| Rien n'arrête la guerre populaire au Pérou Cinq agents de police et deux fonctionnaires civils sont morts aujourd’hui samedi 16 décembre, tués par les rebelles maoïstes. La police nationale informe qu’il s’agit d’une embuscade tendue par les rebelles dans la région d’Ayacucho, à 575 km de la capitale. Un communiqué des Forces Armées indique que l’attaque rebelle s’est produite dans la localité de Rosario, dans la jungle d’Ayacucho, bastion historique du groupe maoïste Sentier Lumineux. Les deux civils tués travaillaient pour l’Entreprise Nationale de la Coca (Enaco), qui commercialise la feuille andine et ses dérivés, ils étaient en mission dans le cadre d’un convoi policier pour réaliser une « action conjointe » dans la zone. Les agents tués ont été identifiés comme étant Félix Ayala, Walter Tano Espinoza, Néstor Benavides, Miguel Zaraza et Elmer Pérez, ce dernier est mort lors de son transport à l’hopital de Huamanga, capitale d’Ayacucho.La source officielle indique que des agents de la Direction Nationale des Opérations Spéciales (Dinoes) de la police ont été envoyés sur zone à la poursuite des sendéristes. Les coups sévères portés à la lutte armée lors de la décennie passée, avec l’arrestation de ses chefs, l’ont fait se replier vers des zones précises du pays andin. Néanmoins, les maoïstes restants ont repris la lutte armée en 2005, dans des zones éloignées, cachés dans la géographie difficile des Andes et la végétation de la jungle péruvienne. Le gouvernement péruvien maintient l’état d’urgence dans les régions d’Ayacucho, de Cuzco, de Huancavelica, de Junin, Huanuco, San Martin et dans la région de Ucayali, à l’est du Pérou. A la même période l’année dernière, entre décembre 2005 et janvier 2006, 15 policiers étaient morts dans deux embuscades, ce qui poussa les autorités à décréter des mesures extrêmes, qui suspendent les droits constitutionnels de la population des zones affectées. 17 Dec 2006 >Source<
Message édité le 20-12-2006 à 19:08:39 par Paria |
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| Pour rappel, voici les informations qui étaientt présentes sur le FML.1 : Un «méga-procès» pour les dirigeants du Sentier lumineux Il y a tout juste un an, les médias péruviens attendaient avec impatience l’ouverture du procès d’Abimael Guzman. Pour la première fois depuis son apparition en habit de prisonnier lors de son arrestation en 1992, le fondateur et leader du Parti communiste du Pérou, plus connu sous le nom de Sentier lumineux, allait apparaître en public et être jugé pour terrorisme par un tribunal civil. Un moment historique pour le pays qui a vécu dans la terreur semée par le mouvement de 1980 à 1997. La guérilla maoïste serait ainsi à l’origine de plus de 31 300 morts, selon la Commission de la vérité et de la réconciliation chargée, en 2001, de faire la lumière sur deux décennies d’affrontements entre militaires et terroristes. Un conflit interne qui aurait fait près de 70 000 victimes dans l’ensemble du Pérou. Effacer l’échec d’un premier procès ajourné sine die«Abimael», comme le nomment les Péruviens, avait bien été jugé une première fois peu après son arrestation mais ce jugement avait été cassé en 2003 sur avis de la Cour interaméricaine des droits de l’homme, estimant que le procès n’avait pas été réalisé dans des conditions équitables. En novembre 2004, la nouvelle procédure engagée contre les dirigeants terroristes se voulait donc exemplaire et symbolique d’un renouveau démocratique. Le procès tant attendu s’était pourtant rapidement transformé en une véritable mascarade. Dès son entrée dans la salle d’audience, Abimael Guzman, le «président Gonzalo», comme l’appellent ses partisans, avait d’abord embrassé ses «camarades», avant de lever le poing en l’honneur de la «guerre populaire», face aux caméras et appareils photo des journalistes, venus du monde entier pour l’occasion. Totalement débordé, le tribunal avait fini par ajourner la séance qui allait reprendre une semaine