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![]() Le MEDEF ou bien les masses ? Cet article du Figaro dit un mot sur le renchérissement des produits high tech dû à la baisse relative de l'euro: Télés, PC, smartphones et tablettes : les prix flambent de 15% 17/04/2015 INFO LE FIGARO - L'électronique grand public est frappée de plein fouet par la hausse du dollar face à l'euro. Une hausse de 15 %, c'est 63 euros de plus sur le prix moyen d'un téléviseur, qui est de 420 euros. vidéo Cela ne s'était pas vu depuis plus d'une décennie. Les prix des téléviseurs vont augmenter de près de 15 %, ceux des PC, de 6 % à 15 %. Même chose pour les smartphones et les tablettes. L'électronique grand public est frappée de plein fouet par la hausse du dollar face à l'euro. Une hausse de 15 %, c'est 63 euros de plus sur le prix moyen d'un téléviseur, qui est de 420 euros. Et pour les télés dernier cri, avec la 4K (ultra-haute définition) à 1 500 euros, le surcoût peut atteindre 225 euros. Les prix des composants ont beau baisser chaque année, cela ne suffit plus à compenser la faiblesse de l'euro face au dollar. Les prix des smartphones et des tablettes vont eux aussi grimper. Les nouveautés de la rentrée devraient être les plus impactées. De même, pour équiper ses enfants en PC, mieux vaut ne pas attendre le mois de septembre! Là encore les plus fortes hausses seront de 15 % environ. «Certains types de produits tout simplement vont disparaître. Dans les conditions actuelles du marché, un PC portable avec un écran de 15 pouces à 250 euros n'est plus viable économiquement» , ajoute Angelo d'Ambrosio, le patron d'Acer France. «Pour maintenir les prix des ordinateurs à des niveaux attractifs, certains fabricants vont tout simplement revoir les spécificités à la baisse» , précise Isabelle Durand, analyste chez Gartner. Apple moins cher à New York Il sera toujours possible de trouver un PC avec 1 tera de mémoire pour 399 euros, mais il n'aura probablement plus de carte graphique dédiée. Autre facteur aggravant pour les PC: une évolution de l'offre commerciale chez Microsoft. Les licences Windows étaient moins chères quand Bing était le moteur de recherche par défaut. La fin de cette offre va aussi peser sur le prix des PC. Chez Apple, il devient plus intéressant d'aller effectuer ses achats à New York, surtout si on vise l'Apple Watch à 18.000 euros. Les Américains la payent 17.000 dollars, soit 15.836 euros au cours actuel! Les taxes ne suffisent pas à expliquer cette différence. L'écart est moins impressionnant pour l'Apple Watch Sport d'entrée de gamme, à 399 euros en France et 349 dollars (325 euros) outre-Atlantique. La différence ne permet pas de payer le billet d'avion. Les produits ont beau être fabriqués en Asie, c'est un marché où tout se traite en dollars Éric Novel, patron de Panasonic France «Les produits ont beau être fabriqués en Asie, c'est un marché où tout se traite en dollars» , explique Éric Novel, le patron de Panasonic France. Même les prix des produits fabriqués en Europe de l'Est sont fixés en dollars … alors fatalement, quand l'euro dévisse, la note grimpe pour les consommateurs européens. En un an, leur monnaie a perdu 25 % de sa valeur. Impossible de tenir les prix en euros dans ces conditions. «Les marges sont tellement faibles qu'on ne peut pas maintenir nos tarifs» , note un acteur du secteur. Les fabricants ont commencé à répercuter ces hausses aux distributeurs. Les premiers effets sont déjà perceptibles dans les rayons. Seul secteur qui échappe à cette envolée des prix: la photo et particulièrement le haut de gamme fabriqué au Japon. L'euro a mieux résisté face au yen et, pour le moment, les prix n'ont pas été impactés par l'évolution des monnaies. Edité le 02-06-2015 à 22:51:54 par Xuan |
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![]() Salut Robert, poursuivons le débat « dans la Drôme », comme tu dis. En effet la dette s’alourdit toujours plus en Europe, au point que même aux Echos on envisage de la passer à la trappe. Des économistes s’interrogent aussi sur l’utilité de ce qu’ils appellent la « dévaluation interne » , c’est-à-dire la baisse des salaires et des pensions, et envisagent la « dévaluation externe » ou dévaluation tout court, soit de l’euro, soit de la monnaie nationale après une sortie de l’euro. Mais il faut préciser dans quelles conditions peut s’effectuer la sortie de l’euro : 1 - La sortie de l’euro dans le cadre du socialisme et sous l’autorité du pouvoir prolétarien, avec tous les garde-fous et mesures de « salut public » et de rétorsion « dictatoriales » qui s’imposent. 