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Xuan
Brésil: les USA et les fascistes se réjouissent de voir les pauvres privés de médecins

17
NOV

http://histoireetsociete.wordpress.com/2018/11/17/bresil-les-usa-et-les-fascistes-se-rejouissent-de-voir-les-pauvres-prives-de-medecins/

BRÉSIL : Les USA félicitent Bolsonaro d’avoir laissé le peuple brésilien sans médecin. Alors que ce retrait aura des conséquences terribles pour le système de santé brésilien, les médecins cubains travaillant dans les zones les plus vulnérables.

Bien que laissant des millions de Brésiliens sans assistance médicale pour leurs déclarations méprisantes contre des professionnels cubains, le président élu Jair Bolsonaro reçoit les éloges des États-Unis.

La sous-secrétaire d’État américaine aux affaires de l’hémisphère occidental, Kimberly Breier, félicité la position du futur dirigeant brésilien, qui a forcé le retrait des médecins cubains du programme More Doctors. .

« Le gouvernement des États-Unis a salué la pression exercée par Bolsonaro sur les médecins cubains, dans un signe clair d’harmonie avec la politique étrangère américaine. »

Le ministère cubain de la Santé (MINSAP) a annoncé mercredi qu’il retirait les médecins cubains du programme initié en août 2013 par l’ex-présidente Dilma Rousseff , à la suite des modifications annoncées par Bolsonaro.

Le site brésilien 247 avertit qu’en raison du retrait des médecins cubains, au moins 24 millions de Brésiliens resteront sans assistance sanitaire et que la menace pèse sur d’autres initiatives telles que le programme de santé de la famille (PSF).

« Alors que ces professionnels (Cubains) portent l’attention dans les zones rurales, les petites villes et les villes éloignées des grands centres, les communautés autochtones et les zones en conflit, les États et les municipalités, le gouvernement fédéral a déjà subi des pressions pour trouver une solution urgente au problème ».

À cet égard, l’ancien ministre brésilien de la Santé, Alexandre Padilha, qui a participé à la mise en œuvre du programme, a déclaré à la presse que ce retrait aurait des conséquences terribles pour le système de santé, les médecins cubains travaillant dans les zones les plus vulnérables. « Ils sont en Amazonie, dans des villes rurales et des favelas ».

Il a ajouté que les professionnels de l’île travaillaient dans 2000 villes et villages et étaient « les seuls médecins dans 1 700 de ces villes ».

« Les médecins cubains ne sont pas seulement qualifiés, ils sont également des spécialistes de la médecine rurale, ce qui manque au système de santé brésilien », a déclaré Padilha.
Xuan
Le Brésil va regretter les médecins cubains


Le Conseil national des Secrétariats municipaux de la santé et le Front national des maires du Brésil se sont prononcés sur la fin de la participation cubaine au Programme Mais Médicos (Davantage de médecins)

Auteur: Granma - internet@granma.cu

15 novembre 2018 11:11:06


La population brésilienne a bénéficié de la généreuse compétence des médecins cubains, a déclaré Dilma Rousseff. Photo: Archives de Granma

Le Conseil national des Secrétariats municipaux de la santé et le Front national des maires du Brésil, ont mis en garde le gouvernement nouvellement élu d’extrême droite de Jair Bolsonaro contre les dommages imminents et irréparables pour la santé de la population de ce pays qu’entraînera la sortie de Cuba du programme Mais Médicos (Davantage de médecins).

Une déclaration émanant de ces deux organismes déplore l'interruption de la coopération technique entre l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) et le gouvernement cubain, en vertu de laquelle environ 8 500 médecins cubains travaillaient au Brésil.

On estime que plus de 29 millions de Brésiliens seront privés de soins après la fin de ce accord, aussi ces entités ont-elles demandé une révision de la position du nouveau gouvernement, qui a annoncé des changements radicaux dans les règles du programme, et elles ont suggéré de maintenir les conditions de contrat en vigueur, renouvelées en 2016 par le gouvernement de Michel Temer, et ratifiées par le Tribunal suprême fédéral en 2017.

« La résiliation abruptes des contrats actuels aura un effet cruel sur l'ensemble de la population, en particulier les plus pauvres. Nous ne pouvons pas renoncer au principe constitutionnel de l'universalisation du droit à la santé, et nous ne pouvons pas non plus être d'accord avec ce recul » , ont-elle signalé.

