Xuan |
![]() Comment la Chine a remporté la bataille pour le yuan © AFP 2018 STR Dossier: Traduction de la presse russe (janvier 2018) (16) sputnik «Le cheval s'est déjà probablement enfui de l'écurie imaginaire», écrivait début 2016 l'ex-directeur de la Réserve fédérale américaine (Fed) Ben Bernanke, qui soulignait que le contrôle des mouvements de capitaux «ne pourrait pas sauver la Chine de l'effondrement de sa monnaie nationale». A l'époque, de nombreux économistes étaient de cet avis. Selon Vestifinance. Dans le contexte d'un retrait massif d'argent du pays, les analystes parlaient sérieusement d'un éventuel effondrement du yuan, et certains fonds spéculatifs misaient même sur ce scénario. Mais deux ans plus tard le cheval est toujours dans l'écurie: le gouvernement chinois a réussi à défendre le yuan, en partie grâce au contrôle strict des mouvements de capitaux. Les dernières informations de décembre affichent une onzième augmentation mensuelle consécutive des réserves de change. Durant cette période, les réserves officielles de la Chine — les plus importantes du monde — ont augmenté de 142 milliards de dollars pour atteindre 3.140 milliards de dollars, soit approximativement le double du montant nécessaire pour assurer la stabilité financière. Le yuan-même est une preuve de plus de ce succès: début 2017, tous les pronostics tablaient sur un affaiblissement imminent de la monnaie, mais en fin d'année le yuan s'est renforcé de 6% par rapport au dollar. Les investisseurs et les analystes n'avaient raison qu'en ce qui concerne leur analyse du contrôle chinois du mouvement des capitaux, qu'ils qualifiaient alors de «poreux». Les gens entreprenants continuent de disposer de différents moyens pour envoyer de l'argent à l'étranger — des paiements pour les importations jusqu'au passage d'argent liquide en contrebande dans un bagage par la frontière. Mais il existe un large spectre entre les comptes complètement ouverts et complètement fermés de mouvement des capitaux. En 2017, la Chine a affiché son aspiration pour les comptes fermés, du moins pendant un certain temps. Ses mesures visent aussi bien les grands que les petits acteurs. A cause d'une attention plus rigoureuse des régulateurs, les acquisitions étrangères de la Chine ont chuté de plus d'un tiers — jusqu'à 140 milliards de dollars en 2017. Les particuliers restent autorisés à échanger jusqu'à 50.000 dollars par an, mais désormais ils doivent fournir des informations plus détaillées sur toutes les transactions. Le gouvernement ne s'empresse pas d'assouplir ce contrôle: à partir du 1er janvier a été adopté un plafond plus bas pour le prélèvement d'argent liquide dans les distributeurs de billets à l'étranger, écrit le quotidien britannique The Economist. La reprise économique a également eu une signification décisive pour la protection du yuan. Les prix de l'immobilier sont montés en flèche tandis que les revenus des entreprises industrielles augmentaient de 20% sur fond d'augmentation des prix des matières premières l'an dernier. En étudiant les éventuels scénarios qui pourraient se dérouler en Chine en 2016, Ben Bernanke avait également supposé que l'impulsion fiscale soutiendrait la croissance, ce qui permettrait de garder l'argent liquide dans le pays. La politique non traditionnelle d'investissements dans l'immobilier de classe économique, couplée à la fermeture des capacités industrielles excessives, a porté ses fruits. Par ailleurs, la Chine a aussi eu de la chance. Beaucoup avaient prédit que la présidence de Donald Trump renforcerait le dollar, ce qui entraînerait une fuite de capitaux de Chine. Mais le désordre politique aux USA n'a fait que durcir la pression sur le dollar. Non seulement, cela a augmenté l'attractivité relative des actifs chinois, mais la situation a également donné aux réserves de change chinoises plus de valeurs en dollars parce que près d'un tiers est représenté par d'autres devises. L'an dernier, l'afflux réel représentait environ un tiers de toute la croissance des réserves chinoises; le changement de cours explique tout le reste. D'autres économies asiatiques avec d'importantes réserves de change — du Japon à Taïwan — ont également bénéficié d'un tel profit. Au fur et à mesure que l'Amérique réduit les impôts et augmente les taux d'intérêts, le dollar pourrait commencer prochainement à se renforcer. Mais la Chine n'a plus aucune raison de s'inquiéter: le contrôle du mouvement des capitaux a renforcé le cadenas de l'écurie. Et avec une croissance stable le cheval n'aura pas besoin de fuir: il se sentira bien chez lui. Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français. |