plus tard, pour mettre à jour des divergences entre les juges empêchant la continuité du procès. Un imbroglio judiciaire qui n’aura fait que décrédibiliser un peu plus des institutions déjà déconsidérées par les Péruviens. Lundi 26 septembre, la justice péruvienne aura donc à cœur d’effacer cet épisode humiliant et n’est pas prête de répéter les mêmes erreurs. Cette fois, l’ensemble des chefs d’accusation à l’encontre des dirigeants de la guérilla ont été réunis en un seul et unique «méga procès», selon le nom consacré par les autorités du pays. Abimael Guzman et vingt-trois autres membres du Sentier lumineux comparaîtront ainsi pour «terrorisme aggravé, homicide qualifié et délits au préjudice de l’Etat» dans la salle spéciale de jugement de Callao, près de Lima, la capitale. Ils devront répondre des nombreux crimes exécutés au nom de leur lutte armée contre l’Etat péruvien et de l’usage de voitures piégées, d’explosifs, d’armes ayant contribué à créer un climat de terreur dans le pays. La prison à perpétuité a d’ores et déjà été réclamée par le procureur pour «Abimael» et dix dirigeants, dont Elena Iparraguirre, sa compagne, elle aussi incarcérée. Les treize autres accusés risquent vingt-cinq ans de prison. Les autorités espèrent un procès rapide, qui pourrait se terminer en février. D’ici à cinq mois, on devrait donc connaître la peine encourue par les chefs du Sentier lumineux, ce mouvement à l’origine d’une des pages les plus douloureuses et meurtrières de l’histoire du Pérou. 26 Sep 2005 ________________________________________________ Trente ans de prison pour le cerveau d’un attentat à Lima (SDA - ATS) 3 septembre 2005 12:36 Trente ans de prison pour le cerveau d’un attentat à Lima LIMA - La justice péruvienne a condamné à 30 ans de prison un homme considéré comme le cerveau d’un attentat contre l’ambassade des Etats-Unis à Lima. L’attaque avait fait neuf morts et 30 blessés le 20 mars 2002.Huit accusés, membres présumés du groupe armé Sentier lumineux, étaient poursuivis pour cet attentat perpétré à l’aide de deux voitures piégées devant un centre commercial à 20 mètres de l’ambassade américaine. Dans son verdict rendu jeudi soir, à la veille d’une visite prévue du président américain George W. Bush dans la capitale péruvienne, le tribunal a jugé un accusé coupable d’avoir informé par courrier électronique des responsables du Sentier lumineux des résultats des explosions.Trois femmes ont été condamnées à des peines allant de 20 à 25 ans de prison pour leur appartenance au Sentier lumineux, mais leur implication dans l’attentat n’a pu être démontrée. Les quatre autres accusés ont été relaxés faute de preuves. _____________________________________________________ Le chef d’un groupe du Sentier Lumineux assure poursuivre la lutte (SDA) 29 août 2005 02:31 LIMA - Le chef de l’un des derniers groupes de guérilleros du Sentier Lumineux, a assuré qu’il continuerait la lutte armée au Pérou. Et ce même sans le leader historique du mouvement, Abimael Guzman, condamné à la prison à perpétuité.Dans des déclarations publiées dimanche par le journal péruvien La "Republica", "Artemio", leader du comité régional de Huallaga du Sentier lumineux, a affirmé que lui et son groupe "continueront les actions armées sous quatre formes : agitation et actions de propagande, attentats, sabotages et éliminations sélectives"."Artemio" est l’un des dirigeants du mouvement maoïste les plus recherchés par les autorités péruviennes. Il se cache avec son groupe dans la vallée du Huallaga, dans la région amazonienne du nord-est du Pérou, l’une des plus importantes zones de production de coca. "Nous n’agissons pas pour défendre les trafiquants de drogue mais les producteurs de coca", a ajouté "Artemio". Le leader historique du Sentier Lumineux, Abimael Guzman, détenu depuis treize ans par les autorités, a été condamné à perpétuité par un tribunal militaire en 1992. La guérilla maoïste a fait 70 000 morts au Pérou entre 1980 et 2000. SDA-ATS _______________________________________________________ Sur l’activité du PCP (« sentier lumineux ») les journaux bourgeois péruviens depuis 2000 parlent d’une reconstitution des bases d’appui dans les provinces indiennes des Andes (Ayacucho, San Martin et Huanuco) et dans les zones amazoniennes du Haut Huallaga qui étaient des zones libérées jusqu’en 1992. L’activité de l’EPL (Armée Populaire de Libération) est bien sûr réduite par rapport à la période 1990-92 où le PCP parlait du changement de « l’Equilibre Stratégique à l’Offensive Stratégique ». Je ne pense pas me tromper en disant qu’aujourd’hui le PCP est à la phase de la « Défense Stratégique », phase initiale de la Guerre Populaire Prolongée malgré certains textes triomphants du MRI et du MPP en Europe. Quelques données récentes attestent de l’activité croissante de la guérilla maoiste : Entre Mai 2002 et Décembre 2002, l’EPL et le PCP ont mené près de 50 opérations d’envergure allant du dynamitage d’entreprises capitalistes à l’occupation de villages et de villes moyennes. Pour ce qui est des dernières informations dont je dispose je vous les traduit de l’espagnol : 14-04-2005 : 5 hélicoptères de l’Armée Péruvienne sont attaqués par une colonne de l’APL à Huamuco (Haut Huallaga). 13-05-2005 : Embuscade contre un véhicule de l’armée à Huanuco. Les soldats sont blessés et se rendent à la colonne de l’EPL qui saisit les armes et les munitions. 23-05-2005 : 3 colonnes de l’EPL occupent simultanément les villes de Monzon, Cachicoto et Aucayacu à Tingo Maria. Des meetings sont tenus avec la population et des milices sont organisées. L’EPL affirme depuis que ces 3 villes sont « libérées ». 27-05-2005 : L’EPL et le PCP participent à la révolte des habitants de la ville d’Espinar (2 000 habitants) contre la compagnie multinationale anglo-australienne Billington qui exploite des mines de cuivre dans la région. Sous la protection de l’EPL et du PCP, la population occupe la ville trois jours durant demandant des investissements pour les infrastructures routières et sanitaires. 02-06-2005 : A San Rafael (Huanuco) une colonne de l’EPL organise un meeting avec la population, les autorités locales se cachent et refusent de se confronter à la colonne « trop bien armée et trop nombreuse ». 23-06-2005 : Le PCP et l’EPL organisent différents meetings dans les zones amazoniennes et recrutent pour la guérilla. La Police s’alarme des actions armées des maoistes dans cette région et demande des moyens militaires à Lima. Armenak _______________________________________________________ Il peut paraître étonnant qu’un parti menant la Guerre Populaire Prolongée ait été ainsi défait par l’Armée bourgeoise péruvienne après l’arrestation du Président Gonzalo en 1992 et ne l’oublions pas également l’ensemble du Comité Central du PCP. Ce que l’on sait moins c’est l’arrestation de 1 500 cadres du PCP dans les mois suivants désorganisant totalement le Parti. De plus, l’Etat péruvien dans une manœuvre de guerre psychologique affirma alors que Gonzalo avait produit un appel à se rendre et à l’amnistie, déclarant que le combat se déroulerait dorénavant dans l’espace légal. Ce texte était un faux grossier, mais une grande partie des militants y a cru. Pourquoi ? Certainement il y avait des problèmes de direction dans le PCP. On peut justement se poser la question qu’à idéaliser Gonzalo comme le PCP l’a fait, un « dirigeant irréprochable » comme lui ne « pouvait mentir » donc son appel a été suivi aveuglément par un grand nombre de militants du PCP. Je ne porte pas de jugement de valeurs sur ces glorieux combattants simplement je pointe la contradiction suivante : le PCP en 1990-92 produisait au moins la moitié de sa propagande sur la personne de Gonzalo, établissant un culte de la personnalité démesuré. Les masses péruviennes ne purent qu’être démoralisées lors de son arrestation et l’activité du Parti forcément réduite au maximum. Il semble également que certaines méthodes de guerre aient