Les Cubains représentent actuellement plus de la moitié des médecins du programme. Par conséquent, l’annulation de ces contrats laisse présager un scénario qualifié par ces organisations de désastreux dans au moins 3 243 municipalités. Sur les 5 570 municipalités du pays, 3 228 (79,5 %) n'ont de médecin qu’à travers le Programme et 90 % des consultations de la population autochtone sont assurées par des professionnels cubains.

La déclaration attire également l’attention sur le fait que Mais Médicos bénéficie d’un large soutien de la part de ces populations, dont « 85% affirment que les soins de santé se sont améliorés avec la mise en œuvre de ce programme. Dans les municipalités, il est également possible de confirmer une permanence plus élevée de ces professionnels dans les équipes de santé familiale et leur intégration dans la localité où ils sont insérés » .

Il s'agit d'une conquête des municipalités brésiliennes, en réponse à la campagne « Où est le Docteur ?» , menée par le Front national des maires en 2013. À cette occasion, les maires s’étaient plaints de la difficulté d'engager et d’affecter des professionnels à l'intérieur du pays et à la périphérie des grandes villes.

La coopération avec le gouvernement cubain avait pour mission d’axer le travail sur les soins primaires et la prévention des maladies – comme le fait remarquer le texte – et son interruption brutale aura un impact négatif sur le système de santé, augmentera les demandes de consultations dans les réseaux de complexité moyenne et élevée, et contribuera à l’aggravation des inégalités régionales.

« Pour le dénommé G100 (groupe des villes les plus peuplées et les plus vulnérables sur le plan socio-économique), la situation est, affirme-t-on, encore plus dévastatrice. Dans le but de réduire le manque de services de soins de base dans ces villes, le G100 avait servi de base pour privilégier l'accueil de ces professionnels. »

Dilma Rousseff : « Pour les humbles, ce sera une perte irréparable. »

« La rupture de l'accord a été provoquée par les déclarations intempestives du président élu Jair Bolsonaro, qui ignore la dimension diplomatique qui doit prévaloir dans les relations entre deux pays » , a déclaré l'ancienne présidente brésilienne Dilma Rousseff, sous l'administration de laquelle l'initiative avait été lancée.

« Pour les plus humbles, la fermeture du programme sera une perte irréparable à court et moyen terme, des dizaines de millions de Brésiliens seront privés de soins de santé primaires sur l'ensemble du territoire national » , a ajouté Rousseff, qui a qualifié la décision de Bolsonaro d'unilatérale et irrespectueuse « en critiquant sur Twitter les termes de l'accord signé sous mon gouvernement et renouvelé, sans modifications, y compris par le gouvernement du président Temer » .

« Avec une arrogance absolue, ils ont fait fi des usages diplomatiques qui s’imposent dans les relations entre les pays. Ce qui est grave, c'est que tout cela s'est passé sans consulter les signataires de l'accord – l’OPS et le ministère cubain de la Santé publique. Les déclarations irréfléchies et autoritaires peuvent même dissuader les médecins d'autres pays, minoritaires, qui participent au programme Mais médicos. »

Dilma a rappelé que le président élu avait annoncé qu'il imposerait des contrats individuels aux participants étrangers au programme, des tests de connaissances et une homologation des diplômes, ainsi que le paiement direct, sans tenir compte de la garantie du plein salaire accordée aux médecins par le gouvernement cubain.

« L'obligation de soumettre les médecins étrangers à un examen au Brésil ne peut qu’être considérée comme un geste de mépris, de xénophobie et d'arrogance, commis à l'encontre des professionnels de la santé de pays étrangers. Surtout si l’on sait que le ministère de la Santé et le ministère de l'Éducation étaient chargés de la supervision du travail et de l’évaluation des performances de tous les médecins » a-t-elle souligné.

Selon l'ex-présidente, le mépris de Bolsonaro pour les médecins cubains et les autres personnels soignants étrangers du programme est une attaque contre la population brésilienne, qui n'aura plus accès à des professionnels courageux et compétents en matière de soins primaires pour garantir une couverture à la population la plus pauvre.

« Il s'agit aussi d'une attitude autoritaire, qui traduit une incompétence évidente, car elle rompt unilatéralement un accord conclu avec un organisme de santé respecté et accrédité au niveau international » , a-t-elle écrit.