Xuan |
![]() La croissance chinoise en 2017 devrait s'être établie « autour de 6,9 % », en nette accélération sur un an. Les Echos 11/01/2018 La croissance chinoise s'affiche toujours plus robuste, alors que de nombreux analystes prédisent régulièrement un atterrissage brutal pour la deuxième économie mondiale. Pour 2017, elle devrait s'établir « autour de 6,9 % », en nette accélération sur un an, d'après le Premier ministre. « Sur l'année passée, l'économie chinoise a poursuivi une trajectoire de développement stable et favorable, avec une situation générale meilleure qu'attendu » , a assuré Li Keqiang dans un discours lors d'un sommet diplomatique au Cambodge et diffusé par l'agence étatique Chine nouvelle. Le chiffre officiel du PIB chinois pour 2017 doit être dévoilé par le gouvernement le 18 janvier. Le géant asiatique avait enregistré en 2016 sa plus faible performance depuis 26 ans, avec une croissance économique de 6,7 %. Mais le pays avait connu un net rebond (+6,9 %) au premier semestre 2017 puis une progression de 6,8 % au troisième trimestre, sur fond d'envolée du crédit et des investissements dans les infrastructures. Des usines polluantes fermées Soucieux d'endiguer la pollution atmosphérique durant les mois d'hiver, le gouvernement a mené ces derniers mois une vaste campagne pour fermer les usines polluantes et sabrer les capacités excédentaires du secteur industriel dans le nord du pays. Selon les analystes, cette campagne très offensive pourrait avoir fait trébucher la croissance au quatrième trimestre, en raison de l'essoufflement de la production industrielle. Mais une croissance annuelle de 6,9 % suggérerait, à l'inverse, que cela n'a pas été le cas. « Si la conjoncture chinoise s'est à ce point améliorée, c'est surtout parce que nous ne nous sommes pas entêtés à inonder [l'économie] à grands flots de plans de relance » , pour privilégier plutôt le rééquilibrage vers « de nouvelles sources de croissance » , a insisté Li Keqiang dans son discours. Pékin entend rééquilibrer le modèle économique du pays vers les services (qui forment déjà plus de 50 % du PIB), les nouvelles technologies et les exportations à valeur ajoutée, et au détriment des industries lourdes, plombées par de sévères surcapacités et un endettement massif. Source AFP |
Xuan |
![]() Chine : la croissance du déficit du commerce des services ralentit en 2016 Publié le 2017-02-08 BEIJING, 8 février (Xinhua) -- Le déficit chinois du commerce des services a augmenté plus lentement en 2016, alors que plus de Chinois ont voyagé à l'étranger. Fin 2016, le déficit chinois du commerce des services s'est établi à 242 milliards de dollars, en hausse de 33% en glissement annuel et conduit principalement par les dépenses des touristes à l'étranger, selon l'Administration d'Etat des devises étrangères. L'excédent chinois du commerce des marchandises a chuté de 14% en 2016 pour atteindre 485 milliards de dollars. Cet excédent reste beaucoup plus élevé que celui en 2014 et avant, illustrant la compétitivité dans le commerce extérieur, a fait remarquer l'Administration. Le compte courant de la Chine a continué d'afficher un excédent, s'élevant à 210 milliards de dollars. |
Xuan |
![]() La Chine pénalise les coupables de délits boursiers xinhua 2015-11-27 23:01:25 La Commission de contrôle boursier de Chine a annoncé vendredi qu'elle avait puni des particuliers et des entreprises impliqués dans sept cas de violations des marchés boursiers. La commission a décidé d'imposer des amendes pour un total de 43,28 millions de yuans (6,77 millions de dollars) à trois individus, quatre sociétés et quatre représentants légaux de sociétés concernant ces sept affaires, pour lesquelles la réduction illégale de la participation, la négociation illégale à court terme et la divulgation d'informations ont été avérées, a annoncé Zhang Xiaojun, porte-parole de l'organe de contrôle. Jusqu'à présent, la commission a imposé des sanctions pour 33 cas de ce genre. La commission continuera de lutter contre les violations des marchés boursiers afin de protéger les intérêts des investisseurs, a-t-il indiqué. |
Xuan |
Xuan |
Xuan |