été mal perçues par la population comme l’élimination des dirigeants réformistes des communautés paysannes, des dirigeants d’ONG etc….D’où une méfiance et une démobilisation des masses. A plusieurs reprises les camarades du PCP qui continuent à mener la Guerre Populaire Prolongée aujourd’hui ont relevé ses contradictions, disent produire dans une pratique différente une autocritique de ces méthodes erronées. Quoiqu’il en soit et malgré ces critiques personnelles et fraternelles vis-à-vis les camarades péruviens, il est de notre devoir internationaliste de défendre Gonzalo et les autres camarades dirigeants enfermés mais surtout d’appuyer le PCP et l’EPL qui luttent aujourd’hui vaillamment contre l’ennemi de classe pro-impérialiste. Armenak _______________________________________________________ Guerre Populaire au Pérou : état d'urgence en voie d'être décrété dans certaines zones La presse de Lima a publié de nombreux articles concernant la préoccupation de l'armée péruvienne et de la police devant l'augmentation importante d'actions menées par l'Armée Populaire de Libération. Les actions de l'EPL officiellement reconnues cette année par le vieil Etat péruvien sont de 217, dont 96 dans la zone du Alto Huallaga. Dans la même période l'année dernière seulement 77 actions avaient été reconnues telles quelles. Un colonel du nom de Guillermo Paz a été tué dans la région de Palmapampa par la destruction de l'hélicoptère militaire. Les militaires demandent à ce que l'état d'urgence soit décrété dans le Alto Huallaga et à ce que soit installé 26 bases anti-subversives. Le premier ministre Pedro Pablo Kuczinsky a confirmé qu'il y avait des préparatifs pour instaurer l'état d'urgence dans différentes zones. 29 Oct 2005 ______________________________________________________ les récentes actions de l'EPL contre les patrouilles de l'armée et de la police commence sérieusement à inquiéter le gouvernement péruvien. Selon, Francisco Diaz Canseco, président du conseil pour la paix, 40% des ex-détenus du PCP libérés réincorporent les rangs de la Guerre Populaire. Il affirme au journal "El Correo" que le PCP dispose d'une armée de guérilla de 800 combattants et 200 sympathisants. 14 Dec 2005 ______________________________________________________ Huit policiers tues dans une embuscade de la guerilla Au moins huit policiers ont ete tues et un blesse mardi au Perou dans une embuscade tendue par un groupe arme, dans le departement de Huanuco (centre), a annonce la police. Il s'agit vraisemblablement d'une attaque du Sentier Lumineux. "Huit policiers ont ete victimes de terroristes", a declare le general Luis Vizcarra, chef des operations speciales de la police peruvienne. Selon lui, ce sont des membres du Sentier Lumineux qui ont attaquee le vehicule des policiers. Il a indique que les forces de l'ordre se sont lancees a la poursuite de la vingtaine d'assaillants. Les attaques de la guerilla maoiste du Sentier Lumineux dans les Andes centrales peruviennes se sont intensifiees au cours des dernieres semaines. Le Sentier Lumineux a menee une violente guerilla dans les annees 1980 et au debut des annees 90, qui a fait 70 000 morts et disparus. 21 Dec 2005 ______________________________________________________ Etat d'urgence au Pérou après une attaque du Sentier Lumineux (22 décembre 5:21) LIMA - Le gouvernement péruvien a décrété l'état d'urgence dans la région troublée du Alto Huallaga (nord-est), a annoncé le président Alejandro Toledo. Une colonne de la guérilla maoïste du Sentier Lumineux y a tué, la veille, huit policiers dans une embuscade. L'état d'urgence restera en vigueur pendant 60 jours dans les six provinces de cette région amazonienne, l'une des principales zones de production de coca du pays, a précisé le président. Cette mesure suspend une série de droits, comme l'inviolabilité du domicile et les rassemblements. Elle autorise aussi les forces de l'ordre à militariser la zone. Deux attaques de la guérilla maoïste, les 5 