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marquetalia
Les Etats Unis sont en train de déployer des troupes en Colombie,pour déclencher un coup de force dans le pays voisin,le Venezuela.


Edité le 18-06-2020 à 09:09:54 par marquetalia


marquetalia
[citation=pzorba75]Faut pas s'inquiéter pour le Venezuela, ses dirigeants officiels sont soutenus par JL. Mélenchon!
Il ne faut pas tenir ce type de language,il est fort possible qu il y ait des sympathisants déboussolés de la France Insoumise attirés par le marxisme léninisme qui traînent sur ce forum,JLM que tu dénigres tant est quand même proche du Monde Diplomatique,qui n est pas Valeurs Actuelles, Éléments,ou Réfléchir et Agi,ni même la presse social démocrate l Obs,qui se fout bien du Venezuela!tu parles de Clouscard,mais tu n évoques jamais Maurice Lemoine,qui est un des plus grands spécialistes français de l Amérique latine,il n est peut être pas pour la Chine "Populaire",mais il reste un grand soutien intellectuel de la Révolution Bolivarienne,du Socialisme du XXIème siècle,de Cuba,et a même défendu les Farc,et maintenant l Eln en Colombie.pas de discours ultragauchiste stérile!nous ne sommes pas une secte bidon!


Edité le 07-06-2020 à 19:21:33 par marquetalia


Xuan
Mais où est donc Juan Guaido?


DANIELLE BLEITRACH 7 JUIN 2020ACTUALITÉ
https://histoireetsociete.com/2020/06/07/mais-ou-est-donc-juan-guaido/

La farce du “président” du Venezuela reconnu par les Etats-Unis et par la France est en train de s’effondrer… Tant mieux (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société).

Le ministre des affaires étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza, évoque l’ambassade de France, Paris dément aussitôt. Que signifie la position de la France?

Une vidéo de Romain Migus détaille l'historique "mais où est passé Juan Gaido ?"

Une prise de bec entre les diplomaties française et vénézuélienne qui est surtout porteuse de nouvelles encourageantes. Pour peu que l’on s’attarde sur la situation, et que l’on analyse minutieusement ce qui est en train de se dérouler.

Le communiqué d’Agnès Von der Muhll, directrice de communication du Quai d’Orsay, a souligné que “Mr. Juan Guaido ne se trouve pas à la résidence de France à Caracas ni dans aucune autre de nos emprises diplomatiques. Nous l’avons confirmé à plusieurs reprises aux autorités vénézuéliennes“ . Lorsque l’on sait que la France reconnait Juan Guaido comme “président intérimaire”, chacun appréciera la portée du “Mr” comme des “autorités vénézuéliennes” lorsqu’elle s’adresse au gouvernement du président Maduro.

Peu importe dès à présent que Juan Guaido ait pu séjourner à la résidence de France comme le suggérait le ministre Arreaza. Par ce communiqué, le gouvernement français démontre qu’il ne consent par à ce que la France se convertisse en la déchetterie politique des opérations ratées des États-Unis. Un regain de souveraineté fort appréciable.
Au moment où gouvernement et opposition arrivent à des accords d’une part pour rénover les autorités électorales afin de conduire le pays vers les élections législatives de 2020, d’autre part pour optimiser les financements dans le domaine de la santé, le soutien irréductible à des options extrémistes comme celle de Juan Guaido semble s’essouffler.
Dans les prochains jours, Juan Guaido devrait certainement réapparaitre. Balloté au gré des vents diplomatiques, il se pourrait qu’il pointe son nez dans une autre ambassade ou que ses amis narco-paramilitaires l’aident de nouveau à fuir vers la Colombie. Le Venezuela s’en passera aisément.