![]() La Chine inspecte des comptes de transactions boursières Publié le 15 septembre 2015 à 07h36 Les autorités de régulation chinoises se sont attaquées à plusieurs milliers de comptes de courtage liés à des transactions boursières considérées comme illégales, ont-elles annoncé, alors que Pékin tente toujours de ramener le calme sur les marchés après leur débâcle estivale La Commission de régulation des marchés financiers (CSRC) a visé jusqu'à présent 3255 comptes, en fermant certains et obligeant les autres à passer leurs transactions via des canaux légaux étroitement encadrés, a-t-elle indiqué dans un communiqué lundi soir. Les comptes incriminés sont accusés de diverses infractions: certains investisseurs ne s'étaient ainsi pas enregistrés sous leur véritable nom, ou d'autres avaient recours à des plateformes favorisant les opérations sur marge en dehors de la supervision des régulateurs. Les opérations sur marge, dont l'explosion a alimenté la bulle des Bourses chinoises avant d'en accélérer l'effondrement, consistent à acheter des actions en ne payant soi-même qu'une petite partie du prix et en empruntant le reste des fonds, misant sur une hausse des cours. De façon distincte, l'agence officielle Chine nouvelle a rapporté mardi que la police menait des enquêtes sur de hauts dirigeants de Citic Securities, la plus grosse maison de courtage du pays en actifs, sur des soupçons de délits d'initiés et de fuite d'informations sensibles. Parmi les cadres visés, figurent le directeur général Cheng Boming, le directeur des opérations Yu Xinli et le vice-directeur des technologies de l'information Wang Jinling, a ajouté Chine nouvelle, sans plus de détails. Un cadre de la CSRC et quatre hauts responsables de Citic Securities avaient par ailleurs été arrêtés fin août pour «des infractions liées aux marchés boursiers». Alors que la Bourse de Shanghai a dégringolé d'environ 40% depuis la mi-juin, le gouvernement cherche toujours à stabiliser les marchés et à calmer la nervosité générale. Le gouvernement était massivement intervenu en juillet et en août pour soutenir les indices boursiers, avec des achats massifs d'actions par des organismes publics et l'appui des grandes maisons de courtage: une stratégie aux résultats très mitigés. De leur côté, les régulateurs avaient entamé dès juillet des enquêtes sur les «transactions illégales» accusées par les autorités d'alimenter la dégringolade. Et la CSRC a encore à examiner plus de 2000 comptes, représentant des actifs de presque 188 milliards de yuans (39 milliards de dollars CAD), soulignait le communiqué de lundi... Ces annonces très médiatisées de la CSRC ont alimenté en ce début de semaine un nouveau repli marqué des Bourses chinoises, même si le régulateur a réfuté tout «impact significatif». La CSRC a déjà infligé ce mois-ci des amendes à trois sociétés accusées «de mener des activités de courtage illégales» alimentant la volatilité des marchés. La police a par ailleurs placé en détention Wang Xiaolu, journaliste du très respecté magazine Caijing, accusé d'avoir propagé des «rumeurs» après avoir évoqué en juillet un possible arrêt prématuré des interventions étatiques sur le marché. Dès juillet, alors que la Bourse ne cessait de dégringoler, la CSRC et la police avaient lancé de façon très médiatisée des «opérations conjointes» contre les ventes à découvert «malveillantes» - ce mode de transaction ordinaire consistant à parier à la baisse sur un titre. source la presse |
Xuan |
![]() Quand on sait d'où ça vient c'est pathétique, en France quiconque fait ses courses sait que les prix augmentent sérieusement tandis que les salaires et les pensions n'évoluent absolument pas. La situation réellement inquiétante est chez nous. __________________ Li Keqiang : l'économie chinoise dans une voie positive (Xinhua/Yao Dawei) DALIAN, 9 septembre (Xinhua) -- Le Premier ministre chinois Li Keqiang a indiqué mercredi, devant des leaders internationaux du commerce que l'économie chinoise prenait une direction positive, avec un taux de croissance engagé dans une marge de manoeuvres appropriée. L'économie se stabilise en dépit d'un rythme de croissance plus lent, a assuré M. Li lors du Forum d'été de Davos, qui se tient dans la ville portuaire de Dalian (nord-est). "D'une part, l'économie prend une tournure positive en se stabilisant; d'autre part, des difficultés persistent" , a reconnu M. Li. Comme la Chine promeut la réforme structurelle, le changement des moteurs de la croissance devraient conduire à des fluctuations de certains indicateurs économiques, ce qui est inévitable, a -t-il expliqué. La Chine continuera à intensifier l'évolution économique et à promouvoir l'ajustement structurel, a-t-il ajouté "Nous ne serons pas influencés par les fluctuations à court terme d'indicateurs économiques. Nous ne les considérerons pas avec légèreté non plus. Nous ajusterons les mesures politiques dans les délais opportuns." a noté M. Li. Le gouvernement chinois est capable de maintenir la croissance économique d'un niveau moyen à haut. |