« La population brésilienne a bénéficié des compétences généreuses des médecins cubains, que le gouvernement brésilien se doit de reconnaître pour leur solidarité fraternelle. Je leur rends hommage et je les remercie. Le travail de ces professionnels dévoués et généreux vont manquer aux Brésiliens » , a conclu Dilma Rousseff.
Xuan
http://fr.granma.cu/cuba/2018-11-14/declaration-du-ministere-de-la-sante-publique


Déclaration du ministère de la Santé publique


Le président élu du Brésil, Jair Bolsonaro, à travers des commentaires directs, méprisants et menaçants concernant la présence de nos médecins, a annoncé à plusieurs reprises qu'il allait modifier les termes et les conditions du programme Mais Médicos (Davantage de médecins), au mépris de l'Organisation panaméricaine de la santé

Auteur: Ministère de la Santé publique - internet@granma.cu

14 novembre 2018 12:11:53

Le ministère de la Santé publique de la République de Cuba, attaché aux principes solidaires et humanistes qui ont guidé la coopération médicale cubaine depuis 55 ans, participe, depuis sa création en août 2013, au programme Davantage de médecins pour le Brésil. L'initiative de Dilma Rousseff, alors présidente de la République fédérative du Brésil, avait pour noble objectif d'assurer des soins médicaux au plus grand nombre de la population brésilienne, conformément au principe de la couverture sanitaire universelle, promu par l'Organisation mondiale de la Santé.

Ce programme prévoyait la présence de médecins brésiliens et étrangers pour travailler dans des régions pauvres et reculées de ce pays.

La participation cubaine est assurée par l'intermédiaire de l'Organisation panaméricaine de la Santé et elle s'est distinguée pour avoir occupé des postes non couverts ni par des médecins brésiliens ni d'autres nationalités.

Au cours de ces cinq années de travail, environ 20 000 coopérants cubains ont apporté des soins à 113 359 000 de patients dans plus de 3 600 municipalités, garantissant ainsi une couverture à 60 millions de Brésiliens, à un moment où ils représentaient 80 % de tous les médecins participant au Programme. Plus de 700 municipalités ont eu un médecin pour la première fois de leur histoire.

Le travail des médecins cubains dans des lieux d'extrême pauvreté, dans les favelas de Rio de Janeiro, Sao Paulo, Salvador de Bahia, dans les 34 districts spéciaux indigènes, en particulier en Amazonie, a été largement reconnu par les gouvernements fédéraux, d’État et municipaux de ce pays et par sa population, ce qui lui a valu un taux de satisfaction de 95%, selon une étude confiée par le ministère de la Santé du Brésil à l'Université fédérale du Minas Gerais.

Le 27 septembre 2016, le ministère de la Santé publique, dans une déclaration officielle, a annoncé, à l'approche de la date d'expiration de l'accord et au milieu des événements entourant le coup d'État législatif et judiciaire contre la présidente Dilma Rousseff, que Cuba « continuera à participer à l'accord avec l'Organisation panaméricaine de la Santé à l'exécution du Programme Davantage de médecins, tant que les garanties offertes par les autorités locales seront respectées » , ce qui fut le cas jusqu'à présent.

Le président élu du Brésil, Jair Bolsonaro, à travers des commentaires directs, désobligeants et menaçants concernant la présence de nos médecins, a déclaré à plusieurs reprises qu'il allait modifier les termes et conditions du Programme Davantage de médecins, au mépris de l'Organisation panaméricaine de la Santé et de ce qui avait été convenu avec Cuba, en remettant en question la formation de nos médecins et en conditionnant leur maintien dans le programme à l’homologation de leur diplôme et comme seule modalité, le recrutement individuel.

Les modifications annoncées imposent des conditions inacceptables et ne respectent pas les garanties convenues depuis le début du Programme, qui ont été ratifiées en 2016 à travers la renégociation des Termes de coopération entre l'Organisation panaméricaine de la Santé et le ministère de la Santé du Brésil, et l'Accord de coopération entre l'Organisation panaméricaine de la Santé et le ministère de la Santé publique de Cuba. Ces conditions inadmissibles rendent impossible le maintien de la participation de professionnels cubains au Programme.

Par conséquent, face à cette lamentable réalité, le ministère de la Santé publique de Cuba a pris la décision de ne plus participer au programme Davantage de médecins et en a informé le Directeur de l'Organisation panaméricaine de la Santé et les dirigeants politiques brésiliens qui ont fondé et défendu cette initiative.

Il n'est pas acceptable de remettre en question la dignité, le professionnalisme et l'altruisme des coopérants cubains qui, avec le soutien de leurs familles, prêtent actuellement des services dans 67 pays. En 55 ans, 600 000 missions internationalistes ont été effectuées dans 164 pays, auxquelles plus de 400 000 personnels de santé ont participé, et dans de nombreux cas ont accompli cette tâche honorable à plusieurs reprises.