Edité le 07-06-2020 à 08:47:47 par Xuan


Xuan
NOUS CONDAMNONS LA NOUVELLE AGRESSION IMPÉRIALISTE CONTRE LE VENEZUELA - DÉCLARATION DE LA FMJD


Le Venezuela a aujourd'hui déjoué une tentative d'invasion par voie maritime, menée par des mercenaires venant de Colombie, et qui avait pour but de fomenter un putsch contre son président, Nicolás Maduro.

Selon le ministre de l'Intérieur Nestor Reverol, le groupe de terroristes a tenté d'aborder les côtes du Venezuela dans la nuit de samedi à dimanche à bord de vedettes rapides à Macuto, dans l'État de La Guaira, à environ une heure de route au nord de la capitale Caracas. L'opération a été neutralisée par les forces armées et par la police selon le rapport du ministre et s'est soldée par la mort de huit terroristes et l'arrestation de deux d'entre eux. L'enquête sur place a également permis de mettre à jour une importante cache d'armes et de véhicules de guerre.

Depuis mars dernier, les États-Unis et ses pays alliés dans la région tels que la Colombie ou le Brésil ont intensifié leur agression contre le Venezuela avec l'intention claire de renverser le gouvernement du président Nicolas Maduro et de mettre fin au processus bolivarien.

Nous reproduisons ci-dessous la déclaration de la branche latine de la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique, traduite en français, qui condamne cette nouvelle tentative impérialiste contre le Venezuela.




Traduction NK pour Solidarité Internationale PCF

Au nom de la Coordination régionale pour l'Amérique latine et les Caraïbes de la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique, nous condamnons la nouvelle agression contre le peuple vénézuélien survenue ce dimanche 3 mai 2020.

Par le biais de groupes de mercenaires qui ont tenté de débarquer sur la côte centrale du pays sud-américain, l'impérialisme américain a cherché à nouveau à initier dans le pays une escalade de violence et de déstabilisation interne; ces actions ont été orchestrées en comptant une fois de plus sur la servilité de l'État colombien dans les tentatives impérialistes de miner la souveraineté et l'autodétermination du Venezuela et de renverser le gouvernement du président Nicolás Maduro, ce qui lui permettrait de priver le Venezuela de ses principales ressources stratégiques, tant convoitées par les monopoles transnationaux.

Nous rejetons cette nouvelle agression impérialiste contre le courageux peuple vénézuélien, car elle constitue un grand danger pour la paix dans la région, dont les conséquences tragiques lui seraient contraires, et représente la terrible possibilité d'ouvrir les portes d'une ère guerrière sur le continent.

Nous adressons nos salutations aux forces armées et de sécurité vénézuéliennes pour avoir déjoué ce vil affront impérialiste dans le respect du système juridique du pays et en pleine conformité avec leur rôle de prévention, de protection et de défense de la souveraineté nationale.

Nous appelons les organisations membres de la FMJD des différentes régions du monde, ainsi que les organisations progressistes, populaires et révolutionnaires engagées pour la paix à exprimer leur rejet de cette agression de l'impérialisme contre les pays qui ont décidé de façon autonome de se libérer de la tutelle impérialiste, et à envoyer leurs expressions de solidarité envers le peuple vénézuélien.


Coordination régionale pour l'Amérique latine et les Caraïbes
Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique
Xuan
VENEZUELA. DONALD TRUMP FOURBIT SES ARMES DANS LA CARAÏBE


Sous couvert de guerre contre le narcotrafic, les États-Unis déploient destroyers, avions de surveillance et navires de combat au large du pays. Objectif : faire tomber le président Nicolas Maduro, dont la tête est mise à prix.