et 20 décembre, ont coûté la vie à 13 policiers au total. Le Sentier Lumineux a mené une violente guérilla dans les années 1980 et au début des années 90, qui a fait 70 000 morts et disparus en un peu plus de dix ans. www.edicom.ch/news/international/051222052128.th.shtml ________________________________________________________ Le Sentier Lumineux appelle ses partisans à boycotter la présidentielle Depuis une région centrale du Pérou, le groupe maoïste qui a revendiqué l'assassinat de 13 policiers les 5 et 20 décembre, a appelé ses militants à "combattre et résister aux élections présidentielles". Le mouvement a envoyé un message au journal régional Correo de Huancayo (centre) signé par le "camarade Netzel" dénonçant le scrutin du 9 avril comme "un cirque électoral de délinquants en costume cravate, vedettes, violeurs, de tous ceux qui veulent voler, trafiquer au nom d'une supposée démocratie". 24 Dec 2005 _______________________________________________________ Certaines zones du Pérou "impénétrables" pour la police Agence France-Presse 27/12/2005 LIMA – Certaines zones du Pérou contrôlées par la guérilla du Sentier Lumineux et les trafiquants de drogue sont "impénétrables" pour les forces de sécurité, a dit hier le premier ministre Pedro Pablo Kuczynski, après des attaques ayant coûté la vie à 13 policiers. Interviewé par le journal Expreso, le chef du gouvernement a cité la vallée du fleuve Apurimac-Ene et la vallée de Monzon, dans la zone du Haut Huallaga. La drogue est surveillée par les groupes armés de Sentier Lumineux qui obtiennent en échange la protection des trafiquants, de l'argent et des armes, selon Kyczynski. "Là où il y a de la drogue, il y a du terrorisme", a souligné le premier ministre. Au cours des deux dernières semaines, 13 policiers ont été tués dans deux embuscades dans le Haut Huallaga et près de la ville de Palmapampa, dans la vallée du fleuve Apurimac, deux zones de production de coca. État d’urgence Un groupe armé a par ailleurs tiré vendredi sur un hélicoptère de la police, blessant deux policiers, dans la région d’Ayacucho, berceau du Sentier lumineux dans les Andes centrales péruviennes, a-t-on annoncé de source policière. À la suite de ces attaques, le gouvernement a décrété l'état d'urgence dans six provinces de la zone du Haut Huallaga pour 60 jours. En septembre, Kuczynski avait provoqué la colère du président Alejandro Toledo en parlant d’"un dangereux retour" du Sentier Lumineux, ce que Toledo avait nié. Les médias péruviens débattent ces derniers jours pour déterminer si les embuscades et la mort de policiers sont le signe d'une résurgence de la guérilla ou si elles sont le fait de groupes de trafiquants de drogue qui se font passer pour des guérilleros. Le premier ministre a alimenté la polémique en affirmant qu'au moins 10 000 anciens terroristes du Sentier lumineux détenus avaient été relâchés et avaient repris leurs activités. En réalité, au maximum 3 878 personnes furent emprisonnées pour terrorisme. En outre, selon les experts, le Sentier Lumineux à son apogée dans les années 1980 fédérait au maximum 5 000 rebelles. Appel au boycottage Ce mouvement a mené une violente guérilla dans les années 1980 et au début des années 1990 qui a fait 70 000 morts et disparus en un peu plus de dix ans. Cette guérilla maoïste a appelé vendredi ses partisans à boycotter la présidentielle du 9 avril au Pérou, incitant le gouvernement à répondre qu’il ferait le maximum pour neutraliser l’action du groupe armée avant le scrutin. Le mouvement a envoyé un message au journal régional Correo de Huancayo signé par le "camarade Netzel" dénonçant le scrutin du 9 avril comme "un cirque électoral de délinquants en costume cravate, vedettes, violeurs, de tous ceux qui veulent voler, trafiquer au nom d’une supposée démocratie". "C’est pour cela qu’on vote aux élections? Élections non! Guerre populaire oui! Boycotter! Ne pas voter! " a ajouté SL. |
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