2 - La dévaluation de l’euro, ou bien le retour au franc et sa dévaluation, dans le cadre du capitalisme. Ici, la finalité de l’opération est de favoriser la compétitivité des entreprises exportatrices, principalement le CAC 40. Pour cela au lieu de baisser directement les salaires réels, une dévaluation de 25 %, provoque une baisse relative des salaires par la hausse des prix des produits importés et une hausse des profits à l’export. La suppression de la TICPE – à condition qu’elle soit appliquée - permettrait d’amortir (et non d’annuler) la hausse du prix de l’essence mais avec un effet bien moindre pour le fuel domestique et pour les transports qui en sont partiellement exonérés (pêche, transport fluvial, transport public, agriculture, transport routier, etc.). La hausse des prix ne s’applique pas qu’aux carburants mais à l’ensemble des marchandises importées, de façon à développer la production française, mais en définitive sur le dos des salariés. Après on peut toujours envisager des mesures drastiques pour maintenir le niveau relatif des salaires, hausser le SMIC, bloquer les prix, réquisitionner, punir la spéculation, nationaliser les banques, contrôler les marges des importateurs, etc. à la fin ça nous ramène au cas n° 1 : La sortie de l’euro dans le cadre du socialisme et sous l’autorité du pouvoir prolétarien. |
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![]() Arguments dans le débat nécessaire sur l’Euro Euro, ça discute dans la Drôme... mercredi 24 juillet 2013 par Robert Brun ![]() Les six du secteur économique et Levy, Nikonoff, Danglot, Lafontaine, Todd, Lordon, Sapir, Delaunay, etc, le débat sur l’euro est lancé, pas toujours sereinement, mais il existe. Il demande toutefois à être élargi parce qu’il ne s’agit pas d’un débat technique mais d’un débat politique. Sortir de l’euro ou un autre euro est une question de stratégie sur laquelle chaque communiste, chaque citoyen, peut avoir une opinion valable. Pour ma part je viens de participer à des assises sur la crise du capitalisme, l’UE et l’euro, avec une centaine de camarades se réclamant de l’idéal communiste. Disons le tout net, la nécessité de sortir de l’euro pour commencé à sortir de l’austérité était très largement partagée. Pour contribuer à la réflexion, je vous propose quelques arguments. Tout d’abord, l’Europe est composée de 52 pays et l’UE n’atteint pas les 30. Ce qui caractérise cette différence, c’est la nature de la construction Européenne. Depuis le traité de Rome en 1957, elle est capitaliste, puis libérale, elle demeure le rempart contre l’aspiration des peuples au progrès social, rien ne doit venir contrarier la liberté des marchés et l’accumulation de la richesse. Notons aussi que loin d’être un pôle de résistance à l’égard de la puissance Américaine, elle est au contraire, née de la guerre froide, pour conforter le camp du système capitaliste, conforter l’alliance Atlantique et l’OTAN, conforter le système de contrôle des communications sur toute la planète. La pantalonnade des protestations contre les écoutes des USA à l’égard de leurs alliés, le refus du survol de la France par l’avion d’Evo Moralès et le refus d’accorder l’asile politique à Snowden sont significatifs. Comme d’autres impérialismes, l’UE est un vassal de l’impérialisme le plus puissant, malgré quelques contradictions secondaires. Son but est une union fédérale, ayant un gouvernement administrant l’ensemble des pays de la petite Europe. Ce second objectif d’un gouvernement économique européen ayant été rendu public le 30 Mai par François Hollande et Angela Merkel, il doit être discuté par le conseil en décembre. Les moyens à la disposition de l’UE sont : - Les traités tous adoptés d’un commun accord entre les droites et les sociaux démocrates, même quand les peuples les refusaient. - La stratégie de Lisbonne de faire de l’UE l’économie la plus compétitive du monde, avec deux axes, faire baisser le coup du travail et dégager les entreprises et les états de la protection sociale. - Intégrer la CES au processus. Sa secrétaire Bernadette Signol demandant lors de la réunion des "partenaires sociaux" préalable au sommet des 27 et 28 juin : "Que compter vous faire pour que le syndicat européen puisse sans fléchir, continuer à défendre le projet européen ?". - Initier et financer des partis politiques supra nationaux pour donner une légitimité politique à la démarche fédérale. Dans un éditorial de "Ouest France" du 28 juin 2012, Christian Lequesne, directeur du Ceri Sciences PO Paris, explique au bon peuple de l’ouest : "La mise en œuvre d’une solidarité financière au sein de la zone euro, implique la mise en place d’une politique budgétaire de nature fédérale" . > Dans ces conditions rapidement brossées est-il possible de rassembler à l’intérieur