Washington ne confine pas partout ses soldats. Débordée par la pandémie de coronavirus, l’administration Trump fourbit pourtant ses armes sur d’autres fronts: mercredi, le président des États-Unis annonçait ainsi le déploiement de destroyers, d’avions de surveillance et de navires de combat en mer des Caraïbes. Officiellement, il s’agit de conduire des «opérations antidrogue renforcées sur le continent sud-américain». Mais la cible véritable était aussitôt nommée par le secrétaire à la Défense, Mark Esper :
«Des acteurs corrompus comme le régime illégitime (du président Nicolas) Maduro au Venezuela dépendent du trafic de drogue pour maintenir leur régime oppressif au pouvoir.»
Dans cette surenchère martiale, le chef d’état-major, le général Mark Milley, promet des mesures «agressives», quelques jours après le dévoilement du plan baptisé «Cadre démocratique pour le Venezuela» , qui écarterait le président Maduro et l’opposant Juan Guaido du gouvernement de transition voulu par Washington.
Ce plan, approuvé par l’Union européenne, prône la dissolution de l’Assemblée constituante et la désignation d’un conseil de gouvernement de cinq membres, censé assumer le pouvoir exécutif et l’organisation d’élections présidentielle et législatives dans les six à huit mois.

Le plus grand déploiement militaire américain depuis 1989
En fait, Donald Trump n’a aucune intention de suspendre la brutale offensive lancée en Amérique latine contre les gouvernements contestant les diktats du néolibéralisme. Dans cette stratégie de déstabilisation, il entend faire monter la pression sur le Venezuela, alors que les sanctions, renforcées le 12 mars, la chute des cours des hydrocarbures et le refus du Fonds monétaire international, le 18 mars, d’accorder à Caracas un prêt d’urgence pour affronter la pandémie de Covid-19 plongent le pays dans de graves difficultés.
Tous les coups sont permis : le 26 mars, la justice états-unienne allait jusqu’à mettre à prix la tête de Nicolas Maduro, en offrant 15 millions de dollars pour sa capture.
Le procureur général William Barr l’accuse d’être impliqué dans le trafic de cocaïne. «L’argument du narcotrafic tient ici lieu de prétexte. L’agence gouvernementale nord-américaine chargée de la lutte antidrogue admet elle-même que l’essentiel de la cocaïne en provenance de Colombie transite par le Pacifique, l’Amérique centrale et le Mexique !» tranche le chercheur Romain Migus.

L’option militaire n’a d’ailleurs pas attendu cette subite «opération antidrogue» dans la Caraïbe pour prendre corps sur le terrain. Dans la péninsule frontalière de la Guajira, dans les Andes, les exercices conjoints entre forces états-uniennes et colombiennes se multiplient, dans le cadre de l’opération «Vita».
Plus troublant : à la fin du mois de mars, les autorités vénézuéliennes faisaient état de l’échec d’une opération mercenaire dirigée depuis la Colombie par l’ex-général de division de l’armée bolivarienne Cliver Alcala Cordones, autrefois proche de Hugo Chavez. L’homme, officiellement recherché par les États-Unis pour «narcoterrorisme», s’est finalement rendu, très décontracté, aux services de renseignements colombiens, qui l’ont ensuite remis aux Américains.

Sur le front caraïbe, trois scénarios se dessinent désormais, selon Romain Migus :
«Soit une intervention militaire avec des bombardements depuis les bateaux de guerre ; soit un blocus naval empêchant l’acheminement de vivres et de médicaments, qui impliquerait immédiatement la France puisqu’elle partage une frontière maritime avec le Venezuela; soit une menace suspendue qui détournerait le gouvernement et l’armée de leurs efforts dans la lutte contre le Covid-19.»

Devant le plus grand déploiement militaire américain dans la région depuis l’invasion du Panama en 1989, Nicolas Maduro a lancé, dimanche, une adresse «fraternelle» au «peuple des États-Unis».
Il y plaide pour «l’arrêt des menaces militaires et la fin des sanctions illégales qui restreignent l’accès aux fournitures humanitaires» et fustige des dirigeants qui devraient «concentrer leur attention et leurs ressources sur la pandémie» ravageant leur pays. «Je vous demande, conclut-il, de ne pas laisser votre pays être attiré, une fois de plus, vers un autre conflit sans fin, un autre Vietnam ou un autre Irak, mais cette fois plus près de chez vous.»