Xuan |
![]() Comme un leitmotiv revient la baisse des exportations, présentée comme un signe de la dégringolade de l'économie chinoise. Par exemple les Echos : "Le mois dernier, les exportations ont reculé de 5,5% par rapport à août 2014, à 196,9 milliards de dollars, tandis que les importations chutaient de 13,8% à 136,6 milliards de dollars." Aucun économiste ne donne de chiffres indiquant le rapport entre ces exportations et les importations américaines ou européennes. Il semble pourtant que la baisse des exportations soit liée à une baisse de la consommation dans les pays riches. Dans ce cas, ce n'est pas l'économie et la finance chinoises, en cours de réorientation, qui seraient près de capoter, contrairement aux espérances des trotskystes du NPA : "A court et moyen terme, cependant, Pékin essaye surtout d’éviter que tout cet édifice ne s’écroule comme un château de cartes, c’est-à-dire que la crise de suraccumulation phénoménale dont le talon d’Achille est le surendettement consubstantiel au modèle chinois ne finisse par devenir parfaitement incontrôlable." Au contraire, le ralentissement économique qu'on observe aussi chez d'autres pays émergents, a pour cause la crise des métropoles impérialistes, la paupérisation et la baisse de la consommation. _________________ Autre sujet d' inquiétude , la baisse des réserves de change : toujours dans les Echos (on trouvera les mêmes dans le Monde avec des prévisions calamiteuses en prime) "Chine : les réserves de change continuent de baisser" les réserves de change de la Chine ont baissé de 90 milliards de dollars en août, ce qui les place désormais à 3.560 milliards. C’est, a reconnu la banque centrale, le quatrième mois de baisse consécutif. Pékin a donc dévoilé ce que lui a coûté ses efforts pour éviter que sa monnaie nationale ne soit emportée par une plus grande dépréciation vis-à-vis du billet vert, entraînant dans la foulée une importante sortie de capitaux, alors que l’économie montre d’inquiétants signes d’essoufflement. Inquiétudes sur le coût des interventions de la banque centrale chinoise Le montant des interventions supposé pour le seul mois d’août n’a pas manqué d’inquiéter la communauté financière ces dernières semaines, même si les sommes qui restent en caisse permettent à la Chine de voir venir. Toute la question est de savoir combien de temps le gouvernement sera obligé de continuer, d’autant que la perspective d’une hausse des taux d’intérêts aux Etats-Unis ne peut que détourner des capitaux bien utiles pour soutenir l’activité. ___________________ Mais en réalité on se demande si la politique financière chinoise est imposée par des événements incontrôlables ou calculée, d'autant qu'elle n'est pas spécifique à la Chine. En fait ces réserves de changes sont libellées en dollar, et tout se passe comme si certains pays commencent à s'en débarrasser. Les implications d’éventuelles ventes massives de “bons du trésor américain” par la Chine et d’autres pays émergents pourraient être énormes "Après six ans de QE, le « quantitative easing » ou assouplissement quantitatif, qui a conduit les banques centrales à injecter des milliers de milliards d’€uros dans le système financier mondial pour soutenir le crédit et l’activité, les investisseurs doivent aujourd’hui s’adapter au « QT ». Le « quantitative tightening », littéralement « resserrement quantitatif », prend en effet de l’ampleur avec la vente par la Chine d’une partie de ses réserves de change pour protéger son économie et ses marchés contre les effets des sorties de capitaux observées ces derniers mois. Et d’autres pays émergents semblent emboîter le pas de Pékin. Les analystes de Citi estiment que les réserves de change mondiales ont diminué au rythme de 59 milliards de dollars par mois depuis environ un an, et de près de 100 milliards mensuels ces tout derniers mois. Selon une source d’une autre grande banque internationale, les banques centrales des pays émergents pourraient avoir vendu jusqu’à 200 milliards de dollars de réserves de change au cours du seul mois d’août, dont probablement 100 à 150 milliards pour la Chine. « Le potentiel de nouvelles sorties de Chine est énorme » , dit George Saravelos, analyste spécialisé de Deutsche Bank à Londres. « Le résultat final, c’est que le marchés pourraient craindre une montée en puissance du QT. » La Chine détient, de loin, les plus importantes réserves de change du monde, constituées en majeure partie d’actifs libellés en dollar américain, dont des bons du Trésor et des obligations. Fin juin, ces réserves s’élevaient à 3.690 milliards de dollars." Source : Business Bourse |