de la petite Europe telle qu’elle est, des forces suffisantes pour inverser un processus puissant qui s’accélère et dont les peuples sont tenus à l’écart ? Ni l’histoire, le peuple européen n’existant pas, la situation de chaque pays des 27/28 est très différente, ni la réalité contemporaine, la concurrence se substituant largement à la solidarité, ni les objectifs modérés, voire consensuels des organisations censées représenter les intérêts des populations à ce niveau, ne permettent d’envisager une résistance conséquente. > Il ne me parait pas exact non plus de prétendre que l’idée d’un autre euro progresse partout à gauche. Un sondage Gallup publié le 5 Juin montre au contraire que les populations, à un niveau significatif, souhaitent sortir de l’UE, 35 % pour la France par exemple. En Grèce Syriza vient d’être l’objet d’une scission, l’objectif de la nouvelle organisation : sortir de l’euro. Dans les élections les partis critiques à l’égard de l’UE et de l’euro font souvent des percées, les dirigeants de l’UE reconnaissent ce rejet populaire et ils s’inquiètent. > La sortie de l’euro serait elle la catastrophe annoncée par les partisans de son maintien, fut-il "autre" ? Plus d’un économiste progressiste dément ce scénario ! > Par exemple, 85% du montant de la dette Française est émis dans des contrats de droits Français à rembourser dans la monnaie ayant cours dans notre pays. L’incidence sur les 15% restant ne serait que de 3,75% et non de 25%. Pour les importations de carburants, le prix importé ne représente que 25% du prix que nous payons, une très large marge existe pour atténuer, voir annuler, l’impact à la consommation. etc. > La catastrophe annoncée n’est elle pas déjà en cours avec l’euro ? > La question n’est pas de revenir au passé, mais de stopper cette catastrophe au niveau ou chaque peuple peut l’arrêter, c’est à dire au niveau national. > L’Islande, l’Argentine, notamment ont décidé de maitriser leur économie et pour cela de maitriser leur monnaie et même de ne pas rembourser tout ou partie de leur dette. Leurs population ne s’en plaigne pas au contraire. > Abandonner la bataille pour un autre euro, c’est peut être abandonner une chimère ! mais c’est surtout se donner la possibilité de reconquérir la souveraineté nationale qui est le seul moyen pour un peuple de maitriser son destin s’il le décide et de pouvoir changer de politique et même de changer de société. Tous les exemples de progrès viennent des peuples et non des superstructures et encore moins des superstructures technocratiques ou la démocratie est un vain mot. > Les coopérations souhaitables non seulement au niveau continental, mais au niveau de la planète toute entière et particulièrement avec les pays du tiers monde suppose que des peuples libres et indépendant décident de l’objet de leur coopération dans un cadre mutuellement avantageux à l’opposé des politiques de l’UE et des institutions issues des accords de Bretton Wood. Robert Brun |
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![]() http://www.les-crises.fr/debat-sapir-melenchon/ [également sur le blog de Sapir russeurope] Sapir se place d'emblée dans la perspective de dévaluer le Franc dès la sortie de l'Euro. On observera que Mélenchon n'est pas choqué par les conséquences de cette dévaluation sur le pouvoir d'achat des masses. « vive l’inflation » dit Mélenchon, en ajoutant que ceux qui perdent sont les rentiers et qu'en gros on s'en fout. Mélenchon se moque aussi sans doute que le prix du gazole passe de 1, 30 € à 1,4 € (en tenant compte de 70 % de taxes, ce qui amortit la facture). Mais lorsque Sapir envisage froidement une dévaluation de 25 %, on imagine aisément quelle serait la hausse des prix pour tous les produits d'importation. Là encore cela n'émeut pas Mélenchon qui propose d'y ajouter l'augmentation des droits de douane, qu'il appelle un "protectionnisme solidaire" . |
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![]() ______________________ Cher Camarade Bien que je sois d’accord avec toi que ce n’est que le socialisme qui peut résoudre les problèmes de la classe ouvrière et de la société en général, néanmoins, je pense que toute action qui tend, même partiellement, à aller dans la bonne direction mérite d’être écouté et même soutenue. Par exemple on peut être d’accord avec le M’PEP, et les autres interlocuteurs sur la question de l’euro, tout en s’opposant au M’PEP pour sa volonté d’agir comme une béquille pour le Parti socialiste aux prochaines élections et en aucun cas s’identifier avec lui. Il est de même avec Dupont-Aignan ou Asselineau. Soutenir une position spécifique n’est pas s’identifié avec celui qui l’évoque. Aussi à force de