose dire.
C’est dans ce cadre de l’OCS que la Russie est intervenue sans délai lors de la tentative de coup au Kazakhstan en janvier 2022, faut-il le rappeler.

Donc l’OTAN se démène pour arracher quelque avantage ou possibilité de répandre le chaos dans le Sud-Caucase, c’est une chose. L’occident a là, outre un point d’ancrage pour prétendre menacer la Russie, un besoin vital d’un corridor.
(NB: on peut aussi faire passer tuyaux et rails au Nord de cette chaine de montagnes, hein !… Mais pas tout le monde !)

Mais la Caspienne et au delà c’est une autre paire de manches, dans la mesure où il sera beaucoup plus difficile d’extraire les pays qui s’y trouvent de l’orbite de la Chine, beaucoup plus proche, influente et proactive dans cette zone, où le partenariat stratégique sino-russe est aussi bien plus concret, même s’il est moins bruyant que l’arrogance occidentale ne sait l’être.
Depuis 2013, les infrastructures de la BRI sont devenues très concrètes, comme les diplomaties russe et chinoise, qui obtiennent beaucoup plus de résultats concrets, d’alliances et de partenariats solides que les atlantistes et leurs sornettes à base de propagande, d’esbroufe et de mensonges dont ils ont largement fait la démonstration.


Edité le 03-10-2023 à 20:47:01 par Xuan


 
Retour au forum
 
créer forum - forum d'entraide - annuaire forum - politique de confidentialité
© 2003 - 2025 AlloForum.com - Version 3.5
En consultant ce site vous acceptez l'utilisation de cookies.