Rosa Moussaoui


Edité le 07-04-2020 à 08:33:48 par Xuan


Plaristes
pzorba75 a écrit :

Faut pas s'inquiéter pour le Venezuela, ses dirigeants officiels sont soutenus par JL. Mélenchon!


Et le gouvernement Italien.
pzorba75
Faut pas s'inquiéter pour le Venezuela, ses dirigeants officiels sont soutenus par JL. Mélenchon!
Plus sérieusement, la Chine est placée en embuscade et semble soutenir le régime de Maduro.
Xuan
TRUMP NOUVEL HITLER


Donald Trump envoie une armée vers le Venezuela


https://www.temoignages.re/international/monde/donald-trump-envoie-une-armee-vers-le-venezuela,97653?fbclid=IwAR1HZTzR1UU5VZjPgmdGO2Y6E2N9aRZCyBbN8v7EHJ3zfeICMX0FvL64Eeg


En pleine crise du coronavirus, le locataire de la Maison Blanche pousse à la guerre contre un peuple
Manuel Marchal / 6 avril 2020

Après avoir mis à prix la tête de Nicolas Maduro, son homologue du Venezuela, Donald Trump a autorisé l’envoi dans la Caraïbe d’une armada à destination du Venezuela. Plus de 100000 personnes ont contracté le coronavirus aux Etats-Unis avec plus de 9000 morts : en pleine crise du coronavirus, Trump et ses alliés européens n’ont rien d’autre à faire que de menacer de guerre un pays qui contribue à la lutte mondiale contre le coronavirus en envoyant des médecins dans le monde.


Cela fait depuis l’élection d’Hugo Chavez à la présidence du Venezuela que Washington manoeuvre pour y instaurer une dictature à sa solde. Contrairement à l’ancienne classe dirigeante alliée des Etats-Unis, le gouvernement d’Hugo Chavez a mis en avant le développement du pays plutôt que son pillage au profit des intérêts étrangers et de leurs complices occidentaux.

Incapable de gagner une élection, l’opposition ultra ne cesse de quémander l’aide des Etats-Unis et de l’Europe pour renverser un gouvernement démocratiquement élu.

En Bolivie, un coup d’Etat soutenu par Washington et les Européens a chassé du pouvoir Evo Moralès, pourtant élu dès le premier tour de l’élection présidentielle avec plus de la majorité des suffrages pour le président sortant. Ce résultat traduisait le soutien de la population. Mais au Venezuela, la marionnette Guaido proclamé président du pays par Washington et ses alliés n’a jamais pu progresser, compte tenu du niveau de conscience du peuple vénézuélien.

Washington et les dirigeants européens ne ménagent pas leur peine, soutenant les sanctions unilatérales prises à l’encontre du Venezuéla afin de déstabiliser son économie dans le but de pousser à une révolte. Mais là encore, le peuple tient bon.
Alors Donald Trump a franchi une étape en mettant à prix la tête du président de la République du Venezuela et d’autres responsables du pays sous de fausses accusations de trafic de drogue. Ces méthodes fascistes ne trompent personne. Le but est de profiter de la situation liée à l’épidémie pour faire un coup d’Etat au Venezuela.

Et comme cela ne suffit pas, Washington a envoyé une armada dans la Caraïbe à destination du Venezuela. C’est une très grave menace pour la paix mondiale.


Graffitis à Caracas, la capitale vénézuélienne, le 29 janvier 2019 | Juan Barreto / AFP


Edité le 07-04-2020 à 00:23:13 par Xuan


Xuan
Pourquoi Maduro était-il à Moscou lors de l'Assemblée Générale des Nations Unies ?

Une interview de Maurice Lemoine sur Sputnik
pzorba75
La Chine s'y oppose fermement.
En quoi faisant, sur le front de la Mairie de Blois est inscrit : "Transit hora, opera manent" .
 
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