vouloir être maximaliste, à avoir le socialisme tout de suite, tend à rendre impossible l’amélioration du contexte qui renforce nos positions de la lutte pour ce même socialisme et est par conséquent devient contreproductif. Amicalement Alexandre Moumbaris Democrite ______________________ Cher ***, Le MPEP n'est pas communiste. Pouvons nous attendre d'une organisation non-communiste qu'elle partage notre anticapitalisme radical ? Un de nos objectif n'est-il pas de rassembler ceux qui sont contre l'UE,l'euro et l'Otan et pour une sortie progressiste de ces trois piliers du désordre capitaliste? Et selon nous se mettrait alors en mouvement un processus politique qui déboucherait inévitablement sur une crise révolutionnaire posant la solution du socialisme. Enfin dans un Front il y a des positions différentes mais ce qui donne cohérence c'est la capacité des communistes, en tant que représentants de la classe ouvrière, de prendre la tête de ce Front, de lui offrir une perspective conforme aux intérêts de la classe et donc de la nation. Cela c'est une bataille politique et idéologique de chaque instant et que nous menons: si tu lis les déclarations communes signées entre nous, PRCF, et le MPEP, trouves tu trace d'une remise en cause de ta propre position sur l’UE et le capitalisme (qui nous est commune) ou au contraire l'affirmation de positions qui déporte les positions des uns et des autres "à gauche". Sur le "club Aristote" (un des plus grands philosophes de l'histoire à mes yeux) ce que tu dis des liens avec des fascistes il faudrait l'expliquer, donner des éléments concrets pour le montrer car la présence du "plateau" à la réunion dont tu parles ne semble pas confirmer que les participants étaient informés de ce lien supposé. Attention de ne pas alimenter les amalgames dont sont friands certains groupes qui nous accusent d'être "rouges-bruns" parce que nous nous referons au drapeau tricolore et à "La Marseillaise".... Fraternel salut à toi. Antoine M. Edité le 12-07-2013 à 12:35:20 par Xuan |
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![]() Le M'PEP et la sortie de l'Euro On voit sur ce lien l’intervention du M’PEP (Nikonoff) au cercle Aristote, en compagnie d’une belle brochette de réacs notoires. Il y affirme que l’euro et l’Union européenne sont « à la racine de la crise » et qu’ « il est nécessaire de sortir de l’Union européenne et de l’euro si nous voulons créer les conditions de relations saines, libres, de coopération entre les peuples du continent européen débarrassé de la camisole de force du système de Bruxelles » . (Pour info le cercle Aristote est partie liée au bréviaire des patriotes et à Riposte laïque .) De notre point de vue c’est le capitalisme qui est à la racine de la crise , et notoirement nos banques nationales en France mais aussi en Europe, et non l’euro ou l’Union Européenne, qui sont des manifestations de la domination monopoliste franco allemande sur les autres pays européens, et de la concurrence inter impérialiste aboutissant à créer des puissances régionales. La sortie de l’Euro, au même titre que la collectivisation des moyens de production, pourrait être une des premières mesures d’une France socialiste. Mais dans le cadre du capitalisme elle ne crée aucune « relation saine » parce qu’elle ne change pas la nature impérialiste de l’Etat français, pas plus d’ailleurs que le montant de la dette ou la facture pétrolière au ratio près de 6,65. (C’est-à-dire que la dette exprimée en Francs serait 6,65 fois plus élevée qu’en Euros). On pourrait d’ailleurs s’interroger sur l’évolution de ce ratio dans les fractions de secondes suivant la sortie de l’Euro, mais laissé à la discrétion des spéculateurs et boursicoteurs non contraints par la dictature du prolétariat… Ce n’est pas une revendication progressiste, contrairement à la sortie de l’Otan, au rejet des règles européennes et des accords anti populaires signés « au sommet ». Seul le socialisme peut créer les conditions de relations saines, libres, de coopération entre les peuples . Le M’PEP se présente chez les communistes en anti libéral et chez les gaullistes, voire les fascistes, en nationaliste défenseur des valeurs françaises, etc. Nikonoff parle un double langage et son projet est aux antipodes du notre. Comme certaines fractions souverainistes de la bourgeoisie, son objectif est à terme de résoudre la crise par la dévaluation, c’est-à-dire la baisse des salaires. Nous devrions être attentifs à ne pas nous laisser endormir par ses discours sur la « dictature bruxelloise » , qui ne valent pas plus cher que ceux de la FNSEA. Edité le 12-07-2013 à 00:15:02 par Xuan |
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