On soulignera les exploits de la lutte contre le virus Ébola en Afrique, contre la cécité en Amérique latine et dans les Caraïbes, le choléra en Haïti et la participation de 26 brigades du Contingent international de médecins spécialisés dans les situations de catastrophes et de grandes épidémies « Henry Reeve » au Pakistan, en Indonésie, au Mexique, en Équateur, au Pérou, au Chili et au Venezuela, entre autres pays.

Dans l’écrasante majorité des missions accomplies, les dépenses ont été prises en charge par le gouvernement cubain. Par ailleurs, 35 613 professionnels de la santé de 138 pays ont été formés gratuitement à Cuba, en tant qu’expression de notre vocation solidaire et internationaliste.

Il a été maintenu à tout moment le poste de travail et 100% de leur salaire à Cuba des coopérants, avec toutes les garanties sociales et professionnelles, de même qu’au reste des travailleurs du Système national de santé.

L'expérience du programme Davantage de médecins pour le Brésil et la participation de Cuba à celui-ci montrent qu’il est effectivement possible de structurer un programme de coopération Sud-Sud sous les auspices de l'Organisation panaméricaine de la Santé afin de promouvoir ses objectifs dans notre région.

Le Programme des Nations Unies pour le développement et l'Organisation mondiale de la santé le qualifient de principal exemple de bonnes pratiques en matière de coopération triangulaire et de mise en œuvre de l’agenda 2030 avec ses objectifs de développement durable.

Les peuples de Notre Amérique et du reste du monde savent qu'ils pourront toujours compter sur la vocation humaniste et solidaire de nos professionnels.

Le peuple brésilien, qui a fait du programme Davantage de médecins une conquête sociale, qui a donné sa confiance aux médecins cubains dès le premier instant, qui apprécie leurs qualités et qui est reconnaissant du respect, de la sensibilité et du professionnalisme avec lesquels il a été soigné, pourra comprendre sur qui retombe la responsabilité du fait que nos médecins ne pourront plus continuer à apporter leur solidarité dans ce pays.

La Havane, le 14 novembre 2018
Xuan
Cuba proteste en retirant ses médecins du Brésil

Source: AFP Publié le 2018/11/15 20:58:41

http://www.globaltimes.cn/content/1127592.shtml


Après les propos "menaçants" de Bolsonaro sur le programme d'aide médicale
Cuba a annoncé mercredi qu'il retirerait des milliers de ses médecins du Brésil en réponse aux propos "directs, méprisants et menaçants" du président élu Jair Bolsonaro au sujet de son programme d'aide médicale.

Le dirigeant d'extrême droite a critiqué à plusieurs reprises le programme "More Doctors" de Cuba, à direction communiste - qui envoie des milliers de médecins cubains dans des zones défavorisées du Brésil - et a annoncé que son gouvernement introduirait des changements.

"Face à cette triste réalité, le ministère de la Santé publique de Cuba a décidé de mettre fin à sa participation" , a déclaré La Havane dans un communiqué.

Bolsonaro a été choqué par la gestion par Cuba du programme de cinq ans, connu au Brésil sous le nom de "Mais Medicos".
Son gouvernement y remédierait en embauchant directement des médecins qui souhaitent rester dans le pays, mais exigeraient d'abord qu'ils se soumettent à un " test de capacité ".

Le ministère cubain de la Santé a accusé Bolsonaro avec colère de remettre en question les qualifications de ses médecins et a déclaré que tous les travailleurs de la coopération cubaine avaient reçu "leur plein salaire à Cuba".

Bolsonaro a répliqué sur Twitter.
"Nous avons subordonné la continuité du programme" Plus de médecins "à un test de capacité, à un paiement intégral du salaire aux professionnels cubains, dont la plupart relève actuellement de la dictature et à la liberté de faire venir leur famille...Malheureusement, Cuba n'a pas accepté ", a-t-il écrit.
Dans un autre tweet, il a accusé Cuba d'exploiter ses citoyens en ne payant pas entièrement leurs salaires et a déclaré que La Havane "irresponsable" ignorait les impacts négatifs que sa décision aurait sur les Brésiliens.

Le président cubain Manuel Diaz-Canel a pris la défense du programme, rendant hommage sur Twitter à la "dignité, la sensibilité profonde, le professionnalisme, le dévouement et l'altruisme des médecins" .
Ils ont "rendu un service précieux au peuple brésilien" , a-t-il ajouté.
Dans une réponse pointue à Bolsonaro, il a déclaré que leur travail "doit être respecté et défendu" .

Le programme est en place depuis août 2013 et depuis lors, près de 20 000 médecins cubains ont traité 113,5 millions de Brésiliens, selon le ministère.
 
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